10 faux-amis anglais

10 faux-amis anglais

Temps de lecture : 2 min

10 faux-amis anglais

Vous connaissez les faux amis ? Je ne vous parle pas des traitres à la fraternité, ceux qu'on ne voit que quand ils ont besoin de fric, encore moins ces manoirs qu'on trouve sublime de loin et qui perdent de leur superbe en s'approchant pour se rendre se rend compte au final qu'il s'agit d'une ruine. Oui, les connards me rende l'âme poétique, c'est comme ça. Non, là, j’aimerais entamer une nouvelle série d'articles consacrée aux faux amis (on y ajoutera parfois un trait d'union pour éviter la méprise) entre deux langues. Des faux semblants de la traduction, des menteurs linguistiques, des surfaces que l'esprit paresseux ne daigne pas casser, des caméléons du verbe. Bref des mots qui se ressemblent d'une langue à l'autre et qu'on traduira mal ce qui mènera assurément à quelques quiproquos savoureux.

Comme l'Impossible Dictionnaire, les langues se jouent des mots et des définitions. La perfide Albion, si bien nommée, n'est pas en reste en la matière, recélant bon nombre d'ennemis de la compréhension facile que je me propose de vous dévoiler ici.

Comme pour pas mal de listes du blog - je vous invite, par exemple, à jeter un oeil sur cet article de la série des périphrases - vous pourrez jouer entre amis avec. Faites deviner la signification exacte du faux-ami anglais et/ou la traduction anglaise du faux-amis français correspondant.

TO DEMAND : Exiger
Demander : to ask for

THE TURKEYS : Les dindes
Les turcs : the turks

THE PRESERVATIVES : les conservateurs alimentaires
Un préservatif : a condom

A FRENCH LETTER : une capote anglaise

THE LUXURY : le luxe
La luxure : the lust

THE FAUCETS : les robinets
Les fossettes : the dimples

A PROCURER : un proxénète
Un procureur : a prosecutor

TO BE A RUT : être dans l'ornière
Être en rut : to be in rut

THE HABITS : les habitudes
Les habits : the clothes

THE TALONS : les serres d'un oiseau
Les talons : the heels

Source : "Au pays des faux-amis" - Éditions Point virgule

 

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10 infos étonnantes sur Les Mystères de l'Ouest

10 infos étonnantes sur Les Mystères de l'Ouest

Temps de lecture : 8 min

10 infos étonnantes sur Les Mystères de l'Ouest

Une lubie m'a pris il y a quelques jours de vouloir trouver le tout premier épisode d'une série que j'affectionne particulièrement, Les Mystères de l'Ouest. J'ai été étonné, en pleine campagne contre l'article 13 réduisant drastiquement les possibles utilisations des licences de le trouver rapidement et en intégralité sur Youtube. Peut-être plus pour longtemps, si ça se trouve. Ce visionnage m'a boosté l'envie d'écrire un article sur le sujet. Après Stan Lee et Godzilla, je me propose de partager avec vous 10 infos étonnantes sur Les Mystères de l'Ouest. Que vous lisiez l'intégralité de l'article ou pas, un cadeau vous attend en bas de page. 😉

1 - Le drôle de destin de Michaël Garrison

Après avoir été acteur sur les planches, à Londres, puis sur le grand écran à Hollywood, Michaël Garrison devient producteur. En 1954, il pose une option pour les droits cinématographiques du premier roman de Ian Flemming mettant en scène un certain James Bond, Casino Royal. Ça lui en coûtera 600 dollars. Un an plus tard, flairant le filon, il en achète les droits "à vie" pour 6000 dollars, cette fois. Malheureusement, le projet de film ne sera pas retenu par les studios Hollywoodiens. Cela restera tout de même une bonne affaire puisqu'en 1960, il cèdera les droits à Charles K. Feldman pour 75 000 dollars. Cependant, l'idée d'un agent secret prénommé "James" restera dans ses cartons jusqu'en 1965 où il proposera à CBS, pour la télévision cette fois, un ersatz de l'agent britannique à cheval. Tout y est, le beau gosse tombeur de ces dames, les gadgets et les méchants caricaturaux.

Mais la première saison ne se passe pas dans de bonnes conditions. CBS renvoie Garrison. Pas moins de 9 producteurs se succèdent sur la seule première saison. Finalement, Garrison est rengagé en fin de saison. Serait-ce un nouveau dépar ? Pas vraiment. Le 17 août 1966, alors qu'il prépare une fête à sa résidence de Bel Air, Garrison glisse en haut d'un escalier, tombe et se fracture mortellement le crâne. La série continuera sans lui.

2 - Et la couleur ?

La première saison sera tournée en noir et blanc. In fine, elle sera très peu vue en France. C'est à partir de la deuxième saison que l'on pourra découvrir le petit cul de James West moulé dans un magnifique pantalon bleu.

3 - C'est beau un épisode la nuit !

Avez-vous remarqué que tous les épisodes des Mystères de l'Ouest se passaient, tout ou partie, la nuit ? Un "petit" indice se glissait dans le titre de tous les épisodes qui commençaient systématiquement par "La nuit...". La séquence pré-générique est souvent nocturne, à quelques exceptions près, et le dénouement se déroule quasi systématiquement pendant les heures sombres.

Le précédé de récurrence dans le titre sera réutilisé plus tard par la série Friends avec "Celui qui..."

4 - J'étais là au premier, j'étais là au dernier, pourtant je n'étais pas récurent, je suis... je suis...

Victor Buono était un acteur qui a beaucoup été utilisé comme méchant dans les séries TV des années 60 et 70. On le retrouve dans le tout premier épisode des Mystères de l'Ouest où il joue le rôle de Wing Fat, je vous en reparlerai plus tard. On le retrouvera également en saison 2 dans La Nuit des Excentriques et La Nuit de la Pierre philosophale pour un autre rôle, celui du comte Manzeppi. Enfin, dans le deuxième et dernier téléfilm réunissant nos héros vieillissants, Encore Plus de Mystères de l'Ouest, il incarne le Docteur Messenger, une référence à l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger.

5 - La perversion de la réalité

Lorsque le site Aux frontières des séries analyse Les Mystères de l'Ouest, il confère à la série une notion d'anti-transparence, de tromperie. Rien n'est ce qu'il semble être. Il faut se méfier de tout. Bien qu'elle se passe dans le Grand Ouest américain, on ne suit pas des cowboys mais des agents secrets. Le titre français annonce la couleur, chaque épisode dévoilera ses secrets cachés. Les repaires des méchants sont souvent, eux aussi, cachés sous la surface. Gordon joue très souvent avec les illusions en se grimant, pour tromper l'ennemi. On ne compte plus le nombre de passages secrets que découvrent West et Gordon. La menace se voile dans les objets les plus anodins. Un piano, une chaise, un stylo deviennent des objets de mort. Cela installe peu à peu un climat d’insécurité, de parano. Alors qu'il faut à nos deux héros un train personnel pour se rendre sur les lieux de leurs missions, traversant des grands espaces qu'on ne voit jamais au travers des vitres, l'action se passe dans des lieux confinés où ils se retrouvent bien souvent enfermés. Trouver le moyen de sortir, c’est anéantir l’endroit et son créateur.

Le site conclut à l'inversion des données historiques puisque le confinement de la série propose un complet contraire de l’époque historique du Grand Ouest et de ses espaces infinis.

6 - Le problème asiatique

Replongeons-nous dans les années d'après seconde guerre mondiale, d'après Pearl Harbor. C'est peu dire qu'il existe un antagonisme sérieux entre les américains et les japonais. Et le ressentiment s'étend à toute la population asiatique. Alors quand un scénario, le premier de la saison 1 par exemple, prévoit un rôle de chinois, on prend un acteur blanc pour le jouer, en l'occurrence le fameux Victor Buono dont je vous ai déjà parlé. Même si... mais je vous laisse regarder l'épisode. 😉

Aujourd'hui, on appelle ça le "whitewashing". Dans les années 50, on parlait de "Yellowface". C'était, déplorons-le, une pratique courante à Hollywood. Fu Manchu fut successivement incarné à l’écran par Warner Oland, Boris Karloff et Christopher Lee, des années 20 aux années 60. Autre exemple, dans le film Le Conquérant de 1955, le rôle de Gengis Khan y  était tenu par... John Wayne.

Je vous renvoie à cet article très intéressant sur le sujet.

Si je vous en parle, c'est qu'après les quatre saisons de la série (1965/1969), et avant les deux téléfilms (1979 et 1980), Ross Martin, notre bon vieux Artemus Gordon, a tourné un pilote qui n'a pas plu à la communauté asiatique. Nous sommes en 1973 et le téléfilm devant être le numéro zéro d'une nouvelle série TV s'intitule The Return of Charlie Chan. Ross y interprète le rôle principal, celui d'un détective sino-hawaïen, un magnum jaune en quelque sorte. Des associations asiatiques font entendre leur mécontentement. La série ne sera pas lancée. Si vous voulez y jeter un oeil, voici le téléfilm en entier, malheureusement en VO.

On aurait pu imaginer que les suivants apprendraient des erreurs passées. Que nenni ! En 1980, une dernière adaptation fut tournée avec dans le rôle titre.. Peter Ustinov. Pour info, cela s'appelait Charlie Chan and the Curse of the Dragon Queen. À ma connaissance, ce fut la dernière tentative d'adaptation sur écran du détective.

7 - Le changement étonnant du générique

Je ne parle pas de la géniale musique signée Richard Markowitz mais bien de ce petit dessin animé en 5 cases, style bande dessinée, qui montre en sa case centrale un James West qui empêche un hold-up, tire sur la main d'un tricheur, désarme une main qui veut le tuer et... mais arrêtons-nous sur cette dernière case. C'est à cet endroit que l'animation change entre la saison 1 et 2. Dans la première version, la demoiselle attire l'attention du beau James avec un coup d'ombrelle sur la tête. West s'empare de la taille de la fille et l'embrasse goulument. Mais c'est un piège. Pendant l'étreinte, elle sort un couteau et lève le bras pour le poignarder dans le dos. Jusqu'à présent, les deux versions sont identiques. Là où ça va changer, c'est qu'en saison 1, le baiser produit son petite effet et la femme au poignard se ravise. Le charme du héros a agit. Elle s'adosse à la case, main meurtrière toujours en l'air. Par contre, la deuxième version est bien plus badass puisque West, à qui on ne la fait pas, fout son poing dans le minois de la donzelle qui se retrouve à terre les quatre fers en l'air. À une époque où tout se lisse, où le politiquement correct règne en despote, je trouve très frais cette évolution et je voulais vous en faire profiter. Vive les années 60 !

PS : On est bien d'accord, je ne prône pas la violence faite aux femmes que j'exècre au plus au point mais j'applaudis une époque où on pouvait oser ce genre de modif. Et voilà, je suis bien revenu chez nous.

8 - Les absences d'Artemus Gordon

Si vous connaissez la série, que vous avez déjà vu en entier les quatre saisons, plusieurs fois peut-être, vous savez que James West fera partie de tous les épisodes alors qu'Artemus Gordon sera régulièrement absent lors de la dernière saison. Cela n'est pas dû à une lubie de l'acteur, à une demande d'augmentation qui n'aurait pas aboutie ou aux appels du grand écran. La vérité est plus triste. Après s'être fracturé la jambe lors d'une scène d'action pendant le tournage de l'épisode La Nuit des cyclopes, Ross Martin est victime d'une attaque cardiaque l'obligeant à suspendre sa participation pour neuf épisode. Il sera remplacé par Charles Aidman jouant le rôle de Jeremy Pike. Gordon est supposément à Washington. Il y aura également William Schallert et Alan Hale, Jr. Martin Ross ne fera son retour que pour les trois derniers épisodes de la série.

Malheureusement, cela se reproduira après la diffusion des deux téléfilms des années 80. Alors qu'un troisième opus était envisagé, la page fut définitivement tournée quand Ross Martin décéda des suites d'une nouvelle crise cardiaque. Il était inconcevable que la série continue sans Artemus Gordon.

9 - Le slip de James West

On ne va pas se mentir Robert Conrad avait un beau petit cul. C'est la deuxième fois que j'en parle. Mon hétérosexualité tressaillait à chacune de ses apparitions de dos. Alors imaginez mon émoi quand, dans la scène de bagarre de La Nuit de la terreur cachée (quarante-quatrième minute de l'épisode 19, saison 3), James West déchire son pantalon au point de lui voir son petit slip blanc. Ce qui est dommage, c'est que dès la scène suivante, on l'aperçoit à nouveau avec un pantalon légèrement déchiré sur sa jambe droite. Ma femme est reconnaissante à ce faux-raccord.

10 - Miguelito Loveless n'etait pas un méchant

Je ne peux pas terminer cet article sans vous parler du méchant emblématique de la série, le docteur Miguelito "Quichotte" Loveless. Le deuxième prénom annonce la couleur. Fou mais plein de bonnes intentions.

Il apparaîtra dix fois dans la série faisant de lui le recordman des récurrents. Méchant, d'accord. Mégalomane malgré sa petite taille (1,19m), OK. Mais, ça, c'est ce que nous retenons du personnage après avoir visionné les quatre saisons. Il apparaîtra d'ailleurs assez rapidement, dès le troisième épisode de la première saison. Justement, qui était-il lors de sa première apparition ? Comment est-il présenté ?

La famille de Loveless avait reçu de la part du vice-roi de la Nouvelle Espagne (un territoire comprenant l'actuel Mexique, toute l'Amérique centrale jusqu'au Costa Rica et plusieurs États américains comme la Californie, l'Arizona, le Nouveau-Mexique, le Texas, entre autres) une importante concession de terres en Californie. Mais la couronne espagnole revient sur sa parole en reprenant leur terre lorsque la Californie devient un état américain. L'objectif initial de Loveless est de récupérer les biens de sa famille pour créer un havre de paix où les défavorisés pourraient vivre une vie normal, sans les tourments de la société. Bon, c'est après que ça part en couilles.

Le rôle fut joué par le charismatique Michaël Dunn, chanteur à ses heures comme on pourra le remarquer dans quelques épisodes. Saviez-vous qu'en 1970, l'acteur avait joué dans un film français aux côtés de Jane Birkin. Trop petit mon ami d'Eddy Matalon est l'histoire de Ticky Edriss qui met au point une machination destinée à le venger de la société et à extorquer une banque. Bon, même en français, ça ne devait pas beaucoup le changer de son rôle de la série.

Allez, petit bonus parce que je suis ravi d'avoir partagé avec vous ces quelques infos d'une série mythique pour moi, qui a bercé mon enfance, mon adolescence et qui restera à mon sens une des meilleures de tous les temps, je vous offre, on va dire un cadeau empoisonné dans la mesure où les deux téléfilms que je vous propose de visionner en français et en intégralité sont certainement les pires aventures de nos deux héros. Bon visionnage quand même ! 😉

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10 infos étonnantes sur Philip José Farmer

10 infos étonnantes sur Philip José Farmer

Temps de lecture : 9 min

10 infos étonnantes sur Philip José Farmer

Philip Jose farmer, auteur de SF, entendez science-fiction, est né le 26 janvier 1918. Il aurait eu 101 ans, aujourd'hui. Ceci est mon cadeau d'anniversaire. Je vous ai déjà parlé de ma saga préférée de Farmer, Le Fleuve de l'éternité. C'est d'ailleurs en écrivant cet article que m'est venue l'idée de compiler des infos étonnantes sur cet auteur hors norme.

1 - Il commence par le sexe

Je savais qu'il fallait commencer fort, hé hé. The Lovers est la première nouvelle de Philip Jose Farmer qui sera publiée, en 1952. Elle fut proposée au magazine Astounding qui la refusa, la qualifiant d'écœurante. C'est que c'était la première fois qu'on osait introduire du sexe, si j'ose dire, dans une histoire de SF. Même chose pour la revue Galaxy, bien que les raisons divergent (décidément). C'est l'existence d'un État d'Israël, devenu l'une des premières puissances mondiales, et d'une religion créée par un juif à laquelle l'auteur ne cachait pas son antipathie qui expliquèrent ce second refus. Elle fut finalement acceptée par Startling Stories.

La nouvelle devint un roman qui sortira en 1961 aux États-Unis. Les Amants étrangers, son titre français, restera dans l'histoire de la science-fiction comme le premier roman dans lequel un Terrien a une relation sexuel avec une extraterrestre.

2 - Le roi du fan service

Farmer était un fan qui, une fois auteur, rendit régulièrement hommage à ses premières amours littéraires, à ses premières lecture de pulps. The Wind Whales of Ishmael (pour tous les titres que je donnerai, j'utiliserai les versions anglaises quand je n'aurai pas trouvé leur traduction française) est une version futuriste de la suite de Moby Dick de Hermann Melville. L'Autre Voyage de Phileas Fogg remplit les périodes manquantes du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. On assiste à la rencontre étonnante de Tarzan et Sherlock Holmes dans Le Saigneur de la jungle. Pour dernier exemple, je prendrais la nouvelle Après la chute de King Kong où, en plus du gros singe apparaissent The Shadow et un certain Doc Savage ont au sujet duquel on ne va pas tarder à parler. D'autres exemples arrivent avec...

3 - Un culte à Tarzan et Doc Savage

Philip Jose Farmer a écrit deux biographies factices de deux personnages de fiction qui ont marqué son enfance : Tarzan vous salue bien, en 1972, et Doc Savage: His Apocalyptic Life, un an plus tard. Je suppose que vous connaissez Tarzan, l'homme singe qui, à l'instar du Mowgli du Livre de la jungle, a été élevé par des animaux. Mais si, il se balade de liane en liane en poussant son fameux cri que j'aurais du mal à vous retranscrire à l'écrit mais, bon, vous connaissez, j'en suis sûr. Par contre, je doute que connaissiez aussi bien Doc Savage malgré les 190 romans lui ont été consacrés. Pour ma part, je me souviens avoir lu quelques unes de ses histoires version comics dans un Strange ou un Titans de ma jeunesse. Il y a bien eu un film, sorti en 1975, à classer dans la catégorie nanard où le Doc était joué par Ron Ely, connu pour avoir tenu le personnage principal d'une série TV des années 60 intitulée... Tarzan. Si ça se trouve, c'est encore un coup de Farmer !

Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous la bande annonce qui devrait bien vous faire marrer.

Sachez, petite info actu, que le presque anonymat du héros risque de plus durer puisqu'un projet très abouti de film avec Dwayne Johnson dans le rôle titre, excusez du peu, doit entrer en production cette année. On peut donc espérer une date de sortie sur grand écran en 2020.

Doc Savage, est - attention la liste va être longue - médecin, chirurgien, scientifique, aventurier, inventeur, explorateur, chercheur et musicien. Rien que ça ! Une équipe de scientifiques réunie par son père a entraîné le corps et l'esprit du futur Doc, lui allouant des capacités quasi surhumaines. Et comme tout héros qui se respecte, il se sent investi d'une mission de redresseur les torts et se fait fort de punir tout méchant passant dans son radar.

Les deux bios de Farmer partent du principe que les deux héros sont des vraies personnalités que leur auteur a fictionnées. Ce qui va lui permettre de les connecter généalogiquement à un grand nombre d'autres personnages fictifs. Je vous exposerai cette notion un peu plus bas.

Farmer ne s'arrêtera pas là et tâtera à nouveau de l'homme de bronze en écrivant un roman autorisé de Doc Savage intitulé Escape from Loki, en 1991. Pour l'homme singe, ça sera plus compliqué. Les ayants-droit de Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, lui refuseront l’'utilisation du personnage. Sagement, il attendra 1999 que les droits expirent pour écrire The Dark Heart of Time. Je n'ai pas vraiment tout compris des subtilités qui permettent ou pas de s'approprier un héros sous licence. Il semblerait qu'on puisse l'utiliser en personnage secondaire mais qu'il faille l'autorisation de l'auteur ou de ses ayant-droits s'il est le protagoniste principal. Sous réserve.

Mais Philip Jose Farmer étant un petit malin, il avait déjà eu recourt au personnage à la liane bien avant 1999. En 1972, sort Time's Last Gift, dont les initiales sont les mêmes que "Tarzan, Lord Greystoke". Dans ce roman, il aborde le thème de Tarzan associé au voyage dans le temps. Pour éviter le procès, son personnage s'appelle Sahhindar.

4 - Il a ozé !

Dans A Barnstormer in Oz, il imagine que le fils de Dorothy se rend accidentellement au pays d'Oz, un monde bien différent de celui qu'on connait.

L'idée de base est que rien ne s'est produit après le premier livre. Dorothy n'est jamais retournée à Oz. Elle a grandi, s'est mariée et a eu un fils, Hank Stover. Ce pilote, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, pénètre dans une brume verte, alors qu'il vole dans son Curtiss JN-4 biplan, pour déboucher dans un pays d'Oz dévasté par la guerre civile. La vision science-fictionesque du roman ne plaira pas aux puristes, surtout parce que Farmer tente d'y expliquer scientifiquement les éléments "magiques".

5 - Il invente un concept littéraire : Wold Newton Family

Imaginez que la fiction et la réalité soient intimement liées. C'est le principe de base du Wold Newton.

Le 13 décembre 1795 à 13 heures, la météorite Wold Cottage, initialement de 25 kg, tombe à quelques kilomètres du village de Wold Newton dans le Yorkshire, en Angleterre. Ça, c'est la réalité. Vous pouvez d'ailleurs, aujourd'hui encore, vous rendre à l'endroit précis de l'impact où un monument (voir ci-contre) a été érigé pour qu'on puisse se souvenir de l'événement. La météorite, quant à elle, est exposée au musée d'histoire naturelle de Londres.

Et puis vient la fiction, celle sortie tout droit de l'esprit tordu de Philip José Farmer. Il imagine que la météorite est la cause de mutations génétiques pour les occupants de deux voitures passant dans le coin. Intelligence et force hors du commun pour leurs descendants qui se verront également dotés d'une capacité et d'une volonté exceptionnelles d'accomplir de bonnes ou de mauvaises actions. Ils sont supposés être à l’origine réelle de personnages fictifs au cours du siècle dernier. Farmer explore cette théorie avec les deux biographies abordée plus haut, celles de Tarzan et Doc Savage. Mais ils ne sont pas les seuls. En voici une petite liste non exhaustive :

Sherlock Holmes
Capitaine Blood
Le Mouron Rouge
Moriarty
Phileas Fogg
Allan Quatermain
Fu Manchu
Nero Wolfe
Philip Marlowe
James Bond
Arsène Lupin

Le Wold Newton s'appuie sur un concept krypto-révisionniste - on appelle ça aujourd'hui fan fiction -, c'est à dire la possibilité pour n'importe qui de s'approprier un personnage, une oeuvre, et de la manipuler à sa guise, pouvant aussi occulter un point, une caractéristique, un pan de l'histoire et ainsi modeler son œuvre à partir de tout ou partie de celle de l'auteur originel.

On est dans la continuité de l'évhémérisme, une théorie selon laquelle les dieux seraient des personnages réels, sacralisés après leur mort. Leur légende est embellie pour devenir une sorte de symbolisme absolu et universel. N'oublions jamais que dans "mythologie", ben y a "mytho".

Pour revenir au Wold Newton, il connaitra une évolution avec le Wold Newton Universe (ou WNU), un terme inventé par Win Scott Eckert en 1997 permettant d'aller plus loin que Farmer en tentant d'insérer l'ensemble des personnages fictifs, super-héros compris, dans la théorie originelle.

Je ne sais pas si cela est lié mais quand Alan Moore réunit des personnages de la littérature populaire dans La Ligue des gentlemen extraordinaires, il intègre une continuité et une fusion des univers littéraires proche du concept de Farmer.

6 - Vous pouvez acheter ses histoires inachevées

Le site officiel de Philip José Farmer propose des acquisitions étonnantes comme des nouvelles inachevées et même un roman non publié, le tout en photocopie. Si vous êtes intéressés, voici le lien.

7 - Le round-robin

En lisant une interview de Philip José Farmer, je suis tombé sur le terme de "round-robin" qui désigne une pratique littéraire où chaque auteur écrit en alternance un chapitre au coup pour faire avancer l'intrigue. Il explique avoir collaboré avec Piers Anthony, l'auteur des Livres magiques de Xanth, dans le cadre d'un round-robin. Ils étaient plusieurs auteurs mais l'ensemble n'a pas plu à l'éditeur. Seuls les deux chapitres écrits par Farmer et Anthony trouvaient grâce à ses yeux. Celà marqua le début d'une courte collaboration entre les deux auteurs qui, malheureusement, n'aboutira jamais à un ouvrage publié. Il circule toutefois une trace de cette collaboration, un manuscrit partiel qui a été vendu aux enchères. L'anecdote n'a qu'un intérêt moyen mais j'ai pourtant était intrigué par le terme employé, "round-robin".

Quelques petites recherches plus tard, je découvre que l'origine de l'expression est française, "ruban rond".

Au dix-septième ou dix-huitième siècle, lorsque les paysans souhaitaient se plaindre au roi, ils lui remettaient une pétition. Le monarque ne connaissait qu'une réponse, faire arrêter et exécuter les deux ou trois premiers signataires pour calmer les véhémences de son peuple. Pour continuer à faire remonter leurs doléances sans risque, les noms et signatures furent apposés sur un ruban attaché en rond sur la pétition. In fine, plus de premier de liste. Ils sont forts nos paysans !

Le principe fut, plus tard, utilisé par des marins de la marine royale britannique ce qui explique son passage en langue anglaise. Intéressant, non ?

8 - Les livres de Farmer employés comme thérapie

Dans cette même interview, Farmer dévoile qu'à la fin des années 70, il a été contacté par un psychiatre de l'Ohio qui avait créé une thérapie utilisant les romans de la saga des Hommes-Dieux pour traiter des adolescents à problèmes. "De ce que j’en sais, confie Farmer, c’est la première fois qu’une série de science-fiction est utilisée à cette fin."

Le thérapeute avait formé un groupe de volontaires qui devaient de lire l’intégralité de la série. Chaque patient devait s’identifier à un personnage. Il n’y a eu que deux échecs sur les quatorze participants. Un des adolescents est même devenu professeur de physique. C’était une façon de restaurer leur confiance en soi et leur faire porter un regard objectif sur leurs problèmes.

Le quotidien des auteurs étant la source première de leur imaginaire, Philip Jose Farmer s'inspira de cette thérapie pour son roman La Rage d'Orc le Rouge où, extrait de la quatrième de couverture, "Jim Grimson, ado et toxico, est arrêté puis envoyé dans un hôpital psychiatrique où les médecins font un usage thérapeutique de la saga des hommes-dieux..."

9 - Clash chez les auteurs de SF

Bon, on est quand même loin de la baston d'aéroport de Booba et Kaaris, tout cela se passa courtoisement, mais il y eu bien un clash entre Philip Jose Farmer et Kurt Vonnegut. Ce dernier, à qui l'on doit Abattoir 5, est mort le 11 avril 2007 des suites d'une blessure crânienne consécutive à une chute mais gageons que Farmer n'y est pour rien.

L'origine de la mésentente entre les deux auteurs vient du roman Le Privé du cosmos écrit par un certain Kilgore Trout. Ce nom m'amuse. Comme pour le Wold Newton, comme pour la thérapie dont je parlais précédemment, Farmer s’emploie toujours à poser un pied dans la réalité, l'autre dans la fiction. L'auteur Kilgrove Trout, vous l'avez sans doute compris, c'est le pseudonyme qu'a pris Farmer pour écrire le roman en question. Quand Farmer avoua qu'il en été l'auteur, Vonnegut le prit très mal. Kilgore Trout est un personnage qu'il a inventé et qui apparait dans plusieurs de ses romans et nouvelles, un mauvais auteur de SF très peu apprécié du public. Info amusante, le personnage doit son nom à un autre auteur de SF, Theodore Sturgeon. Petit cours d'anglais, "trout" signifie truite, "sturgeon" signifie esturgeon.

Bref, l'utilisation du pseudonyme par Farmer avait semé la confusion parmi les lecteurs qui pensaient que Vonnegut était l'auteur du Privé du cosmos. Dans un numéro du magazine/fanzine The Alien Critic / Science Fiction Review, Farmer a affirmé avoir reçu un appel téléphonique furibard de Vonnegut, empli de plein de noms d'oiseaux. Par la suite, et en réaction sans doute, Farmer écrivit des nouvelles sous pseudonyme en employant le nom de personnages de romans d'autres auteurs. Un petit rigolo ce Farmer.

10 - Philip Jose Farmer en chiffres

Vous connaissez désormais un peu mieux Philip Jose Farmer même si je me suis amusé sur l'anecdotique plus que sur l'auteur et son œuvre. Je reste aujourd'hui intimement persuadé qu'il n'a pas la place qu'il mérite dans le panthéon des auteurs de SF. Sans doute parce qu'il dérangeait la bienpensance. On a parlé de sexe mais on aurait pu tout autant parler religion. Dans un pays, les États-Unis, où le puritanisme s'inscrit comme un territoire hors duquel il ne faut jamais poser le plus petit orteil, Farmer fait office de paria, de poil à gratter sous la soutane, entre les poils. Ces quelques chiffres sauront, s'il est besoin, vous convaincre que Farmer est un auteur majeur de l'imaginaire.

80 livres
100 nouvelles
12 sagas
20 langues traduites
40 pays
3 Hugo Awards

Source : www.actusf.com, wikipédia, www.pjfarmer.com, lemonde.fr

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10 infos étonnantes sur W. C. Fields

10 infos étonnantes sur W. C. Fields

Temps de lecture : 7 min

10 infos étonnantes sur W. C. Fields

Vous le savez maintenant, la curiosité est mon moteur. Je tiens un sujet d'article. Je potasse, je recherche, je googlise, je wikipediase. Je tombe sur des filons d'informations que je trouve passionnantes et je les mets de côté en attendant que l'inspiration m'amène à les utiliser dans un nouvel article.

C'est typiquement ce qui s'est passé avec W. C. Fields. Son nom se trouvait dans la liste cinéma du Hollywood Walk of fame que j'ai mise en ligne vendredi. J'avais en mémoire quelques citations du bonhomme qui m'avaient marqué. J'ai envie d'en savoir plus, je furète et je tombe sur  une personnalité incroyable. Y allait-il avoir 10 infos étonnantes sur lui pour me permettre d'en faire un article. Le suspens est éventé puisque, ben, vous le lisait, l'article en question.

Avant de balancer mes surprenants biscuits, parce que j'imagine que la plupart d'entre vous ne connaissent pas - et c'est logique - mon gars au nom de chiottes, permettez-moi de faire les présentations en "bonnet difforme". De son vrai nom William Claude Dukenfield, W. C. Fields était un jongleur, humoriste, scénariste et acteur américain. Il est né le 29 janvier 1880 à Darby, en banlieue de Philadelphie, et a quitté notre monde le jour de Noël 1946 à Pasadena. Il possède une filmographie qui va de 1915 à 1944 et est un des rares acteurs à avoir passé la cap du cinéma parlant.

1 - Le nez de W. C. Fields

Le regretté Corbier chantait le nez de Dorothée, Cyrano du sien fit une tirade, celui de Fields était son enseigne, sa marque de fabrique. Ce que je ne vous ai pas dit dans ma brève présentation, c'est qu'il trainait une réputation - ce n'était pas qu'une réputation, d'ailleurs - d'alcoolique invétéré. Pour tout le monde, il portait en plein milieu du visage ses goûts immodérés pour la dive bouteille. Quand on le voit, on ne peut pas ne pas remarquer l'importance de cet appendice dont on aimerait faire des frites pour toute la famille. J'en veux pour exemple cette caricature signée Steve Nyman.

Pourtant, ce trait physique n'était pas dû à l'alcool mais à un rhinophyma, une affection qui se traduit par une enflure du nez. La nature, et la maladie, lui imposa cet enflement qui s'amplifia d'année en année.

2 - Une maladie porte son nom

Pour être précis - c'est le petit moment médical de l'article, comme quoi on apprend vraiment de tout à la lecture de ce magnifique blog - le rhinophyma est dû, au départ, à une rosacée qui a mal évoluée. Ce qu'on appelle communément la couperose. Et là, je vous entends m'invectiver en me reprochant d'avoir dit des conneries dans l'info précédente. Tout ça vient du lever de coude à outrance du W. C. qui, pour le coup, doit certainement son nom au fait qu'il allait souvent pisser. Que nenni. L’alcoolisme n’est pas, contrairement à la croyance populaire, à l’origine de la rosacée, même si la consommation d’alcool, et parfois modérée, peut l’aggraver. Toutefois - comme quoi vous n'avez pas tout à fait tort non plus -, un syndrome médical qui caractérise une rosacée associée à l’alcoolisme porte aujourd’hui le nom de l'acteur qui en fut la plus célèbre représentation.

Mais en toute chose, malheur est bon. Le clown qu'il a toujours été doublé du pingre qu'on le soupçonnait d'être ont été ravi de faire autant d'économies sur l'achat de nez rouges.

3 - Une réputation d'avare

W. C. Fields serait un Harpagon. C'est ce que la légende aurait, entre autre, retenu de l'acteur. Tordons le cou à cette rumeur. Il y avait le personnage qu'il présentait au public, odieux - nous y reviendrons juste après -, misanthrope, sans amour pour ses semblables. En clair, un ignoble personnage. Mais l'homme derrière le nez n'était pas ce qu'il semblait être. En 1904, il n'est pas encore l'acteur qu'on connait. Il est en tournée de scènes et music hall de la planète. Il faut savoir qu'à cet époque, il est considéré comme le plus grand jongleur du monde. L'alcool viendra plus tard. C'est à cette période qu'il suggère à son père de prendre sa retraite et, pour l'y aider, lui achète une résidence d'été. Quand il quitte sa femme Harriet, il continue à subvenir au besoin de sa famille. Il en fera d'ailleurs de même jusqu'à la majorité d'un fils illégitime issu d'une liaison avec la danseuse Bessie Poole. Bon, sans pour autant le reconnaître ni accepter de le voir une fois devenu adulte. Faut pas déconner. Pas radin, mais avec son petit caractère tout de même.

On sait également qu'il donnait des fonds pour une œuvre de charité au profit "de garçons et filles orphelins blancs, dans laquelle ne serait pas enseignée la religion, de quelque type que ce soit". Hâtons-nous, toutefois, de ne pas crier au racisme trop vite. Les "orphelins blancs", c'était une réaction au fait qu’il avait été volé par l’un de ses employés noir. « Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde. » disait le clown. L'homme était connu pour traiter tous les hommes au même niveau et il a souvent exprimer publiquement qu'il était en faveur de l’égalité raciale.

Il n'était pas moins avare de compliments envers les Marx Brothers dont il louait le talent protéiforme. En revanche, il était jaloux de Charlie Chaplin qu'il qualifia un jour de "meilleur danseur de ballet au monde". Dans sa bouche, ce n'était pas un compliment.

4 - Ses succulentes saillies

Je ne résiste pas au plaisir de vous compiler quelques uns des ses bons mots.

Si le clown est triste, c'est tout simplement parce qu'il est mal payé.

Je bois donc je suis.

Si je bois, c'est pour rendre les autres intéressants.

J'aime les enfants... bien cuits !

Assis au carrefour de l'art et de la nature, j'essaie d'élucider où finit Hollywood et où commence le delirium tremens.

La chose la plus drôle que puisse faire un comédien, c'est de ne pas la faire.

Tu n'invoqueras pas le nom de Dieu avant d'avoir épuisé tous les mots de cinq lettres.

Lorsqu'un humoriste déclenche des rires imprévus, sa première réaction est de vérifier si sa braguette est ouverte.

Et sans doute la plus connue, celle qui a fait sa réputation : "Un homme qui déteste les enfants et les chiens ne peut pas être tout à fait mauvais."

5 - Ne jamais l'embaucher pour du baby-sitting

Bon, là, ça ne risque plus d'arriver mais imaginez que le voyage dans le temps devienne une réalité dans les prochaines années au point de se démocratiser et que lors d'un de vos périples vous rencontriez mon gars W. C., ben, ne lui confiait pas votre jeune enfant. Lors du tournage de Tillie and Gus, profitant d’une absence momentanée de la nourrice, l'acteur a versé une dose de gin dans le biberon du bébé qui mettra une journée à dessoûler.

6 - Parano, mais rigolo

Je n'ai pas l'assurance que la petite histoire que je vais vous raconter soit vraie mais elle est pour le moins savoureuse. Si elle l'est, elle tient à mon sens plus de l'humour vachard que de la pure paranoïa. W. C. Fields aurait caché des micros le long du trottoir devant sa demeure pour lui permettre d’écouter les commentaires de ses invités au sortir des dîners. L'idée étant d'y faire allusion la fois suivante quand ceux-ci étaient désobligeants. De quoi mettre une belle ambiance pour la soirée.

7 - Faux noms

W. C. Fields signait souvent ses scénarios non seulement de pseudonymes variés mais surtout fantaisistes : Charles Bogle, Otis Criblecoblis ou encore Mahatma Kane Jeeves, un jeu de mots de son début de carrière, « My hat, my cane, Jeeves » (Mon chapeau, ma canne, Jeeves).

8 - Quel personnage de cartoon a-t-il inspiré ?

Si vous avez moins de, disons 20 ou 30 ans, vous ne connaissez sans doute pas le personnage en question. Pour les autres, si je vous parle d'un vieux monsieur chauve que l'insondable myopie entraîne dans des situations rocambolesques, des quiproquos absurdes et des gags à foison, vous aurez sans doute reconnu Mister magoo. Ceci dit, je note quand même une petite différence entre le modèle et le personnage, Mister Maggo, lui, aime les chiens.

Allez hop, une petite vidéo pour le souvenir ou la découverte.

9 - Quel est le rapport entre W. C. Fields et les Beatles ?

Alors que le premier est mort en 1946 et que les suivants ont connu la gloire dans les années 60, qu'est-ce qui peut bien les lier ? La pochette d'un des albums des quatre garçons dans le vent, pour certain le meilleur, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. On y trouve derrière le groupe, un collage de personnages sélectionnés pour avoir influencés les Beatles. Je vous la présente ci-dessous en ayant entouré W. C. Fields.

10 - Des références en veux-tu en voilà !

La pochette de Sgt. Pepper est une des nombreuses références qui prouvent que le personnage de W. C. Fields a marqué  les esprits. Je vous en offre quelques autres.

Une caricature de Fields apparaît dans le 55ème album de Lucky Luke, Western Circus.

Dans Tales of the Wizard of Oz, une série de dessins animés canadiens des années 1960, l'acteur qui prêtait sa voix au magicien d'Oz imitait  Fields. Ce clin d'œil n'est pas sans fondement puisque l'acteur avait été pressenti un temps pour le rôle titre du film de 1939 avec Judy Garland. Mais il avait dû décliner la proposition, lui préférant l'écriture du scénario du Cirque en folie.

On voit Fields, assis sur le banc des spectateurs, dans un dessin animé Disney de 1936 mettant en scène Mickey, L'Équipe de Polo.

Toujours chez Disney, dans Mother Goose Goes Hollywood, un dessin de la série Silly Symphonies de 1938, W. C. Fields est caricaturé dans le rôle de Humpty Dumpty, en référence à son rôle dans le film Alice au pays des merveilles de 1933.

Plus près de nous, dans la série Les enquêtes de Murdoch qui passe régulièrement le dimanche soir sur France 3, on a pu voir Andrew Chapman jouer le rôle de W. C. Fields. C'était en saison 8, l'épisode s'intitulait La mascarade des perdreaux.

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10 nouveaux faux-amis anglais

10 nouveaux faux-amis anglais

Temps de lecture : < 1 min

10 nouveaux faux-amis anglais

J'ai cru comprendre que vous aviez aimé la première série de faux amis. Je vais donc continuer la série. Ça tombe bien, c'était prévu. Pour les nouveaux arrivants, je rappelle le principe du faux ami. Un mot dans une langué étrangère, en l’occurrence l'anglais, qu'on traduira trop vite du fait d'une consonance proche d'un mot français mais qui voudra dire tout à fait autre chose. De quoi provoquer moult quiproquos drôles ou embarrassants. Dans cette série, vous en trouverez des biens croquignolets.

Je le répète à chaque fois mais c'est aussi l'intérêt de ce type de listes, vous pouvez jouer entre amis avec la présente liste en tentant de faire deviner la signification exacte du faux-ami anglais et/ou la traduction anglaise du faux-amis français correspondant. Amusez-vous bien !

A COIN : une pièce de monnaie
Un coin : a corner

A CAVE : une grotte
Une cave : a cellar

A FIGURE : un chiffre
Une figure : a face (pour le visage)

A PAIN : une douleur
Du pain : bread

A STORE : un magasin
Un store : a sunblind

A COACH : un bus
Un coach : a trainer

A LECTURE : une conférence
Une lecture : a reading

A LIBRARY : une bibliothèque
Une librairie : a bookshop

TO PASS AN EXAM : être reçu à un examen
Passer un examen : to take an exam

ACTUALLY : en fait
Actuellement : currently

source : www.anglaisfacile.com

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14 infos étonnantes et pratiques sur l'avocat

14 infos étonnantes et pratiques sur l'avocat

Temps de lecture : 6 min

14 infos étonnantes et pratiques sur l'avocat

On dit qu'un accusé est cuit quand son avocat n'est pas cru. C'est sur cette sublime pensée de Pierre Dac que je souhaitais démarrer l'article. J'aime bien. Si vous aimez les citations, les aphorismes, les pensées rigolotes, je vous propose un petit détour par Les Almateurismes avant de poursuivre votre lecture.

Jusqu'à présent, la rubrique Les gourmandises se déployait autour du thème de la junk food : Le Japadog, Variations sur le hot-dog, Le meilleur burger que j'ai jamais mangé, etc. Sans forcément tomber dans le healthy à tout prix, j'avais envie de pousser un peu les murs pour aborder d'autres rives de la bouffe, de la cuisine, de la gastronomie, appelez ça comme vous voulez. Aujourd'hui, on va parler avocat. Et je vous promets que, non seulement, vous allez apprendre plein d'infos intéressantes, mais qu'en plus,grâce à certaines d'entre elles, on va se marrer.

1 - L'avocat est un fruit, comme la tomate, si si !

Oui oui, la tomate aussi. Étonnant, non ? Si on veut rester dans l'étonnante, il faut savoir que l'avocat grossit sur l'arbre, où il peut rester plusieurs mois, mais il ne mûrit qu'une fois cueilli. C'est ce qu'on appelle un fruit climactérique. Un avocat dur sur les étals est donc un signe de fraîcheur et non d'une cueillette anticipée. Petite astuce, son mûrissement peut être accéléré en l'entourant d'une couronne d'autres fruits, comme les bananes qui produisent naturellement de l'éthylène.

2 - Donc, c'est un dessert !

Eh oui ! D'ailleurs, les Malgaches et les Brésiliens utilisent le plus souvent l'avocat en dessert, saupoudré de sucre.

Pour vous en convaincre, je vous propose de tester quelques unes des recettes de dessert suivantes, toutes à base d'avocat :

Cheesecake avocat et citron vert
Glace avocat miel (en anglais)
Petits pots au chocolat, avocat, grenade et pistaches
Gâteau à l’avocat et aux graines de pavot

3 - Le nom de l'avocat (vous n'êtes pas prêt !)

Son nom provient de sa forme de... couille. En effet, son nom espagnol, aguacate, vient du mot ahuacatl en nahuatl, une ancienne langue uto-aztèques, qui signifie "testicule". Je ne sais pas pourquoi, ce genre d'information vient à moi avec une facilité déconcertante. In fine, si votre avocat sent la crevette, une bonne douche s'impose.

4 - Sur la première marche du podium

Le Mexique est tout à la fois le premier producteur au monde d'avocats (30 % de la production mondiale), premier exportateur mais aussi premier consommateur d'avocats de la planète.

5 - C'est important la taille !

En France nous ne mangeons globalement qu'une seule dimension d'avocat, plus ou moins la taille d'un citron. Saviez-vous qu'il en existe des variétés plus grosses, de plus de 1 kg, et des tout-petits, les avocats-cornichons ?

6 - Un peu d'histoire

L'avocat est originaire du Mexique, où il était déjà consommé par les Aztèques et les Mayas il y a 8 000 ans. Importé en Europe par les Espagnols au dix-septième siècle, il aura fallu trois cents ans pour qu'il trouve place dans la gastronomie française.

7 - Un produit de luxe (ça dépend où)

Pendant très longtemps, l'avocat a été considéré en Europe comme un produit de luxe. Par contre, en Amérique, où il était extrêmement courant, on le qualifiait de "beurre du pauvre".

8 - Les avocats consommés en France viennent-ils du Mexique ?

Aujourd'hui, les avocats que l'on trouve sur les étals français proviennent principalement des Antilles, d'Afrique du sud, d'Australie, d'Israël, d'Espagne, mais aussi de Corse où l'on recense plusieurs plantations d'avocatiers.

9 - Bien choisir son avocat !

Les avocats sont classés par catégories (de 1 à 3, le meilleur étant 1) et par calibre (typiquement entre 16 et 22). Le calibre 18 correspond à un fruit d'environ 200 g.

10 - En médecine

La chair de l'avocat est utilisée en phytothérapie, une médecine fondée sur les extraits de plantes et les principes actifs naturels. Il est également utilisé par la médecine ayurvédique, science sœur du yoga qui se consacre à équilibrer l'esprit par rapport au corps. Quant aux médecines traditionnelles, elles peuvent le conseiller et en user contre la ménorragie, l’hypertension, les maux d'estomac, la bronchite, la diarrhée, le diabète et le rhumatisme.

L'avocat est considéré comme un anti-oxydant, un vermifuge, un tonique cérébral. Il est source de cuivre, phosphore, magnésium, potassium, zinc, fer, manganèse. Côté vitamines, on y trouve de la B1, B2, B3, B5, B6, B9, C, E et K.

11 - D'ailleurs, guacamole rime-t-il avec cholestérol ?

La rime n'est pas riche, l'avocat, si. Certes, il contient aux alentours de 300 calories mais sachez qu'il comble deux portions de fruit. Par contre, contrairement à ce qu'on peut penser, il ne contient pas de cholestérol, ni même de "bon" cholestérol. Pour info, le cholestérol n'est présent que dans les aliments d’origine animale, viande, œuf, abats. La bonne nouvelle est que l’avocat est riche en gras monoinsaturés (Oméga 9), reconnus pour leurs bienfaits sur la santé cardiovasculaire et leur contribution à diminuer le cholestérol sanguin. Pour preuve cette enquête sur la santé et la nutrition menée sur 17 167 adultes aux États-Unis qui montre que les consommateurs d'avocats sont moins exposés au risque de syndrome métabolique que les autres, sans toutefois prouver une absolue causalité dans la mesure où la consommation d'avocats est associée à de meilleures conditions de nutrition et une moindre prévalence de surpoids et d'obésité.

Je me permets de rester chiant encore un peu parce que l'étude suivante conforte les résultats de la précédentes avec plus de subtilité. En effet, une méta-analyse des expérimentations cliniques conduites jusqu'en février 2015 démontre les effets bénéfiques de la consommation d'avocat, montrant qu'après sept jours d'un régime riche en fruits mexicains, des patients en hypercholestérolémie ont vu leur taux de mauvais cholestérol diminuer de 22 % pendant que leur bon cholestérol, lui, augmentait de 11 %.

12 - Parlons écologie !

L'avocat a une empreinte carbone et une empreinte eau qui ne sont pas négligeables. Il faut 1 000 litres d'eau pour en faire pousser 1 kilo. L'importation en Europe nécessite des centaines de kilomètres en camion puis une réfrigération à 6°C durant les 26 jours de transport en bateau pour les fruits en provenance d'Afrique du sud. Comme le fruit est relativement fragile, il nécessite beaucoup d’emballage. Bon, c'est vrai que le cumul de toutes ces infos ne donnent pas envie de consommer plus que de raison un aliment pourtant si intéressant, comme nous l'avons vu précédemment.

Mais voyons également le verre à moitié plein. Il existe des avocats français, provenant de Corse. Autant que faire se peut, essayons de les privilégier si le prix reste raisonnable. Et puis, il y a Scott Munguía. Ce chimiste mexicain a eu l'idée d'utiliser le noyau d'avocat pour concevoir du plastique biodégradable. Son idée est d'en extraire un additif chimique capable d’accélérer la dégradation naturelle du polyéthylène, du polypropylène, du PVC, du polystyrène et des polymères de cellulose, auquel il donne le nom de Bioblend. J'adore ce genre d'idée !

Manger écolo, c'est manger en saison. Celle de l'avocat va d'avril à septembre. Mis pourquoi je sors cet article en janvier, moi !!!

13 - Comment savoir si son avocat est mûr ?

Dans son émission Gordon Ramsay : les recettes du chef 3 étoiles, le chef anglais à la grande gueule offre son astuce : il vous suffit d'appuyer légèrement sur le pédoncule, le "nez" de l'avocat, quoi. S'il est légèrement mou, c'est qu'il est mûr et doit être consommé rapidement.

Une autre astuce consiste à retirer le pédoncule. Si la chair qui se trouve en dessous est marron, il est trop mûr. Si elle est verte, il est à point.

14 - Premier bar à avocat en France

Début janvier à vu l'arrivée en France du premier avocado bar. Il s'appelle Avocateria. Je me demande si la couleur du fruit hautement instagramable n'est pas pour quelque chose dans cette nouvelle mode de restaurants qui s'annonce. Bon, oui, la mode est au healthy. Et puis, un concept tournant sur un seul ingrédient qui peut être utilisé aussi bien en entrée, en plat et en dessert, ben, ça aide.

La star de l'enseigne semble être le Geisha Power, un avocado bowl se composant de riz noir vinaigré, de saumon, d'avocat, de grenade, de graines de courge et de mangue, le tout pour 14.50 euros. Si vous avez l'occasion de vous y rendre et de tester la carte, n'hésitez pas à partager votre expérience en commentaire.

 

Sources : Wikipédia, blogue.iga.net, terrafemina.com, lebonbon.fr, elle.fr, vulgaris-medical.com, France Inter.

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5 séries animés DC que vous ne connaissez pas  (vidéos)

5 séries animés DC que vous ne connaissez pas (vidéos)

Temps de lecture : 3 min

5 séries animés DC que vous ne connaissez pas (vidéos)

Je dois bien avouer que depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours préféré Marvel à DC. Peut-être vous en donnerais-je les raisons dans un prochain article. C'est pour cela qu'il existe sur ce blog une rubrique dédiée exclusivement à la Maison des idées et rien pour la Distinguée Concurrence. Ce n'est pourtant pas une raison pour que je fasse l'impasse. Soyons honnêtes,certains héros Marvel ont été, au début tout au moins, pompé chez ceux d'en face. Une raison à cela, l'antériorité. Le premier numéro de Superman date de 1938. Un an plus tard arrive Batman. Et même si Captain America arrive sur le marché des comics en 1940, la vraie écurie Marvel voit le jour avec les quatre Fantastiques au début du Silver Age, en 1961.

Pour cette raison, je vous propose de commencer cette nouvelle série d'articles vidéos par 5 dessins animés, tous datant de 1967, consacrés aux super-héros DC. Je vous propose soit le générique, soit, quand j'ai pu le trouver, le premier épisode en version originale. Régalez-vous !

Aquaman - générique (1967)

Atom - 1er épisode (1967)

Green Lantern - Générique (1967)

Hawkman - 1er épisode (1967)

Justice League - 1er épisode (1967)

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50ème article - Bilan et bonnes résolutions

50ème article - Bilan et bonnes résolutions

Temps de lecture : 3 min

50ème article - Bilan et bonnes résolutions

Tout d'abord, permettez-moi de vous souhaiter un belle, une heureuse, une sublime année 2019. Qu'elle soit, pour vous, riche en émotions, en bonheur et en soussous, soyons quand même un peu matériel. Ne nous voulons pas la face, ça aide à transcender les deux autres.

Le début de l'année, c'est un peu le moment du bilan de l'année précédente et des bonnes résolutions pour l'année nouvelle. Faisons ça !

Le blog de l'Impossible Dictionnaire est apparu sur la toile début octobre 2018. C'est pas si vieux, hein ! Au départ, l'impulsion vient de la visite de l'admin d'un vieux blog que j'ai lancé en 2006 et qui présentait des mots et leur définition rigolote, puis des articles sur les mots, les listes, et du divers en veux-tu en voilà. Ça faisait quelques années que je n'y avait pas foutu les pieds et j'ai été abasourdi par les stats. Regardez, rien que pour le mois de décembre, 1200 visiteurs uniques. Celui-ci, sur la même période, en a accueilli 750. C'est fou, non ?

Le chiffre est d'autant plus hallucinant que certains des articles les plus visités présentent des infos parfois obsolètes. Je me suis dit que puisque l'Impossible Dictionnaire était désormais un vrai site uniquement dédié à la rigolade lexicale, il serait pas mal d'y adjoindre un blog "comme au bon vieux temps". J'y reprendrais les vieux articles avec un petit coup de plumeau et de polish. Le premier article mis en ligne sur la version 2.0 est la version originale du plus visité des articles de la précédente version. Il concerne les personnalités de petite taille. Jamais j'aurai imaginé un tel intérêt. Les trois suivants sont des versions survitaminées, séparés en catégories. ce qui deviendra une des marques de fabrique du blog. Ensuite, j'ai voulu tâter à d'autres envies. Et voilà, en 3 mois, 50 articles. Pas mal, non ?

Passons maintenant aux bonnes résolutions. Pas celles qu'on prend ouatés de effluves alcoolisées du 31 décembre, hein ! Non, les vraies, celles qu'on tient parce qu'il est important de respecter la parole donnée. J'aimerais vraiment continuer à être aussi prolixe en 2019. La plupart des articles demandent un minimum de recherche et de compréhension des sujets abordés. Ça prend du temps. Si je pouvais rester sur une moyenne de 3 à 4 articles par semaine, je serais plus que ravi.

Un autre résolution sur laquelle je suis en train de travailler est la remise à flot d'un site que j'ai tenu entre 2014 et 2016 exclusivement composé d'interviews d'auteurs. Ça s'appelait - et ça s'appellera toujours - Paroles d'auteurs. Le pitch/concept est simple : un auteur, 10 questions, pas une de plus, pas une de moins. Au moment où il ré-ouvrira ses portes, vous aurez accès à plus de 150 interviews d'auteurs parfois très connus, parfois confidentiels. C'est l'idée de mixer grandes plumes et petits duvets de l'écriture. Allez, namedroppons gaiement. Vous y retrouverez des noms comme Zep, le papa de Titeuf,  Davy Mourier que j'ai dû interviewer sur tous les supports pour lesquels j'ai travaillé, François Corbier avant qu'il ne nous quitte l'année dernière, Nicolas Mathieu avant qu'il ne soit sacré Prix Goncourt l'année dernière, le blogueur L'Odieux Connard, le chanteur Kent et même des auteurs internationaux comme l'écossais Peter May ou encore la brittanique Paula Hawkins dont les droits du livre La fille du train ont été achetés par Steven Spielberg avant même que le livre ne sorte en librairie. Et beaucoup d'autres. Bien sûr, je reprendrais mes interviews pour allonger cette prestigieuse liste d'auteurs.

Pour celles et ceux qui découvriraient le blog par cet article et qui n'auraient pas encore eu la curiosité de lire les précédents, je vous propose une liste - c'est un peu la spécialité de la maison - de tous les sujets traités (tâter un peu la variété) en one shot ou en série, en 2018.

La taille des personnalités
Les parcs d'attractions
L'Impossible Dictionnaire
Le Quotient Intellectuel des personnalités historiques
Les Nine Old Men
Stan Lee
Les super-héros Marvel
Les animaux disparus ou en voie d'extinction
La cuisine gabonaise
Les dinosaures de fiction
Harry Potter
Les périphrases
Le meilleur burger
Jean Chalopin
Le japadog
Elisa Penna
Le tourisme spatial
Le Hollywood Walk of fame
Le chant du coq
Les titres putaclics
Noël
Les tendances culinaires 2019
Godzilla
Les hot-dogs

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69 animaux en voie d'extinction pour 2018

69 animaux en voie d'extinction pour 2018

Temps de lecture : 4 min

69 animaux en voie d'extinction pour 2018

Ça ne vous aura pas échappé, nous sommes en 2019. J'ai commencé à travailler sur le présent article en novembre 2018 après avoir posté 25 animaux disparus depuis ma naissance, 168 oiseaux en voie d'extinction pour 2018 et 34 mammifères en voie d'extinction pour 2018. Cette liste, je devais vous la poster avant la fin de l'année. Cela a été beaucoup plus compliqué que je le pensais. La Red List est disponible sur le net, chacun peut aller la compulser. Mon premier taf a été de la récupérer et de dispatcher les animaux dans leur classe, leur famille, leur espèce. Mon objectif étant de vous sensibiliser, il me semblait important de rechercher le nom commun de chaque animal, la liste originelle n'étant composée que de noms scientifiques. Une suite de noms latins, on dit aussi binominaux, est aride, ne représente rien dans notre inconscient collectif. Il me semblait important d'apporter une dimension affective, le nom commun le permet. Dans les listes précédentes, c'était finger in the nose. Des oiseaux magnifiques, des frères mammifères, bien représentés sur le web. Pour le reste de l'Arche, ça a été une autre paire de manches. J'avoue parfois n'avoir pas retenu un animal dont je ne trouvais le nom commun ni dans les sites français, ni dans les sites anglais. Des fois, j'ai traduit de l'anglais parce que je ne trouvais pas l'équivalent dans notre langue. J'ai même eu à bricoler à deux ou trois reprises des noms avec le lieu d'habitation de l'animal, par exemple, quand j'étais sûr de son genre. Il ne fallait pas que je confonde un crapaud avec une grenouille, ni cette dernière avec un bœuf, mais c'est une autre histoire.

Ce fut un crève-cœur que d'abandonner les listes consacrées aux gastéropodes, aux insectes et aux araignées. Attention, leur absence ne signifie en aucun cas qu'ils sont protégés contre la pollution de l'homme. Sachez que du côté des insectes, on trouve beaucoup de libellules, de scarabées, de charançons. On sait l'importance des insectes ne serait-ce que dans leur rôle de nettoyeurs ou de pollinisateurs. Certes, ils ne sont pas beaux, ça gratte partout quand on voit défiler les photos - je parle d'expérience - mais leur disparition est aussi, si ce n'est pas plus, dramatique que pour les espèces plus "mignonnes".

J'ai été étonné de découvrir qu'une sorte de ver de terre, l'eisenia Anzac, faisait partie de espèces en voie d'extinction. Comme des amphibiens qu'on trouvent sur les hauts plateaux en Afrique ou les hauteurs d'Amérique du sud. Aucune espèce n'est épargnée, aucune endroit de la planète non plus. Dimanche, sur un autre site, j'ai écrit un texte intitulé "Ma jeunesse se meurt". Quand je ne vois plus au printemps les papillons de ma jeunesse, quand les villes ne piaillent plus des moineaux que ma grand-mère m'avait appris à imiter, quand je me dis que je ne verrai plus de bouquetin lors de mes prochains périples dans les Pyrénées, j'ai les culottes courtes qui s'humidifient, tristesse et peur mêlée. Je pleure et je pisse. J'ai peur pour mon fils. J'ai peur pour ma fille. J'ai peur pour mes petits-enfants que je ne connais pas encore. Attention, je ne suis pas un pur produit du spécisme. L'humanité est mon plus grand combat. J'adore manger un bon steak. Il me semble qu'au-delà de toute considération animale ou humaine, c'est la planète qu'il faut protéger pour le bien être de l'ensemble de ses habitants. J'évacue ma peur comme je peux. Entre deux articles importants mais tellement difficiles, j'écris des articles futiles. Promis, dans le prochain, ça sera plus drôle.

Poissons

Aulonocara “Blue Orchid” (Aulonocara Kandeense)
Garra (Garra trewavasae)
Haplo (Copadichromis nkatae)
Kampango (Bagrus meridionalis)
Lamproie de Grèce (Caspiomyzon hellenicus)
Lamproie du Mexique (Tetrapleurodon spadiceus)
Maylandia (Metriaclima usisyae)
Mbuna mangeur d'écailles (Melanochromis lepidiadaptes)
Mérou de Nassau (Epinephelus striatus)
Orchidée bleue (Aulonocara maylandi)
Paon jaune (Aulonocara baenschi)
Poso Bungu (Mugilogobius amadi)
Sungwa (Serranochromis robustus)
Tilapia (Oreochromis Karongae/Oreochromis squamipinnis)
Tilapia coffea (Coptodon coffea)
Barbe aveugle d’Irak (Garra Widdowsoni)
Mahseer à à nageoires orangées (Tor remadevii)

Reptiles

Iguane des Petites Antilles (Iguana Delicatissima)
Alligator de Chine (Alligator sinensis)
Gecko de Jeypore (Cyrtodactylus jeyporensis)
Crocodile de l'Orénoque (Crocodylus intermedius)
Tortue géante des Galapagos (Chelonoidis guntheri)
Gophère à bords jaunes (Gopherus flavomarginatus)
Tortue Géométrique (Psammobates geometricus)
Iguane noir d'Útila (Ctenosaura bakeri)
Gecko de Gua Kanthan (Cyrtodactylus guakanthanensis)
Serpent aveugle de Fassifern (Anilios insperatus)
Gecko de Lauhachinda (Gekko lauhachindai)
Scinque de Barry Lyon (Proablepharus barrylyoni)
Scinque terrier nain de Durban (Scelotes inornatus)
Scinque rayé du Mont Cooper (Lerista vittata)
Gecko léopard (Goniurosaurus huuliensis)
Gecko à bout courbé de l'île de Jarak (Cyrtodactylus jarakensis)
Gecko Ngo & Bauer (Cyrtodactylus takouensis)
Gecko kabikabi (Phyllurus kabikabi)
Scinque de Penang (Larutia penangensis)
Gecko de Tây Ninh (Cyrtodactylus nigriocularis)
Scinque des Gorges du Pays d'Arnhem (Bellatorias obiri)
Gecko Temiah (Cnemaspis temiah)
Gecko Chanhome de Saraburi (Cyrtodactylus chanhomeae)
Gecko de Thaïlande (Dixonius Kaweesaki)
Gecko à bout courbé (Cyrtodactylus gialaiensis)

Amphibiens

Atelopus à épines plates (Atelopus planispina)
Crapaud d'Azuay (Atelopus onorei)
Crapaud de Batu Linanit (Pelophryne Linanitensis)
Crapaud de Bolivar (Atelopus guanujo)
Crapaud de Carchi (Atelopus lynchi)
Crapaud de Diaz (Atelopus eusebiodiazi)
Crapaud de Guibé (Ansonia Guibei)
Crapaud de Mindo (Atelopus mindoensis)
Crapaud de Podocarpus (Atelopus podocarpus)
Crapaud de Rio Pescado (Atelopus balios)
Crapaud des Andes (Atelopus pastuso)
Crapaud du Mont Murud (Pelophryne murudensis)
Crapaud du Pérou (Atelopus peruensis)
Crapaud Morona-Santiago (Atelopus halihelos)
Crapaud Paramo (Nannophryne Cophotis)
Crapaud veuve noire (Ansonia vidua)
Grenouille Arlequin (Atelopus ignescens)
Grenouille Cochran (Cochranella euhystrix)
Grenouille de Gigante (Platymantis insulatus)
Grenouille de Jacobson (Philautus jacobsoni)
Grenouille de Junin (Phrynopus juninensis)
Grenouille de Pahang (Kalophrynus yongi)
Petit crapaud de Tandy (Werneria tandyi)
Rainette du Rio Chingual (Hyloscirtus pantostictus)

Crustacés

Crevette Arlequin (Caridina spongicola)
Crevette Cardinal (Caridina dennerli)

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Brèves insolites N°1

Brèves insolites N°1

Temps de lecture : 3 min

Brèves insolites N°1

Lors de mes recherches pour le blog, je tombe régulièrement sur des infos étonnantes que j'aimerais partager avec vous mais qui n'entrent dans aucune case du blog. Pour cela, je lance cette nouvelle série de news insolites en bref.

Cercueils en habit de lumière

Dans l'article Pas de cendres pour Cendrillon, j'abordais le sujet de la mort et des dernières volontés en relation avec les parcs d'attractions. Cette fois, j'enfonce le clou avec la palme du mauvais goût que je décerne à la Glitter Coffin Company, une société anglaise qui propose des cercueils et des urnes funéraires ornés de paillettes parce que, selon eux, c'est "un merveilleux moyen de refléter et célébrer la vie d’une personne" qui aimait le strass de son vivant. Si vous voulez avoir un aperçu du catalogue, je vous propose de vous rendre sur l'Instagram de la boîte (jeu de mot).

Source : www.ulyces.co

Goldorak en Rond-Point

En fin d'année, un rond-point de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, s'est vu orné d'une statue géante de Goldorak. 7 mètres de haut, 2 tonnes d'acier, 1 mois de travail, 14 heures par jour, 7 jours sur 7. C'est à Didier Berujon, co-gérant de Fer ou Refer, une entreprise spécialisée dans la chaudronnerie et la ferronnerie, qu'on doit cette étonnante idée. "En août dernier, j'ai acheté dans une brocante un vieux jouet de Goldorak. Je me suis dit que ça serait drôle de le reproduire en grand." Joli coup de pub malheureusement éphémère puisque le robot géant n'est autorisé à rester que deux mois sur le rond-point du Chambon.

Source : France3 Auvergne Rhone-Alpes - Photo : Le Parisien

Le spoil assassin

Je me souviens quand j'étais ado d'un gars qui n'arrêtait pas de me raconter la scène d'après quand on allait voir un film au cinéma. Je l'aurais tué. Des mots en l'air, qu'on dit comme ça, mais qui ne se réaliseront jamais, juste pour expulser la colère.

Enfin, pas toujours. J'en veux comme exemple Sergey Savitsky qui a poignardé Oleg Beloguzov parce qu’il en avait marre qu'il lui raconte la fin des livres. Tout cela se passe dans une base russe de l’Antarctique avec, je suppose, une bibliothèque limitée ce qui fait que tous ceux qui s'y trouvent lisent les mêmes ouvrages. L'état de santé de la victime serait stabilisée. Quant au poignardeur, il a été arrêté. Espérons que la bibliothèque de la prison sera plus fournie.

Source : Actua Litté

 

 

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Brèves insolites N°2

Brèves insolites N°2

Temps de lecture : 4 min

Brèves insolites N°2

Lors de mes recherches pour le blog, je tombe régulièrement sur des infos étonnantes que j'aimerais partager avec vous mais qui n'entrent dans aucune case du blog. Ainsi est née cette série d'infos insolites.

Japon : Une idole s'excuse après s'être faite agresser

Le monde à l'envers. Logique me direz vous, cela se passe de l'autre côté de la planète. J'adore le Japon. Je lui consacre même une chaîne Youtube avec mon fils, Mission Japon. Mais quand ça déconne, il faut le dire.

Le 11 janvier dernier, je suis tombé sur cet article du site Dozodomo relatant la mésaventure d'une idole du groupe NGT48, filiale des célèbres AKB48 pour la ville de Niigata. Maho Yamaguchi s'est faite agressée dans son immeuble par deux hommes, des fans semblerait-il. Elle s'en sort grâce à l'arrivée de l’ascenseur qui déstabilise ses agresseurs. C'était en décembre. Un mois plus tard, alors que les deux hommes, deux étudiants âgés de 25 ans, ont été relâchés sans inculpation, la jeune fille se voit obligée par la société qui gère le groupe de présenter ses excuses en regrettant d'avoir "causé des ennuis" en parlant publiquement de l'agression présumée. Show must continue but it's stacking.

Pour en savoir plus, je vous propose de lire l'article en question du site Dozodomo.

Japon : Des employés-robots renvoyés

Japon toujours mais avec une info plus amusante, même s'il est question - le mot est un peu fort et pas très loin du putaclic - de licenciements. Le pays des mechas (Goldorak, Gundam, etc.) voue une véritable passion pour les robots. J'en veux pour exemple Pepper, ce robot humanoïde qui accueille, oriente et informe dans de nombreuses enseignes sur l’Archipel.

Le site du Figaro nous raconte une drôle d'histoire, celle de l'hôtel Henn Na qui souhaitait devenir le premier hôtel au monde entièrement géré par des robots. Il faut savoir qu'à Sasebo, dans la préfecture de Nagasaki, la main d'oeuvre n'est pas légion. Le Japon de manière globale manque de chambres d'hôtel pour accueillir les touristes. La solution robotique qui plus est très riche en argument marketing semblait être la solution idéale. C'était sans compter sur les bugs à répétition qu'a connu l'hôtel. Le plus drôle étant la mésaventure de ce client qui se faisait réveiller par l'assistant électronique de la chambre lui demandant "Pardon, je ne suis pas sûr d'avoir compris" à chaque ronflement. Ce robot fait partie de la charrette de licenciements.

L'hôtel étant situé aux abords du parc d'attractions Huis Ten Bosch, on imagine aisément que ce dernier ne se transformera jamais en Westworld.

Pour que vous puissiez voir ce que l'hôtel pouvait donner avec un réceptionniste tyrannosaure, je vous ai retrouvé ce reportage de la BBC tourné en 2015, année de son ouverture.

Pour en savoir plus, je vous propose la lecture de l'article du Figaro.

Un Prince à New-York revient en 2020

Je vous le concède, cette info n'a rien d'insolite mais comme je voulais absolument partager ma joie avec vous de voir revenir un de mes films préférés des années 80 sur grand écran et que je ne savais pas où la fourrer - "dans ton cul" me répondront les plus taquins d'entre vous - , je la pose ici. Et, ça, c'est insolite. 😉

Ni un reboot, ni un relauch, mais une vraie suite avec une grande partie de la distribution originelle, nous promet Le Parisien. Eddy Murphy reprendra son rôle.

Arsenio Hall, l’assistant du prince, revient. Shari Headley, l'aimée du prince, revient. John Amos, le père ayant réussi dans le burger revient. James Earl Jones, le Roi du Zamunda, revient. Samuel L. Jackson qui avait un petit rôle dans le premier film... ben, lui, on sait pas.

L'histoire de la suite : Akeem, devenu roi, revient en Amérique pour retrouver un fils dont il vient d'apprendre l'existence. Il me tarde d'être en 2020 en espérant que, comme dans le premier opus, Eddy Murphy tienne, grimé, un grand nombre de rôles secondaires.

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Hollywood Walk of Fame – Version Cinéma

Hollywood Walk of Fame – Version Cinéma

Temps de lecture : 23 min

Hollywood Walk of Fame – Version Cinéma

Après "Télévision" et "Scène et musique", nous allons terminer cette série de listes consacrée aux étoiles des trottoirs d'Hollywood, le fameux Walk of fame, par la plus prestigieuse, la plus longue et, celle que je pensais être la seule avant de m'y intéresser, la liste "Cinéma". Mais rassurez-vous (ou pas, d'ailleurs !), ce ne sera pas le dernier article consacré au sujet. J'ai encore plein de choses à vous dire et à vous apprendre sur cette étonnante idée de mêler art, tourisme et voirie. C'est quand même un drôle de roller coaster émotionnel que l'annonce de votre étoile. Imaginez, vous êtes une personnalité artistique américaine. Vous recevez un jour un message qui vous apprend que vous allez inaugurer votre bout de trottoir à Los Angeles. Vous êtes heureux. C'est une reconnaissance dont vous rêviez depuis votre premier succès. Et quand vous repassez, un peu plus tard, lunettes de soleil sur le nez pour découvrir incognito les réactions des fans, vous vous rendez compte qu'on ne fait pas attention à votre dalle, vous n'êtes pas Michael Jackson. On vous ignore, on vous piétine. Pire, ce chien est sur le point de vous chier dessus. Beau couronnement pour une carrière.

La liste cinéma, comme les autres finalement, est assez hétéroclite. On y trouve comme il se doit des actrices, des acteurs, des réalisateurs, des compositeurs de musique de film mais aussi quelques incongruités que je développerai dans un prochain article.

Dans la liste qui suit, les noms des personnalités étoilées sont classés par ordre alphabétique et sont suivis de l’adresse de la dalle vous permettant de trouver directement celle ou celui qui vous intéresse que ça soit sur la page ou sur place. Comme pour les précédentes listes regroupant les personnalités du Hollywood Walk of fame, j’ai opté pour une séparation entre les personnages fictifs, ceux qui ont une étoile à plusieurs et les stars d’une étoile rien que pour eux.

Les personnages fictifs

Bugs Bunny - 7007 Hollywood Blvd.
Donald Duck - 6840 Hollywood Blvd.
La Fée Clochette - 6834 Hollywood Blvd.
Godzilla - 6925 Hollywood Blvd.
Mickey Mouse - 6925 Hollywood Blvd.
Minnie Mouse - 6834 Hollywood Blvd.
Rintintin - 1623 Vine Street
Shrek - 6931 Hollywood Blvd.
Winnie l'ourson - 6834 Hollywood Blvd.
Woody Woodpecker - 7000 Hollywood Blvd.

Les groupes de personnes

Dead End Kids - 7080 Hollywood Blvd.
Mr. & Mrs. Sidney Drew - 6901 Hollywood Blvd.
The Nicholas Brothers - 7083 Hollywood Blvd.
The Ritz Brothers - 6756 Hollywood Blvd.
Les frères Sherman - 6918 Hollywood Blvd.
The Three Stooges - 1560 Vine Street
The Watson Family - 6674 Hollywood Blvd.
La Famille Westmore - 1645 Vine Street

Les stars d’une étoile

Bud Abbott - 1611 Vine Street
Art Acord - 1709 Vine Street
Amy Adams - 6280 Hollywood Blvd.
Renée Adorée - 1601 Vine Street
Philip Ahn - 6211 Hollywood Blvd.
Frank Albertson - 6754 Hollywood Blvd.
Rex Allen - 6821 Hollywood Blvd.
Kirstie Alley - 7000 Hollywood Blvd.
June Allyson - 1537 Vine Street
Don Alvarado - 6504 Hollywood Blvd.
Adrienne Ames - 1612 Vine Street
Gilbert M. Anderson - 1651 Vine Street
Mary Anderson - 1645 Vine Street
Julie Andrews - 6901 Hollywood Blvd.
Heather Angel - 6301 Hollywood Blvd.
Jennifer Aniston - 6270 Hollywood Blvd.
Ann-Margret - 6501 Hollywood Blvd.
Roscoe Arbuckle - 6701 Hollywood Blvd.
Samuel Z. Arkoff - 7046 Hollywood Blvd.
Richard Arlen - 6755 Hollywood Blvd.
George Arliss - 6648-1/2 Hollywood Blvd.
Desi Arnaz - 6325-1/2 Hollywood Blvd.
Edward Arnold - 6225 Hollywood Blvd.
Jean Arthur - 6333 Hollywood Blvd.
Dorothy Arzner - 1500 N. Vine Street
Nils Asther - 6705 Hollywood Blvd.
Fred Astaire - 6756 Hollywood Blvd.
Mary Astor - 6701 Hollywood Blvd.
Gene Autry - 6644 Hollywood Blvd.
Agnes Ayres - 6504 Hollywood Blvd.
Lew Ayres - 6385 Hollywood Blvd.
Lauren Bacall - 1724 Vine Street
James Bacon - 1637 Vine Street
Kevin Bacon - 6356 Hollywood Blvd.
Lloyd Bacon - 7011 Hollywood Blvd.
King Baggot - 6312 Hollywood Blvd.
Fay Bainter - 7021 Hollywood Blvd.
Carroll Baker - 1725 Vine Street
Rick Baker - 6764 Hollywood Blvd.
Lucille Ball - 6436 Hollywood Blvd.
Antonio Banderas - 6801 Hollywood Blvd.
Tallulah Bankhead - 6141 Hollywood Blvd.
Vilma Bánky - 7021 Hollywood Blvd.
Theda Bara - 6307 Hollywood Blvd.
Javier Bardem - 6834 Hollywood Blvd.
Lynn Bari - 6116 Hollywood Blvd.
Binnie Barnes - 1501 Vine Street
Mona Barrie - 6140 Hollywood Blvd.
Wendy Barrie - 1708 Vine Street
Bessie Barriscale - 6652 Hollywood Blvd.
Drew Barrymore - 6925 Hollywood Blvd.
Ethel Barrymore - 7001 Hollywood Blvd.
John Barrymore - 6667 Hollywood Blvd.
Lionel Barrymore - 1724 Vine Street
Richard Barthelmess - 6755 Hollywood Blvd.
Freddie Bartholomew - 6663 Hollywood Blvd.
Richard Basehart - 6276 Hollywood Blvd.
Kim Basinger - 7021 Hollywood Blvd.
Lina Basquette - 1529 Vine Street
Angela Bassett - 7000 Hollywood Blvd.
Jason Bateman - 6533 Hollywood Blvd.
Kathy Bates - 6927 Hollywood Blvd.
Anne Baxter - 6741 Hollywood Blvd.
Warner Baxter - 6284 Hollywood Blvd.
Beverly Bayne - 1752 Vine Street
William Beaudine - 1777 Vine Street
Wallace Beery - 7001 Hollywood Blvd.
Madge Bellamy - 6517 Hollywood Blvd.
Robert Benchley - 1724 Vine Street
Annette Bening - 6927 Hollywood Blvd.
Belle Bennett - 1511 Vine Street
Constance Bennett - 6250 Hollywood Blvd.
Joan Bennett - 6300 Hollywood Blvd.
Jack Benny - 6650 Hollywood Blvd.
Edgar Bergen - 6766 Hollywood Blvd.
Ingrid Bergman - 6759 Hollywood Blvd.
Sarah Bernhardt - 1751 Vine Street
Elmer Bernstein - 7083 Hollywood Blvd.
Halle Berry - 6801 Hollywood Blvd.
Edna Best - 6124 Hollywood Blvd.
Charles Bickford - 6780 Hollywood Blvd.
Constance Binney - 6301 Hollywood Blvd.
Jack Black - 6441 Hollywood Blvd.
Sidney Blackmer - 1625 Vine Street
Carlyle Blackwell - 6340 Hollywood Blvd.
Cate Blanchett - 6712 Hollywood Blvd.
Joan Blondell - 6311 Hollywood Blvd.
Orlando Bloom - 6927 Hollywood Blvd.
Monte Blue - 6290 Hollywood Blvd.
Ann Blyth - 6733 Hollywood Blvd.
Betty Blythe - 1708 Vine Street
Eleanor Boardman - 6928 Hollywood Blvd.
Humphrey Bogart - 6322 Hollywood Blvd.
Mary Boland - 6150 Hollywood Blvd.
John Boles - 6530 Hollywood Blvd.
Richard Boleslawski - 7021 Hollywood Blvd.
Ray Bolger - 6788 Hollywood Blvd.
Beulah Bondi - 1718 Vine Street
Shirley Booth - 6850 Hollywood Blvd.
Olive Borden - 6801 Hollywood Blvd.
Ernest Borgnine - 6324 Hollywood Blvd.
Frank Borzage - 6300 Hollywood Blvd.
Hobart Bosworth - 6522 Hollywood Blvd.
Clara Bow - 1500 Vine Street
John Bowers - 1709 Vine Street
William Boyd - 1734 Vine Street
Charles Boyer - 6300 Hollywood Blvd.
Ray Bradbury - 6644 Hollywood Blvd.
Alice Brady - 6201 Hollywood Blvd.
Marlon Brando - 1765 Vine Street
Walter Brennan - 6501 Hollywood Blvd.
Evelyn Brent - 6548 Hollywood Blvd.
George Brent - 1709 Vine Street
Mary Brian - 1559 Vine Street
Fanny Brice - 6415 Hollywood Blvd.
Beau Bridges - 7065 Hollywood Blvd.
Jeff Bridges - 7065 Hollywood Blvd.
Bernie Brillstein - 7018 Hollywood Blvd.
Albert R. Broccoli - 6910 Hollywood Blvd.
Matthew Broderick - 6801 Hollywood Blvd.
Charles Bronson - 6901 Hollywood Blvd.
Mel Brooks - 6712 Hollywood Blvd.
Richard Brooks - 6422 Hollywood Blvd.
Pierce Brosnan - 7083 Hollywood Blvd
Clarence Brown - 1752 Vine Street
Harry Joe Brown - 1777 Vine Street
Joe E. Brown - 1680 Vine Street
Johnny Mack Brown - 6101 Hollywood Blvd.
Tom Brown - 1648 Vine Street
Vanessa Brown - 1621 Vine Street
Tod Browning - 6225 Hollywood Blvd.
Yul Brynner - 6162 Hollywood Blvd.
Sandra Bullock - 6801 Hollywood Blvd.
John Bunny - 1715 Vine Street
Billie Burke - 6617 Hollywood Blvd.
Smiley Burnette - 6125 Hollywood Blvd.
Bob Burns - 1601 Vine Street
George Burns - 1639 Vine Street
Mae Busch - 7021 Hollywood Blvd.
Francis X. Bushman - 1651 Vine Street
David Butler - 6561 Hollywood Blvd.
Charles Butterworth - 7036 Hollywood Blvd.
Spring Byington - 6507 Hollywood Blvd.
James Caan - 6648 Hollywood Blvd.
Nicolas Cage - 7021 Hollywood Blvd.
James Cagney - 6504 Hollywood Blvd.
Justin Camy - 5285 Hollywood Blvd.
Alice Calhoun - 6815 Hollywood Blvd.
Rory Calhoun - 7007 Hollywood Blvd.
James Cameron - 6712 Hollywood Blvd.
Dyan Cannon - 6608 Hollywood Blvd.
Judy Canova - 6821 Hollywood Blvd.
Cantinflas - 6438 Hollywood Blvd.
Eddie Cantor - 6648 Hollywood Blvd.
Yakima Canutt - 1500 Vine Street
Frank Capra - 6614 Hollywood Blvd.
Steve Carell - 6708 Hollywood Blvd.
Harry Carey - 1521 Vine Street
Kitty Carlisle - 6611 Hollywood Blvd.
Mary Carlisle - 6679 Hollywood Blvd.
Sue Carol - 1639 N. Vine Street
Leslie Caron - 6153 Hollywood Blvd.
John Carradine - 6240 Hollywood Blvd.
Leo Carrillo - 1635 Vine Street
Madeleine Carroll - 6707 Hollywood Blvd.
Nancy Carroll - 1725 Vine Street
Gilbert Cates - 7065 Hollywood Blvd.
Walter Catlett - 1713 Vine Street
Richard Chamberlain - 7018 Hollywood Blvd.
John Chambers - 7006 Hollywood Blvd.
Jackie Chan - 6801 Hollywood Blvd.
Jeff Chandler - 1770 Vine Street
Lon Chaney, Sr. - 7046 Hollywood Blvd.
Charlie Chaplin - 6751 Hollywood Blvd.
Cyd Charisse - 1601 Vine Street
Charley Chase - 6630 Hollywood Blvd.
Chevy Chase - 7021 Hollywood Blvd.
Ilka Chase - 6361 Hollywood Blvd.
Ruth Chatterton - 6263 Hollywood Blvd.
Virginia Cherrill - 1545 Vine Street
Maurice Chevalier - 1651 Vine Street
Al Christie - 6771 Hollywood Blvd.
Charles Christie - 1719 Vine Street
Ina Claire - 6150 Hollywood Blvd.
Marguerite Clark - 6300 Vine Street
Ethel Clayton - 6936 Hollywood Blvd.
Montgomery Clift - 6104 Hollywood Blvd.
Glenn Close - 7000 Hollywood Blvd.
Andy Clyde - 6758 Hollywood Blvd.
Charles Coburn - 6268 Hollywood Blvd.
James Coburn - 7055 Hollywood Blvd.
Steve Cochran - 1750 Hollywood Blvd.
George M. Cohan - 6734 Hollywood Blvd.
Arthur Cohn - 7000 Hollywood Blvd.
Claudette Colbert - 6812 Hollywood Blvd.
Constance Collier - 6231 Hollywood Blvd.
William Collier - 6340 Hollywood Blvd.
Joan Collins - 6901 Hollywood Blvd.
Ronald Colman - 6801 Hollywood Blvd.
Betty Compton - 1751 Vine Street
Chester Conklin - 1560 Vine Street
Heinie Conklin - 1776 Vine Street
Bill Conti - 6541 Hollywood Blvd.
Jack Conway - 1500 Vine Street
Jackie Coogan - 1654 Vine Street
Clyde Cook - 6531 Hollywood Blvd.
Donald Cook - 1718 Vine Street
Gary Cooper - 6243 Hollywood Blvd.
Jackie Cooper - 1507 Vine Street
Merian C. Cooper - 6525 Hollywood Blvd.
Roger Corman - 7013 Hollywood Blvd.
Ricardo Cortez - 1500 Vine Street
Dolores Costello - 1645 Vine Street
Helene Costello - 1500 Vine Street
Lou Costello - 6438 Hollywood Blvd.
Maurice Costello - 6515 Hollywood Blvd.
Kevin Costner - 6801 Hollywood Blvd.
Joseph Cotten - 6382 Hollywood Blvd.
Broderick Crawford - 6901 Hollywood Blvd.
Joan Crawford - 1752 Vine Street
Laird Cregar - 1716 Vine Street
Richard Crenna - 6714 Hollywood Blvd.
Laura Hope Crews - 6251 Hollywood Blvd.
Donald Crisp - 1628 Vine Street
John Cromwell - 6555 Hollywood Blvd.
Richard Cromwell - 1627 Vine Street
Bing Crosby - 1611 Vine Street
Russell Crowe - 6801 Hollywood Blvd.
Tom Cruise - 6912 Hollywood Blvd.
Penelope Cruz - 6834 Hollywood Blvd.
James Cruze - 6922 Hollywood Blvd.
Billy Crystal - 6925 Hollywood Blvd.
George Cukor - 6378 Hollywood Blvd.
Constance Cummings - 6201 Hollywood Blvd.
Irving Cummings - 6816 Hollywood Blvd.
Robert Cummings - 6816 Hollywood Blvd.
Alan Curtis - 7021 Hollywood Blvd.
Jamie Lee Curtis - 6600 Hollywood Blvd.
Tony Curtis - 6817 Hollywood Blvd.
Michael Curtiz - 6640 Hollywood Blvd.
Arlene Dahl - 1624 Vine Street
Dorothy Dalton - 1560 Vine Street
Matt Damon - 6801 Hollywood Blvd.
Viola Dana - 6541 Hollywood Blvd.
Dorothy Dandridge - 6719 Hollywood Blvd.
Karl Dane - 6140 Hollywood Blvd.
Rodney Dangerfield - 6366 Hollywood Blvd.
Bebe Daniels - 1716 Vine Street
Linda Darnell - 1631 Vine Street
Jane Darwell - 6735 Hollywood Blvd.
Delmer Daves - 1634 Vine Street
Marion Davies - 6326 Hollywood Blvd.
Bette Davis - 6225 Hollywood Blvd.
Joan Davis - 1521 Vine Street
Doris Day - 6735 Hollywood Blvd.
Laraine Day - 6676 Hollywood Blvd.
James Dean - 1719 Vine Street
Yvonne De Carlo - 6124 Hollywood Blvd.
Frances Dee - 7080 Hollywood Blvd.
Lee De Forest - 1752 Vine Street
Carter DeHaven - 1742 Vine Street
Gloria DeHaven - 6933 Hollywood Blvd.
Olivia de Havilland - 6762 Hollywood Blvd.
Dolores del Río - 1630 Vine Street
Roy Del Ruth - 6150 Hollywood Blvd.
Marguerite De La Motte - 6902 Hollywood Blvd.
Dom DeLuise - 1765 N. Vine Street
William Demarest - 6667 Hollywood Blvd.
Cecil B. DeMille - 1725 Vine Street
Reginald Denny - 6657 Hollywood Blvd.
Johnny Depp - 7018 Hollywood Blvd.
Eugenio Derbez - 7013 Hollywood Blvd.
Bruce Dern - 6270 Hollywood Blvd.
Laura Dern - 6270 Hollywood Blvd.
Elliott Dexter - 1751 Vine Street
Cameron Diaz - 6712 Hollywood Blvd.
William Dieterle - 6901 Hollywood Blvd.
Marlene Dietrich - 6400 Hollywood Blvd.
Roy O. Disney - 6833 Hollywood Blvd.
Walt Disney - 7021 Hollywood Blvd.
Richard Dix - 1608 Vine Street
Edward Dmytryk - 6241 Hollywood Blvd.
Ray Dolby - 6801 Hollywood Blvd.
Robert Donat - 6420 Hollywood Blvd.
Richard Donner - 6712 Hollywood Blvd.
Lauren Shuler Donner - 6712 Hollywood Blvd.
James Doohan - 7021 Hollywood Blvd.
Marie Doro - 1725 Vine Street
Kirk Douglas - 6263 Hollywood Blvd.
Melvyn Douglas - 6423 Hollywood Blvd.
Michael Douglas - 6259 Hollywood Blvd.
Paul Douglas - 1648 Hollywood Blvd.
Billie Dove - 6351 Hollywood Blvd.
Frances Drake - 6821 Hollywood Blvd.
Louise Dresser - 6538 Hollywood Blvd.
Marie Dressler - 1731 Vine Street
Ellen Drew - 6901 Hollywood Blvd.
Richard Dreyfuss - 7021 Hollywood Blvd.
Bobby Driscoll - 1560 Vine Street
Faye Dunaway - 7021 Hollywood Blvd.
James Dunn - 6555 Hollywood Blvd.
Irene Dunne - 6440 Hollywood Blvd.
Philip Dunne - 6725 Hollywood Blvd.
Mildred Dunnock - 6613 Hollywood Blvd.
Jimmy Durante - 1600 Vine Street
Deanna Durbin - 1724 Vine Street
Charles Durning - 6504 Hollywood Blvd.
Robert Duvall - 6801 Hollywood Blvd.
Ann Dvorak - 6321 Hollywood Blvd.
Allan Dwan - 6263 Hollywood Blvd.
George Eastman - 1709 Vine Street
Roger Ebert - 6834 Hollywood Blvd.
Buddy Ebsen - 1765 Vine Street
Thomas A. Edison - 6700 Hollywood Blvd.
Nelson Eddy - 6311 Hollywood Blvd.
Robert Edeson - 1628 Vine Street
Michael D. Eisner - 6834 Hollywood Blvd.
Faye Emerson - 6529 Hollywood Blvd.
Leon Errol - 6801 Hollywood Blvd.
Ruth Etting - 6563 Hollywood Blvd.
Madge Evans - 1752 Vine Street
Robert Evans - 6925 Hollywood Blvd.
Max Factor - 6922 Hollywood Blvd.
Douglas Fairbanks, Jr. - 6318 Hollywood Blvd.
Douglas Fairbanks, Sr. - 7022 Hollywood Blvd.
Jerry Fairbanks - 6384 Hollywood Blvd.
Dustin Farnum - 6635 Hollywood Blvd.
William Farnum - 6322 Hollywood Blvd.
Geraldine Farrar - 1620 Vine Street
Charles Farrell - 7021 Hollywood Blvd.
Glenda Farrell - 6524 Hollywood Blvd.
John Farrow - 6300 Hollywood Blvd.
William Faversham - 1724 Vine Street
Frank Fay - 6282 Hollywood Blvd.
Alice Faye - 6930 Hollywood Blvd.
Julia Faye - 6501 Hollywood Blvd.
Louise Fazenda - 6801 Hollywood Blvd.
Helen Ferguson - 6153 Hollywood Blvd.
Will Ferrell - 6767 Hollywood Blvd.
José Ferrer - 6541 Hollywood Blvd.
Mel Ferrer - 6268 Hollywood Blvd.
Stepin Fetchit - 1751 Vine Street
W. C. Fields - 7004 Hollywood Blvd.
Flora Finch - 6673 Hollywood Blvd.
Colin Firth - 6714 Hollywood Blvd.
Barry Fitzgerald - 6252 Hollywood Blvd
Geraldine Fitzgerald - 6353 Hollywood Blvd.
George Fitzmaurice - 6601 Hollywood Blvd.
James A. Fitzpatrick - 1611 Vine Street
Rhonda Fleming - 6660 Hollywood Blvd.
Victor Fleming - 1719 Vine Street
Errol Flynn - 6654 Hollywood Blvd.
Nina Foch - 6322 Hollywood Blvd.
Henry Fonda - 1601 Vine Street
Peter Fonda - 7018 Hollywood Blvd.
Joan Fontaine - 1645 Vine Street
Glenn Ford - 6933 Hollywood Blvd.
Harrison Ford (1884 - 1957) - 6665 Hollywood Blvd
Harrison Ford (1942 - ?) - 6801 Hollywood Blvd.
John Ford - 1640 Vine Street
Jodie Foster - 6927 Hollywood Blvd.
Michael J. Fox - 7021 Hollywood Blvd.
William Fox - 6541 Hollywood Blvd.
Jamie Foxx - 6801 Hollywood Blvd.
Eddie Foy - 1725 Vine Street
Kay Francis - 6766 Hollywood Blvd.
James Franco - 6838 Hollywood Blvd.
Sidney Franklin - 6566 Hollywood Blvd.
William Frawley - 6322 Hollywood Blvd.
Pauline Frederick - 7000 Hollywood Blvd.
Y. Frank Freeman - 6821 Hollywood Blvd.
Morgan Freeman - 7021 Hollywood Blvd.
William Friedkin - 6925 Hollywood Blvd.
Annette Funicello - 6834 Hollywood Blvd.
Betty Furness - 1533 Vine Street
Clark Gable - 1608 Vine Street
Greta Garbo - 6901 Hollywood Blvd.
Andy García - 7000 Hollywood Blvd.
Ava Gardner - 1560 Vine Street
Helen Gahagan - 1708 Vine Street
John Garfield - 7065 Hollywood Blvd.
Judy Garland - 1715 Vine Street
Jennifer Garner - 6920 Hollywood Blvd.
Peggy Ann Garner - 6604 Hollywood Blvd.
Tay Garnett - 6556 Hollywood Blvd.
Greer Garson - 1651 Vine Street
Janet Gaynor - 6284 Hollywood Blvd.
Mitzi Gaynor - 6288 Hollywood Blvd.
Hoot Gibson - 1765 Vine Street
Billy Gilbert - 6263 Hollywood Blvd.
John Gilbert - 1755 Vine Street
Dorothy Gish - 6385 Hollywood Blvd.
Lillian Gish - 1720 Vine Street
Louise Glaum - 6834 Hollywood Blvd.
James Gleason - 7038 Hollywood Blvd.
Paulette Goddard - 1652 Vine Street
Whoopi Goldberg - 6801 Hollywood Blvd.
Jeff Goldblum - 6656 Hollywood Blvd.
Samuel Goldwyn - 1631 Vine Street
Cuba Gooding Jr. - 6834 Hollywood Blvd.
John Goodman - 6767 Hollywood Blvd.
Pedro Gonzalez Gonzalez - 1555 Vine Street
Mike Gore - 6315 Hollywood Blvd.
Louis Gossett, Jr. - 7000 Hollywood Blvd.
Jetta Goudal - 6333 Hollywood Blvd.
Betty Grable - 6525 Hollywood Blvd.
Gloria Grahame - 6522 Hollywood Blvd.
Cary Grant - 1610 Vine Street
Bonita Granville - 6607 Hollywood Blvd.
Sid Grauman - 6379 Hollywood Blvd.
Gilda Gray - 6620 Hollywood Blvd.
Kathryn Grayson - 1600 Vine Street
Brian Grazer - 7000 Hollywood Blvd
Alfred Green - 6529 Hollywood Blvd.
Jack N. Green - 6925 Hollywood Blvd.
Mitzi Green - 6430 Hollywood Blvd.
Jane Greer - 1634 Vine Street
Corinne Griffith - 1560 Vine Street
D. W. Griffith - 6535 Hollywood Blvd.
Raymond Griffith - 6124 Hollywood Blvd.
Texas Guinan - 1765 Vine Street
Alec Guinness - 1559 Vine Street
Edmund Gwenn - 1755 Vine Street
William Haines - 7012 Hollywood Blvd.
Alan Hale Sr. - 6532 Hollywood Blvd.
Creighton Hale - 6915 Hollywood Blvd.
Monte Hale - 7000 Hollywood Blvd.
Conrad Hall - 7060 Hollywood Blvd.
Jon Hall - 1724 Vine Street
Mark Hamill - 6834 Hollywood Blvd.
George Hamilton - 7021 Hollywood Blvd.
Lloyd Hamilton - 6141 Hollywood Blvd.
Neil Hamilton - 6634 Hollywood Blvd.
Tom Hanks - 7000 Hollywood Blvd.
Ann Harding - 6201 Hollywood Blvd.
Cedric Hardwicke - 6201 Hollywood Blvd.
Oliver Hardy - 1500 Vine Street
Jean Harlow - 6910 Hollywood Blvd.
Ed Harris - 6712 Hollywood Blvd.
Mildred Harris - 6307 Hollywood Blvd.
Rex Harrison - 6904 Hollywood Blvd.
Ray Harryhausen - 6840 Hollywood Blvd.
William S. Hart - 6363 Hollywood Blvd.
Signe Hasso - 7080 Hollywood Blvd.
Henry Hathaway - 1638 Vine Street
Raymond Hatton - 1708 Vine Street
June Haver - 1777 Vine Street
June Havoc - 6618 Hollywood Blvd.
Howard Hawks - 1708 Vine Street
Goldie Hawn - 6201 Hollywood Blvd.
Sessue Hayakawa - 1645 Vine Street
Helen Hayes - 6258 Hollywood Blvd.
Will H. Hays - 6116 Hollywood Blvd.
Louis Hayward - 1500 Vine Street
Susan Hayward - 6251 Hollywood Blvd.
Rita Hayworth - 1645 Vine Street
Edith Head - 6504 Hollywood Blvd.
Patricia Heaton - 6533 Hollywood Blvd.
Eileen Heckart - 6140 Hollywood Blvd.
Tippi Hedren - 7060 Hollywood Blvd.
Van Heflin - 6311 Hollywood Blvd.
Sonja Henie - 6101 Hollywood Blvd.
Paul Henreid - 6366 Hollywood Blvd.
Audrey Hepburn - 1652 Vine Street
Katharine Hepburn - 6284 Hollywood Blvd.
Hugh Herbert - 6251 Hollywood Blvd.
Pee-wee Herman - 6562 Hollywood Blvd.
Jean Hersholt - 6501 Hollywood Blvd.
Irene Hervey - 6336 Hollywood Blvd.
Charlton Heston - 1628 Hollywood Blvd.
Alfred Hitchcock - 6506 Hollywood Blvd.
William Holden - 1651 Vine Street
Judy Holliday - 6901 Hollywood Blvd.
Gordon Hollingshead - 6200 Hollywood Blvd.
Celeste Holm - 1500 Vine Street
Burton Holmes - 6600 Hollywood Blvd.
Phillips Holmes - 6908 Hollywood Blvd.
Taylor Holmes - 6821 Hollywood Blvd.
Jack Holt - 6313-1/2 Hollywood Blvd
Bob Hope - 6541 Hollywood Blvd.
Anthony Hopkins - 6801 Hollywood Blvd.
Miriam Hopkins - 1709 Vine Street
Dennis Hopper - 6712 Hollywood Blvd
Hedda Hopper - 6313 Hollywood Blvd
Lena Horne - 6282 Hollywood Blvd.
Edward Everett Horton - 6427 Hollywood Blvd
Harry Houdini - 7001 Hollywood Blvd.
Leslie Howard - 6550 Hollywood Blvd.
William K. Howard - 1500 Vine Street
Rochelle Hudson - 6200 Hollywood Blvd.
Rock Hudson - 6116 Hollywood Blvd.
Josephine Hull - 6502 Hollywood Blvd.
H. Bruce Humberstone - 1752 Vine Street
Holly Hunter - 7000 Hollywood Blvd.
Kim Hunter - 1617 Vine Street
Gale Anne Hurd - 6621 Hollywood Blvd.
Ruth Hussey - 1551 Vine Street
Anjelica Huston - 6270 Hollywood Blvd.
John Huston - 1765 Hollywood Blvd.
Walter Huston - 6624 Hollywood Blvd.
Betty Hutton - 6259 Hollywood Blvd.
Thomas Ince - 6727 Hollywood Blvd.
Rex Ingram - 1651 Hollywood Blvd.
Jill Ireland - 6751 Hollywood Blvd.
Samuel L. Jackson - 7018 Hollywood Blvd.
Dean Jagger - 1623 Vine Street
Susan Saint James - 1645 Vine Street
Elsie Janis - 6770 Hollywood Blvd.
Emil Jannings - 1630 Vine Street
Maurice Jarre - 6505 Hollywood Blvd.
Herbert Jeffreys - 6672 Hollywood Blvd.
George Jessel - 1777 Vine Street
Isabel Jewell - 1560 Vine Street
Norman Jewison - 7000 Hollywood Blvd.
Scarlett Johansson - 6931 Hollywood Blvd.
Dwayne Johnson - 6801 Hollywood Blvd.
Magic Johnson - 7018 Hollywood Blvd.
Ben Johnson - 7083 Hollywood Blvd.
Nunnally Johnson - 6240 Hollywood Blvd.
Van Johnson - 6600 Hollywood Blvd.
Al Jolson - 6622 Hollywood Blvd.
Buck Jones - 6834 Hollywood Blvd.
Chuck Jones - 7011 Hollywood Blvd.
Jennifer Jones - 6429 Hollywood Blvd.
Shirley Jones - 1541 Vine Street
Tommy Lee Jones - 6925 Hollywood Blvd.
Victor Jory - 6605 Hollywood Blvd.
Leatrice Joy - 6517 Hollywood Blvd.
Katy Jurado - 7065 Hollywood Blvd.
Herbert Kalmus - 6157 Hollywood Blvd.
Boris Karloff - 1737 Vine Street
Bob Kane - 6764 Hollywood Blvd.
Danny Kaye - 6563 Hollywood Blvd.
Elia Kazan - 6800 Hollywood Blvd.
Buster Keaton - 6619 Hollywood Blvd.
Michael Keaton - 6931 Hollywood Blvd.
Howard Keel - 6253 Hollywood Blvd.
Ruby Keeler - 6730 Hollywood Blvd.
Annette Kellerman - 6608 Hollywood Blvd.
DeForest Kelley - 7021 Hollywood Blvd.
Gene Kelly - 6153 Hollywood Blvd.
Grace Kelly - 6329 Hollywood Blvd.
Nancy Kelly - 7021 Hollywood Blvd.
Patsy Kelly - 6669 Hollywood Blvd.
Arthur Kennedy - 6681 Hollywood Blvd.
Edgar Kennedy - 6901 Hollywood Blvd.
George Kennedy - 6356 Hollywood Blvd.
Madge Kennedy - 1600 Vine Street
Deborah Kerr - 1709 Vine Street
J. M. Kerrigan - 6621 Hollywood Blvd.
Norman Kerry - 6724 Hollywood Blvd.
Nicole Kidman - 6801 Hollywood Blvd.
Henry King - 6327 Hollywood Blvd.
Ben Kingsley - 6931 Hollywood Blvd.
Kevin Kline - 7000 Hollywood Blvd.
June Knight - 6247 Hollywood Blvd.
Theodore Kosloff - 1617 Vine Street
Henry Koster - 6762 Hollywood Blvd.
Stanley Kramer - 6100 Hollywood Blvd.
Kurt Kreuger - 1560 Vine Street
Otto Kruger - 1734 Vine Street
Gregory La Cava - 6906 Hollywood Blvd.
Alan Ladd - 1601 Vine Street
Alan Ladd, Jr. - 7018 Hollywood Blvd.
Diane Ladd - 6270 Hollywood Blvd.
Carl Laemmle - 6301 Hollywood Blvd.
Alice Lake - 1624 Vine Street
Veronica Lake - 6918 Hollywood Blvd.
Barbara La Marr - 1621 Vine Street
Hedy Lamarr - 6247 Hollywood Blvd.
Dorothy Lamour - 6332 Hollywood Blvd.
Burt Lancaster - 6801 Hollywood Blvd.
Martin Landau - 6801 Hollywood Blvd.
Elissa Landi - 1611 Vine Street
Carole Landis - 1765 Vine Street
Nathan Lane - 6801 Hollywood Blvd.
Sidney Lanfield - 6101 Hollywood Blvd.
Fritz Lang - 1600 Vine Street
Walter Lang - 6520 Hollywood Blvd.
Harry Langdon - 6927 Hollywood Blvd.
Frances Langford - 1500 Vine Street
Angela Lansbury - 6623 Hollywood Blvd
Sherry Lansing - 6925 Hollywood Blvd.
Queen Latifah - 6915 Hollywood Blvd.
Walter Lantz - 7000 Hollywood Blvd.
Mario Lanza - 6821 Hollywood Blvd.
Laura La Plante - 6378 Hollywood Blvd.
Rod La Rocque - 1580 Vine Street
Jesse L. Lasky - 6433 Hollywood Blvd.
John Lasseter - 6834 Hollywood Blvd.
Lassie - 6368 Hollywood Blvd.
Charles Laughton - 7021 Hollywood Blvd.
Stan Laurel - 7021 Hollywood Blvd.
Francis Lederer - 6902 Hollywood Blvd.
Anna Lee - 6777 Hollywood Blvd.
Bruce Lee - 6933 Hollywood Blvd.
Gypsy Rose Lee - 6351 Hollywood Blvd.
Lila Lee - 1716 Vine Street
Rowland V. Lee - 6313 Hollywood Blvd.
Ruta Lee - 6901 Hollywood Blvd.
Stan Lee - 7072 Hollywood Blvd.
Janet Leigh - 1777 Vine Street
Vivien Leigh - 6773 Hollywood Blvd.
Mitchell Leisen - 6241 Hollywood Blvd.
Jack Lemmon - 6357 Hollywood Blvd.
Robert Z. Leonard - 6370 Hollywood Blvd.
Mervyn LeRoy - 1560 Vine Street
Sol Lesser - 6533 Hollywood Blvd.
Jerry Lewis - 6821 Hollywood Blvd.
Al Lichtman - 6821 Hollywood Blvd.
Beatrice Lillie - 6404 Hollywood Blvd.
Elmo Lincoln - 7042 Hollywood Blvd.
Eric Linden - 1648 Vine Street
Margaret Lindsay - 6318 Hollywood Blvd.
Cleavon Little - 7080 Hollywood Blvd.
Anatole Litvak - 6635 Hollywood Blvd.
Frank Lloyd - 6667 Hollywood Blvd.
Harold Lloyd - 1503 Vine Street
Gene Lockhart - 6307 Hollywood Blvd.
June Lockhart - 6323 Hollywood Blvd.
Kathleen Lockhart - 6241 Hollywood Blvd.
Marcus Loew - 1617 Vine Street
Joshua Logan - 6235 Hollywood Blvd.
Gina Lollobrigida - 6361 Hollywood Blvd.
Carole Lombard - 6930 Hollywood Blvd.
Sophia Loren - 7050 Hollywood Blvd.
Peter Lorre - 6619 Hollywood Blvd.
Anita Louise - 6821 Hollywood Blvd.
Bessie Love - 6777 Hollywood Blvd.
Edmund Lowe - 6363 Hollywood Blvd.
Myrna Loy - 6685 Hollywood Blvd.
Siegmund Lubin - 6166 Hollywood Blvd.
Ernst Lubitsch - 7042 Hollywood Blvd.
Béla Lugosi - 6340 Hollywood Blvd.
Paul Lukas - 6821 Hollywood Blvd.
Keye Luke - 7000 Hollywood Blvd.
Auguste Lumière - 6320 Hollywood Blvd.
Louis Lumière - 1529 Vine Street
Ida Lupino - 6821 Hollywood Blvd.
A.C. Lyles - 6840 Hollywood Blvd.
Diana Lynn - 1625 Vine Street
Ben Lyon - 1724 Vine Street
Bert Lytell - 6417 Hollywood Blvd.
Lounes Sarhani - 6418 Hollywood Blvd
Jeanette MacDonald - 6157 Hollywood Blvd.
Katherine MacDonald - 6759 Hollywood Blvd.
Helen Mack - 6310 Hollywood Blvd.
Shirley MacLaine - 1617 Vine Street
Fred MacMurray - 6421 Hollywood Blvd.
Jeanie MacPherson - 6150 Hollywood Blvd.
William H. Macy - 7060 Hollywood Blvd.
Anna Magnani - 6385 Hollywood Blvd.
Mako - 7095 Hollywood Blvd.
Karl Malden - 6231 Hollywood Blvd.
Dorothy Malone - 1716 Vine Street
Rouben Mamoulian - 1709 Vine Street
Joseph L. Mankiewicz - 6201 Hollywood Blvd.
Anthony Mann - 6229 Hollywood Blvd.
Delbert Mann - 1716 Vine Street
Hank Mann - 6300 Hollywood Blvd.
Jayne Mansfield - 6328 Hollywood Blvd.
Joe Mantegna - 6654 Hollywood Blvd.
Fredric March - 1620 Vine Street
J. Peverell Marley - 6819 Hollywood Blvd.
Mae Marsh - 1600 Vine Street
George Marshall - 7048 Hollywood Blvd.
Herbert Marshall - 6200 Hollywood Blvd.
Dean Martin - 6519 Hollywood Blvd.
Marion Martin - 6915 Hollywood Blvd.
Tony Martin - 6436 Hollywood Blvd.
Ilona Massey - 1623 Vine Street
Raymond Massey - 1719 Vine Street
Marlee Matlin - 6667 Hollywood Blvd.
Walter Matthau - 6357 Hollywood Blvd.
Victor Mature - 6780 Hollywood Blvd.
Louis B. Mayer - 1637 Vine Street.
Ken Maynard - 6751 Hollywood Blvd.
Archie Mayo - 6301 Hollywood Blvd.
May McAvoy - 1731 Vine Street
Mercedes McCambridge - 1720 Vine Street
Leo McCarey - 1500 Vine Street
Patty McCormack - 6312 Hollywood Blvd.
Tim McCoy - 1600 Vine Street
Joel McCrea - 6901 Hollywood Blvd.
Hattie McDaniel - 1719 Vine Street
George "Spanky" McFarland - 7095 Hollywood Blvd.
Dorothy McGuire - 6933 Hollywood Blvd.
Victor McLaglen - 1735 Vine Street
Norman Z. McLeod - 1724 Vine Street
Steve McQueen - 6834 Hollywood Blvd.
Mike Medavoy - 6801 Hollywood Blvd.
Donald Meek - 1752 Vine Street
George Meeker - 6101 Hollywood Blvd.
Thomas Meighan - 1719 Vine Street
Meiklejohn - 1777 Vine Street
Adolphe Menjou - 6826 Hollywood Blvd.
Alan Menken - 6834 Hollywood Blvd.
Burgess Meredith - 6904 Hollywood Blvd.
Una Merkel - 6262 Hollywood Blvd.
Ethel Merman - 7044 Hollywood Blvd.
Oscar Micheaux - 6721 Hollywood Blvd.
Lewis Milestone - 7021 Hollywood Blvd.
Ray Milland - 1621 Vine Street
Ann Miller - 6914 Hollywood Blvd.
Marilyn Miller - 6301 Hollywood Blvd.
Vincente Minnelli - 6676 Hollywood Blvd.
Mary Miles Minter - 1724 Vine Street
Carmen Miranda - 6262 Hollywood Blvd.
Helen Mirren - 6488 hollywood Blvd.
Thomas Mitchell - 1651 Vine Street
Robert Mitchum - 6240 Hollywood Blvd.
Tom Mix - 1708 Vine Street
Hal Mohr - 6433 Hollywood Blvd.
Marilyn Monroe - 6774 Hollywood Blvd.
Robert Montgomery - 6440 Hollywood Blvd.
Julianne Moore - 6250 Hollywood Blvd.
Colleen Moore - 1549 Vine Street
Constance Moore - 6270 Hollywood Blvd.
Dudley Moore - 7000 Hollywood Blvd.
Grace Moore - 6274 Hollywood Blvd.
Matt Moore - 6301 Hollywood Blvd.
Owen Moore - 6727 Hollywood Blvd.
Roger Moore - 7007 Hollywood Blvd.
Terry Moore - 7076 Hollywood Blvd.
Tom Moore - 1640 Vine Street
Victor Moore - 6834 Hollywood Blvd.
Agnes Moorehead - 1719 Vine Street
Polly Moran - 6300 Hollywood Blvd.
Antonio Moreno - 6651 Hollywood Blvd.
Rita Moreno - 7083 Hollywood Blvd.
Frank Morgan - 1708 Vine Street
Michèle Morgan - 1645 Vine Street
Ralph Morgan - 1617 Vine Street
Pat Morita - 6633 Hollywood Blvd.
Jack Mulhall - 1724 Vine Street
Jean Muir - 6280 Hollywood Blvd.
The Munchkins - 6915 Hollywood Blvd.
Paul Muni - 6433 Hollywood Blvd.
Ona Munson - 6250 Hollywood Blvd.
Dennis Muren - 6764 Hollywood Blvd.
Audie Murphy - 1601 Vine Street
Eddie Murphy - 7000 Hollywood Blvd.
George Murphy - 1601 Vine Street
Charlie Murphy - 1719 Vine Street
Don Murray - 6385 Hollywood Blvd.
Mae Murray - 6318 Hollywood Blvd.
Carmel Myers - 1751 Vine Street
Mike Myers - 7046 Hollywood Blvd.
Conrad Nagel - 1719 Vine Street
Nita Naldi - 6316 Hollywood Blvd.
Alla Nazimova - 6933 Hollywood Blvd.
Patricia Neal - 7018 Hollywood Blvd.
Pola Negri - 6140 Hollywood Blvd.
Jean Negulesco - 6212 Hollywood Blvd.
Marshall Neilan - 6241 Hollywood Blvd.
Gene Nelson - 7005 Hollywood Blvd.
John Nesbitt - 1717 Vine Street
Mace Neufeld - 6714 Hollywood Blvd.
Paul Newman - 7060 Hollywood Blvd.
Randy Newman - 6667 Hollywood Blvd.
Fred Niblo - 7014 Hollywood Blvd.
Jack Nicholson - 6925 Hollywood Blvd.
Leslie Nielsen - 6541 Hollywood Blvd.
Anna Q. Nilsson - 6150 Hollywood Blvd.
Leonard Nimoy - 6651 Hollywood Blvd.
David Niven - 6384 Hollywood Blvd.
Marian Nixon - 1724 Vine Street
Nick Nolte - 6433 Hollywood Blvd.
Mabel Normand - 6821 Hollywood Blvd.
Chuck Norris - 7000 Hollywood Blvd.
Kim Novak - 6332 Hollywood Blvd.
Ramón Novarro - 6350 Hollywood Blvd.
Jack Oakie - 6752 Hollywood Blvd.
Merle Oberon - 6274 Hollywood Blvd.
Dave O'Brien - 6251 Hollywood Blvd.
Edmond O'Brien - 1725 Vine Street
Eugene O'Brien - 1620 Vine Street
George O'Brien - 6201 Hollywood Blvd.
Margaret O'Brien - 6606 Hollywood Blvd.
Pat O'Brien - 1531 Vine Street
Carroll O'Connor - 7080 Hollywood Blvd.
Donald O'Connor - 1680 Vine Street
Molly O'Day - 1708 Vine Street
George O'Hanlon - 6428 Hollywood Blvd.
Maureen O'Hara - 7004 Hollywood Blvd.
Edna May Oliver - 1623 Vine Street
Laurence Olivier - 6319 Hollywood Blvd.
Edward James Olmos - 7021 Hollywood Blvd.
Henry O'Neill - 6801 Hollywood Blvd.
Maureen O'Sullivan - 6541 Hollywood Blvd.
Anita Page - 6116 Hollywood Blvd.
Janis Paige - 6624 Hollywood Blvd.
George Pal - 1720 Vine Street
Eugene Pallette - 6702 Hollywood Blvd.
Gwyneth Paltrow - 6931 Hollywood Blvd.
Franklin Pangborn - 1500 Vine Street
Eleanor Parker - 6340 Hollywood Blvd.
Jean Parker - 6666 Hollywood Blvd.
Helen Parrish - 6263 Hollywood Blvd.
Louella Parsons - 6418 Hollywood Blvd.
Joe Pasternak - 1541 N. Vine Street
Katina Paxinou - 1651 Vine Street
John Payne - 6125 Hollywood Blvd.
Gregory Peck - 6100 Hollywood Blvd.
George Peppard - 6675 Hollywood Blvd.
Anthony Perkins - 6821 Hollywood Blvd.
Jack Perrin - 1777 Vine Street
House Peters, Sr. - 6157 Hollywood Blvd.
Jon Peters - 6925 Hollywood Blvd.
Susan Peters - 1601 Vine Street
Olga Petrova - 6562 Hollywood Blvd.
Michelle Pfeiffer - 6801 Hollywood Blvd.
Dorothy Phillips - 6358 Hollywood Blvd.
Jack Pickford - 1523 Vine Street
Mary Pickford - 6280 Hollywood Blvd.
Walter Pidgeon - 6414 Hollywood Blvd.
Zasu Pitts - 6554 Hollywood Blvd.
Sidney Poitier - 7065 Hollywood Blvd.
Snub Pollard - 6415 Hollywood Blvd
H. C. Potter - 6633 Hollywood Blvd.
David Powell - 1651 Vine Street
Dick Powell - 6915 Hollywood Blvd.
Eleanor Powell - 1541 Vine Street
Jane Powell - 6818 Hollywood Blvd.
William Powell - 1636 Vine Street
Tyrone Power - 6747 Hollywood Blvd.
Chris Pratt - 6834 Hollywood Blvd.
Otto Preminger - 6624 Hollywood Blvd.
Marie Prevost - 6201 Hollywood Blvd.
Vincent Price - 6201 Hollywood Blvd.
Aileen Pringle - 6723 Hollywood Blvd.
Richard Pryor - 6438 Hollywood Blvd.
Denver Pyle - 7083 Hollywood Blvd.
Dennis Quaid - 7018 Hollywood Blvd.
Randy Quaid - 7000 Hollywood Blvd.
Anthony Quinn - 6251 Hollywood Blvd.
Daniel Radcliffe - 6801 Hollywood Blvd.
George Raft - 6159 Hollywood Blvd.
Luise Rainer - 6300 Hollywood Blvd.
Claude Rains - 6400 Hollywood Blvd.
Ella Raines - 7021 Hollywood Blvd.
Esther Ralston - 6664 Hollywood Blvd.
Vera Ralston - 1752 Vine Street
Marjorie Rambeau - 6336 Hollywood Blvd.
Basil Rathbone - 6549 Hollywood Blvd.
Gregory Ratoff - 6100 Hollywood Blvd.
Herbert Rawlinson - 6150 Hollywood Blvd.
Charles Ray - 6355 Hollywood Blvd.
Martha Raye - 6251 Hollywood Blvd.
Gene Raymond - 7001 Hollywood Blvd.
Donna Reed - 1612 Vine Street
Christopher Reeve - 7021 Hollywood Blvd.
Keanu Reeves - 6801 Hollywood Blvd.
Wallace Reid - 6617 Hollywood Blvd
Rob Reiner - 6421 Hollywood Blvd.
Irving Reis - 6912 Hollywood Blvd.
Ivan Reitman - 7024 Hollywood Blvd
Lee Remick - 6104 Hollywood Blvd.
Ray Rennahan - 6916 Hollywood Blvd.
Jean Renoir - 6212 Hollywood Blvd.
Burt Reynolds - 6838 Hollywood Blvd.
Debbie Reynolds - 6654 Hollywood Blvd.
Ryan Reynolds - 6801 Hollywood Blvd.
Irene Rich - 6225 Hollywood Blvd.
Hal Roach - 1654 Vine Street
Harold Robbins - 6743 Hollywood Blvd.
Tim Robbins - 6801 Hollywood Blvd.
Theodore Roberts - 6166 Hollywood Blvd.
Cliff Robertson - 6801 Hollywood Blvd.
Paul Robeson - 6660 Hollywood Blvd.
Edward G. Robinson - 6235 Hollywood Blvd.
Mark Robson - 1720 Vine Street
Charles 'Buddy' Rogers - 6135 Hollywood Blvd.
Ginger Rogers - 6772 Hollywood Blvd.
Roy Rogers - 1752 Vine Street
Will Rogers - 6401 Hollywood Blvd.
Gilbert Roland - 6730 Hollywood Blvd.
Ruth Roland - 6260 Hollywood Blvd.
George A. Romero - 6604 Hollywood Blvd.
Cesar Romero - 6615 Hollywood Blvd.
Mickey Rooney - 1718 Vine Street
Robert Rossen - 6821 Hollywood Blvd.
Lillian Roth - 6330 Hollywood Blvd.
Richard Rowland - 1549 Vine Street
Alma Rubens - 6409 Hollywood Blvd.
Paul Rudd - 6834 Hollywood Blvd.
Charles Ruggles - 6264 Hollywood Blvd.
Wesley Ruggles - 6424 Hollywood Blvd.
Gail Russell - 6933 Hollywood Blvd.
Harold Russell - 6752 Hollywood Blvd.
Jane Russell - 6850 Hollywood Blvd.
Kurt Russell - 6201 Hollywood Blvd.
Rosalind Russell - 1708 Vine Street
Ann Rutherford - 6834 Hollywood Blvd.
Winona Ryder - 7018 Hollywood Blvd.
Sabu - 6251 Hollywood Blvd.
Eva Marie Saint - 6624 Hollywood Blvd.
Zoe Saldana - 6920 Hollywood Blvd.
George Sanders - 1636 Vine Street
Adam Sandler - 6262 Hollywood Blvd.
Mark Sandrich - 1719 Vine Street
Susan Sarandon - 6801 Hollywood Blvd.
Telly Savalas - 6801 Hollywood Blvd.
Joseph M. Schenck - 6757 Hollywood Blvd.
Victor Schertzinger - 1611 Vine Street
Joseph Schildkraut - 6780 Hollywood Blvd.
Ernest B. Schoedsack - 6270 Hollywood Blvd.
B. P. Schulberg - 1500 Vine Street
Arnold Schwarzenegger - 6764 Hollywood Blvd.
Martin Scorsese - 6801 Hollywood Blvd.
Lizabeth Scott - 1624 Vine Street
Randolph Scott - 6243 Hollywood Blvd.
Ridley Scott - 6712 Hollywood Blvd.
Zachary Scott - 6349 Hollywood Blvd.
George Seaton - 1752 Vine Street
Dorothy Sebastian - 6655 Hollywood Blvd.
Edward Sedgwick - 6801 Hollywood Blvd.
William A. Seiter - 6240 Hollywood Blvd.
William Selig - 6116 Hollywood Blvd.
Tom Selleck - 6925 Hollywood Blvd.
David O. Selznick - 7000 Hollywood Blvd.
Lewis J. Selznick - 6412 Hollywood Blvd.
Larry Semon - 6933 Hollywood Blvd.
Mack Sennett - 6710 Hollywood Blvd.
Mark Serrurier - 6667 Hollywood Blvd.
Dr. Seuss - 6600 Hollywood Blvd.
Leon Shamroy - 6925 Hollywood Blvd.
Norma Shearer - 6636 Hollywood Blvd.
Charlie Sheen - 7021 Hollywood Blvd.
Martin Sheen - 1500 Vine Street
Ann Sheridan - 7024 Hollywood Blvd.
Anne Shirley - 7018 Hollywood Blvd.
George Sidney - 6307 Hollywood Blvd.
Sylvia Sidney - 6245 Hollywood Blvd.
Milton Sills - 6263 Hollywood Blvd.
Joel Silver - 6925 Hollywood Blvd.
Frank Sinatra - 1600 Vine Street
John Singleton - 6915 Hollywood Blvd.
Penny Singleton - 6547 Hollywood Blvd.
Edward Small - 1501 Vine Street
Aubrey Smith - 6327 Hollywood Blvd.
Pete Smith - 1621 Vine Street
Wesley Snipes - 7018 Hollywood Blvd.
Snow White - 6910 Hollywood Blvd.
Ann Sothern - 1612 Vine Street
Sissy Spacek - 6834 Hollywood Blvd.
Kevin Spacey - 6801 Hollywood Blvd.
David Spade - 7018 Hollywood Blvd.
Arthur Spiegel - 1680 Vine Street
Steven Spielberg - 6801 Hollywood Blvd.
Adela Rogers St. Johns - 6424 Hollywood Blvd.
Alfred St. John - 6313 Hollywood Blvd.
Robert Stack - 7001 Hollywood Blvd.
John M. Stahl - 6546 Hollywood Blvd.
Sylvester Stallone - 6712 Hollywood Blvd.
Barbara Stanwyck - 1751 Vine Street
Pauline Starke - 6125 Hollywood Blvd.
Ralph Staub - 1752 Vine Street
Mary Steenburgen - 7021 Hollywood Blvd.
Rod Steiger - 7080 Hollywood Blvd.
Jules C. Stein - 6821 Hollywood Blvd.
Max Steiner - 1559 Vine Street
Ford Sterling - 6612 Hollywood Blvd.
Jan Sterling - 6638 Hollywood Blvd.
George Stevens - 1709 Vine Street
Onslow Stevens - 6349 Hollywood Blvd.
Anita Stewart - 6724 Hollywood Blvd.
James Stewart - 1708 Vine Street
Mauritz Stiller - 1713 Vine Street
Dean Stockwell - 7000 Hollywood Blvd.
Andrew L. Stone - 6777 Hollywood Blvd.
Fred Stone - 1634 Vine Street
George E. Stone - 6932 Hollywood Blvd.
Lewis Stone - 6526 Hollywood Blvd.
Milburn Stone - 6823 Hollywood Blvd.
Oliver Stone - 7013 Hollywood Blvd.
Sharon Stone - 6925 Hollywood Blvd.
Edith Storey - 1523 Vine Street
Lee Strasberg - 6757 Hollywood Blvd.
Meryl Streep - 7018 Hollywood Blvd.
Barbra Streisand - 6925 Hollywood Blvd.
Strongheart - 1724 Vine Street
Gloria Stuart - 6714 Hollywood Blvd.
John Sturges - 6511 Hollywood Blvd.
Preston Sturges - 1601 Vine Street
Margaret Sullavan - 1751 Vine Street
Barry Sullivan - 6160 Hollywood Blvd.
Slim Summerville - 6409 Hollywood Blvd.
Donald Sutherland - 7024 Hollywood Blvd.
Mack Swain - 1500 Vine Street
Hilary Swank - 6925 Hollywood Blvd.
Gloria Swanson - 6750 Hollywood Blvd.
Patrick Swayze - 7021 Hollywood Blvd.
Blanche Sweet - 1751 Vine Street
Mabel Taliaferro - 6720 Hollywood Blvd.
Constance Talmadge - 6300 Hollywood Blvd.
Norma Talmadge - 1500 Vine Street
Akim Tamiroff - 1634 Vine Street
Jessica Tandy - 6284 Hollywood Blvd.
Quentin Tarantino - 6927 Hollywood Blvd.
Norman Taurog - 1600 Vine Street
Elizabeth Taylor - 6336 Hollywood Blvd.
Estelle Taylor - 1620 Vine Street
Robert Taylor - 1500 Vine Street
Shirley Temple - 1500 Vine Street
Alice Terry - 6626 Hollywood Blvd.
Irving Thalberg - 7006 Hollywood Blvd.
Phyllis Thaxter - 6531 Hollywood Blvd.
Charlize Theron - 6801 Hollywood Blvd.
Bob Thomas - 6841 Hollywood Blvd.
Lowell Thomas - 6433 Hollywood Blvd.
Emma Thompson - 6714 Hollywood Blvd.
Fred Thomson - 6850 Hollywood Blvd.
Billy Bob Thornton - 6801 Hollywood Blvd.
Richard Thorpe - 6101 Hollywood Blvd.
Gene Tierney - 6125 Hollywood Blvd.
Steve Tisch - 6522 Hollywood Blvd.
Genevieve Tobin - 6119 Hollywood Blvd.
Thelma Todd - 6262 Hollywood Blvd.
Franchot Tone - 6560 Hollywood Blvd.
Regis Toomey - 7021 Hollywood Blvd.
David Torrence - 6564 Hollywood Blvd.
Ernest Torrence - 6801 Hollywood Blvd.
Maurice Tourneur - 6243 Hollywood Blvd.
Lee Tracy - 1638 Vine Street
Spencer Tracy - 6814 Hollywood Blvd.
John Travolta - 6901 Hollywood Blvd.
Arthur Treacher - 6274 Hollywood Blvd.
Claire Trevor - 6933 Hollywood Blvd.
Laurence Trimble - 6340 Hollywood Blvd.
Forrest Tucker - 6385 Hollywood Blvd.
Sophie Tucker - 6321 Hollywood Blvd.
Thomas Lee Tully - 6119 Hollywood Blvd.
Lana Turner - 6241 Hollywood Blvd.
Ted Turner - 7000 Hollywood Blvd.
Ben Turpin - 1651 Vine Street
Helen Twelvetrees - 6263 Hollywood Blvd.
Cicely Tyson - 7080 Hollywood Blvd.
Vera Vague - 1720 Vine Street
Jack Valenti - 7000 Hollywood Blvd.
Rudolph Valentino - 6164 Hollywood Blvd.
Virginia Valli - 6125 Hollywood Blvd.
Mamie Van Doren - 7057 Hollywood Blvd.
W. S. Van Dyke - 6141 Hollywood Blvd.
Jo Van Fleet - 7010 Hollywood Blvd.
Robert Vaughn - 6633 Hollywood Blvd
Lupe Vélez - 6927 Hollywood Blvd.
Evelyn Venable - 1500 Vine Street
Vera-Ellen - 7083 Hollywood Blvd.
Bobby Vernon - 6825 Hollywood Blvd.
Victoria Justice - 6435 Hollywood Blvd.
Charles Vidor - 6676 Hollywood Blvd.
King Vidor - 6743 Hollywood Blvd.
Josef von Sternberg - 6401 Hollywood Blvd.
Erich von Stroheim - 6826 Hollywood Blvd.
Robert Wagner - 7021 Hollywood Blvd.
Mark Wahlberg - 6259 Hollywood Blvd.
Robert Walker - 1709 Vine Street
Richard Wallace - 1560 Vine Street
Raoul Walsh - 6135 Hollywood Blvd.
Charles Walters - 6402 Hollywood Blvd.
Henry B. Walthall - 6201 Hollywood Blvd.
H. B. Warner - 6600 Hollywood Blvd.
Harry Warner - 6441 Hollywood Blvd.
Jack Warner - 6541 Hollywood Blvd.
Sam Warner - 6201 Hollywood Blvd.
Ruth Warrick - 6689 Hollywood Blvd.
Lew Wasserman - 6925 Hollywood Blvd.
John Wayne - 1541 Vine Street
Sigourney Weaver - 7021 Hollywood Blvd.
Clifton Webb - 6850 Hollywood Blvd
Lois Weber - 6518 Hollywood Blvd.
Jerry Weintraub - 6931 Hollywood Blvd.
Johnny Weissmuller - 6541 Hollywood Blvd.
Raquel Welch - 7021 Hollywood Blvd.
Orson Welles - 1600 Vine Street
William A. Wellman - 6125 Hollywood Blvd.
Mae West - 1560 Vine Street
Haskell Wexler - 7070 Hollywood Blvd.
Forest Whitaker - 6801 Hollywood Blvd.
Alice White - 1511 Vine Street
Jack White - 6366 Hollywood Blvd.
Jules White - 1559 Vine Street
Pearl White - 6838 Hollywood Blvd.
Stuart Whitman - 7083 Hollywood Blvd
Richard Widmark - 6800 Hollywood Blvd.
Henry Wilcoxon - 6256 Hollywood Blvd.
Cornel Wilde - 1635 Vine Street
Billy Wilder - 1751 Vine Street
Tichi Wilkerson Kassel - 7000 Hollywood Blvd.
Warren William - 1559 Vine Street
Billy Dee Williams - 1521 Vine Street
Earle Williams - 1560 Vine Street
Esther Williams - 1560 Vine Street
Guy Williams - 7080 Hollywood Blvd.
Kathlyn Williams - 7038 Hollywood Blvd
Robin Williams - 6925 Hollywood Blvd.
Bruce Willis - 6915 Hollywood Blvd.
Chill Wills - 6923 Hollywood Blvd.
Carey Wilson - 6301 Hollywood Blvd.
Lois Wilson - 6933 Hollywood Blvd.
Marie Wilson - 6601 Hollywood Blvd.
Claire Windsor - 7021 Hollywood Blvd.
Marie Windsor - 1549 N. Vine Street
Toby Wing - 6561 Hollywood Blvd.
Irwin Winkler - 6801 Hollywood Blvd.
Kate Winslet - 6200 Hollywood Blvd.
Stan Winston - 6522 Hollywood Blvd.
Shelley Winters - 1752 Vine Street
Robert Wise - 6340 Hollywood Blvd.
Jane Withers - 6119 Hollywood Blvd.
Reese Witherspoon - 6262 Hollywood Blvd.
Anna May Wong - 1708 Vine Street
Natalie Wood - 7000 Hollywood Blvd.
Sam Wood - 6714 Hollywood Blvd.
James Woods - 7021 Hollywood Blvd.
Joanne Woodward - 6801 Hollywood Blvd.
Monty Woolley - 6542 Hollywood Blvd.
Fay Wray - 6349 Hollywood Blvd.
Teresa Wright - 1680 Vine Street
William Wyler - 1731 Vine Street
Jane Wyman - 6607 Hollywood Blvd.
Ed Wynn - 1541 Vine Street
Michael York - 6385 Hollywood Blvd.
Clara Kimball Young - 6513 Hollywood Blvd.
Loretta Young - 6100 Hollywood Blvd.
Robert Young - 6933 Hollywood Blvd.
Roland Young - 6523 Hollywood Blvd.
Darryl F. Zanuck - 6336 Hollywood Blvd.
Richard D. Zanuck - 6915 Hollywood Blvd.
Renée Zellweger - 7000 Hollywood Blvd.
Robert Zemeckis - 6925 Hollywood Blvd.
Hans Zimmer - 6908 Hollywood Blvd.
Fred Zinnemann - 6629 Hollywood Blvd.
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Hollywood Walk of Fame – Version Scène et musique

Hollywood Walk of Fame – Version Scène et musique

Temps de lecture : 11 min

Hollywood Walk of Fame – Version Scène et musique

Après la liste "Télévision", c'est une "deux en un" que je vous propose aujourd'hui pour continuer la série consacrée au Hollywood Walk of Fame. Dans l'article précédent, nous avons vu qu'il existait 5 grandes catégories de personnes pouvant obtenir une étoile sur trottoir. J'ai volontairement fait l'impasse sur la partie "Radio" qui ne me semblait pas de grand intérêt dans la mesure où une très grande partie des noms qui la compose nous sont inconnus à nous, français. Comme je garde pour un prochain article la catégorie "Cinéma", je vous propose aujourd'hui "Théâtre" et "Musique". Attention, comme vous allez le voir, la première catégorie n'est pas exactement ce que son intitulé prétend. Cela est dû à une mauvaise traduction. En effet, en faisant mes recherches, j'ai remarqué que beaucoup de sites francophones avait paresseusement traduit de la sorte le terme "Theater". Plus que le théâtre, la liste englobe le spectacle vivant puisqu'en plus des acteurs de scène on y retrouve, magiciens, boxeurs, chanteurs lyriques, compositeurs de musiques de film, par exemple.

Les deux listes, "Scène" puis "Musique", seront séparées en deux sous-catégories, groupes de personnes et individus, chacune classée par ordre alphabétique. Chaque nom est suivi de l’adresse de la dalle ce qui vous permettra de trouver directement celle qui vous intéresse que ça soit sur la page ou sur place.

Scène - Les groupes de personnes

The Four Step Brothers - 7000 Hollywood Blvd.
Milt and Bill Larsen - 6931 Hollywood Blvd.
Jan and Mickey Rooney - 6801 Hollywood Blvd.
Siegfried & Roy - 7060 Hollywood Blvd.

Scène - Les stars d'une étoile

Stella Adler - 6777 Hollywood Blvd.
Mohamed Ali - 6801 Hollywood Blvd.
Criss Angel - 7018 Hollywood Blvd.
Gene Autry - 7000 Hollywood Blvd.
Gene Barry - 6555 Hollywood Blvd.
Theodore Bikel - 6233 Hollywood Blvd.
Andrea Bocelli - 7000 Hollywood Blvd.
George Burns - 6672 Hollywood Blvd.
George Carlin - 1555 Vine Street
Kristin Chenoweth - 6243 Hollywood Blvd.
David Copperfield - 7021 Hollywood Blvd.
Plácido Domingo - 7000 Hollywood Blvd.
Harvey Fierstein - 6243 Hollywood Blvd.
Betty Garrett - 6706 Hollywood Blvd.
Dick Gregory - 1650 Vine Street
Joel Grey - 6753 Hollywood Blvd.
Buddy Hackett - 6834 Hollywood Blvd.
Jerry Herman - 7095 Hollywood Blvd.
Bob Hope - 7021 Hollywood Blvd.
Dolores Hope - 7021 Hollywood Blvd.
Carol Lawrence - 6211 Hollywood Blvd.
Angelica Maria - 7060 Hollywood Blvd.
Liza Minnelli - 7000 Hollywood Blvd.
Lin-Manuel Miranda - 6243 Hollywood Blvd.
Ennio Morricone - 7065 Hollywood Blvd.
Jim Nabors - 6435 Hollywood Blvd.
James L. Nederlander - 6233 Hollywood Blvd.
Bernadette Peters - 6706 Hollywood Blvd.
Brock Peters - 7000 Hollywood Blvd.
John Raitt - 6126 Hollywood Blvd.
Tim Rice - 6243 Hollywood Blvd.
Don Rickles - 6834 Hollywood Blvd.
Stephen Schwartz - 6233 Hollywood Blvd.
Martha Scott - 6126 Hollywood Blvd.
Patrick Stewart - 7021 Hollywood Blvd.
Rip Taylor - 6625 Hollywood Blvd.
Cedric The Entertainer - 6212 Hollywood Blvd.
Tommy Tune - 1777 Vine Street
Ray Walston - 7070 Hollywood Blvd.
Andrew Lloyd Webber - 6233 Hollywood Blvd.
Carmen Zapata - 6357 Hollywood Blvd.

Musique - Les groupes

Alabama - 7060 Hollywood Blvd.
The Andrews Sisters - 6834 Hollywood Blvd.
Backstreet Boys - 7072 Hollywood Blvd.
The Beach Boys - 1500 Vine Street
The Beatles - 7080 Hollywood Blvd.
Bee Gees - 6845 Hollywood Blvd.
Brooks & Dunn - 7021 Hollywood Blvd.
The Carpenters - 6931 Hollywood Blvd.
Chicago - 6438 Hollywood Blvd.
Crosby, Stills & Nash - 6666 Hollywood Blvd.
Destiny's Child - 6801 Hollywood Blvd.
The Doors - 6901 Hollywood Blvd.
Duran Duran - 1770 Vine Street
Earth, Wind & Fire - 7080 Hollywood Blvd.
The Everly Brothers - 7000 Hollywood Blvd.
The Fifth Dimension - 7000 Hollywood Blvd.
Fleetwood Mac - 6608 Hollywood Blvd.
Four Tops - 7060 Hollywood Blvd.
George & Ira Gershwin - 7083 Hollywood Blvd.
The Go-Go's - 6652 Hollywood Blvd.
Eydie Gormé & Steve Lawrence - 1541 Vine Street
Daryl Hall & John Oates - 6752 Hollywood Blvd.
The Jacksons - 1500 Vine Street
Jimmy Jam et Terry Lewis - 6363 Hollywood Blvd.
Joni James & Sonny James - 6630 Hollywood Blvd.
Journey - 6750 Hollywood Blvd.
KISS - 7080 Hollywood Blvd.
Kool and the Gang - 7065 Hollywood Blvd.
Jerry Leiber and Mike Stoller - 7083 Hollywood Blvd.
Livingston & Evans - 7083 Hollywood Blvd.
Maná - 7060 Hollywood Blvd.
Mills Brothers - 7000 Hollywood Blvd.
The Miracles - 7060 Hollywood Blvd.
The Monkees - 6675 Hollywood Blvd.
Mötley Crüe - 6752 Hollywood Blvd.
NSYNC - 7080 Hollywood Blvd.
The Osmonds - 7080 Hollywood Blvd.
Les Paul and Mary Ford - 1541 Vine Street
The Pointer Sisters - 6363 Hollywood Blvd.
Queen - 6356 Hollywood Blvd.
RUSH - 6752 Hollywood Blvd.
Bob Seger & The Silver Bullet Band - 1750 Vine Street
The Sons of the Pioneers - 6845 Hollywood Blvd.
The Spinners - 6723 Hollywood Blvd.
The Steve Miller Band - 1750 Vine Street
KC and the Sunshine Band - 7080 Hollywood Blvd.
The Supremes - 7060 Hollywood Blvd.
The Temptations - 7060 Hollywood Blvd.
Tom Petty and the Heartbreakers - 7018 Hollywood Blvd.
Village People - 6529 Hollywood Blvd.

Musique - Les stars d'une étoile

Paula Abdul - 7021 Hollywood Blvd.
Bryan Adams - 6752 Hollywood Blvd.
Lou Adler - 6901 Hollywood Blvd.
Antonio Aguilar Barraza - 7060 Hollywood Blvd.
Christina Aguilera - 2432 Hollywood Blvd.
Licia Albanese - 6671 Hollywood Blvd.
Herb Alpert - 6929 Hollywood Blvd.
Leroy Anderson - 1620 Vine Street
Marian Anderson - 6262 Hollywood Blvd.
Paul Anka - 6840 Hollywood Blvd.
Ray Anthony - 1751 Vine Street
Louis Armstrong - 7601 Hollywood Blvd.
Gene Austin - 6332 Hollywood Blvd.
Gene Autry - 6384 Hollywood Blvd.
Clarence Avant - 6363 Hollywood Blvd.
Charles Aznavour - 6225 Hollywood Blvd.
Pearl Bailey - 7080 Hollywood Blvd.
Anita Baker - 7021 Hollywood Blvd.
Blue Barron - 1724 Vine Street
Count Basie - 6508 Hollywood Blvd.
Les Baxter - 6314 Hollywood Blvd.
Harry Belafonte - 6721 Hollywood Blvd.
Tex Beneke - 6200 Hollywood Blvd.
Tony Bennett - 1560 Vine Street
George Benson - 7055 Hollywood Blvd.
Irving Berlin - 7095 Hollywood Blvd.
Ernani Bernardi - 7072 Hollywood Blvd.
Leonard Bernstein - 6200 Hollywood Blvd.
Chuck Berry - 1777 N. Vine Street
E. Power Biggs - 6522 Hollywood Blvd.
Clint Black - 7080 Hollywood Blvd.
Mary J. Blige - 6201 Hollywood Blvd.
Michael Bolton - 7018 Hollywood Blvd.
Pat Boone - 1631 Vine Street
David Bowie - 7021 Hollywood Blvd.
Jimmy Boyd - 7021 Hollywood Blvd.
Sir Richard Branson - 6764 Hollywood Blvd.
Teresa Brewer - 1708 Vine Street
Elton Britt - 6936 Hollywood Blvd.
Garth Brooks - 1750 Vine Street
James Brown - 1501 Vine Street
Les Brown - 6505 Hollywood Blvd.
Dave Brubeck - 1716 Vine Street
Michael Bublé - 6270 Hollywood Blvd.
Sonny Burke - 6920 Hollywood Blvd.
Shirley Caesar - 6126 Hollywood Blvd.
Sammy Cahn - 6540 Hollywood Blvd.
Maria Callas - 1680 Vine Street
Glen Campbell - 6925 Hollywood Blvd.
Mariah Carey - 6270 Hollywood Blvd.
Frankie Carle - 1751 Hollywood Blvd.
Vikki Carr - 6385 Hollywood Blvd.
Diahann Carroll - 7005 Hollywood Blvd.
Benny Carter - 7080 Hollywood Blvd.
Enrico Caruso - 6625 Hollywood Blvd.
Robert Casadesus - 6251 Hollywood Blvd.
Johnny Cash - 6320 Hollywood Blvd.
Carmen Cavallaro - 6301 Hollywood Blvd.
Feodor Chaliapine - 6770 Hollywood Blvd.
Ray Charles - 6777 Hollywood Blvd.
Buddy Clark - 6800 Hollywood Blvd.
Roy Clark - 6840 Hollywood Blvd.
James Cleveland - 6742 Hollywood Blvd.
Patsy Cline - 6160 Hollywood Blvd.
Rosemary Clooney - 6325 Hollywood Blvd.
Nat King Cole - 6659 Hollywood Blvd.
Natalie Cole - 1750 Vine Street
Phil Collins - 6834 Hollywood Blvd.
Sean J. Combs - 6801 Hollywood Blvd.
Sam Cooke - 7051 Hollywood Blvd.
LL Cool J - 6802 Hollywood Blvd.
Alice Cooper - 7000 Hollywood Blvd.
Don Cornell - 6138 Hollywood Blvd.
Richard Crooks - 1648 Vine Street
Bing Crosby - 6751 Hollywood Blvd.
Andraé Crouch - 6520 Hollywood Blvd.
Celia Cruz - 6240 Hollywood Blvd.
Ice Cube - 6752 Hollywood Blvd.
Xavier Cugat - 1601 Vine Street
Mike Curb - 1750 N. Vine Street
Vic Damone - 1731 Vine Street
Billy Daniels - 6819 Hollywood Blvd.
Bobby Darin - 1735 Vine Street
Clive Davis - 1501 Vine Street
Mac Davis - 7080 Hollywood Blvd.
Miles Davis - 7060 Hollywood Blvd.
Sammy Davis, Jr. - 6254 Hollywood Blvd.
Doris Day - 6278 Hollywood Blvd.
Buddy DeSylva - 1750 N. Vine Street
Céline Dion - 6801 Hollywood Blvd.
Snoop Dogg - 6840 Hollywood Blvd.
Fats Domino - 6616 Hollywood Blvd.
Jimmy Dorsey - 6505 Hollywood Blvd.
Tommy Dorsey - 6675 Hollywood Blvd.
Billy Eckstine - 6638 Hollywood Blvd.
Nelson Eddy - 1639 Vine Street
Duke Ellington - 6535 Hollywood Blvd.
Mischa Elman - 1560 Vine Street
Emilio Estefan, Jr. - 7021 Hollywood Blvd.
Gloria Estefan - 7021 Hollywood Blvd.
Percy Faith - 1501 Vine Street
Geraldine Farrar - 1709 Vine Street
José Feliciano - 6541 Hollywood Blvd.
Freddy Fender - 7060 Hollywood Blvd.
Vicente Fernández - 6160 Hollywood Blvd.
Alejandro Fernández - 6160 Hollywood Blvd.
Arthur Fiedler - 1626 Vine Street
Eddie Fisher - 6241 Hollywood Blvd.
Ella Fitzgerald - 6738 Hollywood Blvd.
Kirsten Flagstad - 6777 Hollywood Blvd.
John Fogerty - 7000 Hollywood Blvd.
Red Foley - 6225 Hollywood Blvd.
Tennessee Ernie Ford - 6922 Hollywood Blvd.
Peter Frampton - 6819 Hollywood Blvd.
Zino Francescatti - 6704 Hollywood Blvd.
Aretha Franklin - 6920 Hollywood Blvd.
Stan Freberg - 6145 Hollywood Blvd.
Lefty Frizzell - 6927 Hollywood Blvd.
Jane Froman - 6145 Hollywood Blvd.
Kenny G - 7021 Hollywood Blvd
Juan Gabriel - 7060 Hollywood Blvd.
Amelita Galli-Curci - 6821 Hollywood Blvd.
Judy Garland - 6764 Hollywood Blvd.
Erroll Garner - 6363 Hollywood Blvd.
Lucho Gatica - 7021 Hollywood Blvd.
Marvin Gaye - 1500 Vine Street
Crystal Gayle - 1515 Vine Street
Georgia Gibbs - 6404 Hollywood Blvd.
Beniamino Gigli - 6901 Hollywood Blvd.
Dizzy Gillespie - 7057 Hollywood Blvd.
Mickey Gilley - 6930 Hollywood Blvd.
Jackie Gleason - 6231 Hollywood Blvd.
Arthur Godfrey - 6616 Hollywood Blvd.
Ernest Gold - 6434 Hollywood Blvd.
Al Goodman - 6300 Hollywood Blvd.
Benny Goodman - 6101 Hollywood Blvd.
Berry Gordy - 7000 Hollywood Blvd.
Morton Gould - 6533 Hollywood Blvd.
Robert Goulet - 6368 Hollywood Blvd.
Amy Grant - 6901 Hollywood Blvd.
Glen Gray - 1709 Vine Street
Bill Haley - 6350 Hollywood Blvd.
Lionel Hampton - 7000 Hollywood Blvd.
Herbie Hancock - 7057 Hollywood Blvd.
Phil Harris - 6508 Hollywood Blvd
George Harrison - 1750 Vine Street
Richard Hayman - 1765 Vine Street
Dick Haymes - 1724 Vine Street
Jascha Heifetz - 6777 Hollywood Blvd.
Jimi Hendrix - 6627 Hollywood Blvd.
Woody Herman - 6805 Hollywood Blvd.
Eddie Heywood - 1709 Vine Street
Al Hibbler - 1650 Vine Street
Billie Holiday - 1540 N. Vine Street
John Lee Hooker - 7083 Hollywood Blvd
Linda Hopkins - 6233 Hollywood Blvd.
Lena Horne - 6250 Hollywood Blvd.
Vladimir Horowitz - 1680 Vine Street
Eddy Howard - 6724 Hollywood Blvd.
Engelbert Humperdinck - 7000 Hollywood Blvd.
Pee Wee Hunt - 6838 Hollywood Blvd.
Tab Hunter - 6320 Hollywood Blvd.
Ferlin Husky - 6675 Hollywood Blvd.
Julio Iglesias - 7000 Hollywood Blvd.
Pedro Infante - 7083 Hollywood Blvd.
José Iturbi - 6834 Hollywood Blvd.
Alan Jackson - 6801 Hollywood Blvd.
Janet Jackson - 1500 Vine Street
Mahalia Jackson - 6840 Hollywood Blvd.
Michael Jackson - 6927 Hollywood Blvd.
Etta James - 7080 Hollywood Blvd.
Harry James - 6683 Hollywood Blvd.
Al Jarreau - 7083 Hollywood Blvd.
Gordon Jenkins - 6626 Hollywood Blvd.
Billy Joel - 6233 Hollywood Blvd.
Elton John - 6915 Hollywood Blvd.
Al Jolson - 1716 Vine Street
Allan Jones - 6100 Hollywood Blvd.
Jack Jones - 6104 Hollywood Blvd.
Quincy Jones - 1500 Vine Street
Spike Jones - 1500 Vine Street
Tom Jones - 6608 Hollywood Blvd.
Janis Joplin - 6752 Hollywood Blvd.
José José - 7036 Hollywood Blvd.
Louis Jourdan - 6153 Hollywood Blvd.
Kitty Kallen - 7021 Hollywood Blvd.
Danny Kaye - 6125 Hollywood Blvd.
Sammy Kaye - 6767 Hollywood Blvd.
Stan Kenton - 6340 Hollywood Blvd.
Chaka Khan - 6623 Hollywood Blvd.
B. B. King - 6771 Hollywood Blvd.
Carole King - 6906 Hollywood Blvd.
Pee Wee King - 1715 Vine Street
Dorothy Kirsten - 6331 Hollywood Blvd.
Eartha Kitt - 6656 Hollywood Blvd.
Evelyn Knight - 6136 Hollywood Blvd.
Gladys Knight - 7083 Hollywood Blvd.
André Kostelanetz - 6542 Hollywood Blvd.
Dave Koz - 1750 Vine Street
Fritz Kreisler - 6655 Hollywood Blvd.
Kay Kyser - 1708 Vine Street
Patti LaBelle - 7000 Hollywood Blvd.
Frankie Laine - 6385 Hollywood Blvd.
Mario Lanza - 1751 Vine Street
Cyndi Lauper - 6243 Hollywood Blvd.
Peggy Lee - 6319 Hollywood Blvd.
Lotte Lehmann - 1735 Hollywood Blvd.
John Lennon - 1750 Vine Street
Oscar Levant - 6728 Hollywood Blvd.
Adam Levine - 1430 Vine Street
Jerry Lee Lewis - 6631 Hollywood Blvd.
Liberace - 6527 Hollywood Blvd.
Kenny Loggins - 7021 Hollywood Blvd.
Julie London - 7000 Hollywood Blvd.
Israel "Cachao" López - 6554 Hollywood Blvd.
Jennifer Lopez - 6262 Hollywood Blvd.
Jim Lowe - 6333 Hollywood Blvd.
Norman Luboff - 1620 Vine Street
Art Lund - 6126 Hollywood Blvd.
Frank Luther - 1708 Vine Street
Frankie Lymon - 7083 Hollywood Blvd.
Loretta Lynn - 1515 Vine Street
Jeff Lynne - 1750 N. Vine Street
Jeanette MacDonald - 1628 Vine Street
Johnny Maddox - 6401 Hollywood Blvd.
Henry Mancini - 6821 Hollywood Blvd.
Barry Manilow - 6233 Hollywood Blvd.
Mantovani - 1708 Vine Street
Bob Marley - 7080 Hollywood Blvd.
Bruno Mars - 1637 Vine Street
Dean Martin - 1617 Vine Street
Freddy Martin - 6532 Hollywood Blvd.
Mary Martin - 1560 Vine Street
Ricky Martín - 6901 Hollywood Blvd.
Tony Martin - 6331 Hollywood Blvd.
Johnny Mathis - 1501 Vine Street
Paul McCartney - 1750 Vine Street
Clyde McCoy - 6426 Hollywood Blvd.
Reba McEntire - 7018 Hollywood Blvd.
Tim McGraw - 6901 Hollywood Blvd.
Rod McKuen - 1501 Vine Street
Zubin Mehta - 1600 Vine Street
George Melachrino - 1625 Vine Street
Lauritz Melchior - 1718 Vine Street
James Melton - 6564 Hollywood Blvd.
Rafael Méndez - 6767 Hollywood Blvd.
Yehudi Menuhin - 6710 Hollywood Blvd.
Ethel Merman - 1751 Vine Street
Robert Merrill - 6763 Hollywood Blvd.
Bette Midler - 6922 Hollywood Blvd.
Luis Miguel - 7060 Hollywood Blvd.
Glenn Miller - 6915 Hollywood Blvd.
Mitch Miller - 7013 Hollywood Blvd.
Nathan Milstein - 6379 Hollywood Blvd.
Guy Mitchell - 7000 Hollywood Blvd.
Thelonious Monk - 7055 Hollywood Blvd.
Vaughn Monroe - 1600 Vine Street
Pierre Monteux - 1725 Vine Street
Art Mooney - 6150 Hollywood Blvd.
Jane Morgan - Hollywood Blvd.
Russ Morgan - 1751 Vine Street
Doug Morris - 6259 Hollywood Blvd.
Ella Mae Morse - 1724 Vine Street
Anne Murray - 1750 Vine Street
Ricky Nelson - 1515 Vine Street
Alfred Newman - 1708 Vine Street
Wayne Newton - 6909 Hollywood Blvd.
Olivia Newton-John - 6925 Hollywood Blvd.
Roy Orbison - 1750 N. Vine Street
Tony Orlando - 6385 Hollywood Blvd.
Eugene Ormandy - 6926 Hollywood Blvd.
Ozzy Osbourne - 6780 Hollywood Blvd.
Buck Owens - 6667 Hollywood Blvd.
Paderewski - 6284 Hollywood Blvd.
Patti Page - 6760 Hollywood Blvd.
Dolly Parton - 6712 Hollywood Blvd
Jan Peerce - 1751 Vine Street
Webb Pierce - 1600 Vine Street
Ezio Pinza - 1601 Vine Street
Pitbull - 6201 Hollywood Blvd.
Lily Pons - 7006 Hollywood Blvd.
Cole Porter - 7080 Hollywood Blvd.
Pérez Prado - 1529 Vine Street
Elvis Presley - 6777 Hollywood Blvd.
Charley Pride - 7083 Hollywood Blvd.
Louis Prima - 1617 Vine Street
William Primrose - 6801 Hollywood Blvd.
Tito Puente - 6933 Hollywood Blvd.
Selena Quintanilla - 1750 Vine Street
Bonnie Raitt - 1750 N. Vine St.
Lou Rawls - 6931 Hollywood Blvd.
Johnnie Ray - 6201 Hollywood Blvd.
Helen Reddy - 1750 Vine Street
Henri René - 1610 Vine Street
Little Richard - 6840 Hollywood Blvd.
Lionel Richie - 7018 Hollywood Blvd.
Nelson Riddle - 6724 Hollywood Blvd.
Tex Ritter - 6631 Hollywood Blvd.
Marty Robbins - 6666 Hollywood Blvd.
Smokey Robinson - 1500 N. Vine Street
Kenny Rogers - 6666 Hollywood Blvd.
David Rose - 6514 Hollywood Blvd.
Diana Ross - 6712 Hollywood Blvd.
Arthur Rubinstein - 1737 Vine Street
Carole Bayer Sager - 7021 Hollywood Blvd.
Tommy Sands - 1560 Vine Street
Carlos Santana - 7080 Hollywood Blvd.
Lalo Schifrin - 7000 Hollywood Blvd.
Al Schmitt - 1750 N Vine Street
Ernestine Schumann-Heink - 6640 Hollywood Blvd.
Earl Scruggs - 7021 Hollywood Blvd.
Neil Sedaka - 1500 Vine Street
Rudolf Serkin - 1751 Vine Street
Shakira - 6270 Hollywood Blvd.
Artie Shaw - 1709 Vine Street
Robert Shaw - 1559 Vine Street
George Shearing - 1716 Vine Street
Dinah Shore - 6901 Hollywood Blvd.
Beverly Sills - 1750 Vine Street
Frank Sinatra - 1637 Vine Street
Slash - 6901 Hollywood Blvd.
Carl Smith - 1517 Vine Street
Joe Smith - 1750 N. Vine Street
Kate Smith - 6157 Hollywood Blvd.
Keely Smith - 7080 Hollywood Blvd.
Marco Antonio Solis - 6931 Hollywood Blvd.
John Philip Sousa - 1500 Vine Street
Britney Spears - 6801 Hollywood Blvd.
Jo Stafford - 1625 Vine Street
Kay Starr - 1716 Vine Street
Ringo Starr - 1750 N. Vine Street
Eleanor Steber - 1708 Vine Street
William Steinberg - 1645 Vine Street
Isaac Stern - 6540 Hollywood Blvd.
Rod Stewart - 6801 Hollywood Blvd.
Sting - 6834 Hollywood Blvd.
Frederick Stock - 1547 Vine Street
Leopold Stokowski - 1600 Vine Street
Morris Stoloff - 6702 Hollywood Blvd.
Gale Storm - 1519 Vine Street
Yma Sumac - 6445 Hollywood Blvd.
Donna Summer - 7000 Hollywood Blvd.
Gladys Swarthout - 6290 Hollywood Blvd.
Joseph Szigeti - 6600 Hollywood Blvd.
Renata Tebaldi - 6628 Hollywood Blvd.
Blanche Thebom - 1651 Vine Street
John Carlos Thomas - 6933 Hollywood Blvd.
Lawrence Tibbett - 6325 Hollywood Blvd.
Mel Tormé - 1541 Vine Street
Arturo Toscanini - 6725 Hollywood Blvd.
Helen Traubel - 6422 Hollywood Blvd.
Randy Travis - 7021 Hollywood Blvd.
Ernest Tubb - 1751 Vine Street
Tina Turner - 1750 N. Vine Street
Shania Twain - 6270 Hollywood Blvd.
Carrie Underwood - 1750 N. Vine Street
Usher - 6201 Hollywood Blvd.
Ritchie Valens - 6733 Hollywood Blvd.
Sarah Vaughan - 1724 Vine Street
Billy Vera - 1770 Vine Street
Gene Vincent - 1749 N.Vine St.
Bobby Vinton - 6916 Hollywood Blvd.
Robert Wagner - 7001 Hollywood Blvd.
Jimmy Wakely - 1680 Vine Street
Bruno Walter - 6902 Hollywood Blvd.
Fred Waring - 6300 Hollywood Blvd.
Diane Warren - 7021 Hollywood Blvd.
Dionne Warwick - 6922 Hollywood Blvd.
Ted Weems - 1680 Vine Street
Lawrence Welk - 6613 Hollywood Blvd
Paul Weston - 1535 Vine Street
Paul Whiteman - 6157 Hollywood Blvd.
Margaret Whiting - 6623 Hollywood Blvd.
Slim Whitman - 1709 Vine Street
Andy Williams - 6667 Hollywood Blvd.
Hank Williams - 6400 Hollywood Blvd.
Joe Williams - 6508 Hollywood Blvd.
Paul Williams - 6931 Hollywood Blvd.
Pharrell Williams - 6270 Hollywood Blvd.
Roger Williams - 1533 Vine Street
Vanessa Williams - 7000 Hollywood Blvd.
Nancy Wilson - 6541 Hollywood Blvd.
Hugo Winterhalter - 1600 Vine Street
Stevie Wonder - 7050 Hollywood Blvd.
"Weird Al" Yankovic - 6914 Hollywood Blvd.
Dwight Yoakam - 7021 Hollywood Blvd.
Victor Young - 6363 Hollywood Blvd.

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J'ai testé Titans sur Netflix

J'ai testé Titans sur Netflix

Temps de lecture : 6 min

J'ai testé Titans sur Netflix

Hier, je vous expliquais pourquoi ma préférence a toujours penché du côté de chez Marvel. Aujourd'hui, je vais vous dévoiler pourquoi Titans, la nouvelle série consacrée à l'univers DC disponible sur Netflix depuis vendredi, pourrait bien foutre le bordel dans mes certitudes.

Plantons le décor

Au départ étaient les comics de super-héros. Plein de couleurs pétantes, de muscles saillants, de pouvoirs extraordinaires, de costumes près du corps. Je passe volontaiement l'étape du surhomme selon Nietzsche, Ainsi Parlait Zarathoustra, tout ça, pour commencer par les cases et les phylactères, je préfère.

Puis vinrent les cartoons. Très tôt, dès 1941 pour Superman. Le cinéma arrive juste après en s'emparant en 1943 de Batman pour un serial en 15 épisodes dont je vous parlerai dans un prochain article. Si je veux être précis dans la chronologie des déclinaisons médias s'emparant du phénomène des super-héros, je dois parler de la radio qui, en 1940, propose des feuilletons sur Superman et sur Batman et de littérature puisqu'un roman, The Adventures of Superman, écrit par George Lowther sort en 1942 aux États-Unis. Et je glisse volontiers sur cette comédie musicale montée à Broadway en 1966 reprenant pour titre le gimmick qui colle à la peau, autant que son costume, au kryptonien, It's a Bird, it's a Plane, it's Superman.

Ellipsons gaiement pour en venir au sujet qui nous intéresse présentement, les super-héros sur petit écran. La plus ancienne série que je connaisse, c'est celle de Batman, dans les années 60. 3 saisons, 120 épisodes, de 1966 à 1968. Que dire. Le sujet est abordé avec légèreté, les effets spéciaux sont expressément fake et les acteurs joue sérieusement des dialogues débiles. Passons.

Bond d'une bonne dizaine d'années pour suivre, cette fois, les aventures de Hulk. 4 saisons, 79 épisodes, de 1977 à 1982. Le schéma des épisodes ressemblent à celui d'une autre série, Le Fugitif. À chaque épisode David Banner (pourquoi pas Bruce, mystère) arrive dans une ville, des ennuis lui tombent sur le paletot et le géant vert résout la problématique. Une Agence tous risques à lui tout seul. Sa chemise explose en pleine transformation pendant que son pantalon tient le coup, pudeur oblige. Étant poursuivi par un journaliste, son double ayant été repéré, Banner s'en repart, triste musique au piano, générique de fin. Aucune référence est faite à d'autres super-héros sur l'ensemble de la série. Il faudra attendre trois téléfilms faisant suite à al série, diffusés fin des années 80, pour voir apparaître dans l'un un Thor version viking, dans un autre Wilson Fisk et Dardevil. Bref, on achète une licence pour attirer les fans mais le traitement reste classique, aseptisé, vidé de la substance qui nous a fait aimer les comics.

Pour éviter de référencer toutes les séries qui viendront ensuite, je sors mon costume de super-bourrin pour schématiser la suite comme un sagouin.

Deux façons de traiter les super-héros "pour de vrai"

Comment retranscrire le monde superheroïque sur petit ou grand écran ? Je parle de films ou de séries avec de vrais acteurs. J'ai dénombré à la hache deux écoles. La première, sans doute suivie par des fans de la première heure, consiste à ne pas dénaturer le héros et à respecter son univers en restant le plus fidèle possible aux comics. Pas facile pour conserver un rendu crédible. Le dessin permet une surenchère physique, une débauche de couleurs, un premier degré assumé. L'absence de réalisme n'est pas un souci. Nous ne comparerons jamais un monde d'encre avec notre réalité. Ce n'est pas le but. C'est même tout le contraire. L'imagination n'ayant aucune limite, ni physique ni budgétaire, tous les coups sont permis. Postulat inaliénable, contrat tacite avec les lecteurs. La retranscription fidèle se devra toutefois d'éviter les écueils du ridicule et du mauvais goût. Pour cette raison, c'est une voie très peu empruntée. Le meilleur exemple, à mon sens, est Deadpool. Peut-être est-ce dû au fait qu'il se sait être un personnage de papier. Le fameux quatrième mur.

La deuxième école, la plus courante, la plus mercantile aussi, consiste à s'éloigner suffisamment de la version "cases et phylactères" pour que le réalisme prennent le dessus. On utilise un licence qui attirera les fans sans pour autant aller au bout du processus. Vous savez, c'est comme ces jeux vidéos sous licence, bien souvent des daubes parce qu'une grosse partie du budget a servi à se payer le personnage. Mais, au final, on s'en fout si le jeu soit nul, les fans l'achèteront de toute façon. Dans cette option, il est impératif de tout expliquer par le prisme du réalisme, quitte à se permettre quelques blagues sur les costumes des comics, par exemple.

Parce que le problème est souvent là, le costume. Dans le premier film X-men, tout le monde se souvient de la réplique de Cyclope à Wolverine qui se plaint des costumes, "tu aurais préféré une combinaison jaune ?", faisant référence au premier uniforme du griffu dans les comics. On en parle pour le fan service, on s'en moque pour justifier le choix de la sobriété.

Dans Titans, même si on se moque dans une scène des couleurs criardes du costume de Robin, il est présent à l'identique dans la série. La blague ne sert pas à justifier un choix "plus adulte". Il est assumé. Et putain, qu'est-ce que ça fait du bien !

Une claque monumentale

Le suspens est éventé depuis l'article d'hier. J'ai overkiffé Titans. Pour moi, cette série est la meilleure tout éditeur confondu que j'ai pu visionner sur Netflix. Oui oui, meilleure que les séries Marvel dont je suis pourtant un vibrant aficionados. Elle est, à mon sens, le résultat de la synthèse des qualités de toutes les séries superhéroïque que j'ai pu voir jusqu'à présent.

Deux écoles, encore. C'est reparti ! Très vite, je vous promets.

La première consiste à déployer une histoire unique qui trouvera son dénouement en toute fin du dernier épisode. On va dire que la plupart des séries Marvel Netflix sont calées sur ce schéma. La deuxième reste plus classique. Même si un arc narratif sous-tend la saison, chaque épisode est construit autour d'un scénario qui aura un début, un milieu et une fin, éventuellement un ennemi différent à chaque fois. C'est souvent le cas des séries DC qu'on peut visionner sur Netflix.

Je suis d'accord, il n'y a pas que Netflix. Mais à part Les Agents du Shield qui a connu une première saison bancale pour, ensuite, régulièrement se bonifier, le reste traîne son lot de casseroles. Runaways ? Trop teenager. Les Inhumains ? Trop cheap. The Gifted ? Mal maitrisé. Legion ? Superbe mais trop barré et ça devient pénible sur la longueur. Rassurez-vous, je ne vais pas tous les lister même si j'aime bien le principe. Tiens, ça pourra faire l'objet de prochaines miscellanées. 😉

Les atouts de Titans

Titans, c'est une bande son de fou, une réalisation digne de la première saison de Dardevil, un scénario intelligent même si parfois il se laisse aller à quelques facilités, une narration dosée de main de maître, des effets spéciaux parfaits. Une réussite totale. L'univers est riche et les protagonistes masqués nombreux. Le show runner de la série a tout compris. Il a parfaitement analysé les points forts et les points faibles de tout ce qui s'est fait de superhéroïques en série. Il a viré les longueurs de Dardevil en conservant ce qui avait épaté la galerie au moment de la sortie de la première saison, le cadrage, le montage, la réalisation proche du grand écran. Titans assume tout. Titans prend le meilleur des mondes imaginaires et réels pour en proposer une vision juste ce qu'il faut de caricaturale pour se rappeler le média originel tout en y insufflant les horreurs du nôtre. Titans ne cache pas que son inspiration vient aussi de la Maison des Idées. Les films Marvel sont connus par leurs scènes post-génériques. Une marque de fabrique. Les séries Marvel de chez Netflix, ne faisant pas partie du MCU (Marvel Cinématic Universe) - à la différence des Agents du Shield, par exemple - se sont dédouanées de ce "passage obligé". Eh bien Titans, en toute fin du dernier épisode - restez jusqu'au bout, donc -, y va de sa scène post-générique à ne pas rater.

Virage de cuti

Peut-être que ma modeste connaissance de l'univers DC me met à l'abri des déceptions dans la mesure où je ne connais que très peu des protagonistes de la série. Les découvrant aussi bien campé, je suis vierge de toute comparaison. N'empêche que mon coup de cœur est aussi inattendu que total et assumé. Titans m'a vraiment donné envie de creuser du côté des comics de l'éditeur que j'ai mis de côté pendant tant d'années. Un tour de force. Attendez-vous, dans les prochaines semaines à ce que je vous propose plus d'articles sur la Distinguée Concurrence.

Dans cet article, je n'ai surtout pas voulu entrer dans les détails de l'intrigue, des personnages. Parfois, à vouloir trop en dire, on spoile sans le vouloir. J'ai souhaité vite donner mon avis avant de tomber sur d'autres critiques, en vidéo ou sur blog, pour conserver un sentiment vierge de toutes interférences. Maintenant, je suis avide de savoir ce que vous avez pensé de Titans. N'hésitez pas à jeter votre avis en commentaire. Je suis très impatient de vous lire. Ça m'évitera de tomber dans le Titans blues que je sens déjà m'envahir tandis que le point final arrive.

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Le Fleuve de l'éternité, le grand classique méconnu de la SF

Le Fleuve de l'éternité, le grand classique méconnu de la SF

Temps de lecture : 4 min

Le Fleuve de l'éternité, le grand classique méconnu de la SF

Je dois cet article à mon frère, l'artiste de la famille. Il va d'ailleurs falloir que je vous le présente, un jour. Quand, hier sur Facebook, il liste ses goûts littéraire en Science-Fiction, je m'étonne de ne pas y trouver le Cycle du Fleuve de l'éternité de Philip José Farmer. Je me suit dit qu'il y avait peut-être matière à un article sur le blog. Seulement, voilà, je n'ai pas de rubrique "Littéraire", "Science-Fiction" ou "Grand classique méconnu". Connaissant ma curiosité protéiforme, si à chaque fois qu'un sujet m'intéresse j'ajoute une rubrique - je trouve qu'il y en a déjà trop pour un blog - on n'est pas sorti de l'auberge, expression de 1920.

Alors je vais biaiser. J'adore biaiser. Je vais vous présenter l’œuvre en lui ajoutant non pas une mais trois petites listes pour que l'article trouve sa place dans les Miscellanées. Emballé, c'est pesé !

Et si tu nous racontais l'histoire ?

Allez, sortons des coulisses du blog pour attaquer le sujet. Imaginez une planète. Immense. Mais vraiment immense. Traversée par un fleuve serpentant au gré d'une nature brute entre des montagnes infranchissables. Un fleuve, lui aussi, hors normes, comme nous le verrons dans la première liste. Tout au long de l'immense ruban d'eau s'éveillent tous les humains ayant vécu sur Terre, présent, passé, futur confondus. Ça envoie du lourd, non ?

Des hommes des cavernes jusqu'aux hommes du futur (au moment où sort le premier roman en 1971), tous reviennent dans leur corps de 25 ans. Si la personne est morte avant ses 25 ans, elle revient à l'âge de sa mort et vieillira jusqu'à 25 ans. Si une personne décède, elle est ressuscitée ailleurs sur les rives du fleuve. Certains, d'ailleurs, utilisent ce processus pour voyager, bien qu'il y ait une limite au nombre de résurrections possibles.

Quelques chiffres :

20 000 000 de kilomètres, c'est la longueur du fleuve,
36 006 009 637 humains, c'est le nombre d'habitants de la planète au moment de l'éveil,
20% de ces habitants sont issus du 20ème siècle,
11 à 24 kilomètres, c'est la largeur variable de la rivière,
1,5 kilomètres, c'est la profondeur de la rivière,
2, c'est le nombre d'espèces animales de la planète, les poissons et les vers de terre.

Le cycle se compose de cinq livres :

Le Monde du fleuve
Le Bateau fabuleux
Le Noir Dessein
Le Labyrinthe magique
Les Dieux du fleuve

Attention, liste un peu spoilisante. Parmi tous les humains rencontrés tout au long de l'intrigue, nous allons découvrir des personnalités connues, comme :

Cyrano de Bergerac,
Richard Burton (l’explorateur, pas le comédien),
Sam Clemens (alias Mark Twain),
Hermann Goering,
Alice Hargreaves (alias l'Alice de Alice au pays des merveilles),
Hélène de Troie,
Jean sans Terre,
Jésus,
Mozart,
Ulysse.

Rapidement, les questions qui vont tarauder les protagonistes, c'est de savoir pourquoi tous se retrouvent dans le corps de leurs 25 ans sur une planète inconnue ? Qui a construit ce monde ? Qui les a ramenés à la vie ? Et pourquoi ? La réponse se trouvant très certainement à la source du fleuve, il est décidé de le remonter. C'est ce périple ardu qui est raconté sur les cinq livres.

Au-delà de l'histoire, ce qui impressionne le plus c'est la capacité de l'auteur à tenir sa narration sur la base d'un pitch aussi riche et aussi casse-gueule.

Mais c'est qui ce génie méconnu ?

Si vous lisez les bouquins suite à la lecture de l'article - j'en serais plus que ravi - ne loupez pas un personnage secondaire du nom de Peter Jairus Frigate. En plus d'avoir les même initiales, il présente bien des caractéristiques communes avec l'auteur, Philip José Farmer.

Farmer est un auteur de science-fiction américain très prolixe né le 26 janvier 1918 et mort le 25 février 2009.

Le critique littéraire Leslie Fiedler comparait Farmer à Ray Bradbury en les présentant comme "deux excentriques américains de la province" qui "se moquent des limites classiques de la forme". Il trouvait toutefois que Farmer se distinguait par le fait qu'il réussissait à être à la fois naïf et sophistiqué. J'adore ce mélange.

Je ne vais pas approfondir la présentation, histoire de garder quelques billes pour un article à venir qui sera mis en ligne, comme un hommage, à la date anniversaire de l'auteur.

Et donc, le cinéma et la TV se sont emparés des romans !

C'est bien là, le drame. Si, aujourd'hui, on connait des auteurs comme Philip K. Dick ou Isaac Asimov, c'est surtout parce qu'un certain nombre de films et de séries TV ont puisé leur inspiration dans les ouvrages de ces deux grands noms de la SF. Les seules tentatives abouties concernant Le Fleuve de l’éternité sont deux daubes télévisuelles datant de 2003 et 2010. Dans la première, les gars ont zappé le protagoniste principal des romans, à savoir Richard Burton, dans l'autre il est le bad guy. Pas bien, les gars !

Nul doute qu'une série B au budget cheapouze ne sera jamais à la hauteur de l'intrigue. Seule des films à gros investissements pourraient rendre crédible l'univers créé par Farmer.

Il y a bien eu un jeu-vidéo de stratégie, plutôt fidèle au roman, intitulé du nom anglais du cycle, Riverworld, mais il date de 1998. C'est d'ailleurs un studio français qui en est à l'origine, Cryo Interactive.

Finalement, le seul moyen encore aujourd'hui de goûter au talent de cet auteur méconnu du grand public est de vous plonger dans ses romans. Et, finalement, ce n'est pas plus mal. Comme dirait le Commis de Comics, "Lisez, lisez, lisez !".

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Périphrase, des mots pour le dire : Personnages historiques

Périphrase, des mots pour le dire : Personnages historiques

Temps de lecture : 2 min

Périphrase, des mots pour le dire : Personnages historiques

Cette série d'articles promet d'être plutôt riche et, à mon sens, très intéressant dans la mesure où elle permet à la fois de jouer, de tester ou d'optimiser sa culture personnelle tout en étant - et j'espère que ça sera le cas pour bon nombre d'entre vous - le déclic pour des recherches vous amenant à en savoir plus sur l'origine de telle ou telle périphrase. Nous avons déjà vu des exemples géographiques (pays, continents et régions). Je reviendrais plus tard sur d'autres périphrases géographiques. Mais, afin de varier les plaisirs, je vous propose aujourd’hui de changer de matière avec deux listes historiques. La premières concerne 32 personnalités historiques, classement par ordre alphabétique de la périphrase. La deuxième, en bonus, est une série de date classée par ordre chronologique.

N’hésitez pas à apporter votre pierre à l’édifice en donnant d’autres exemples en commentaire.

Dernière mise à jour : 06/01/2019

Les personnages

Il Duce : Benito Mussolini
L'Aigle de Meaux : Jacques-Bénigne Bossuet
L'Ami du peuple : Jean-Paul Marat
L'Archange : Saint-Just
L’Empereur à la barbe fleurie : Charlemagne
L’Homme du 18 juin : Général de Gaulle
L'Incorruptible : Maximilien de Robespierre
La Dame de fer : Margaret Tchatcher
La Pucelle d’Orléans : Jeanne D'arc
La Vierge Rouge : Louise Michel
Le Brave des braves : Maréchal Ney
Le Cantor de Leipzig : Jean-Sébastien Bach
Le Capétien : Philippe Auguste
Le Caporal de Bohème : Adolf Hitler
Le Ché : Ernesto Guévara
Le Chevalier sans peur et sans reproche : Pierre Terrail de Bayard
Le Cygne de Cambrai : Fénelon
Le Diable boiteux : Charles-Maurice de Talleyrand
Le Divin marquis : Sade
Le Fléau de Dieu : Attila
Le Garagiste de Loudun : René Monory
Le Grand Timonier : Mao Tse Tung
Le Maire de Bordeaux : Michel de Montaigne
Le Petit Caporal : Napoléon Bonaparte
Le Petit père du peuple : Joseph Staline
Le Rastignac de la Nièvre : François Mitterrand
Le Renard du Désert : Erwin Rommel
Le Roi chevalier : François Ier
Le Roi-Soleil : Louis XIV
Le Stagirite : Aristote
Le Tigre : Georges Clémenceau
Le Vert galant : Henry IV

Les dates

Le Siècle d'or : XVIème siècle (Espagne)
Le Siècle de Périclès : Vème siècle avant JC (Grèce)
Le Grand Siècle : le XVIIème siècle (France)
Le Siècle des Lumières : XVIIIe siècle (France)
Les Trois Glorieuses : 27, 28, 29 juillet 1830
L'Année terrible : 1870
La Belle Époque : de la fin du XIXe siècle au début de la Première Guerre mondiale, en 1914
Les Trente glorieuses : Entre 1945 et 1975

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Périphrase, des mots pour mourir

Périphrase, des mots pour mourir

Temps de lecture : 3 min

Périphrase, des mots pour mourir

Plus périphrase que moi, tu meurs. Le style d'un auteur se conçoit dans la façon qu'il a d'écrire et de décrire les mots, les lieux, les gens, les émotions. Le commun du maileur, emploiera un mot pour ce qu'il est. L'amoureux des mots se creusera la soupière pour sortir des sentiers battus se référant à la culture du plus grand nombre ou des happy fews selon le lectorat qu'il vise, sniper du verbe.

Votre serviteur sentant la pente de plus en plus alcoolisée - c'est qu'il n'est plus très jeune - explose ses intérêts en deux catégories, ceux qui réveillent sa jeunesse syndromant à la Peter Pan, ceux qui lui rappellent son inéluctable point de chute, surfant entre fatalisme et blague grivoise. La petite mort au secours de la grande. C'est l'adulte qui prend le pas aujourd'hui parce qu'hier est parti celui qui chantait le dauphin blanc de son enfance. La boucle depuis se mord la queue. Il a le poil blanc comme l'hermine. Encore un mystère qui ne sera jamais résolu. Ce n'est pas une première. Quand le blogueur décide de parler pour la première fois des parcs d'attractions, ce haut lieu de vie, de l'enfance, de l'âme d'enfant, il écrit un article intitulé Pas de cendres à disperser pour Cendrillon dans les parcs d’attractions !

Mourir. Quelles sont toutes les façon de dire mourir sans utiliser le verbe "mourir" ?

J'aime bien les listes. Elles ne sont jamais exhaustive. Elles sont sans fin. Il reste toujours un espoir qu'on puisse lui faire gagner quelques lignes. L'avantage du blog par rapport au papier. J'aime la culture. Je lui préfère la pop culture. On confronte souvent la culture du plus grand nombre avec  celle de l'élite et des bien-pensants, j'allais dire des bien-penchiants. Pas le goût des autres mais notre goût à nous tous. Tout le monde peut, pour le plaisir, concevoir ses propres listes, selon ses goûts et ses humeurs. Et puis, rien ne vous empêche de participer en commentaires pour allonger celle qui suit, vite. La vie est bien trop courte. Les périphrases pour mourir.

Jeu : le meneur se place face à l'écran, la liste ci-dessous devant les yeux. les autres joueurs, à tour de rôle doivent proposer des expressions, des façons de dire mourir sans utiliser le verbe. Celui qui trouve le dernier a gagné.

Aérer ses tripes
Aller ad patres
Aller au frigo
Avaler sa chique
Avaler son extrait de naissance
Avoir fermé son vasistas
Boire le bouillon d'onze heures
Boucler sa malle
Casser sa pipe
Déposer le bilan
Dépoter son géranium
Descendre au cercueil
Descendre dans la tombe
Deviser avec la camarde
Dévisser son billard
Disparaître plus vite que le grand panda
Être à sa dernière heure
Être enlevé
Être rapatrié par télégramme
Être rappelé auprès du seigneur
Être six pieds sous terre
Exhaler son âme
Faire couic
Faire le grand saut
Faire sa valise
Faire son trou au large (dans le cas d'un marin péri en mer)
Fermer la paupière
Fermer son pébroque
Habiter au boulevard des allongés
Manger les pissenlits par les racines
Manger les salades par le trogno
Mettre la table pour les asticots
Mettre les volets à la boutique
Mordre la poussière
Lâcher la rampe
Laisser ses guêtres
Laisser ses houseaux
Oublier de respirer
Paraître devant Dieu
Partir aux fleurs
Partir les pieds devant
Partir pour des cieux meilleurs
Passer dans l'autre monde
Passer de vie à trépas
Passer l'arme à gauche
Passer le pas
Payer sa dette à la nature
Payer son tribut
Perdre la vie
Perdre le goût du pain
Quitter la vallée des larmes
Ramasser ses outils
Régler sa note
Rejoindre les verts pâturages
Remercier son boulanger
Remiser son fiacre
Rendre l’âme
Rendre le cimetière bossu
Rendre ses clefs
Rendre son dernier soupir
Rentrer les pouces
Sauter le pas
Se faire tailler un costard en bois
Se laisser glisser
Se rendre au royaume des taupes
Se retrouver à la droite du Seigneur
Se retrouver entre quatre planches
S'habiller de sapin
Sortir les pieds devant
Souffler la veilleuse
Tirer le rideau
Tirer sa révérence

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Pourquoi je préfère Marvel à DC

Pourquoi je préfère Marvel à DC

Temps de lecture : 8 min

Pourquoi je préfère Marvel à DC

À force de le répéter à longueur d'articles sur l'univers superhéroïque, vous allez finir par le savoir - et accessoirement vous dire que je radote sévère - j'ai toujours préféré Marvel à DC. Pourtant, ce jour est à marquer d'une pierre blanche, celui où, peut-être, j'ai commencé à virer ma cuti.

Il me semblait important à cet instant précis, que ce soit dans la vie du blog et dans l'évolution de mes goûts de poser les bases et de vous expliquer, avec un ressenti qui n'engage que moi, pourquoi j'ai toujours préféré les comics de chez Marvel.

La genèse du geek

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours kiffé les super-héros. Je devais avoir 6 ou 7 ans, peut-être moins, quand j'ai commencé à lire des comics. Et si mes souvenirs sont exacts - c'est que je me fais vieux maintenant - j'ai lu les aventures de Batman et Superman avant celles de Spiderman, des X-men et des Quatre Fantastiques. J'avais l'âge où je n'achetais pas les BD moi-même. On me les offrait. Mes parents connaissaient mieux les héros de DC parce qu'ils les avaient découverts adolescents. Fantask, Strange et compagnie, c'était l'inconnu. Le petit lecteur, très content de ses heures passées dans les cases entre deux phylactères, un jour, s’émancipe. Son argent de poche lui sert à acheter ce que ses parents ne lui ont pas donné. Curieux, il vogue vers de nouveaux horizons. Le petit lecteur devient pubère. Mais comme il n'ose pas s'acheter Lui ou Playboy, sa main tremblante se dirige vers les revues avec des filles en costume moulant mettant bien en valeur leurs qualités hors normes. Et je ne parle pas que des pouvoirs. Et pour changer, pourquoi pas mater Strange Girl ou Jane Storm.

Pourquoi j'ai continué à préférer Marvel ?

Appelons ça l'effet Stan Lee. Ce génie, n'ayons pas peur des mots, a compris avant tout le monde - et donc avant la Distinguée Concurrence - qu'un surhomme ne devient vraiment attachant que par ce qui le lie à nous, pauvres lecteurs de comics mortels. Même si Clark Kent avait compris avant Peter Parker que de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités, il n'a pas souffert avant l'obtention de ce pouvoir. Bien sûr, il est orphelin. Bien sûr, Krypton, sa planète natale, a disparu. Mais les aventures de Superman, je parle bien sûr de la période qui va du Golden Age (de l'apparition des super-héros dans les comics en 1938) au Silver Age qui marque l'entrée des héros dans l'âge de la maturité (disons jusqu'au début des années 70) se conçoivent dans une certaine insouciance du quotidien et du coût des dégâts occasionnés. Depuis son arrivée sur Terre, il a des parents adoptifs formidables. Quand il arrive dans la grande ville, à Métropolis, il ne galère pas à trouver un boulot. Il rencontre même la femme de sa vie dans la foulée. Jamais de souci de santé - c'est Superman quand même - ni de problème d'argent. Tiens, puis qu'on parle brouzoufs.  Même si Bruce Wayne a souffert du meurtre de ses parents quand il était minot, il vit une existence de milliardaire, loin des soucis du commun des mortels. Nous sommes dans les sphères mythologiques à l'instar de l'Olympe et de ses Dieux grecs.

Si on se replace dans les années 60 et qu'on mate quelques épisodes de la série Batman de l'époque, on remarquera qu'à grands coups d'onomatopées, l'ensemble reste léger, très en surface. L'époque est insouciante. Le divertissement est pour les enfants. Des raisons pour que l'exemple semble mal choisi. Pourtant, dans le même temps, au moment où Timely Comics change de nom pour devenir Marvel Comics, le jeune Stan décide de se distinguer de la concurrence (hé hé !) en abordant différemment les héros qu'il se prépare à créer.

Quand les Quatre Fantastiques arrivent, la donne change légèrement. Alors oui, d'accord, ils vivent dans un immeuble, le Baxter Building, qui appartient au leader du groupe, Reed Richards alias Mr. Fantastic, mais dans le même temps, Benjamin Grimm devient un monstre de pierre ce qui ne lui permet pas d'avoir une double vie. Quand Peter Parker se fait piquer par une araignée radioactif, cela ne résout en rien ses problèmes du quotidien. Il est un étudiant lambda qui court après l'argent pour pouvoir continuer ses études. Et même si l'arrivée de Spiderman dans sa vie lui permet de se placer comme le photographe "officiel" du lanceur de toiles, il n'en demeure pas moins qu'il galère. Le temps passé à sauver son prochain l'empêche de vivre sa vie. Si bien qu'il essayera à plusieurs reprises de jeter son costume à la poubelle pour devenir un citoyen lambda et, enfin, être heureux. Son humour, sa marque de fabrique, est un pansement sur son triste quotidien. Parce que, voilà, on ne le répétera jamais assez, "De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités".

Et puis arrivent les X-Men. Les mutants voient leur corps changer à l'adolescence et se voient dotés de pouvoirs parfois magiques, parfois glauques. Bon, ça change un peu de l'arrivée des poils et des modifications du corps que nous avons tous connus... Sauf si tu as moins de dix ans, auquel cas je te félicite de lire un texte qui doit te sembler bien loin de ton époque. N'empêche que la situation fait écho en nous, nous rassure ou nous fait rêver. La chasse aux mutants, présente dès les premières aventures du groupe est une parabole du racisme, de la peur de l'autre, de celui qui est différent. Leur leader est un handicapé. Et bien que le Professeur Xavier soit un télépathe de haut niveau, il ne peut se déplacer qu'en fauteuil roulant. On est loin du héros bodybuildé aux biceps saillants.  Plus tard, dans les années 90, le quotidien de l'humanité se retrouve dans leurs albums. Nous avons le SIDA. Ils ont le Virus Legacy. Les événements de notre société s'invitent dans les aventures superhéroïques. Si on considère que Captain America est le premier héros de chez Marvel - le débat est ouvert - il doit son existence à la seconde guerre mondiale... et au renouveau des comics dans les années 60 puisqu'il avait été laissé pour mort dans une précédente vie, avant Marvel.

La mort des super-héros

Puisque nous abordons le sujet de la mort, attardons nous plus globalement sur le sujet. Du côté de la Maison des Idées, en 1982, quand un héros emblématique, celui qui porte le même nom que la maison d'édition, Captain Marvel premier du nom, meurt pour de vrai, c'est d'un "banal" cancer. On a tellement été habitué à ce que ces héros qui prennent des risques inconsidérés à longueur de cases s'en sortent toujours indemne que le choc fut rude et, en même tant, tellement humain, tellement nous. Quand DC décide de faire mourir son emblème à lui, Superman, non seulement c'est dix ans plus tard, non seulement c'est dans un combat titanesque, mais pour couronner le tout - Épiphanie inside - il revient rapidement en trois exemplaires. Mieux que l'hydre de la mythologie ou l'Hydra chez Marvel. Bref, Marvel one point, again.

Bon d'accord, mais quelque soit l'éditeur, un super-héros, ça souffre, non ?

Oui, bien sûr. Je schématise dans mon sens. Parce que, au final, c'est assez difficile d'expliquer ses goûts en les mettant à plat, comme ça. Ils peuvent découler de tellement d'événements futiles cumulés, d'alignement de planètes parfait, the right comics at the right place, tout ça. Est-ce que la qualité de nos goûts dépend d'une logique imparable valable pour tout à chacun ? J'en doute.

Pour répondre à la question que je me pose - de l'avantage d'être le blogueur - oui, le héros masqué se doit d'avoir une faille. Ça fait parti du contrat superheroïque. Vous savez, les petites lignes en bas de page qu'on ne lit jamais même au moment du paraphe. Une fois ce "mauvais moment" passé se joue, à mon sens, la différence, celle du quotidien. La faille façonne le mental. Une sorte de "plus jamais ça" pour les autres, parce que pour lui il est trop tard. La souffrance se doit de devenir utile pour ne pas qu'elle s'enroule à l'infini dans l'esprit du héros au risque qu'il devienne fou. Je ne peux pas être une victime parce que je suis un justicier. Voilà comment les super-héros sont traité côté DC. Je considère l'approche de Marvel  plus subtile, plus logique, plus cohérente. Non seulement le fait d'endosser le costume moulant ou la cape - voire même les deux pour les plus frileux - ne remplit pas son supposé rôle de médicament de l'âme mais la nouvelle donne, les nouveaux pouvoirs, et donc le nouveau statut, est cause de problèmes inédits sans pour autant résoudre les précédents.

Mais la différence originelle, c est le changement. Superman est extra-terrestre. Ses pouvoirs apparaissent à l'ouverture de la capsule venant de Krypton grâce aux rayons de notre soleil jaune. Batman n'a pas de pouvoirs. Un long entraînement a été nécessaire, associé à beaucoup d'argent pour concevoir costume, bat-mobile et tous les bat-gadgets, pour devenir l'ombre de la nuit vengeresse. Idem pour Green Arrow. Wonder Woman est une amazone. Je prends bien sûr des exemples qui m'arrangent en mettant sous le tapis les Flash ou autres Green Lantern.

Tous les héros emblématiques Marvel ont connu un changement subite, avec un avant et un après. Les rayons cosmiques pour les Quatre Fantastiques, la piqure de l'araignée radioactive pour Spiderman, le gène X pour les mutants, la rencontre avec Galactus pour le Surfer d'Argent, le sérum du super-soldat pour Captain America. Là aussi, je glisse dans l'ombre des personnages comme Namor ou Iron Man qui n'est finalement qu'un Bruce Wayne en métal. Encore que si on prend l'exemple de ce dernier, très vite, dans les années 70 si je ne dis pas de bêtises, il deviendra alcoolique. Marvel touch.

Le changement, c'est maintenant !

Je ne suis pas sûr du titre à la super-Flamby mais il est pourtant bien réel. Après le changement apportant ses pouvoirs au super-héros, je vais enlever mon costume de super-modeste pour tout ramener à moi. Comme je l'annonçais en préambule, ma forteresse est peut-être sur le point de se fissurer. Un travail de longue haleine de la part de DC qui a su évoluer dans le bon sens, celui d'un certain réalisme. Entre temps sont passé par là Watchmen et Alan Moore. Batman est devenu grâce à Franck Miller une référence dans la darkitude et de l'âme torturée. Superman est moins lisse qu'à ses débuts, et la faute n'est pas à la moustache rasée numériquement lors du dernier opus du kryptonien sur grand écran. Même s'il est difficile de modifier le sillon que l'enfance à creuser en nous, l'âge avançant, s'ouvrir à de nouveaux horizons est piqué d'une nécessité pour celui qui ne veut pas de mornes certitudes pour lui faciliter la discussion. Ce qui n'empêche pas un sens du suspens puisque les raisons de ce changement, je vous les dévoilerai dans le prochain article.

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