5 films tournés dans les parcs Disney américains

5 films tournés dans les parcs Disney américains

Temps de lecture : 7 min

Dans l'article "Les nouvelles aventures de la tête glacée de Walt", je vous racontais l'histoire d'un drôle de film mettant en scène la tête cryogénisée de Walt Disney dont une grande partie du tournage se passait dans l'enceinte de Walt Disney World. Ce film avait la particularité d'avoir été filmé sans autorisation. Cette fois, je vous invite à découvrir 5 autres films, parfois officiel, parfois non. C'est parti !

DANS L'OMBRE DE MARY - LA PROMESSE DE WALT DISNEY (2014)

Ici, nous sommes dans du officiel de chez officiel puisque l'un des deux protagonistes n'est autre que l'oncle Walt himself. Le film nous raconte la rencontre entre le papa de Mickey et la maman de Mary Poppins, le premier souhaitant porter à l'écran l'histoire de la dernière. Devant le scepticisme et la réticence de Pamela Lyndon Travers, Walt Disney l'invite à Los Angeles afin de la convaincre. Bien sûr, le film enjolive et théâtralise les relations entre le charmeur moustachu et la dubitative australienne. Mention spéciale pour Emma Thompson et Tom Hanks absolument parfaits dans leurs rôles respectifs. Ce qui relève de la vérité "historique", c'est que Travers désapprouvait l'adaptation du personnage de Poppins poncé de ses aspérités plus sombres, détestait les musiques des frères Sherman et ne supportait pas qu'on ait pu ajouter de l'animation au film. Pas facile, la Travers !

Les parties du film qui nous intéressent sont celles où Walt Disney invite PL Travers à Disneyland. On y voit une voiture arriver jusqu'à l'entrée du Magic Kingdom, ce qui n'arrive jamais. Dans le parc, on voit Disney distribuer des cartes pré-autographiées aux fans, à l'américaine, quoi ! On va ensuite découvrir d'autres pans du parc. Pour pouvoir filmer dans Disneyland, la plupart des scènes ont été tournées tôt le matin pour ne pas trop pénaliser les visiteurs. Certaines zones ont été fermées pendant le tournage comme l'entrée du parc, Main Street USA, le château de la Belle au bois dormant, Fantasyland et le Carrousel du roi Arthur. La plus grosse difficulté dans ces séquences était que le parc puisse ressembler à sa version de 1961. Pour ce faire, les devantures des boutiques de Main Street USA ont dû être réaménagées et les attractions apparues après 1961 ont été maintenues cachées pour ne pas être visibles à la caméra.

Quittons maintenant la magie pour s'engouffrer dans l'horreur. Si si !

ESCAPE FROM TOMORROW (2013)

Cette fois, on pénètre dans du barré, du déglingo, du crade, du sanglant. Que s'est-il passé dans la tête de Randy Moore pour qu'il décide, un jour, de se lancer dans le projet d'un film d'horreur tourné dans un parc Disney ? Vous l'aurez deviné, nous avons à faire là à ce qu'on appelle un guerrilla movie, c'est à dire à un film à petit budget mais surtout sans autorisation. Pour arriver à filmer incognito, les acteurs et l'équipe technique réduite à son minimum ont dû se fondre dans la masse des touristes, se séparant par petits groupes pour ne pas attirer l’attention. Pour communiquer, lire les dialogues, et même enregistrer le son, les acteurs utilisaient leurs smartphones. Côté caméra, l'équipe utilisaient des reflex numériques pour passer inaperçu.

Le tournage dura au total dix jours à Walt Disney World et deux semaines à Disneyland. Ce qui peut déstabiliser dans la mesure où l'action du film est censée se dérouler dans un seul et unique parc. Autre particularité, le film est en noir et blanc, paradoxe quand on connait le décor coloré et chatoyant. Est-ce un choix artistique, à la David Lynch version Eraserhead, ou un impératif technique dû au manque d'éclairage pro et à la multiplication de scènes tournées sur fond vert ? Mon cœur balance.

Comment vous raconter l'histoire ? Jim est en vacances avec sa femme et ses deux enfants en Floride. Le dernier jour de son séjour, il apprend qu'il est licencié. Le monde de Jim s'écroule au moment où il visite celui de la futilité et de l'ignorance. Ce choc l'amène à agir étrangement. Il devient obsédé par deux adolescentes françaises qu'il va croiser à plusieurs reprises. Il commence à avoir des hallucinations l'amènant à voir des poupées maléfiques dans It's Small World, par exemple. Et puis ça baise, ça chie, ça part dans du porte-nawak. Je ne vous raconte pas la fin qui vous sera toutefois dévoilée, si vous acceptez de vous faire spoiler par les deux vidéos critiques ci-dessous qui suivront la bande-annonce de l'ovni.

Le film fera pas mal fait parler de lui, surtout après sa présentation en compétition au Festival du Film indépendant de Sundance en 2013.On aurait pu s'attendre à une censure de la firme américaine. Mais, étonnamment, Mickey n'est pas Tintin. Disney a laissé pisser. Ce film, si vous avez l'occasion de le voir, ne vous laissera pas indifférent. Vous allez aimer ou détester.

DES ENNUIS À LA PELLE (1962)

Activons la machine à voyager dans le temps pour évoquer un film sorti au moment de l'action de Dans l'ombre de Mary Poppins. Cette fois, c'est du vrai Disneyland d'époque que nous allons découvrir dans ce film dont le premier rôle est tenu par celui que vous connaissez peut-être sous le nom de Danny Wilde (dans Amicalement vôtre), Tony Curtis. Une particularité anecdotique du film est qu'il s'agit d'une production Universal dont l'action se situe en partie chez le concurrent à grandes oreilles. Il faut dire que la rivalité parc ne naitra que deux ans plus tard avec l'ouverture des Universal Studios Hollywood.

Cette histoire d'une petite fille laissée en garantie à des adultes patibulaires qui deviendront papa gâteau a d'abord fait l'objet d'une adaptation en 1932 intitulée Petite Miss qui marque le début sur grand écran de Shirley Temple. Puis une autre version est sortie en 1949, Sorrowful Jones. La Puce et le Grincheux, la plus récente des adaptations cinéma, est sorti en 1980 avec à l'affiche Julie Andrews (la première Mary Poppins) et Tony Curtis (encore lui).

La petite fille de la version qui nous intéresse est obsédée par Disneyland. Elle est laissée par son père afin de garantir une dette de jeu. Quand il devient évident que le père ne reviendra pas, le directeur du casino offre à la petiote une virée dans son parc préféré avant de lui annoncer la mauvaise nouvelle. Au total, ce sont une quinzaine de minutes que le film nous offre dans le Magic Kingdom. Pêle-mêle, on remarque qu'à l'époque, il était possible de se rendre de l'aéroport de Los Angles à Disneyland en hélicoptère - malheureusement, un accident a stoppé cette option quelques années plus tard -, que Mickey et Minnie étaient bien moches dans les années 60, qu'une des scènes montre les travaux de ce qui va devenir par la suite le land New Orleans Square. Ce quart d'heure nous emmène aux quatre coins du parc à la découverte d'attractions disparues ou encore en activité. Sauras-tu deviner lesquelles ? 😉

Je n'ai pu trouver que la version originale de la bande-annonce dans laquelle vous verrez quelques images tournées à Disneyland.

À LA POURSUITE DE DEMAIN (2015)

Cette fois, c'est à un pur produit Disney que l'on s'attaque. D'ailleurs, le titre original reprend le nom du land de l'avenir et de l'espace des parcs américains, Tomorrowland. C'est vrai que dans le parc français, nous avons eu droit à un autre nom, Discoveryland, faisant référence aux grands découvreurs. C'était plutôt malin de la part des imagineurs parce qu'il n'y a rien qui ne se démode plus vite qu'une vision de l'avenir, pouvant passer du sublime au ringard en quelques années. L'idée de départ, pour le land français, était de présenter les visions d'avenir de personnalités comme Jules Verne, Léonard de Vinci, HG Wells. Malheureusement, le marketing et les licences ont peu à peu dénaturer la magnifique impulsion originelle. Mais ceci est un autre débat.

Un film Disney, George Clooney et Hugh Laurie (sortant du succès de Dr House) en vedette, des effets spéciaux à foison, on se dit que tous les ingrédients sont rassemblés pour un gros succès au box-office. Eh bien non ! Le film a coûté 200 millions de dollars et n'en a rapporté que la moitié sur le territoire américain.

L'action commence en 1964, lors de l'exposition universelle de New-York. Pour info, il faut savoir que la WED Entreprises, l'entreprise qu'a créée Walt Disney pour concevoir Disneyland sera sollicitée pour développer des attractions originales pour l'occasion. C'est là que les visiteurs de l'expo découvriront avant ceux des parcs la première version d'It's a Small World. Je ne m'attarde pas sur le sujet parce qu'il fera prochainement l'objet d'un article complet.

Finalement, À la poursuite de demain ne dévoilera que très peu de plans tournés à Disneyland. Seul le début du film, la partie exposition universelle, utilise le parc comme décor. Pour les plus curieux, ceux qui iront fouiller les scènes bonus du DVD auront la possibilité de visionner une autre scène tournée cette fois dans l'attraction Carousel of Progress. Puisqu'on parle de bonus, je vous propose de visionner ce petit film d'animation qui devait, avant d'être coupé au montage, présenter l'origine de la ville du futur dont il est question dans le film.

Et puis nous n'allons pas passer au dernier film de la liste sans une petite bande-annonce.

THE FLORIDA PROJECT (2017)

On termine avec le film le plus récent. L'action se passe essentiellement aux alentours de Walt Disney World, dans The Magic Castle, un motel miteux censé se fondre dans le décor magique de la destination touristique. Comme pour Des Ennuis à la pelle, l’héroïne principale est une petite fille qui, cette fois, sera livrée à elle même, ce qui l'amènera à faire les 400 coups avec ses amis. Seules les deux minutes de fin nous emmènent à l'intérieur du Magic Kingdom apportant un contraste saisissant avec la vie difficile qu'a connu l’héroïne tout le long du film. Pour info, les scènes filmées dans le parc l'ont toutes été avec un iPhone.

On se quitte avec la bande-annonce en VOSTFR. J'espère que ce petit tour cinématographique vous aura donné l'envie de visiter les parcs en question ou de visionner l'un des films présentés

Source principale : touringplans.com
Sources secondaires : Wikipédia, allociné, micechat

Ils ont chanté Disney, les trouverez-vous tous ?

Ils ont chanté Disney, les trouverez-vous tous ?

Temps de lecture : 6 min

Je vous invite aujourd'hui à vous retrouver en famille autour d'un petit jeu dont l'idée m'est venue de la plus triste des façons.

Disney, pas toujours magique

Il y a une quinzaine de jours nous quittait la comédienne Lucie Dolène à l'âge de 88 ans.Ce fut l'occasion pour moi d'apprendre l'existence d'un conflit entre elle et Disney qui se clôtura de manière lamentable de la part de la maison aux grands oreilles.

Blanche-Neige et les Sept Nains fut le premier long métrage d'animation de l'histoire du cinéma et, in fine, le premier grand classique Disney. Il fut projeté pour la première fois au Carthay Circle Theater de Hollywood le 21 décembre 1937. Le premier doublage français du film fut enregistré un an plus tard. Parce que les voix à la mode changent, parce que la technique d'enregistrement évolue, parce que la qualité des supports son se déprécie au fil des ans, un deuxième doublage se décida en 1962. Christiane Tourneur, voix originelle de la Blanche-Neige française laissa alors place à Lucie Dolène. Tout comme Béatrice Hagen, la voix chantée de l'héroïne. Parce que, oui, mesdames et messieurs, Lucie savait tout à la fois jouer et chanter. Économie substantielle, s'il en est. Pour la petite histoire, lors de ce deuxième doublage, la reine était joué par Claude Gensac, la femme de Louis de Funès dans la série de films des Gendarmes.

On connaît également Lucie Dolène pour avoir été la voix de Mme Samovar dans un autre classique Disney sorti en 1991, La Belle et la bête. Et les plus boomers d'entre nous se souviendront d'elle en la personne de Loula proposant ses recettes de cuisine aux jeunes téléspectateurs de l'émission Vitamine sur TF1 en 1983.

C'est 10 ans plus tard que tout va se gâter entre l'actrice de doublage et Disney. Ne voyant poindre le moindre petits sous de droits sur l'utilisation de sa voix suite à la commercialisation de la cassette VHS de Blanche-Neige et les Sept Nains, Lucie Dolène intente une action en justice contre la Walt Disney Company. Elle remporte la partie en 1996. Mais Disney vexé comme un pou de s'être fait gauler à vouloir jouer les Picsou décidera dès 2000 de faire disparaître la voix de Lucie sur toutes ses participations au doublage des dessins animés de la firme.

Famille et vidéo

Avant de vous expliquer le jeu du jour, deux petites choses encore. Connaissez-vous le générique chanté de l'animé Cobra ? Sans doute. Sachez qu'il est interprété par nul autre que le fils de Lucie, Olivier Constantin qui fut également la voix de Jack Skellington dans L'Étrange Noël de monsieur Jack mais aussi celle de Gérard Lanvin quand il chante en play back la Chanson du Chevalier Blanc dans le film de Coluche, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine.

Et si vous voulez en savoir un peu plus sur Lucie Dolène, visionnons ensemble cette petite vidéo avant d'entamer la partie ludique de l'article.

Et maintenant, jouons !

Il est temps maintenant de jouer. Installez-vous devant l'écran de telle façon que les participants ne voient pas la liste des bonnes réponses. Cette liste est composée de grands noms de la chansons françaises qui ont chanté à une ou plusieurs reprises des chansons ou génériques de films long métrage, essentiellement d'animation, Disney. ne se trouvent pas dans la liste les artistes qui ont été connus par leur participation chez Disney comme Anaïs Delva pour La reine des neiges, les comédiens de doublage qui poussent la chansonnettes mais qui n'ont pas de carrière dans le domaine musical ni les chanteurs qui ont participé à des compilations de réinterprétation en dehors d'une BO.

Chaque participant doit donner le nom d'une chanteuse, d'un chanteur ou d'un groupe (il y en a, pas beaucoup mais il y en a). Si la réponse est valide, il remporte 1 point. Il a alors la possibilité, lui et lui seul, de donner le ou les titres du dessin animé. Il remporte 2 points si la réponse est bonne. Enfin, ayant toujours la main, il peut donner le ou les titres des chansons, chacune lui rapportant 2 points. A ce moment de la partie, les autres participants peuvent maintenant donner titre(s) de film et/ou titre(s) de chansons de l'artiste avec à la clé 1 point par bonne réponse. Puis c'est au tour du suivant de donner un nouveau nom jusqu'à ce que plus personne ne trouve de bonne réponse.

Las artistes de la liste sont classés par ordre alphabétique des noms. À vous de jouer !

CHARLES AZNAVOUR

  • La Belle et la Bête (1991) : La Belle et la Bête (en duo avec Liane Foly)

MAURICE CHEVALIER

  • Les Aristochats (1970) : Les Aristocats

PHILIPPE CLAY

  • Peter et Elliott le Dragon (1977) : Passamashloddy - Chaque Petite Pièce

ANNIE CORDY

  • Pocahontas (1995) : Écoute ton Cœur

CHARLÉLIE COUTURE

  • Toy Story (1995) : Je Suis Ton Ami - Étrange Bazar - Jamais Plus Je Ne Volerai
  • Toy Story 4 (2019) : J'Peux Pas Te Laisser - Le Cowboy Solitaire

NICOLE CROISILLE

  • Peter et Elliott le Dragon (1977) : Un Petit Point de Lumière - J'ai Vu Un Dragon - Ce N'est pas Rien - Quelle Belle et Chaude Journée - Un Acte de Vente - Du Bonheur pour Chacun (avec Les Poppys)
  • Les Aventures de Porcinet (2003) : Winnie l’Ourson - Si j’étais moins petit - L’instinct d’une maman - Chantons avec Winnie - Deux trois bons amis - Plus je pense à lui
  • Winnie l'Ourson et l'Efélant (2005) : Dans l'Univers de Jean-Christophe - Grand Petit Gourou - Ensemble (Main dans la Main)

ANDRÉ DASSARY (chanteur d'opérette)

  • La Boîte à musique (1946) : Si Vous M'Aimiez Autant

DEBBIE DAVIS

  • Le Roi Lion (1994) : L'Histoire de la Vie

PATRICK FIORI

  • Mulan (1998) : Comme un Homme

LIANE FOLY

  • La Belle et la Bête (1991) : La Belle et la Bête (en duo Charles Aznavour)
  • La Princesse et la Grenouille (2009) : Creuse Encore et Encore

DAVID HALLYDAY

  • La Planète au Trésor (2002) : un Nouvel Univers - Un Homme libre

HOUCINE (de la Star Academy)

  • Le Livre de la Jungle 2 (2003) : Être un Homme Comme Vous

LENA KA

  • Atlantide, l'empire perdu (2001) : Aussi Loin que Tes Rêves

CLAIRE KEIM

  • Chicken Little (2005) : Wannabe

FRANCIS LALANNE

  • Le Bossu de Notre-Dame (1996) : Rien qu'un Jour - Une Douce Lueur / Infernal
  • Le Bossu de Notre-Dame 2 (2002) : Le Jour d’Amour - J’Imagine - Toi et Moi

LES COMPAGNONS DE LA CHANSON

  • La Boîte à musique (1946) : Johnny Fedora et Alice Blue Bonnet (avec Édith Piaf)

LES POPPYS

  • Peter et Elliott le Dragon (1977) : Du Bonheur pour Chacun (avec Nicole Croisille)

DANIEL LEVI

  • Aladdin (1993) : Ce Rêve Bleu (en duo avec Karine Costa)

LORIE

  • Cendrillon 2 (2002) : une Vie de Princesse - Oser ses Rêves

MAURANE

  • Le Bossu de Notre-Dame (1996) : Les Cœurs sans Logis

ZAPPY MAX (connu pour sa carrière d'animateur radio des années 50 jusqu'aux années 80 mais également chanteur à ses débuts)

  • Mélodie du sud (1946) : Comment ça Va ?

MICHAL (de la Star Academy)

  • Le Roi Lion 3 (2004) : Hakuna Matata - Can You Feel the Love Tonight

NINA MORATO

  • L’Étrange Noël de M. Jack (1993) : La Complainte de Sally

MARIE MYRIAM (dernière gagnante française à L'Eurovision en 1977 avec L'Oiseau et l'enfant)

  • Mélodie Cocktail (1948) : C'est un Souvenir de Décembre (deuxième doublage de 1998)

NATIVE (groupe)

  • Pocahontas (1995) : L'Air du Vent

NOAM

  • Pocahontas (1995) : Notre Histoire d'Amour

ÉDITH PIAF

  • La Boîte à musique (1946) : Johnny Fedora et Alice Blue Bonnet (avec Les Compagnons de la Chanson)

GÉRARD RINALDI (chanteur des Charlots) :

  • Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) : Heigh-Ho ! (Troisième doublage de 2001)
    Il double Grincheux. À noter que dans les chœurs des chansons du dessin animé, on retrouve un certain Michel Barouille, la voix du générique de Bioman et de La Bataille des Planètes.
  • Danny, le Petit Mouton Noir (1948) : Tu Dois Faire Avec Ce Que Tu As - C'est la Ténacité Qui te Fait Triompher - La Grande Foire
    Le film n'est jamais sorti au cinéma en France et donc le premier doublage se fera en 1998 à l'occasion de la première sortie de DVD chez nous.
  • La Belle et le Clochard (1955) : Belle Nuit (en duo avec Gérard Hernandez, le Raymond dans Scènes de ménage sur M6, à l'occasion du troisième doublage de 1997)
  • Basil, Détective Privé (1986) : Le Grand Génie du Mal - Laissez-Moi Vous Gâter
  • La Petite sirène (1989) : Les Poissons

HENRI SALVADOR

  • La Petite sirène (1989) : Sous l'Océan - Embrasse-La

PATRICK TIMSIT (Étant plutôt acteur, il aurait pu ne pas se retrouver dans la liste mais comme il a sorti quelques disques en tant que chanteur à ses débuts...)

  • Hercule (1997) : Il me Reste un Espoir

PIERRE VASSILIU

  • Robin des bois (1973) : Quel Beau Jour Vraiment - À Nottingham

OPHÉLIE WINTER

  • Le Bossu de Notre-Dame (1996) : Un Jour

 

Cette liste, j'ai pu la concevoir grâce à un site extrêmement complet sur le sujet avec plus de 800 paroles de chansons Disney que je vous conseille d'aller visiter :www.chansons-disney.com

Le plus long pont du monde pour Hong-Kong Disneyland ?

Le plus long pont du monde pour Hong-Kong Disneyland ?

Temps de lecture : 2 min

Les travaux ont débutés fin 2009. Presque 10 ans, plus tard, le 23 octobre 2018 a été inauguré le pont Hong Kong-Zhuhai-Macao, le plus long pont du monde avec ses 55 kilomètres. Il relie Macao, la Chine et l’île de Lantau où se trouve, donc, Hong Kong Disneyland.

Selon les dernières estimations datant de janvier 2018, le coût de ce chantier pharaonique s'élève à 120 milliards de yuans, soir18,4 milliards de dollars. Il a été réparti entre les trois entités administratives cogérant le projet : la province du Guangdong et les deux régions administratives spéciales de Chine, Hongkong et Macao.

Selon Wikipédia, "les infrastructures entre l'île de Lantau (Hong Kong) et l'île artificielle de Zhuhai-Macao, comportent deux fois trois voies de circulation routière, quatre tunnels et quatre îles artificielles."

Le pont, dont la structure acier pèse 420 000 tonnes, soit  soixante fois la masse de la tour Eiffel, a été conçu pour durer 120 ans et pour supporter des typhons avec des rafales à 340 km/h - il a d'ailleurs parfaitement réagit face au super-typhon Mangkhut le 16 septembre dernier - et des tremblements de terre niveau 8 sur l'échelle de Richter qui en comporte 9.

Même si, soyons clairs, ce n'est pas la raison de sa construction, même si l'ouverture du parc Disney date de 2005, le fait est que ce nouveau pont va permettre désormais à de nombreux touristes de venir plus facilement à Hong Kong Disneyland en voiture depuis le sud est, en provenance de la région du delta de la rivière des Perles.

Pour rappel, Hong Kong Disneyland est le cinquième Magic Kingdom - le sixième, et dernier à ce jour, étant dans la même partie du monde, à Shanghai, ouvert en 2016 à l'occasion du cinquantième anniversaire du Disneyland originel, auquel il ressemble beaucoup - et le treizième parc à thèmes de la Walt Disney Company. C'est aussi le plus petit.

Mais, bon, si on considère le pont comme la première attraction avant de voir le château... 😉

Photo : Disney Tourist Blog

Le projet originel de Walt Disney World comme vous ne l'avez jamais vu !

Le projet originel de Walt Disney World comme vous ne l'avez jamais vu !

Temps de lecture : 2 min

Project Florida est un film documentaire présentant Walt Disney World, le dernier rêve de Walt Disney. Malheureusement, le papa de Mickey ne verra jamais le projet abouti. En effet, il meurt en décembre 1966 alors que Walt Disney World ouvrira ses portes en octobre 1971.

C'est au début de la même année que fut présenté pour la première fois le documentaire, lors de l'émission The Wonderful World of Disney sur NBC. Son objectif était de sensibiliser le public à la construction avec force détails du prochain parc Disney, le premier ayant ouvert seize plus tôt à Anaheim en Californie.

Depuis lors, le film avait été étrangement absent des médias. Peu avait eu l'occasion de le revoir si ce n'est lors d'une projection publique en mai 2011 au D23's. Le seul exemplaire public "regardable" se trouvait sur Youtube, un horrible transfert VHS si mauvais qu'on en oubliait parfois qu'il était en couleurs.

Heureusement RetroWDW est arrivé. Le site a pu se procurer un tirage original en format 16 mm du documentaire en plutôt bon état stocké. Avec toutefois un petit problème, l'audio était en portugais. Ces passionnés du parc d'attractions floridien ont retroussé leurs manches. À coups de numérisation audio, de récupération d'une bande-son originale et de sa numérisation également, ils ont réussi à obtenir une superbe version du film. Aujourd'hui, il est de nouveau disponible en haute qualité sur la plateforme Vimeo.

Je vous laisse découvrir ce petit bijou, juste ci-dessous. Je remercie RetroWDW pour leur travail et pour cet article, un résumé de celui qu'ils ont écrit sur leur site à propos de cette belle aventure qui ravira, j'en suis sûr, les parconautes que vous êtes.

Les nouvelles aventures de la tête glacée de Walt

Les nouvelles aventures de la tête glacée de Walt

Temps de lecture : 4 min

Intrigant comme titre, non ? Même si, comme souvent, la version originale en anglais est plus classe, The Further adventures of Walt’s frozen head.

Ce titre, c'est celui d'un projet cinématographique dont je n'avais jamais entendu parler jusqu'à vendredi dernier. C'est Jean-Marc Toussaint, un ami concepteur d'attractions, qui s'en faisait écho sur son journal Facebook. Il faut dire que le pitch a de quoi intriguer. Je vous laisse regarder la bande annonce et je vous en parle juste après. Si, comme moi, vous ne maitrisez que modérément  la langue de Shakespeare, activez les sous-titres, puis dans les paramètres (petite roue crantée au bas de l'image), sélectionnez la traduction automatique, puis la langue, français.

Peter travaille à Walt Disney World. Il est ce qu'on appelle un cast member. C'est un modeste. Il a des ambitions de modeste comme gérer l'Emporium, la plus grosse boutique de Main Street, dans le Magic Kingdom, l'un des quatre parcs du World. Séparé de sa femme et de sa fille de 16 ans, il souhaite offrir pour l'anniversaire de cette dernière une peluche Mickey vintage. Après s'être entretenu avec une collègue sur la possibilité de se procurer ce cadeau spécifique, elle lui dessine un plan l’amenant dans les sous-sols du parc. On pense automatiquement au Flic de Beverly Hills 3 avec Eddy Murphy. Pour faire vite, il se perd et tombe sur le plus grand secret du parc donnant foi à une des plus incroyables légendes urbaines américaines après le fait qu'Elvis Presley soit toujours en vie.

Petit rappel des faits. Walt Disney nous a quitté le 15 décembre 1966 à l'âge de 65 ans des suites d'un cancer du poumon. Il s’est fait incinérer deux jours après son décès. Ses cendres reposent au cimetière Forest Lawn, en Californie. Je me dois d’être factuel parce que les légendes ou les mythes naissent entre les interstices d'incertitude. La cérémonie ne fut pas ouverte au public ce qui engendra des rumeurs. Juste avant de mourir, Walt aurait été congelé en attendant que la science progresse suffisamment pour le guérir de sa maladie et lui conférer l'immortalité. Nous avons du mal à laisser partir nos idoles, surtout celles qui sont liées à notre enfance.

C'est à partir de cette rumeur que fut conçu le scénario de The Further adventures of Walt’s frozen head. Pas suspens, tout est dans le titre. Peter tombe sur la tête de Walt Disney qu'on réveille trois jours par an, pour le tenir informé de l'état de la société et lui demander conseil pour la faire évoluer dans l'esprit originel. Cela fait plus de cinquante ans que Walt n'a pas vu son parc. Ah, je viens d'écrire une connerie. Nouveau rappel des faits.

Walt Disney a conçu et inauguré le premier Magic Kingdom à Annaheim en Californie le 17 juillet 1955. Voyant qu'il ne peut le faire évoluer en surface - même si des solutions furent trouver bien plus tard après sa mort -, il décide de se lancer dans la conception d'un autre parc de l'autre côté des États-Unis, en Floride. Pour éviter les erreurs du premier, il décide d'acheter une surface suffisamment importante pour les évolutions futures du Walt Disney World. Malheureusement, il mourra quelques années avant l'ouverture du deuxième parc qui fut inauguré le 1er octobre 1971.

Dans le film, la tête de Walt n'a pas le droit de quitter les sous-sols du World. Son rêve est de voir de ses yeux ce parc sur lequel il a si durement travaillé et son évolution depuis qu'il est supposé mort. Sa seule ouverture au monde, ce sont les caméras de surveillance en noir et blanc. La boutique à chapeaux de Main Street possède-t-elle toujours sa façade bleue ?

Peter va, comme vous pouvez l'imaginer, tomber sur Walt et ce dernier va le convaincre de l'emmener à la surface. La suite, je vous la laisse découvrir par vous même au bout de ce lien disponible depuis vendredi sur Youtube. Je ne saurais trop vous conseiller de vous dépêcher de visionner le film rapidement. Parce que ce que je ne vous ai pas dit, c'est que le réalisateur, Ben Lancaster, a conçu son long-métrage en loucedé, suite à un financement participatif, sans l'aide d'un quelconque studio et, surtout, sans autorisation aucune de chez Disney. Guerilla style. Les plans - magnifiques il faut le dire - tournés dans le parc l'ont été "au nez et à la barbe (ou plutôt la moustache) des agents de sécurité de Disney World", par reprendre la judicieuse expression de Jean-Marc Toussaint. Disney n'étant pas tendre avec ceux qui bafouent leurs droits, il y a fort à parier que le film sera à plus ou moins long terme retiré de la plateforme vidéo.

La première surprise passée, celle de l'incroyable performance de Ron Schneider dans le rôle de Walt, le reste du film se laisse regarder tranquillou, sans grands rebondissements. L'ensemble reste bon enfant avec un scénario sans surprise éludant toute possibilité d'antagonisme à base de courses-poursuites. La partie, assez tardive, de la visite du Magic Kingdom est superbe. C'est parfois plutôt bavard mais ne boudons pas notre plaisir. Ce film est un ovni qui mérite notre indulgence quand on connait les conditions de tournage.

Attention spoiler - Attention spoiler - Attention spoiler

Si vous n'avez pas vu le film, je vous invite à ne pas lire la fin de l'article. Vous êtes prévenu.

A l'instar des films Marvel, un des morceaux de l'empire Disney, The Further adventures of Walt’s frozen head possède sa scène post-générique. On y découvre une autre tête congelée censée remplacer Walt. "Nous sommes ravis que vous rejoigniez la société Disney. Et nous sommes honorés de vous avoir comme nouveau président émérite." Là, on ne va pas se mentir, l'effet spécial est pourri. Il est difficile de reconnaître la tête en question. Après discussion avec Jean-Marc Toussaint, nous sommes arrivés à la conclusion que cela pourrait être Jeffrey Katzenberg (mais, bon, il est pas mort, alors...) ou plus probable Steve Jobs, (Pixar, tout ça..).

Et vous, qu'en pensez-vous  ?

Pas de cendres à disperser pour Cendrillon dans les parcs d'attractions !

Pas de cendres à disperser pour Cendrillon dans les parcs d'attractions !

Temps de lecture : 3 min

Je dois bien avouer que l'idée aurait pu me venir. Je suis fan de parcs d'attractions, j'ai demandé ma femme en mariage au pied de Space Mountain à Disneyland Paris et mon voyage de noces s'est entièrement déroulé à Walt Disney World. La triste suite logique serait que mes cendres soient dispersées du haut du château de la Belle au bois dormant, autour de l'Auberge de Cendrillon pour le plaisir du jeu de mot (cendres, Cendrillon, tout ça) ou lors du catapultage de Star Wars Hyperspace Mountain (la prochaine fois, ne criait pas et fermait la bouche, on ne sait jamais).

Cendres interdites

C'est un article du site du site américain Laughing Place qui est à l'origine de cet article. On y apprend que, régulièrement, des guests bravent l'interdiction de répandre les cendres d'un être cher à Walt Disney World. Parce que, oui, soyons clair, la pratique est strictement interdite et très réglementée, notamment en France depuis une loi de 2008 qui définit les lieux de destination des cendres (art. L2223-18-2 CGCT). Avant cette date, il était tout à fait possible de disposer des cendres sans restrictions. La cause en est de nombreux abus liées à la dispersion des cendres mais aussi à l’abandon d’urnes sur des lieux publics.

En résumé, on peut disperser les cendres :

  • Dans le jardin du souvenir d'un cimetière (avec autorisation du maire de la commune),
  • Dans la nature (sauf sur la voie publique et dans les jardins publics selon le décret du 20 août 1976).
  • Par voie aérienne. dans ces deux derniers cas, une déclaration à la commune de naissance du défunt et à la commune du lieu de dispersion des cendres doit être faite afin d'inscrire la date de dispersion dans un registre spécifique.
  • En mer, par contre cela est Interdit dans les rivières et les fleuves. Dans ce cas, un déclaration à la commune de naissance du défunt et à la commune de mouillage de départ ou de port du bateau doit être remplie afin d'inscrire la date de la dispersion des cendres dans un registre spécifique. L'urne doit être biodégradable.

Des attractions mortuaires

Mais que ne ferait-on pas pour satisfaire les voeux ultimes de l'être cher trop tôt disparu. Le site www.voyage-insolite.com raconte l’histoire de cette dame qui a souhaité que l’on disperse ses cendres depuis le haut de l'attraction de Dumbo. On pourrait pensé que ce cas est exceptionnel. Ce que réfutent les gardiens des parcs Disneyland Paris et Walt Disney World qui ont confié à un journaliste du Wall Street Journal, selon le site Sputnik France, qu'au moins une fois par mois, des visiteurs apportaient les cendres de leurs proches décédés pour les disperser dans les parcs. Selon le site Voyage insolite, le parc américain aurait même un aspirateur spécial pour de telles occasions.

"Le Haunted Mansion abrite probablement tellement de vraies cendres humaines que ce n'est même pas drôle", indique un gardien de Disneyland Paris. Le journaliste du site Sputnik France continue son article en précisant que "des cendres humaines seraient également dispersées dans les parterres de fleurs, aux alentours immédiats du parc et dans des attractions aquatiques telles que Pirates des Caraïbes, Dumbo (encore lui) et It's a Small World." Les visiteurs cacheraient les cendres dans des bouteilles de médicaments ou des sacs en plastique.

Un porte-parole de Disneyland Paris, contacté par le Wall Street Journal, a tenu à souligner que la dispersion de cendres était strictement interdite dans le parc et qu'un visiteur qui tenterait la chose serait prié de quitter le parc, sans autre forme de procès.

Pour un au-delà magique

Mais pour quelles raisons nombre de personnes souhaitent se voir disperser à Walt Disney World ? La réponse est peut-être d'un le slogan du parc, "Happiest place on earth". L'endroit le plus heureux du monde, comme un goût de paradis, est une façon irréfutable d'éviter les affres des flammes éternelles.

Le Wall Street Journal a interviewé plusieurs familles ayant réussi à faire entrer les cendres de leurs proches dans les parcs pour en faire leur dernière demeure. Ce qui en ressort est que, globalement, il est plus agréable de se recueillir chez Disney, entre deux attractions que dans le morne silence d'un cimetière.

L'éternité au pays de Mickey, c'est pas mal, c'est même un aveu d'âme d'enfant intact au l'aube de sa vie mais n'oublions pas qu'en plus de l'interdiction de la pratique l'acte en lui même peut provoquer des effets préjudiciables aux autres visiteurs. En effet, lorsque des cendres sont découvertes sur une attraction, les cast-members ont pour ordre de la fermer en raison de "difficultés techniques". Un responsable passera alors à la recherche des piles de cendres. Et si cela est avéré, l’équipe de surveillance arrivera avec leurs fameux aspirateurs. De quoi gâcher un peu le séjour des enfants et des familles ce jour-là.

Pauvre Donald Duck !

Pauvre Donald Duck !

Temps de lecture : 6 min
Pauvre Donald Duck. Quand on s'amuse comme le gros poupon que je suis à faire une recherche sur Google avec son prénom, on tombe plus sur une mèche blonde que sur un bec. Le réel a pris le pas sur l'imaginaire, l'actualité sur la légèreté, le tweet sur la plume. J'ai ressenti ce glissement à l'écriture de mes articles sur les clowns. Google image ne me proposait que des clowns terrifiants. Des signes prouvant que le monde évolue vers sa part sombre, que l'âme d'enfant que je m'évertue à prôner à longueur d'articles futiles meurt à petit feu.

Sondage et résultats

Plomber l'ambiance lors de la présentation d'une des icônes de chez Disney, c'est tout moi, ça. Allez, reprenons de la plume de canard avec les résultats de ce petit sondage que j'ai lancé sur mon compte Facebook il y a quelques jours. Pauvre Donald Duck. À la question "Pouvez-vous me donner le trait de caractère que vous associez à Donald Duck ?", les participants n'ont pas été tendres avec le volatile en costume marin.

Sur un total de 47 réponses, voici dans un premier temps les (seulement) 13 réponses positives par ordre décroissant :

Oncle bienveillant : 4
Humain : 2
Amoureux de Daisy : 1
Drôle : 1
Espiègle : 1
Persévérant : 1
Spontané : 1
Voix caractéristique : 1
Volubile : 1

Donald possède une belle fibre familiale étant un "oncle bienveillant", "humain" et "amoureux de Daisy". C'est que les auteurs de la fin du siècle dernier, Don Rosa en tête, ont œuvré pour qu'il jouisse d'une image moins négative lui ajoutant un aspect d'amour paternel le liant à ses trois neveux, effaçant ainsi l'autoritarisme parental des premières années de cohabitation. Par là-même, il est in fine décrit par le biais des autres, neveux, fiancée et oncle. Alex explique son côté grincheux par le fait que Donald est "paternaliste et soucieux mais il n'empêche que c'est un grand sentimental." Bon, il a quand même une drôle de voix ce qui le rend à la fois drôle et attachant.

Mais, vous l'avez devinez, la tendance était plutôt à la négative avec :

Colérique/râleur/Excité : 24
Soupe au lait : 4
Impulsif : 2
Veule : 2
Abruti : 1
Inadapté : 1
Perdant : 1
Malchanceux : 1

Concernant le trait de caractère majeur - plus de la moitié des avis -, Hugues nous apporte une précision intéressante quant à l'évolution récente du personnage : "Avant 80, Donald est mesquin, colérique, bagarreur. Après 80, il se rapproche des personnages jouaiés à l'écran par Louis de Funès : veule, calculateur, tire au flanc. Globalement, il reste la caricature du citoyen râleur et colérique, pas foncièrement méchant."

Le côté colérique et grincheux des années 30 à 50, c'est en fait estompé progressivement, sans jamais toutefois disparaître - râleur un jour, râleur toujours - avec l'entrée des neveux chez les Castors Juniors. Et puis, surtout, une raison légitime à sa rouspétance s'est faite jour face à l'avarice de l'oncle Picsou.

Lionel ajoute un élément intéressant : "Je trouve qu'il est très français, râleur (comme moi)". Comme nous, quoi ! Pourtant, quand il est question de sortir un magazine après Le Journal de Mickey en France, ce n'est pas lui qui est choisi mais son oncle milliardaire avec Picsou magazine.

David bémolise l'avis général en précisant qu'enfant il détestait le personnage ajoutant que son regard a changé en grandissant. Son côté humain avec les bons comme les mauvais côtés a adouci son point de vue. Dominique résume ce sentiment : "Caractériel mais attachant."

L'un des participants a abordé la malchance de Donald. Elle est d'autant plus forte avec l'arrivée dans le bestiaire coin-coin de l'oisif et suffisant cousin Gontran Bonheur. "Beautiful looser ! Perdant magnifique !" nous dit Jérôme.

Donald est un des héros les moins lisses de Disney.Flo résume par cette constatation ce qui rend le personnage finalement attachant. Et Nathalie de conclure sur une touche d'humour : "Inadapté... à une vie sociale classique... Il sort quand même cul nu..."

Dans la case caractère, Wikipédia propose une balance parfaite avec deux qualités et deux défauts : généreux, gentil, colérique, vaniteux. Et vous, qu'auriez-vous répondu à la question ?

Aux origines du mauvais caractère

Donald doit ses traits de caractères négatifs au département des scénarios des studios Disney qui dès ses débuts, le mit en permanence dans des situations catastrophiques. Vous gardez votre calme vous quand vous êtes dans la mouise ? Selon Jack Hannah, Donald est un concentré d'être humain avec ses bons comme ses mauvais côtés. La liste des adjectifs le qualifiant pourrait être sans fin mais en élaguant un peu on retiendra : Crédule, rêveur, persévérant, déterminé voire obstiné, héroïque mais pas téméraire, grincheux, angoissé, fier, égocentrique, hystérique et surtout colérique.

Jack Hannah précise : "il était déjà difficile de trouver des histoires pour Mickey... vous ne pouviez pas trop le bousculer. Et Dingo, vous ne pouviez pas bousculer le simple d'esprit... Donald était très facile à utiliser... Donald pouvait être n'importe quoi."

Mais, finalement, n'est-ce pas son statut de canard qui le confine au rôle ingrat de l'éternel râleur ? La colère avec tous ses mouvements désordonnés est plus facile à dessiner que les sentiments plus calmes. Pas facile de donner une grande palette d'émotions à un bec. Bill Tytla, un des premiers animateurs des studios Disney, est clair : " Les canards je n'ai pas la patience de travailler avec." Est-ce un hasard si chez Warner Bros, les concurrents d'en face, Daffy Duck possède les mêmes caractéristiques ?

Donald all the world

Bien qu'il ait quasiment disparu des écrans, Donald reste une valeur sûre de chez Disney. Preuve en est le nombre important des produits dérivés à son effigie dans les Disney Sores et autres parcs d'attractions aux grandes oreilles. Une des raisons réside dans sa présence papier continue, BD et comics.

D'après l'écossais John Grant, auteur d'une encyclopédie des personnages Disney, Les enfants américains sont moins fans de Donald que de Mickey à cause de son mauvais caractère alors que le public adulte est plutôt friand des histoires de Donald, prompt à lui pardonner ses écarts de conduite. Cela rejoint d'ailleurs ce que David nous racontait plus haut.

L'historien Lewis Jacobs revient sur les origines du succès de Donald à partir de 1939 précisant qu'il est à relier à l'émergence des gouvernements nationalistes et des conflits dans le monde, le tempérament du canard reflétant plus l'esprit violent de l'époque qu'un Mickey alors en déclin.

Le saviez-vous, Donald est très populaire dans les pays scandinaves et d'Europe du Nord, où il vole même la vedette à Mickey. Particulièrement en Suède où c'est le nomber one des personnages Disney. À la différence de chez nous, Il y possède son propre magazine.

Tout comme en Italie, un pays qui entretient une relation forte avec Donald puisque, comme nous l'avions vu dans l'article Pourquoi je surkiffe Elisa Penna ?, c'est le fournisseur d'une grande partie des histoires situées à Donaldville qu'enfant - bon, d'accord, même adulte pour certains d'entre nous - nous lisions dans les différents magazine Disney. Les autres pays dessinant du canard pour Disney étant les États-Unis, le Danemark et, dans une moindre mesure, le Brésil.

En Allemagne, l'avènement de Donald est plus compliqué. C'est que le canard a contribué à l'effort de guerre américain. On retiendra l'oscarisé Der Fuehrer's Face de 1943. Dans ce court-métrage d'animation, Donald rêve qu'il  travaille dans une fabrique de munitions au pays des Nutzi, Le Nutziland étant une parodie de l'Allemagne nazie. Le terme de Nutzi est un jeu de mot entre "Nut" qui peut se traduire par "fou", et "Nazi".

Après la Seconde Guerre mondiale, les instances de la jeune République fédérale hésitent à interdire l'import des comics américains. En 1951, est lancé le magazine mensuel Micky Maus où l'on retrouvera régulièrement le duck à la voix nasillarde. Et, finalement, Donald deviendra y un personnage populaire.

Et on termine en chanson !

Restez dans le coin(coin) en vous abonnant à la newsletter ou aux notifications (petite cloche en bas de page) parce que dans un prochain article - parce que non, je n'en ai pas fin avec Donald Duck, loin de là -, je retracerai l'histoire du canard le plus célèbre de chez Disney. En attendant, je vous propose de visionner sa première apparition dans un court métrage d'animation de 1934, issu de la série Silly Symphonies, Une petite poule avisée. Attention, la chanson reste dans la tête. 😉

Pourquoi je surkiffe Elisa Penna ?

Pourquoi je surkiffe Elisa Penna ?

Temps de lecture : 4 min

Je ne vais pas vous parler basketball. Certes, Elisa Penna est une joueuse de balle au panier de l'équipe nationale italienne mais l'article est dédié à une autre Elisa Penna. La "mienne" était à la fois journaliste et dessinatrice de bandes dessinées. J'emploie le passé parce qu'elle nous a quitté en avril 2009.

J'étais jeune, je ne savais pas !

Avant de vous en dire plus sur la raison de mon surkiff, je voudrais vous parler d'une découverte que j'ai faite bien après que mon enfance ait commencé à perdre ses cheveux. À l'âge des culottes courtes et des genoux à croûtes, je lisais pas mal de magazines avec plein de dessins dedans. Spirou, Pif Gadget, le Journal de Mickey, Picsou magazine, Mickey Parade... J'en oublie certainement. Le seul qui me laissait froid, c'était le Journal de Tintin. Jamais accroché.

Je vous parlerai de Pif Gadget et des artémias salinas dans un prochain article, promis. Pour l'heure, c'est plutôt (hé hé !) vers le journal de Mickey que nous allons nous tourner. J'adorais cette idée de lire des bandes dessinées qui provenaient directement des États-Unis. Sans doute ai-je pensé une grande partie de mon enfance que les "petits mickeys" que je lisais étaient dessinés par Walt Disney lui-même. C'était classe !

Et puis les années ont passées. Mes lectures ont changé. Le cœur toujours aux states, j'ai bifurqué vers les super-héros de chez Marvel et troqué ma passion pour l'oncle Walt contre celle de l'oncle Stan. La déconvenue vint plus tard. Pas vraiment un choc, une choquette, on dira. Mais quand même ! Je ne sais plus quand j'ai appris qu'une grande partie - si ce n'est la totalité - des histoires de Mickey, Donald, Dingo et les autres provenaient d'Italie. J'ai plus mangé de pâtes pendant au moins une semaine. J'ai tenu plus longtemps pour les pizzas. L'enfance est un château de cartes qui se défend mal ds vents de l'adultie.

J'ai deux amours...

J'ai connu deux grandes histoires d'amour avec les BD Disney de mon enfance. Fantomiald et le Manuel des castors juniors. Duck powa !

Fantomiald, c'est Donald version Batman, sauf que le milliardaire n'est pas l'alter-ego mais l'oncle Picsou. Le Manuel des castors juniors est le livre de référence des neveux de Donald : Riri, Fifi et Loulou. Comme je prévois également l'écriture d'articles plus complets sur ces deux piliers de mon imaginaire de môme, je ne vais pas vous en dire plus, suspens, suspens.

C'est bien beau tout ça, vous dites-vous, mais quel est le rapport avec Elisa Penna ? J'y viens. Et vous avez raison, revenons sur le sujet de l'article. Elisa était une tronche. Diplômée en histoire et en philosophie. Ce qui n'empêcha pas son âme d'enfance de prendre le gouvernail de sa vie professionnelle. Elle entra chez Mondadori en 1959. L'éditeur publiait sous licence Disney les histoires de Mickey depuis 1932. D'abord des traductions, puis des histoires produites spécialement en Italie, dans le magazine Topolino (Mickey en italien). Elle devint rédactrice en chef du magazine aux grandes oreilles en 1962 et contribua à son rayonnement dans la botte mais aussi en Europe et chez nous, en France. Grâce à ses succès, elle grimpa les échelons du magazine pour atteindre les plus hauts jusqu'à son départ en retraite en 1994.

69, année héroïque !

Mais arrêtons-nous sur l'année 1969. Et plus particulièrement sur cette réunion de travail qu'Elisa Penna organisa avec le scénariste Guido Martina et le dessinateur Giovan Battista Carpi. L'objet de la réunion était de lancer un nouveau personnage. Une bonne dosede  Diabolik, un soupçon de Fantomas le tout arrosé d'une lampée de Donald et ils obtinrent le cocktail Fantomiald.

1969 ne fut pas qu'une année érotique, elle fut également faste pour mes fantasmes de gosse. Parce que oui, incroyable, c'est cette même année que notre Elisa décide de publier le premier Manuel des castors juniors, de le sortir des cases dans lesquels l'avait placé Carl Barks puis Don Rosa, les deux plus grands dessinateurs du duck world de chez Disney.

Merci Elisa Penna !

J'ai trouvé finalement assez peu d'informations sur celle qui a embelli ma jeunesse. Dans les articles que j'ai pu trouver sur la toile, elle est présentée comme une femme réservée, humble, qui n'aimait pas paraître, exquise, serviable, gentille, sensible, amie des animaux - surtout des chats - et de la nature.

Ce qui en ressort, c'est étonnamment sa dualité Donald/Fantomiald. Humble au point de ne pas vouloir être photographiée - elle souhaitait n'être représentée que par sa caricature -, elle œuvrait pour que sa création soit connue du plus grand nombre. Son succès, c'était celui de son personnage.

Merci Elisa Penna !

De belles idées de cadeaux pour Noël

Pour finir, je vous propose quelques idées à noter dans la liste à envoyer au vieux barbu, des bouquins avec des canards dedans.

Sachez qu'il existe en trimestriel le magazine "Les Chroniques de Fantomiald" dont le numéro 8 devrait sortir dans quelques jours, trouvable exclusivement en kiosque ou point presse.

En voici d'autres que vous pourrez trouver en ligne. N'hésitez pas à cliquer sur les couvertures qui vous amèneront directement sur Amazon pour les commander dans la foulée.

Pourquoi le nom de Mickey (et d'autres) changent selon le pays ?

Pourquoi le nom de Mickey (et d'autres) changent selon le pays ?

Temps de lecture : 4 min

Depuis tout petit, je suis fasciné par le fait que le nom des personnages fictifs puissent changer d'un pays à l'autre, d'une langue à l'autre. Que la traduction soit logique pour des noms communs, c'est même un peu benêt d'asséner une telle évidence. Mais je ne comprenais pas pourquoi des noms propres devaient s'adapter. C'est la même chose pour les noms de villes d'ailleurs. Et puis, souvenez-vous de l'article sur le chant du coq à l’internationale.

Pourquoi les noms changent ?

Pour les personnages Disney, on imagine que comme le public visé est essentiellement composé d'enfants, on va à la fois leur simplifier la prononciation et la possibilité de retenir le nom. Peut-être qu'il faudra adapter un jeu de mot, comme dans les Harry Potter par exemple, pour en retrouver l'essence dans la nouvelle langue. Ou tout simplement, on va envelopper le personnage d'un nom que l'enfant pourra s'approprier et qui s'adaptera aux spécificités de la langue.

En français, Goofy est devenu Dingo parce qu'il est un peu barré. Pourtant on ne gardera pas l'idée de maladresse, ce que le nom anglais signifie également, plus proche encore du personnage.

Le cas Picsou

Pour Picsou, la modification est plus évidente, son nom originel étant Scrooge McDuck, pas facile à prononcer pour un gamin. On a opté pour un jeu de mot en rapport avec Scrooge qui veut dire radin en anglais. L'oncle de Donald est riche parce qu'il pique les sous de ses contemporains. En langue de Molière, on aurait pu l'appelait Harpagon en référence à L'Avare, ce qui aurait permis d'insuffler un peu de culture française dans l'esprit de la jeunesse. Et c'est ce qui a été fait, au début. La première fois que le personnage apparaît en France, c'est en 1949 dans Donald et le Secret du donjon. Et il s'appelle Oncle Harpagon. On passera par Oncle Edgar, Oncle Jérémie McDuck, en Belgique, avant que soit définitivement adopté le nom de Balthazar Picsou dans une histoire du Journal de Mickey publiée le 21 décembre 1952, Donald et la Lettre au père Noël. Quand on sait que le nom anglais de Picsou est une référence au personnage de Charles Dickens Ebenezer Scrooge dans Un chant de Noël, on se dit qu'il est fort le Père Noël.

Petite liste des Mickey à travers le monde

Personnage emblématique Disney, Mickey, ce jeune vieillard qui vient de fêter ses 90 ans est le personnage idéal pour une liste représentative. C'est parti !

Anglais : Mickey Mouse
Français : Mickey

Allemand : Mickey Maus
Arabe : ميكي ماوس (mayki maws)
Bengali : মিকি মাউস (Miki mā'usa)
Bulgare : Miki Maus
Chinois : 米老鼠 (Mi Lao Shu)
Coréen : 미키 마우스 (miki mauseu)
Danois : Mickey Mouse
Espagnol : El Raton Miguelito
Espéranto : Miĉjo Muso
Estonien : Mikki Hiir
Finnois : Mikki Hiiri
Flamand : Mickey Mouse
Grec : Mikki Maous
Hollandais : Mickey Mouse
Hongrois : Miki Egér
Indonésien : Miki Tikus
Islandais : Miki Mus
Italien : Topolino
japonais :ミッキーマウス (mikkīmausu)
Latin : Michael Musculus

Arrêtons-nous deux secondes sur cette info. Oui, le nom de Mickey a été adapté en latin parce que des albums de la souris ont été traduit dans cette langue morte pour des raisons pédagogiques. C'est fou, non ? C'est une info issue d'un bouquin assez barré dont on reparlera sans doute dans un prochain article, Miqué ou Les Oreilles de Dieu de Lafcadio Mortimer, un nom qui fleure bon le pseudonyme crypté. Pour info, j'ai vérifié si le traducteur Google version latine proposait cette option. Lui, traduit Mickey Muris.

Néerlandais : Mickey Mouse
Norvégien : Mikke Mus
Polonais : Myszka Mikey
Portugais : Rato Mickey
Russe : Mikki Maus
Serbe-Croate : Miki Maus
Slovaque : Mysiak Mickey
Suédois : Musse Pigg
Tamoul : மிக்கி மவுஸ் (Mikki mavus)
Tchèque : Mickey Mouse
Turc : Miki Fare

Finalement, on se rend compte qu'à part l'Italie, tous sont très proches du nom anglais. J'ai ôté de la liste toutes les langues, à quelques exceptions près, qui reprenaient à l'identique le nom anglais. On remarquera que, souvent, l'adaptation écrite a pour seul but de conserver la prononciation originelle.

Aujourd'hui, les choses changent

Le village planétaire est passé par là si on se réfère aux sorties récentes des dessins animés Disney. Dans La Princesse et La Grenouille, Raiponce, La Reine de Neige, pour ne citer qu'eux, on remarquera que les prénoms originaux sont les mêmes dans chaque langue. Internet est passé par là. Celles et ceux qui sont nés avec le web effectuent des recherches sur les sites de la planète pour en savoir plus sur leurs héros favoris. Ils auront facilement accès aux noms d'origine. Pour éviter la confusion, il semble plus sage d'uniformiser l'information. Côté Disney, le fait que les parcs d'attractions du monde entier accueillent le monde entier a dû peser dans la décision prise de conserver les "vrais" noms des personnages. Les enfant ne comprendraient pas que le petit d'à-côté qui, lui aussi, veut faire une photo avec le personnage l'appelle différemment. Accessoirement, c'est sans doute également plus simple de gérer et de centraliser une communication mondiale. Quand le marketing rejoint la logique...

Sources : www.nouvelobs.com, webtionnaire.fr, cinejeunes.fr, Google Traduction

Qui sont les Nine Old Men ?

Qui sont les Nine Old Men ?

Temps de lecture : 3 min

Vous avez peut-être déjà entendu parler des Nine Old Men sans vous poser la question de savoir qui ils étaient et pourquoi ils avaient été appelé comme cela. Bien sûr, nous sommes dans l'univers des dessins animés Disney et cette expression provient de l'oncle Walt himself.

Ces neufs gars - oui, désolé, pas de filles - constituaient le premier cercle d'animateurs  des studios Disney. Ils sont à l'origine des premiers grands films d'animation du studio de Burbank entre 1937, avec Blanche-Neige et les Sept Nains jusqu'aux Aventures de Bernard et Bianca, sorti en 1977.

Pourquoi ce nom ?

Le surnom du groupe donné par Walt Disney fait référence aux neuf juges de la Cour suprême des États-Unis de Franklin D. Roosevelt. Mais paradoxalement, il faut savoir qu'aux premières heures du groupe, aucun des animateurs ne dépasse la quarantaine.

Je pourrais vous donnez sèchement la liste de noms composant ce groupe de légende mais je me suis dit que ça serait mieux si vous pouviez mettre un visage sur chaque nom. J'ai donc repris la photo illustrant l'article et je m'y suis collé.

Nine old men

Les 12 principes de base de l'animation

En plus d'un beau paquet de chefs d'oeuvre, on leur doit une liste - vous savez que j'aime bien les listes - de douze règles à suivre pour performer dans l'art de l'animation.

  1. Squash and stretch
    compression et étirement des personnages
  2. Anticipation
    Anticipation dans les actions et les dessins
  3. Staging
    Une mise en scène travaillée
  4. Straight Ahead Action and Pose to Pose
    Des actions claires, légèrement en avance de phase, constituées de poses clef
  5. Follow Through and Overlapping Action
    Des actions à différents plans facilement distinguables
  6. Slow In and Slow Out
    Une introduction et une sortie lente des personnages, actions et histoires
  7. Arcs
    Une histoire en plusieurs arcs narratifs
  8. Secondary Action
    Des actions secondaires
  9. Timing
    Une bonne synchronisation des actions et personnages donnant un rythme
  10. Exaggeration
    Une exagération des actions et personnages
  11. Solid Drawing
    Des aplats de couleurs pour les dessins, pour augmenter la lisibilité
  12. Appea
    Des personnages charismatiques et attachants

The Nine Old Men: Lessons, Techniques, and Inspiration from Disney's Great AnimatorsPour en savoir plus, n'hésitez pas à acquérir le livre The Nine Old Men: Lessons, Techniques, and Inspiration from Disney's Great Animators (en anglais, malheureusement) consacré aux Nine Old Men et à leurs  précieux conseils écrit par Andreas Deja qui connait bien la partie puisqu'animateur spécialisé dans les personnages chez Disney et ancien apprenti des Nine Old Men.

9 choses que vous ignorez sur les Nine Old Men

Cette nouvelle liste (ma passion) que j'ai honteusement piqué (et traduit en français) au site  Oh My Disney  va vous en apprendre un peu plus, et de façon parfois individuelle sur ces grandes personnalités Disney.

  1. Ils ont tous travaillé sur les 101 Dalmatiens.
  2. Dans toute sa carrière chez Disney, Eric Larson a recruté parmi les plus grands noms de la firme et du cinéma de façon général tels que John Lasseter, Brad Bird, Don Bluth, Tim Burton ou encore Ron Clements.
  3. En plus d’animer des personnages classiques, plusieurs des Nine Old Men ont également été réalisateur. Wolfgang Reitherman pour ne prendre que lui a été responsable de huit films longs métrages d'animation. On peut citer La Belle au bois dormant, Le livre de la jungle ou encore Robin des bois.
  4. Marc Davis a travaillé sur plusieurs attractions de Disneyland. Il a notamment conçu de nombreux personnages audio-animatroniques pour It's a small world, Pirates des Caraïbes, Haunted Mansion, etc.
  5. John Lounsbery a animé la plupart des scènes de George Darling, le père, dans Peter Pan.
  6. Ward Kimball et Frank Thomas étaient musiciens de jazz et se produisaient ensemble sous le nom The Firehouse Five Plus Two. Le groupe a sorti pas moins de 13 albums. Petite anecdote des familles, à la fin du dessin animé La Princesse et la Grenouille, le groupe que rejoint Louis s’appelle The Firefly Five Plus Lou en hommage à vous savez qui maintenant.
  7. La plupart des personnages du Livre de la jungle ont été conçus par Milt Kahl.
  8. Ollie Johnston et Frank Thomas ont écrit un livre qui reste encore aujourd'hui une référence en matière d'animation, Disney Animation: The Illusion of Life.
  9. Les Clark est responsable de la scène emblématique de L'apprenti sorcier avec Mickey et son chapeau pointu dans Fantasia.

Pour plus de détails concernant cette liste, je vous propose de vous reporter à l'article original (en anglais).

Toutes les photos de l'article appartiennent à The Walt Disney Company.

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