Je vous ai déjà parlé de Godzilla dans l'article consacré aux dinosaures de fiction. Il était grand temps d'approfondir l'histoire de cette icône geek par excellence. Et quoi de mieux, pour ça, d'aller farfouiller à droite et à gauche pour déceler des infos étonnantes. Et je vous en ai trouvé 10.
1 - Godzilla dans le livre des records
Pas pour sa taille, ni pour son poids mais pour sa licence. En effet, la franchise cinématographique "Godzilla", détenue par Tōhō est reconnue par Guinness World Records comme étant la plus longue franchise de films en exploitation continue, de 1954 à nos jours. Au total, ce sont 35 films, dont 32 produits par la maison mère. Et c'est sans compter les comics, mangas, séries et jeux vidéo.
2 - Godzilla est un kaiju
Le kaijū eiga est un genre de film japonais qui - à ses origines et avant l'avènement des effets spéciaux numériques - emploie des maquettes de villes en carton et des acteurs costumés en grands monstres de latex. Kaijū signifie en japonais "bête mystérieuse". On retrouve d'autres appellations du même type :
Daikaiju (grande bête étrange) désigne les plus grands monstres.
Kaijin (homme mystère) fait référence à un kaiju humanoïde.
Seijin (étoile) spécifie l'origine de la bête comme étant extra-terrestre.
3 - Godzilla doit tout à King Kong
Et ceci pour deux raisons. Étymologiquement, tout d'abord. Son nom originel, Gojira, est formé d'une combinaison de deux mots japonais : gorira et kujira. Le deuxième signifie baleine et le premier... gorille.
La seconde est que même si les japonais sont devenus maîtres dans ce genre particulier de cinéma, il ne faut pas oublier que le premier film à mettre en scène un monstre géant est le King Kong de 1933. Tōhō a senti le filon après le succès commercial de la réédition de King Kong en 1952.
À noter qu'un Godzilla vs Kong devrait sortir dans les salles en 2020 alors qu'un King Kong contre Godzilla est déjà sorti dans les salles en 1962.
4 - Un français a inspiré Godzilla
Il est temps de pousser un bon gros cocorico. À l'instar de la news précédente, un autre film fut source d'inspiration pour Godzilla, Le Monstre des temps perdus, sorti en 1953. Et son réalisateur est français. Collaborateur de Jean Renoir sur deux chefs-d'œuvre du cinéma que sont La Grande Illusion (1937) et La Règle du jeu (1939), Eugène Lourié part tenter sa chance à Hollywood en 1943. Il exercera différents métiers du 7ème art : directeur d'effets spéciaux, costumier, scénariste et même acteur. Ce touche-à-tout se spécialisera en tant que réalisateur dans la science-fiction. Issue d'une nouvelle de Ray Bradbury, Le Monstre des temps perdus raconte l'histoire d'un monstre géant réveillé par l'explosion d'une bombe atomique et attaquant une grande ville. Ça ne vous rappelle rien ? 😉
5 - Le premier film de Godzilla est américain
C'est en tout cas ce qu'on a voulu faire croire aux spectateurs américains. Le premier film réalisé par Ishirō Honda est sorti aux États-Unis en 1954, deux ans après la sortie japonaise. Mais dans une version différente puisqu'il comportant de nouvelles images avec Raymond Burr, un acteur américain connu pour avoir tenu le rôle titre de séries comme L'Homme de Fer et Perry Mason.
Il semble, surtout, que le reboutiquage avait pour but de minimiser l’implication des essais nucléaires américains dans la création du monstre. En France, il a fallu attendre 1997 pour qu'une VHS (excusez, les jeunes !) soit commercialisée avec le montage Japonais, en version originale sous-titrée en français.
6 - Godzilla est père de famille
Le kaijū a trois fils : Minilla, Godzilla Junior et Zilla Junior.
Bon, je dis père mais comme je n'ai pas trouvé trace d'une mère, je me pose quand même la grande question : Godzilla, c'est un mâle ou une femelle ? Si vous aussi vous vous posez la question, je vous renvoie vers cet article qui traite très sérieusement du sujet.
7 - Un prix pour Godzilla
Je ne parle pas du prix cumulé de tout ce que le monstre a détruit, ça serait faramineux. Non, je parle d'award, de récompense. Godzilla est le deuxième des trois personnages de fiction à avoir remporté le MTV Lifetime Achievement Award. C'était en 1996. Ce prix était attribué à une personnalité ayant eu un impact significatif sur la culture populaire. Les deux autres sont Jason Voorhees (le croquemitaine de Vendredi 13) et Chewbacca (le grand poilu de Star Wars).
8 - "Godzilla seulement de nom"
Dans les années 1980, Tōhō accepte de donner une permission spéciale pour qu'un film américain mettant en scène Godzilla soit produit. Ça ne sera pas un long fleuve tranquille puisque de nombreux scénaristes et réalisateurs se succéderont dans les coulisses pour que le film voit enfin le jour en 1998.
C'est Roland Emmerich qui mènera à bien le projet. Écologiste et antinucléaire convaincu, le réalisateur décide d'y inclure des éléments liés aux essais nucléaires français relancés par Jacques Chirac à Moruroa, en Polynésie française en 1995.
Bien que le film soit un succès, il sera désavoué par les fans du Godzilla japonais. Le monstre se voit affublé d'un drôle de sobriquet, GINO (Godzilla In Name Only), en français "Godzilla seulement de nom". Tōhō, gênée par l'impopularité du film auprès de ses fans, décidera de renommer la créature Zilla dans son répertoire de Kaiju.
9 - Godzilla, rockstar
Côté musique, Godzilla a été une source d'inspiration du groupe de heavy metal américain Blue Öyster Cult pour leur titre éponyme. Il a également inspiré le morceau Biotech is Godzilla du groupe de death metal brésilien Sepultura. Enfin, Gojira (nom japonais de Godzilla), est un groupe de death metal français.
10 - La drôle d'histoire de Cozilla
Terminons cette série d'infos étonnantes par l'étonnante histoire de Luigi Cozzi, un réalisateur italien qui souhaitait, en 1976, distribuer Godzilla en Italie. Intéressé par la version japonaise, il contacte Tōhō. La maison de production lui annonce que le film n'est pas disponible et lui propose la version américaine, celle avec Raymond Burr. Malheureusement, les distributeurs italiens sont assez frileux à l'idée de mettre à l'affiche un film en noir et blanc. Loin de se démonter, Cozzi embauche Armando Valcauda pour coloriser le film par un processus appelé Spectorama 70 consistant en l'application de divers gels de couleur. Mais ce n'est pas tout. Quitte à retravailler sur le film, autant revoir le montage. Le réalisateur ajoute des images de diverses provenances : Le train de Frankenheimer, Le Retour de Godzilla, Le Monstre des temps perdus, Le Jour où la Terre prit feu de Val Guest, des documentaires sur Hiroshima, des images d'essais nucléaires et de courtes scènes de reportages d'actualités sur la Seconde Guerre mondiale. La musique sera, elle aussi, réécrite.
Bon, la qualité est asse mauvaise mais si l'envie vous prend de regarder ce que donne le film, je vous l'ai trouvé sur Youtube. On dit merci qui ?
"Les sanglots longs des violons de l'automne blessent mon cœur d'une langueur monotone. Tout suffocant et blême, quand sonne l'heure, je me souviens des jours anciens et je pleure." C'est bien, hein ! C'est de Verlaine. Moi aussi, quand l'automne arrive, je deviens nostalgique. Étant plus gourmand que poète, je troque volontiers les violons du pauvre Lélian (anagramme quand tu nous tiens) contre les champignons de mon père. Après le trauma de la rentrée des classes, ce qui me faisait tenir quand j'étais minot, c'était nos sorties mycologiques. Que cela soit en forêt ou dans les prés, nous avions nos "coins". Nous repérions ceux qui s'arrêtaient aux bords de la route et repartaient avec des coffres pleins de rosés de prés, de pleurotes ou de beaux cèpes bordeaux. Le temps maussade de ses derniers jours m'a inspiré le thème de l'article du jour. Je vous invite à découvrir quelques infos étonnantes, incroyables, bluffantes sur les champignons. Petit bonus, vous aurez même droit à quelques conseils culinaires pas piqués des hannetons.
1 - Il est vieux mon champignon, il est vieux !
On a l'habitude de découvrir des fossiles de tout, d'animaux, de feuilles, de coquillages mais rares sont les fossiles de champignons dans la mesure où ces derniers sont fragiles et se dégradent très rapidement.
En 2017 au Brésil, des scientifiques en ont mis un à jour datant d'environ 115 millions d'années, directement du Crétacé inférieur. À l'époque, y avaient encore des dinosaures sur Terre. Cinq centimètres de haut, semblable à ceux que nous connaissons aujourd'hui dans l'ordre des Agaricales. En clair, c'était un proche des champignons de Paris. Avant cette découverte, seulement dix champignons entiers fossilisés avaient été trouvés, dont le plus ancien remontait à 99 millions d'années.
Pourtant, depuis quelques mois, la donne a changé. En effet, des biologistes belges ont annoncé en mai dernier avoir daté les plus anciens champignons de la planète grâce à un nouveau fossile découvert au Canada. Et là, on va faire un sacré bond dans le temps puisqu'on parle, tenez vous bien (tenez vous mieux, on voit tout !) d'un milliard d'années. Ça fout le tournis. Bon, cette fois, il ne ressemble plus vraiment à nos champignons classiques avec un pied et un chapeau mais cela offre une perspective nouvelle dans l'évolution de notre planète. Même si on estime que la plus ancienne plante au monde, une algue rouge, serait apparue il y a 1,6 milliard d'années, les champignons auraient très certainement participé à la colonisation terrestre des plantes. Mieux, ils sont annonciateurs d'une faune aux mêmes dates puisque champignons et animaux partageaient la même branche d'êtres vivants, avant qu'elle se sépare en deux.
2 - À l'odeur, il est pas frais ton champi !
Qu'est-ce qui nait en forme de couille et devient teub à l'âge adulte ? Un champignon, bien sûr ! Mais pas n'importe lequel. De ceux qu'on sent avant de voir. Et pas une odeur de rose, je peux d'expérience vous l'assurer. Son nom latin comme son nom commun sont pour le moins évocateur. Il s'appelle phallus impudicus ou encore satyre puant. On le nomme aussi œuf du diable dans son état couillesque. On le trouve dans les bois, le plus souvent aux alentours des vieilles souches. Attention toutefois, si vous en trouvez un au bois de Boulogne, si ça se trouve, ça ne sera pas un champignon.
J'ai volontairement utilisé sa photo pour illustrer l'article en croisant les doigts que les partages sur Facebook ne me pose pas préjudice. C'est qu'ils sont puritains ces américains. Pour revenir à son fumet, on dit qu'il ressemble à celui d'un cadavre en putréfaction. N'ayant pas de points de comparaison, je ne peux pas vous l'affirmer.
L'œuf, débarrassé de sa gélatine, avant qu'il soit puant est comestible, de préférence cru. On peut le déguster en salade. Il a un goût le situant entre le radis et le raifort. Par contre, ne manger pas la teub non comestible, même avec capote. De toute façon, avec son odeur de pourriture, faudrait vraiment avoir faim.
3 - Puisqu’on parle d'odeur forte...
Vous connaissez la vesse ? Un petit tour dans le dico vous amènera à lire la définition suivante : Gaz intestinal malodorant qui sort de l'anus sans bruit. Ce qu'on appelle aussi un vicieux. Allez, petite liste de synonymes pour votre plus grand plaisir :
Mais comme nous parlons de champignons, c'est de la vesse de loup géante dont je vais vous parler. On l'appelle aussi Lycoperdon perlatum (comme par hasard), Boviste géant ou encore Tête de mort. Il faut dire que quand on la voit dépasser de la verdure, avec sa forme et taille d'un bon ballon de foot blanc, on peut, surtout aux alentours d'Halloween, se demander si on ne vient pas de découvrir un crâne humain. Les plus grandes peuvent atteindre 25 kg avec une taille d'un mètre de haut pour les plus exceptionnelles.
Malgré son nom, ce champignon ne pue pas. À la limite, il exhale une odeur de farine fraîche. Vieux, il est empli de spores qui s'expulsent sous sorte de fumée brune, leur façon de se multiplier. Jeune, par contre, c'est un champignon délicieux. Je garde un souvenir ému de tranches d'environ 1 centimètre d'épaisseur passées dans l’œuf, la farine et la chapelure puis cuite à la poêle avec un peu de beurre et d'huile. Le petit Jésus en culotte de velours.
Pour tout vous dire, j'ai une vraie histoire avec ce champignon dans la mesure où il m'a valu l'honneur de deux apparitions dans le journal. La première fois, j'avais quelques mois et je me suis retrouvé photographié en Belgique aux côtés d'une grosse récolte de vesses de loup dont certaines étaient presque aussi grosses que moi. Quelques années plus tard, je devais avoir aux alentours des 10 ans, j'ai à nouveau posé avec ce champignon rond pour La Voix du Nord, un spécimen énorme que nous avions trouvé mon père et moi.
4 - Les ronds de sorcières
Quand, mon père et moi, nous allions à la chasse aux clitocybes dans les bois, nous avions une astuce. Déjà, on avait nos coins. Nous savions où les trouver, dans quelles parties de notre bois habituel il fallait chercher. Mais surtout, quand nous en dénichions un, nous savions où trouver les autres grâce aux ronds de sorcières. Ce champignon, comme beaucoup d'autres d'ailleurs pousse en colonie avec la particularité que cette dernière forme un rond quasi-parfait qui, selon les espèces croit de 20 centimètres à 1 mètre par an. Ces cercles peuvent être impressionnants. On a pu en observer en Amérique du Nord avec des diamètres de 600 mètres.
Au moyen-Âge, ce phénomène prêta le flanc à bon nombre de superstitions. On imaginait que les champignons poussaient à l'emplacement de danses de sorcières invoquant le Malin. Le nom est resté.
5 - Champi2 = homard
La russule à pied court est un champignon qui pousse en Amérique du Nord. Il est comestible mais un peu fade. Comme la nature est une grande magicienne, il lui arrive de lui offrir une destinée plus flatteuse par l'intermédiaire d'un autre champignon le parasitant. Quand la Dermettite de la russule vient se propager sur lui, il passe d'une couleur blanche à un vif oranger et acquiert l'odeur et un léger goût de homard. Pour concentrer l'effet de cette incroyable transformation, il est préférable de faire sécher la russule. Étonnant, non ?
Si l'expérience culinaire vous tente, vous pouvez en commander en ligne ici.
6 - Soljenitsyne et le champignon anti-cancer
Alexandre Soljenitsyne, auteur russe ayant reçu le Prix Nobel de littérature en 1970, raconte dans son roman L’archipel du Goulag qu’un champignon lui aurait soigné un cancer à un stade avancé. Il est à l'époque emprisonné en Sibérie et est soigné avec un traitement à base d’une décoction de chaga, un champignon qui pousse sur les troncs des vastes forêts de Sibérie.Tout grand auteur qu'il est, il n'a pas reçu le Prix Nobel de science. Peut-on décemment le croire ?
Il faut savoir que ce champignon est connu depuis très longtemps en Asie où il porte des noms évocateurs comme "don de Dieu", "champignon de l’immortalité", "roi des plantes" ou encore "diamant de la forêt". On trouve des traces d'utilisation du Chaga il y a plusieurs siècles en Asie orientale où il était utilisé pour ses propriétés antioxydantes. Depuis, les secrets du Chaga et ses différentes utilisations sont transmises de génération en génération en Chine septentrionale et en Corée. Dès 1958, la science s'en empare. Des chercheurs russes et finlandais découvrent que le Chaga posséde de puissantes capacités pour combattre le cancer, notamment celui du sein, du foie et de l’utérus. Plus près de nous, dans années 90, des chercheurs japonais ont à nouveau démontré l’efficacité des extraits de Chaga dans le ralentissement du développement des cellules cancéreuses et de la croissance tumorale.
Bien sûr, toutes ces informations sont à prendre avec des pincettes.
7 - Puisqu'on parle de champignon "miracle"...
... Parlons de la pénicilline. Parce que oui, la pénicilline, c'est un champignon, comme toutes les "moisissures". Ce fut également le premier antibiotique. On doit sa découverte en 1928 à l'écossais Alexander Fleming même si un médecin français, Ernest Duchesne, publie en 1897 une thèse de médecine intitulée "Contribution à l’étude de la concurrence vitale chez les micro-organismes : antagonisme entre les moisissures et les microbes" dans laquelle il étudie les propriétés curatives du Penicillium glaucum. Oui parce que mon gars Fleming, il faut le savoir, doit sa postérité à la bévue de son voisin de paillasse dont les expériences le champignon Penicillium notatum avaient contaminé les siennes. Ça tient à peu de choses, parfois, les grandes découvertes. D'autant que les implications et les utilisations médicales ne furent comprises et élaborées qu'en 1939 grâce aux travaux de Howard Walter Florey, Ernst Chain, et Norman Heatley.
8 - Les champignons de Paris sont-ils vraiment de Paris ?
La première fois que l'on cultive l'Agaricus bisporus - c'est le nom scientifique du Champignon de Paris - c'est Jean de La Quintinie qui s'y colle. Nous sommes en 1670 et notre ami Jean est alors jardinier de Louis XIV. La classe ! Mais il est où le Roi soleil à l'époque ? Mais oui, il est à Versailles. Et donc les premiers champignons de Paris sont versaillais.
Aujourd'hui, c'est la région de Saumur qui est devenue la première source française de Champignons de Paris. Encore raté ! Pire, la plupart de ceux que l'on trouvent dans nos assiettes viennent de Chine, des États-Unis, des Pays-Bas et de Pologne.
Et si vous souhaitez savoir ce qui s'est passé entre Louis XIV et la boîte de champi de votre étagère, je vous invite à visionner ce qui suit. Le gars est énervant avec sa façon de terminer ses phrases mais la vidéo est passionnante.
9 - Étymologiquons gaiement
Le terme "champignon" vient de l'ancien français du XIIIe siècle champignuel qui signifiait "petits produits des campagnes". Il a donc la même origine que "campagne". La science des champignons s'appelle la mycologie, mot qui vient du grec mykès qui signifie logiquement "champignon".
Côté anglais, c'est le mousseron qui aurait donné mushroom.
10 - Quelques chiffres étonnants sur les champignons
Les mycologues estiment qu’il existe au moins 1,5 millions d’espèces de champignons sur la planète dont 100 000 seulement ont été décrits.
En France métropolitaine, on évalue à environ 30 000 le nombre d'espèces de champignons. Le nombre de champignons répertoriés s’élève seulement à un peu plus de la moitié.
Le champignon Armillaria bulbosa serait le plus grand organisme sur terre. En effet, une colonie couvrirait une forêt de 86 hectares dans le nord du Michigan.
L'eau constitue entre 85 % et 95 % de la composition des champignons.
Le Ganoderme des artistes peut produire 4 500 milliards de spores en une saison.
À part les racines des arbres, les champignons constituent 90 % de toute la matière vivante des sols forestiers.
3 millions de tonnes de champignons sont produites par an. 40% en Chine, 35% en Europe et 13% aux États-Unis.
Le shiitaké japonais est le deuxième champignon le plus consommé au monde juste derrière le champignon de Paris.
La production mondiale de truffes noires est actuellement de 100 tonnes par an. La France, l'Italie et l'Espagne en fournissent à elles seules 99 %.
Philip Jose farmer, auteur de SF, entendez science-fiction, est né le 26 janvier 1918. Il aurait eu 101 ans, aujourd'hui. Ceci est mon cadeau d'anniversaire. Je vous ai déjà parlé de ma saga préférée de Farmer, Le Fleuve de l'éternité. C'est d'ailleurs en écrivant cet article que m'est venue l'idée de compiler des infos étonnantes sur cet auteur hors norme.
1 - Il commence par le sexe
Je savais qu'il fallait commencer fort, hé hé. The Lovers est la première nouvelle de Philip Jose Farmer qui sera publiée, en 1952. Elle fut proposée au magazine Astounding qui la refusa, la qualifiant d'écœurante. C'est que c'était la première fois qu'on osait introduire du sexe, si j'ose dire, dans une histoire de SF. Même chose pour la revue Galaxy, bien que les raisons divergent (décidément). C'est l'existence d'un État d'Israël, devenu l'une des premières puissances mondiales, et d'une religion créée par un juif à laquelle l'auteur ne cachait pas son antipathie qui expliquèrent ce second refus. Elle fut finalement acceptée par Startling Stories.
La nouvelle devint un roman qui sortira en 1961 aux États-Unis. Les Amants étrangers, son titre français, restera dans l'histoire de la science-fiction comme le premier roman dans lequel un Terrien a une relation sexuel avec une extraterrestre.
2 - Le roi du fan service
Farmer était un fan qui, une fois auteur, rendit régulièrement hommage à ses premières amours littéraires, à ses premières lecture de pulps. The Wind Whales of Ishmael (pour tous les titres que je donnerai, j'utiliserai les versions anglaises quand je n'aurai pas trouvé leur traduction française) est une version futuriste de la suite de Moby Dick de Hermann Melville. L'Autre Voyage de Phileas Fogg remplit les périodes manquantes du roman de Jules Verne, Le Tour du monde en 80 jours. On assiste à la rencontre étonnante de Tarzan et Sherlock Holmes dans Le Saigneur de la jungle. Pour dernier exemple, je prendrais la nouvelle Après la chute de King Kong où, en plus du gros singe apparaissent The Shadow et un certain Doc Savage ont au sujet duquel on ne va pas tarder à parler. D'autres exemples arrivent avec...
3 - Un culte à Tarzan et Doc Savage
Philip Jose Farmer a écrit deux biographies factices de deux personnages de fiction qui ont marqué son enfance : Tarzan vous salue bien, en 1972, et Doc Savage: His Apocalyptic Life, un an plus tard. Je suppose que vous connaissez Tarzan, l'homme singe qui, à l'instar du Mowgli du Livre de la jungle, a été élevé par des animaux. Mais si, il se balade de liane en liane en poussant son fameux cri que j'aurais du mal à vous retranscrire à l'écrit mais, bon, vous connaissez, j'en suis sûr. Par contre, je doute que connaissiez aussi bien Doc Savage malgré les 190 romans lui ont été consacrés. Pour ma part, je me souviens avoir lu quelques unes de ses histoires version comics dans un Strange ou un Titans de ma jeunesse. Il y a bien eu un film, sorti en 1975, à classer dans la catégorie nanard où le Doc était joué par Ron Ely, connu pour avoir tenu le personnage principal d'une série TV des années 60 intitulée... Tarzan. Si ça se trouve, c'est encore un coup de Farmer !
Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous la bande annonce qui devrait bien vous faire marrer.
Sachez, petite info actu, que le presque anonymat du héros risque de plus durer puisqu'un projet très abouti de film avec Dwayne Johnson dans le rôle titre, excusez du peu, doit entrer en production cette année. On peut donc espérer une date de sortie sur grand écran en 2020.
Doc Savage, est - attention la liste va être longue - médecin, chirurgien, scientifique, aventurier, inventeur, explorateur, chercheur et musicien. Rien que ça ! Une équipe de scientifiques réunie par son père a entraîné le corps et l'esprit du futur Doc, lui allouant des capacités quasi surhumaines. Et comme tout héros qui se respecte, il se sent investi d'une mission de redresseur les torts et se fait fort de punir tout méchant passant dans son radar.
Les deux bios de Farmer partent du principe que les deux héros sont des vraies personnalités que leur auteur a fictionnées. Ce qui va lui permettre de les connecter généalogiquement à un grand nombre d'autres personnages fictifs. Je vous exposerai cette notion un peu plus bas.
Farmer ne s'arrêtera pas là et tâtera à nouveau de l'homme de bronze en écrivant un roman autorisé de Doc Savage intitulé Escape from Loki, en 1991. Pour l'homme singe, ça sera plus compliqué. Les ayants-droit de Edgar Rice Burroughs, le créateur de Tarzan, lui refuseront l’'utilisation du personnage. Sagement, il attendra 1999 que les droits expirent pour écrire The Dark Heart of Time. Je n'ai pas vraiment tout compris des subtilités qui permettent ou pas de s'approprier un héros sous licence. Il semblerait qu'on puisse l'utiliser en personnage secondaire mais qu'il faille l'autorisation de l'auteur ou de ses ayant-droits s'il est le protagoniste principal. Sous réserve.
Mais Philip Jose Farmer étant un petit malin, il avait déjà eu recourt au personnage à la liane bien avant 1999. En 1972, sort Time's Last Gift, dont les initiales sont les mêmes que "Tarzan, Lord Greystoke". Dans ce roman, il aborde le thème de Tarzan associé au voyage dans le temps. Pour éviter le procès, son personnage s'appelle Sahhindar.
4 - Il a ozé !
Dans A Barnstormer in Oz, il imagine que le fils de Dorothy se rend accidentellement au pays d'Oz, un monde bien différent de celui qu'on connait.
L'idée de base est que rien ne s'est produit après le premier livre. Dorothy n'est jamais retournée à Oz. Elle a grandi, s'est mariée et a eu un fils, Hank Stover. Ce pilote, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, pénètre dans une brume verte, alors qu'il vole dans son Curtiss JN-4 biplan, pour déboucher dans un pays d'Oz dévasté par la guerre civile. La vision science-fictionesque du roman ne plaira pas aux puristes, surtout parce que Farmer tente d'y expliquer scientifiquement les éléments "magiques".
5 - Il invente un concept littéraire : Wold Newton Family
Imaginez que la fiction et la réalité soient intimement liées. C'est le principe de base du Wold Newton.
Le 13 décembre 1795 à 13 heures, la météorite Wold Cottage, initialement de 25 kg, tombe à quelques kilomètres du village de Wold Newton dans le Yorkshire, en Angleterre. Ça, c'est la réalité. Vous pouvez d'ailleurs, aujourd'hui encore, vous rendre à l'endroit précis de l'impact où un monument (voir ci-contre) a été érigé pour qu'on puisse se souvenir de l'événement. La météorite, quant à elle, est exposée au musée d'histoire naturelle de Londres.
Et puis vient la fiction, celle sortie tout droit de l'esprit tordu de Philip José Farmer. Il imagine que la météorite est la cause de mutations génétiques pour les occupants de deux voitures passant dans le coin. Intelligence et force hors du commun pour leurs descendants qui se verront également dotés d'une capacité et d'une volonté exceptionnelles d'accomplir de bonnes ou de mauvaises actions. Ils sont supposés être à l’origine réelle de personnages fictifs au cours du siècle dernier. Farmer explore cette théorie avec les deux biographies abordée plus haut, celles de Tarzan et Doc Savage. Mais ils ne sont pas les seuls. En voici une petite liste non exhaustive :
Sherlock Holmes Capitaine Blood Le Mouron Rouge Moriarty Phileas Fogg Allan Quatermain Fu Manchu Nero Wolfe Philip Marlowe James Bond Arsène Lupin
Le Wold Newton s'appuie sur un concept krypto-révisionniste - on appelle ça aujourd'hui fan fiction -, c'est à dire la possibilité pour n'importe qui de s'approprier un personnage, une oeuvre, et de la manipuler à sa guise, pouvant aussi occulter un point, une caractéristique, un pan de l'histoire et ainsi modeler son œuvre à partir de tout ou partie de celle de l'auteur originel.
On est dans la continuité de l'évhémérisme, une théorie selon laquelle les dieux seraient des personnages réels, sacralisés après leur mort. Leur légende est embellie pour devenir une sorte de symbolisme absolu et universel. N'oublions jamais que dans "mythologie", ben y a "mytho".
Pour revenir au Wold Newton, il connaitra une évolution avec le Wold Newton Universe (ou WNU), un terme inventé par Win Scott Eckert en 1997 permettant d'aller plus loin que Farmer en tentant d'insérer l'ensemble des personnages fictifs, super-héros compris, dans la théorie originelle.
Je ne sais pas si cela est lié mais quand Alan Moore réunit des personnages de la littérature populaire dans La Ligue des gentlemen extraordinaires, il intègre une continuité et une fusion des univers littéraires proche du concept de Farmer.
6 - Vous pouvez acheter ses histoires inachevées
Le site officiel de Philip José Farmer propose des acquisitions étonnantes comme des nouvelles inachevées et même un roman non publié, le tout en photocopie. Si vous êtes intéressés, voici le lien.
7 - Le round-robin
En lisant une interview de Philip José Farmer, je suis tombé sur le terme de "round-robin" qui désigne une pratique littéraire où chaque auteur écrit en alternance un chapitre au coup pour faire avancer l'intrigue. Il explique avoir collaboré avec Piers Anthony, l'auteur des Livres magiques de Xanth, dans le cadre d'un round-robin. Ils étaient plusieurs auteurs mais l'ensemble n'a pas plu à l'éditeur. Seuls les deux chapitres écrits par Farmer et Anthony trouvaient grâce à ses yeux. Celà marqua le début d'une courte collaboration entre les deux auteurs qui, malheureusement, n'aboutira jamais à un ouvrage publié. Il circule toutefois une trace de cette collaboration, un manuscrit partiel qui a été vendu aux enchères. L'anecdote n'a qu'un intérêt moyen mais j'ai pourtant était intrigué par le terme employé, "round-robin".
Quelques petites recherches plus tard, je découvre que l'origine de l'expression est française, "ruban rond".
Au dix-septième ou dix-huitième siècle, lorsque les paysans souhaitaient se plaindre au roi, ils lui remettaient une pétition. Le monarque ne connaissait qu'une réponse, faire arrêter et exécuter les deux ou trois premiers signataires pour calmer les véhémences de son peuple. Pour continuer à faire remonter leurs doléances sans risque, les noms et signatures furent apposés sur un ruban attaché en rond sur la pétition. In fine, plus de premier de liste. Ils sont forts nos paysans !
Le principe fut, plus tard, utilisé par des marins de la marine royale britannique ce qui explique son passage en langue anglaise. Intéressant, non ?
8 - Les livres de Farmer employés comme thérapie
Dans cette même interview, Farmer dévoile qu'à la fin des années 70, il a été contacté par un psychiatre de l'Ohio qui avait créé une thérapie utilisant les romans de la saga des Hommes-Dieux pour traiter des adolescents à problèmes. "De ce que j’en sais, confie Farmer, c’est la première fois qu’une série de science-fiction est utilisée à cette fin."
Le thérapeute avait formé un groupe de volontaires qui devaient de lire l’intégralité de la série. Chaque patient devait s’identifier à un personnage. Il n’y a eu que deux échecs sur les quatorze participants. Un des adolescents est même devenu professeur de physique. C’était une façon de restaurer leur confiance en soi et leur faire porter un regard objectif sur leurs problèmes.
Le quotidien des auteurs étant la source première de leur imaginaire, Philip Jose Farmer s'inspira de cette thérapie pour son roman La Rage d'Orc le Rouge où, extrait de la quatrième de couverture, "Jim Grimson, ado et toxico, est arrêté puis envoyé dans un hôpital psychiatrique où les médecins font un usage thérapeutique de la saga des hommes-dieux..."
9 - Clash chez les auteurs de SF
Bon, on est quand même loin de la baston d'aéroport de Booba et Kaaris, tout cela se passa courtoisement, mais il y eu bien un clash entre Philip Jose Farmer et Kurt Vonnegut. Ce dernier, à qui l'on doit Abattoir 5, est mort le 11 avril 2007 des suites d'une blessure crânienne consécutive à une chute mais gageons que Farmer n'y est pour rien.
L'origine de la mésentente entre les deux auteurs vient du roman Le Privé du cosmos écrit par un certain Kilgore Trout. Ce nom m'amuse. Comme pour le Wold Newton, comme pour la thérapie dont je parlais précédemment, Farmer s’emploie toujours à poser un pied dans la réalité, l'autre dans la fiction. L'auteur Kilgrove Trout, vous l'avez sans doute compris, c'est le pseudonyme qu'a pris Farmer pour écrire le roman en question. Quand Farmer avoua qu'il en été l'auteur, Vonnegut le prit très mal. Kilgore Trout est un personnage qu'il a inventé et qui apparait dans plusieurs de ses romans et nouvelles, un mauvais auteur de SF très peu apprécié du public. Info amusante, le personnage doit son nom à un autre auteur de SF, Theodore Sturgeon. Petit cours d'anglais, "trout" signifie truite, "sturgeon" signifie esturgeon.
Bref, l'utilisation du pseudonyme par Farmer avait semé la confusion parmi les lecteurs qui pensaient que Vonnegut était l'auteur du Privé du cosmos. Dans un numéro du magazine/fanzine The Alien Critic / Science Fiction Review, Farmer a affirmé avoir reçu un appel téléphonique furibard de Vonnegut, empli de plein de noms d'oiseaux. Par la suite, et en réaction sans doute, Farmer écrivit des nouvelles sous pseudonyme en employant le nom de personnages de romans d'autres auteurs. Un petit rigolo ce Farmer.
10 - Philip Jose Farmer en chiffres
Vous connaissez désormais un peu mieux Philip Jose Farmer même si je me suis amusé sur l'anecdotique plus que sur l'auteur et son œuvre. Je reste aujourd'hui intimement persuadé qu'il n'a pas la place qu'il mérite dans le panthéon des auteurs de SF. Sans doute parce qu'il dérangeait la bienpensance. On a parlé de sexe mais on aurait pu tout autant parler religion. Dans un pays, les États-Unis, où le puritanisme s'inscrit comme un territoire hors duquel il ne faut jamais poser le plus petit orteil, Farmer fait office de paria, de poil à gratter sous la soutane, entre les poils. Ces quelques chiffres sauront, s'il est besoin, vous convaincre que Farmer est un auteur majeur de l'imaginaire.
80 livres 100 nouvelles 12 sagas 20 langues traduites 40 pays 3 Hugo Awards
Le confinement, ce fut aussi l'occasion - on avait du temps, beaucoup de temps - de se mater et remater du film et de la série via les plateformes de streaming. L'occasion pour moi de faire découvrir à mon fils Princess Bride, un film qui m'avait enchanté dans les années 80. À l'époque, on se rendait au vidéo-club pour louer des K7 VHS qu'il fallait absolument rembobiner avant de les rendre le lendemain au risque de se fader une amende. Non, pour ça en tout cas, ce n'était pas le bon temps. Un conte de fée jouant des poncifs du genre avec irrévérence et tout de même bienveillance, pile-poil ce qu'il nous fallait pour nous extraire de notre quotidien. Même si, petite surprise en fin d'article...
Comme le fiston a validé ce que je n'hésiterai pas à qualifier de chef d’œuvre du cinéma, je me suis chauffé pour vous trouver 10 infos étonnantes sur le film de Rob Reiner, réalisateur à qui on doit également Stand by Me, Quand Harry rencontre Sally ou encore Misery, excusez du peu. C'est parti !
1 - Le Turc est français
Abordons d'abord l'intrigue en évitant le spoil pour le moment. C'est l'histoire d'un Grand Amour. La magnifique Bouton d'or tombe amoureuse de Westley, son valet de ferme, qui lui déclare sa flamme chaque fois qu'il le peut avec mystère et subtilité. Pour être à la hauteur de sa dulcinée, ce dernier décide de s'en aller voquer sur les mers pour trouver fortune et s'en revenir épouser la belle. Hop, je vais en rester là. Certes, mon pitch est tout sauf sexy mais ce ne sont que les premières minutes d'un film qui sera riche en pérégrinations et surtout en personnages hauts en couleurs. Notamment un trio de malandrins composé du Sicilien Vizzini, de l'Espagnol Inigo Montoya et du très attachant lutteur turc Fezzic.
Vous connaissez ce chauvinisme qui me conduit à systématiquement rechercher des références à la France et à la langue française dans des sujets d'articles aux origines très éloignées de notre Hexagone. Bingo, Marseillaise et tout le toutim. Dans le respect de la différence, bien évidemment.
Puisque le rôle de Fezzic est joué par un français qui ne devrait pas être un inconnu pour vous puisque j'ai rapidement évoqué l'acteur dans 10 infos étonnantes sur L'Homme qui valait 3 milliards, André le géant. Plus que son jeu d'acteur, c'est son physique hors norme qui lui ouvre les portes d'Hollywood. Jugez plutôt : 2,24 mètres pour 225 kilos. Des mensurations qui lui valent le surnom de Eighth Wonder of the World, la huitième merveille du monde.
Avant d'entamer une modeste carrière d'acteur, André se révèle au monde en tant que lutteur pour la World Wrestling Federation. Il faut noter qu'il est le seul Français à avoir été champion du monde de catch, à a fois en catégorie poids-lourds (on s'en serait un peu douté) mais aussi par équipes avec le Tongien Haku. Il s'honore également en étant le vainqueur de la première Battle Royal de l'histoire. Vous savez, ce combat aux multiples participants où il ne doit en rester qu'un sur le ring. Ce terme, vous le connaissez sûrement parce qu'il est ensuite popularisé par le film japonais du même nom et, quelques années plus tard, par le jeu Fortnite.
Sa vie, à l'instar de son physique, est étonnante. À l'enfance, lors que sa taille ne lui permet pas de prendre le car scolaire, c'est le dramaturge Samuel Beckett qui le conduit à l'école avec son camion. Jeune adulte, il se fait remarquer à Paris Robert Lageat, un ancien catcheur. Il commence sa carrière sous le nom du géant Ferré, nom qu'il emprunte à un héros picard de la guerre de cent ans dont l'histoire retiendra sa force prodigieuse.
En 1970, le Japon lui ouvre les bras et l'affuble d'un nouveau surnom, Monster Roussimoff, de son vrai patronyme. Puis trois ans plus tard, il entame une carrière américaine avec le résultat qu'on lui connaît.
Petite anecdote pour quand même revenir au cinéma, un de ses plus célèbres matches le met aux prises avec le boxeur Chuck Wepner. Et c'est ce dernier qui inspirera un des passages de Rocky 3 où Rocky Balboa se bat avec "Lèvres de feu" joué par Hulk Hogan, un autre catcheur qui s'essaya également aux écrans, petits et grands.
Mort en 1993, son nom et son image continue à vivre non seulement grâce aux films et aux séries auxquels il a participé, grâce au catch qui n'a jamais été avare en hommages variés mais, plus étonnant, grâce au street art puisque Frank Shepard Fairey a lancé un mouvement intitulé "André the Giant Has a Posse" (André le géant a une bande de potes) à base de stickers collés un peu partout dans les rues de la planète.
Et si vous voulez entendre André parler français, c'est ici que ça se passe.
2 - Qu'est-ce que la mithridatisation ?
Bon, là, je vais spoiler comme un sagouin. Si vous n'avez pas vu le film, je vous invite à passer au point suivant.
Lorsque le pirate Roberts se confronte à Vizzini dans un jeu d'esprit, il propose d'ajouter de la poudre d'iocane, un poison mortel, dans l'une des deux coupes de vin qui se trouvent face à eux sans que le sicilien ne le voit verser le toxique ajout. Une longue réflexion du petit chauve et un coup de pute plus tard, les deux adversaires boivent en même temps le contenu de leur coupe et Vizzini meurt. Coup de chance du pirate Roberts ? Non, mithridatisation. Le pirate explique à Bouton d'or que les deux coupes étaient empoisonnées mais qu'il s'est longuement entraîné à s'immuniser à l'iocane en ingérant des doses croissantes du produit toxique.
Cette pratique qui existe réellement s'appelle donc la mithridatisation. Enfin, qui existe... Je m'explique. Cela reste inefficace vis-à-vis du poison ou de l'alcool, par exemple. Mais fonctionne pour une désensibilisation à un allergène comme le venin d'abeilles, de guêpes ou de fourmis.
On se souvient de pas mal de héros de fiction qui ont eu recours à ce subterfuge. Pour n'en citer que quelques uns parmi les plus illustres, le Comte de Monte-Cristo, Arsène Lupin, James Bond.
La premier a avoir utilisé la méthode lui a donné son nom. Mithridate VI, roi du royaume du Pont (si si, ça existe !), quelques décennies avant JC, aurait souhaité s'immuniser de certains poisons en ingérant de petites doses. Battu par Pompée, il aurait voulu se donner la mort en s’empoisonnant, mais ne put mourir qu’en se faisant tuer par un mercenaire galate. Bien sûr, on reste ici dans le cadre de la légende. Ne faites pas ça, les enfants. Moi, j'ai testé avec le chocolat pendant tout le confinement et je me retrouve avec le poids d'André le géant sans sa taille. Je roule comme une boule vers la prochaine info. Ah oui, et puis la poudre d'Iocane, c'est aussi une invention.
3 - De l'escrime vengeresse à Esprits criminels
Je ne serais pas le Salomon du blog si après avoir évoqué deux des membres du trio, je passais sous silence sans doute le personnage le plus marquant de Princess Bride, j'ai nommé Inigo Montoya. Sa renommée tient à une réplique que nous entendrons plusieurs fois au cours du film. Allez, cadeau !
Cette phrase a tellement marqué les esprits qu'on la retrouve, parodiée ou in extenso, sur bon nombre de t-shirts. Même un site internet, dont fait référence la vidéo ci-dessus, lui a été dédié.
C'est que Montoya a un unique but dans la vie - mini spoil -, retrouver l'assassin de son père qui a laissé au jeune enfant qu'il était alors deux cicatrices sur le visage. L'homme possède un signe particulier, il est polydactyle. Si vous n'avez pas vu le film, deux options, soit vous êtes curieux et vous filez googliser le mot en me laissant en plan - c'est pas gentil -, soit vous allez mater ce film que je me tue à vous dire que même il est vachement bien, nom d'un doigt de plus !
En effectuant mes recherches sur l'acteur qui interprète le bretteur espagnol, Mandy Patinkin, je suis tombé des nues. Parce que je l'ai revu depuis dans une série et jamais je ne me suis dit qu'Inigo Montoya et l'agent Jason Gideon était une seule et même personne. Je me suis retrouvé dans la peau de Loïs Lane ne remarquant pas la ressemblance à une paire de lunettes près entre Clark Kent et Superman. Tellement évident depuis que je le sais. Non mais j'ai honte, hein ! Au point même que je ne veux plus entendre parler de cette info, je préfère passer à la suivante.
4 - Mise en abîme
Je ne vous ai pas encore dévoilé l'une des particularités du film, la narration gigogne, une histoire dans une autre histoire. Les premières images nous amènent dans la chambre d'un adolescent malade que son grand-père vient soutenir en lui lisant une histoire que son père lui racontait dans les mêmes circonstances, ce qui ne laisse pas de rendre sceptique le jeune garçon plus porté sur les jeux vidéos, les comics (si si, on voit une figurine de Captain America derrière lui) que sur les bouquins poussiéreux.
Cette méthode de narration impose au spectateur un second degré permanent positionnant tout ce qui suivra dans la case de la parodie. Régulièrement, le jeune alité interrompt l'histoire pour faire montre de son mécontentement quand les héros s'embrassent, de son impatience quand l'histoire n'évolue pas aussi vite qu'il le souhaiterait, et j'en passe. Petite info, le grand père est joué par un Peter Falk qui vient faire une incursion sur grand écran entre deux épisodes de Colombo.
Allez, on va se la péter un grain en utilisant des mots dont la précision le disputeront à l'admiration que vous lirez dans le regard de votre patron quand vous les emploierez à bon escient. Le coup de l'histoire dans l'histoire, ça s'appelle un récit-cadre. Quand le narrateur n'apparaît pas dans l’histoire qu'il raconte, on parle de niveau extradiégétique, ce qui est présentement le cas. S'il en est un des héros, même minime, le terme employé est hypodiégétique, comme dans le film Conan le Barbare.
Ces interruptions intempestives se trouvent également dans le roman de William Goldman, sorti en 1973, dont est tiré le film. Mais d'une manière tout à fait différente. Goldman n'est pas le premier auteur du conte de fée. À l'instar des frères Grimm, il offre son interprétation, son optimisation. L'histoire est belle. Il a une dizaine d'années quand son père lui lit le livre de Simon Morgenstern. Une lecture qui le marque à vie. Quand, des années plus tard, il offre un exemplaire à son fils, ce dernier ne goûte que moyennement le cadeau et ne va pas plus loin que le premier chapitre. Il en entreprend la lecture (pour la première fois) et se rend compte que son père ne lui a pas tout lu. Morgenstern encombre le récit d'informations économiques et géopolitiques. Le roman d'aventure qu'il croyait est en fait un pamphlet contre la politique de Florin, dont est natif l'auteur. Le père de Goldman avait sciemment laissé de côté le barbant du livre pour ne conserver que l'action, le frisson et le Grand Amour. William Goldman décide qu'il est de son devoir de faire découvrir la version paternelle du conte et sort en son nom une version abrégée qu'il accompagne d'une introduction expliquant la chose et de notes résumant ce qu'il a expurgé de l’œuvre originel.
Croyez-moi, je peux tout à fait comprendre la démarche. Je vais en faire bondir plus d'un mais j'ai eu exactement la même sensation quand j'ai souhaité lire quelques romans de Jules Verne après en avoir vu les films. C'est souvent tout le travail du scénariste que de conserver l'ossature de l'intrigue en faisant fi de la matière, remplacée par l'image. Trop d'informations géographiques dans Le Tour du monde en 80 jours. Ce qui est tout à fait logique pour l'époque, peu de lecteurs ne connaissaient les étapes du voyage. Il fallait les transporter avec un maximum de détails Trop de justifications techniques dans De la Terre à la Lune. À l'aube de la science-fiction, il fallait crédibiliser les éléments de l'intrigue pour leur donner un semblant de vérité scientifique. De nos jours, il est, à mon sens, plus intéressant de regarder que de lire du Jules Verne. Pour me huer, la partie commentaires vous attend. 😉
5 - L'histoire n'est-elle pas trop belle ?
Goldman est un farceur. Simon Morgenstern n'a jamais existé. C'est drôle parce qu'en lisant quelques critiques de blogueurs littéraires, je suis tombé sur un ou deux qui ont pris cette réécriture au premier degré, ne s'étonnant pas que l'auteur originel soit un habitant du royaume de Florin, le pays où le conte se passe et qui n'existe pas.
Le canular ne s'arrête pas là. Quand William Goldman raconte des éléments de sa vie, il brouille les pistes en mêlant le vrai et le faux. J'en veux pour preuve sa femme qui dans le roman est une psychiatre prénommée Helen, ils sont tous deux parents d'un fils, alors que dans the real life, il a épousé Ilene, une photographe qui lui a donné deux filles, Jenny et Susanna. Il fait appel à ce qu'en anglais on nomme author surrogate, un Canada Dry de l'auteur. Ça a la couleur de l'auteur, le goût de l'auteur… mais ce n'est pas vraiment l'auteur.
En même temps, certaines anecdotes sont réelles notamment concernant sa carrière hollywoodienne. Goldman est également scénariste pour le cinéma. C'est d'ailleurs lui qui écrira le scénar de Princess Bride, ce qui explique le très peu de distorsion entre la version papier et pellicule, si ce n'est la fin mais j'y reviendrai plus tard. On lui doit également Butch Cassidy et le Kid, film qui réunissait les deux beaux gosses du cinéma américain de l'époque, Paul Newman et Robert Redford. Il fait d'ailleurs référence au film dans le roman, se mettant en scène en train d'observer la célèbre scène de falaise dont les similitudes avec Les Falaises de la folie au sommet desquelles nous faisons connaissance avec le pirate Roberts ne sont sans doute pas fortuites.
6 - Plus si affinités
Les canulars les plus longs sont, pour William Goldman, les meilleurs. Parce qu'il ne s’arrêtera pas là, le bougre. Quand il prétend avoir écrit un chapitre original qu'aurait refusé son éditeur, il invite les lecteurs qui souhaitent le lire à écrire à la maison d'édition pour en obtenir un exemplaire. Tous ceux qui l'ont demandé ont reçu une lettre détaillant les problèmes juridiques qu'ils rencontrent avec des ayants droit de Morgenstern et leur avocat, Kermit Shog. Cette missive fut régulièrement mise à jour. La révision de 1987 mentionne le film, celle du 25e anniversaire comprend un addendum sur la petite-fille de l'avocat de Kermit, pour le 30e anniversaire une note de bas de page indique que les 3 pages du chapitre sont désormais disponibles un site Web contenant simplement le texte des 3 lettres originales. Il faudra attendre 2003 pour que le chapitre soit disponible en ligne.
Le Bébé de Bouton d'or, suite de Princess Bride, fut partiellement dévoilée au fur et à mesure des rééditions anniversaires, mais jamais entièrement. En raison, les mêmes fausses difficultés juridiques pour la sortir.
Un sacré farceur ce Goldman !
7 - Romance ruritanienne
Vous l'avez sans doute remarqué, les personnages du trio présentés plus haut viennent tous de l'étranger, de pays qui existent dans notre monde : Sicile, Espagne, Turquie. Pourtant les deux pays dont il est question dans le film, Florin et Guilder sont quant à eux fictifs. Ce sont deux monnaies, l'une italienne, frappée à Florence, l'autre des Pays-Bas. Est-ce un hasard, ou la volonté de l'auteur d'induire que les deux royaumes sont les faces d'une même pièce ? Toujours est-il que les deux pays, notamment quand on tente de les traduire en français, portent au final le même nom, Florin.
Je ne rate jamais une occasion de vous faire découvrir un nouveau mot peu usité dans le langage courant. Je trouve le prochain très joli. Avez-vous déjà entendu parler de la romance ruritanienne ? Il s'agit d'un genre littéraire issu du 19e siècle dont l'action du premier roman a en user, Le Prisonnier de Zenda de Anthony Hope sorti en 1894, se passe dans un pays imaginaire du nom de Ruritanie.
Les romances ruritaniennes sont le plus souvent des histoires d'amour et d'aventures se passant dans de petites monarchies "perdues" d'Europe centrale, genre germaniques ou balkaniques, comme un Liechtenstein réinventé. Ce qu'on appelle péjorativement des "royaumes d'opérette".
J'y pense, après les deux jeux sur les villes fictives (1 | 2), je me demande si je ne vous proposerai pas prochainement une version avec les pays, tiens.
8 - Princess Bride a sauvé la vie de plusieurs personnes
C'est dans la magazine américain Variety que Rob Reiner, le réalisateur de Princess Bride, racontait en 2017 une étonnante anecdote. Alors qu'il est assis à la table d'un restaurant, une jeune femme s'approche en se présentant comme une grande fan du film dont au sujet duquel je vous ai convoqué aujourd'hui. Elle lui dit connaître toutes les répliques du films par cœur, lui racontant que c'est grâce à ce "don" qu'elle doit la vie. Piégée sous la neige par une avalanche avec plusieurs autres personnes, elle décide de réciter le film en intégralité pour éviter de sombrer dans une somnolence fatale. Tout le monde s'en sortira vivant.
La culture aussi peut sauver des vies. Le message est important, surtout en ce moment. Et souvenez-vous : "Bonjour, mon nom est Inigo Montoya, tu as tué mon père, prépare-toi à mourir."
9 - Qui dit que la vie est juste ?
Cette réplique dans la bouche de Peter Falk peut s'appliquer à la fin du roman qui n'est pas aussi happy que pour le film.
"Ils chevauchèrent vers la liberté. Et au levé du jour Westley et Bouton d'or surent qu'ils étaient sauvés." À un baiser près, Grand Amour oblige, c'est sur ces mots que se termine le conte du film. La fin du roman est bien plus ambiguë. Effectivement, nos héros s’échappent mais, malheureusement, un de leurs chevaux perd un fer - le comble de la malchance - ils se perdent et les chiens commencent à les talonner...
10 - Remake, inconcevable or not ?
En septembre dernier, Sony annonçait sa volonté de proposer un remake de la franchise.
Si on analyse froidement, en mode brouzoufs, la carrière du film, on remarquera que même s'il n'a pas fait un bide, son box-office est loin d'être exceptionnel. Il n'a rapporté "que" 31 millions de dollars dans les salles américaines, ce qui le classait au moment de l'annonce à la 2674e place du classement de tous les filmst. Seulement, la patine du temps a fait son effet et a allumé des dollars dans les yeux des pontes du studio. Cependant, le web n'a pas goûté à la nouvelle. Un tollé du genre "Touche pas à ma Princess" a fait gronder les réseaux sociaux. A ma connaissance, il n'y a pas eu de suite à cette annonce depuis.
Pour la petite info, Disney qui a accueilli le film sur sa plateforme de streaming aux États-Unis (mais pas encore en France) avait souhaitait en 2013, mettre en scène une nouvelle version musicale du conte pour Broadway.
Le petit plus cynique de la maison
Petite surprise promise, chose due. Quand j'ai décidé de mater Princess Bride pour me changer les idées en cette période de confinement, l'actualité s'est étrangement invitée dans le conte de fée. La preuve en image sur mon compte Twitter.
Quand tu te mates "Princess Bride" pour te changer les idées et que l'actualité s'invite dans le conte de fée. pic.twitter.com/DSWR94RGQM
— Blog de l'Impossible Dictionnaire (@DavidHeyHo) May 5, 2020
C'est en écoutant l'excellent podcast BD d'Ygaël, L'Atelier BD, sur Johan et Pirlouit que l'idée du présent article m'est venue. Dans un premier temps, j'y apprends l'aventure étonnante de trois dessinateurs belges et pas des moindres, Jijé (Spirou), Franquin (Gaston Lagaffe) et Morris (Lucky Luke), qui s'en vont à l'assaut de l'Amérique en 1948 dans l'espoir de se faire embaucher par Walt Disney. Cette histoire fait l'objet d'un BD intitulée Gringos Locos. Dans leur périple, ils rencontreront René Goscinny (Astérix) qui travaille sur New-York à cette époque.
Après quelques recherches googliennes, je tombe sur des infos contradictoires. Notamment sur le fait que Jijé part vivre aux États-Unis avec femme et enfants, dans le Connecticut. Pas en périple version bande de potes, donc. Peut-être que les deux infos sont vraies, qu'une part de fiction est venue se mêler à tout ça. Mais comme, au final, je trouve assez peu d'infos concrètes, vérifiables et suffisamment intéressantes ou étonnantes pour faire l'objet d'un article, l'idée rejoint le cimetière déjà bien rempli de mes fausses bonnes idées d'articles sur la Marche funèbre de Chopin, entre la liste des noms des doigts de main et de pied et les 10 infos étonnantes sur mon beau-frère. N'écoutant que mon âme zombie, peut-être reviendrais-je un jour ou l'autre hanter les lieux en manque d'inspiration, en dernier recours, la mort dans l'âme, pour en ressusciter quelques unes. Inkling dead !
D'ailleurs, il sera question de mort étonnante en toute fin d'article. Avant cela, je vous propose de découvrir 10 infos étonnantes sur le scénariste de Lucky Luke, Astérix le Gaulois, Le Petit Nicolas, Iznogoud et tellement d'autres.
Minichronique
La première fois, me semble-t-il, que je mets un visage sur le nom de Goscinny, c'est en 1976. J'ai 10 ans. 19H45, c'est l'heure où toute la famille est à table devant la télé. Nous sommes pendant les vacances de Noël et un nouveau programme s'invite sur le petit écran juste avant le JT de TF1. On assiste à des moments de vie d'un français moyen issus pour certaines situations des Dingodossiers dessinés par Gotlib. Bouchard ! C'est le nom bien franchouillard du héros.
À l'instar d'un Alfred Hitchcock, René Goscinny, à l'origine du projet, paye de sa personne en présentant lors de petites scénettes liminaires l'épisode du jour. Le générique flipper (pas le dauphin, le billard électrique) a marqué mon imaginaire pré-adolescent au point de m'en rappeler encore aujourd'hui. Bien sûr, l'ensemble a passablement vieilli mais je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous les quatre premiers épisodes compilés de la saison 1 dans la vidéo ci-dessous. La deuxième saison diffusée un an plus tard à la même période sera malheureusement la dernière, René Goscinny ayant trouvé la mort quelques semaines plus tôt, fin 1977. Nous en reparlerons plus tard.
Dans le monde
Astérix à lui seul a été traduit dans 111 langues ou dialectes et représente un total de vente d'albums estimé à 380 millions d'exemplaires, ce qui en fait la bande dessinée européenne la plus vendue dans le monde. Si on cumule les ventes des albums auquel René Goscinny a participé, on arrive à plus de 500 millions d'album faisant de lui l’un des auteurs français les plus lus au monde. Respect !
Liliane d'Orsay
Il n'y a pas de hasard dans la vie. Je porte une affection toute particulière à Goscinny pour l'ensemble de son œuvre mais aussi à une autre personnalité dont je vais taire le nom afin de ménager le suspens de cette info. Connaissez-vous Liliane d’Orsay ? Question cheveux dans la soupe. Fermons les yeux et laissons voguer notre imagination. On soupçonne une femme distinguée, érudite et pratiquant la bonne société comme moi le steak frites, avec gourmandise et régularité. Liliane d'Orsay tenait la rubrique savoir-vivre de l'hebdomadaire belge Bonnes soirées. Elle faisait montre de connaissances pointue sur le sujet. Tout cela semble anodin, je dirais même badin, et vous vous demandez avec raison pourquoi je vous parle de cette dame. Ah oui, petite info qui a son importance, Liliane d'Orsay n'a jamais existé. Ou plus exactement, sous ce pseudonyme se cachait un homme, René Goscinny.
Quelques années plus tard, le nom sera à nouveau utilisé pour le courrier du coeur du même journal, la plume toujours tenue par un homme, un de ceux que je préfère, un de ceux qui auraient pu faire vaciller mon hétérosexualité gourmande tant l'agencement subtile de ses mots me mettent en transe, Pierre Desproges. Étonnant, non ?
Pour info, les deux génies, pas encore considérés comme tels se côtoient. La preuve se trouve sur cette page, un peu plus haut. En effet, Goscinny donnera son premier rôle de fiction à Desproges dans les Minichroniques. Si vous n'avez pas maté la vidéo et si vous voulez le voir dans le rôle de Bertin donner la réplique à Bouchard, rendez-vous à 14'20". Il reviendra à plusieurs reprise dans la série, changeant parfois de rôle.
Une jeunesse américaine
En 1927, alors que René a à peine deux ans, les Goscinny partent vivre à Buenos Aires en Argentine. Il étudie dans les écoles françaises de la ville et passe ses grandes vacances en Uruguay. La famille reviendra épisodiquement sur le vieux continent pour visiter les membres restés en France.
Après la perte de son père, en 1945, Goscinny accompagné de sa mère quitte l'Argentine pour New York. Il rêve de rencontrer Walt Disney ou Stan Laurel, son acteur préféré. Il fera toutefois une rencontre inattendue qui le marquera, celle de Harvey Kurtzman, le futur fondateur du magazine Mad inspiration forte du magazine Pilote dont Goscinny sera l'un des rédacteurs en chef. Apprenant que Jijé s'est installé dans le Connecticut, il lui rend une petite visite. Par son intermédiaire, il fera connaissance d'un certain Morris qui vient à peine de lancer les aventures d'un cowboy solitaire tirant plus vite que son ombre. Lucky Luke ne le sait pas encore, cette rencontre lui permettra de vivre parmi ses plus belles aventures.
Dick Dicks
On ne m'enlèvera pas de l'idée que Goscinny, roi des calembours devant l'éternel, était tout à fait conscient que le nom du premier héros de BD qu'il invente peu avant son retour en France se traduit par "Bite Bites". Le prude Hexagone, heureusement à l'époque, ne maitrise que moyennement la langue de Shakespeare. Oui, messieurs dames, Dick Rivers se traduit bien par (à peu près) "rivière de bite". Je sais, respect aux morts récents. Pas pu m'en empêcher. Désolé.
Dick Dicks est un détective de police new-yorkais à la Dick Tracy (plus de traduction, promis !). Il en est à la fois le scénariste mais aussi le piètre dessinateur selon ses aveux. Il essuiera de nombreux refus avant de décider d'envoyer ses planches à Jijé pour qu'il les montre aux éditions Dupuis. Une erreur postale fera qu'elles ne seront présentées. Goscinny restera fâché un an avec Jijé à cause de cela.
Après moult tentatives, les planches seront acceptées et publiées dans le supplément du magazine La Wallonie. Dick Dicks sera le premier héros de BD à faire gagner quelques sous à René Goscinny. Il en dessinera 200 planches entre 1950 et 1955.
Il a contribué à la reconnaissance du métier de scénariste de BD
À l'époque, scénariste de BD n'est pas un métier reconnu. Soit le dessinateur scénarise ses histoires - la majorité des cas -, soit le dessinateur se fait aider pour raconter ses histoires et le nom du scénariste est relégué aux pages intérieures, comme celui de l'encreur ou du coloriste de nos jours. Il n'était alors pas pensable de taper à la porte d'un éditeur avec une histoire, à la recherche d'un dessinateur. À défaut d'avoir inventé le métier, il sera le premier que le grand public connaîtra, il contribuera à démocratiser ce qui deviendra un vrai métier et, surtout, grâce à lui le nom du scénariste sera associé à celui du dessinateur sur la couverture des albums.
Voilà ce qu'il en disait : "Lorsque nous avons débuté, il n'était pas question de gagner sa vie en faisant ce métier. On me regardait bizarrement et on me disait : « Mais quel est votre VRAI métier ? C'est impossible que vous vous occupiez de mettre des lettres dans des ballons ! » Heureusement, j'ai de l'amour-propre mais aucun sens de la dignité."
Entre Dick Dicks et Astérix
En 1956, Goscinny est contacté par le rédacteur en chef du Journal de Tintin pour lui redonner une touche d'humour et ainsi marcher sur les plate-bandes du concurrent direct, le Journal de Spirou. Il va collaborer avec énormément de dessinateurs sur une assez courte période :
Jo Angenot pour Mottie la marmotte ; Dino Attanasio pour Signor Spaghetti ; Jo-El Azara pour Paco Marmota ; Berck pour Strapontin ; Noël Bissot pour Coccinelle ; Paul Coutant pour Kenott et Futé ; André Franquin pour Modeste et Pompon ; Raymond Macherot pour Klaxon, Le Père la Houle ; Maurice Maréchal pour Prudence Petitpas ; Bob De Moor pour Monsieur Tric ; Rol pour Wa-Pi-Ti, Oscar Baudruche mène l’enquête ; Albert Uderzo pour Oumpah-Pah, Poussin et Poussif, La Famille Moutonet, La Famille Cokalane ; Tibet pour Chick Bill, Globul le martien, Alphonse ; Albert Weinberg pour Le professeur est distrait.
En parallèle, à la même époque, Goscinny collabore avec Morris sur Lucky Luke pour le magazine Paris-Flirt.
Goscinny, scénariste de Tintin ?
Je ne sais pas si Hergé, le papa de Tintin, et Goscinny se connaissaient bien. J'ai juste trouvé cet extrait d'une émission TV de 1969 présentée par Pierre Tchernia où on les retrouve sur un même plateau accompagnés d'Uderzo et de Franquin.
Cependant, à moins que cela soit une boutade ce qui collerait bien avec le personnage, René Goscinny participera à l'écriture des deux films live action aux scénarios originaux, pas déclinés des albums du journaliste à la houppe que sont Tintin et le Mystère de La Toison d'or et Tintin et les Oranges bleues. Il précise avoir "fourni des gags qui n'ont pas été utilisés". Il est cependant crédité au générique du second film. Le journaliste Nicolas d'Estienne d'Orves quant à lui prétend qu'il aurait également participé au scénario du film d'animation Tintin et le Lac aux requins.
Panthère rose, une histoire de voleur !
René Goscinny est désormais reconnu grâce au succès d'Astérix et à ses années en tant que rédacteur en chef de Pilote de 1963 à 1974. Il fait une incursion dans le cinéma en signant le scénario, avec l'ami Pierre Tchernia, du film Le Viager. Les séances d'écriture se déroulent en partie lors des voyages en train réguliers que font les deux compères entre Paris et Bruxelles pour surveiller l'évolution du film d'animation Lucky Luke.
En 1975, il tente l'aventure cinématographique à l'international en envoyant le scénario du Maître du Monde à Peter Sellers, lui suggérant le rôle principal. Il n'aura aucune réponse de l’acteur anglais. L'année suivante sort au cinéma Quand la panthère rose s'emmêle de Blake Edwards avec Peter Sellers. Se rendant compte que l'histoire du film s’inspire directement de son scénario, il dépose une plainte pour plagiat qui malheureusement n'ira pas jusqu'à son terme suite à la mort du plaignant deux ans plus tard
Une mort stupide
Même si cela peut sembler de très mauvais goût, je ferai sans doute prochainement un article/liste sur les morts les plus cons. Celle de Goscinny pourra s'y trouver en bonne place. C'est chez son cardiologue que la chose se passera, victime d’une crise cardiaque le 5 novembre 1977, lors d'une épreuve d'effort sur un vélo d'appartement. Il meurt à l'âge de 51 ans.
Vous le savez maintenant, la curiosité est mon moteur. Je tiens un sujet d'article. Je potasse, je recherche, je googlise, je wikipediase. Je tombe sur des filons d'informations que je trouve passionnantes et je les mets de côté en attendant que l'inspiration m'amène à les utiliser dans un nouvel article.
C'est typiquement ce qui s'est passé avec W. C. Fields. Son nom se trouvait dans la liste cinéma du Hollywood Walk of fame que j'ai mise en ligne vendredi. J'avais en mémoire quelques citations du bonhomme qui m'avaient marqué. J'ai envie d'en savoir plus, je furète et je tombe sur une personnalité incroyable. Y allait-il avoir 10 infos étonnantes sur lui pour me permettre d'en faire un article. Le suspens est éventé puisque, ben, vous le lisait, l'article en question.
Avant de balancer mes surprenants biscuits, parce que j'imagine que la plupart d'entre vous ne connaissent pas - et c'est logique - mon gars au nom de chiottes, permettez-moi de faire les présentations en "bonnet difforme". De son vrai nom William Claude Dukenfield, W. C. Fields était un jongleur, humoriste, scénariste et acteur américain. Il est né le 29 janvier 1880 à Darby, en banlieue de Philadelphie, et a quitté notre monde le jour de Noël 1946 à Pasadena. Il possède une filmographie qui va de 1915 à 1944 et est un des rares acteurs à avoir passé la cap du cinéma parlant.
1 - Le nez de W. C. Fields
Le regretté Corbier chantait le nez de Dorothée, Cyrano du sien fit une tirade, celui de Fields était son enseigne, sa marque de fabrique. Ce que je ne vous ai pas dit dans ma brève présentation, c'est qu'il trainait une réputation - ce n'était pas qu'une réputation, d'ailleurs - d'alcoolique invétéré. Pour tout le monde, il portait en plein milieu du visage ses goûts immodérés pour la dive bouteille. Quand on le voit, on ne peut pas ne pas remarquer l'importance de cet appendice dont on aimerait faire des frites pour toute la famille. J'en veux pour exemple cette caricature signée Steve Nyman.
Pourtant, ce trait physique n'était pas dû à l'alcool mais à un rhinophyma, une affection qui se traduit par une enflure du nez. La nature, et la maladie, lui imposa cet enflement qui s'amplifia d'année en année.
2 - Une maladie porte son nom
Pour être précis - c'est le petit moment médical de l'article, comme quoi on apprend vraiment de tout à la lecture de ce magnifique blog - le rhinophyma est dû, au départ, à une rosacée qui a mal évoluée. Ce qu'on appelle communément la couperose. Et là, je vous entends m'invectiver en me reprochant d'avoir dit des conneries dans l'info précédente. Tout ça vient du lever de coude à outrance du W. C. qui, pour le coup, doit certainement son nom au fait qu'il allait souvent pisser. Que nenni. L’alcoolisme n’est pas, contrairement à la croyance populaire, à l’origine de la rosacée, même si la consommation d’alcool, et parfois modérée, peut l’aggraver. Toutefois - comme quoi vous n'avez pas tout à fait tort non plus -, un syndrome médical qui caractérise une rosacée associée à l’alcoolisme porte aujourd’hui le nom de l'acteur qui en fut la plus célèbre représentation.
Mais en toute chose, malheur est bon. Le clown qu'il a toujours été doublé du pingre qu'on le soupçonnait d'être ont été ravi de faire autant d'économies sur l'achat de nez rouges.
3 - Une réputation d'avare
W. C. Fields serait un Harpagon. C'est ce que la légende aurait, entre autre, retenu de l'acteur. Tordons le cou à cette rumeur. Il y avait le personnage qu'il présentait au public, odieux - nous y reviendrons juste après -, misanthrope, sans amour pour ses semblables. En clair, un ignoble personnage. Mais l'homme derrière le nez n'était pas ce qu'il semblait être. En 1904, il n'est pas encore l'acteur qu'on connait. Il est en tournée de scènes et music hall de la planète. Il faut savoir qu'à cet époque, il est considéré comme le plus grand jongleur du monde. L'alcool viendra plus tard. C'est à cette période qu'il suggère à son père de prendre sa retraite et, pour l'y aider, lui achète une résidence d'été. Quand il quitte sa femme Harriet, il continue à subvenir au besoin de sa famille. Il en fera d'ailleurs de même jusqu'à la majorité d'un fils illégitime issu d'une liaison avec la danseuse Bessie Poole. Bon, sans pour autant le reconnaître ni accepter de le voir une fois devenu adulte. Faut pas déconner. Pas radin, mais avec son petit caractère tout de même.
On sait également qu'il donnait des fonds pour une œuvre de charité au profit "de garçons et filles orphelins blancs, dans laquelle ne serait pas enseignée la religion, de quelque type que ce soit". Hâtons-nous, toutefois, de ne pas crier au racisme trop vite. Les "orphelins blancs", c'était une réaction au fait qu’il avait été volé par l’un de ses employés noir. « Je n’ai pas de préjugés. Je déteste pareillement tout le monde. » disait le clown. L'homme était connu pour traiter tous les hommes au même niveau et il a souvent exprimer publiquement qu'il était en faveur de l’égalité raciale.
Il n'était pas moins avare de compliments envers les Marx Brothers dont il louait le talent protéiforme. En revanche, il était jaloux de Charlie Chaplin qu'il qualifia un jour de "meilleur danseur de ballet au monde". Dans sa bouche, ce n'était pas un compliment.
4 - Ses succulentes saillies
Je ne résiste pas au plaisir de vous compiler quelques uns des ses bons mots.
Si le clown est triste, c'est tout simplement parce qu'il est mal payé.
Je bois donc je suis.
Si je bois, c'est pour rendre les autres intéressants.
J'aime les enfants... bien cuits !
Assis au carrefour de l'art et de la nature, j'essaie d'élucider où finit Hollywood et où commence le delirium tremens.
La chose la plus drôle que puisse faire un comédien, c'est de ne pas la faire.
Tu n'invoqueras pas le nom de Dieu avant d'avoir épuisé tous les mots de cinq lettres.
Lorsqu'un humoriste déclenche des rires imprévus, sa première réaction est de vérifier si sa braguette est ouverte.
Et sans doute la plus connue, celle qui a fait sa réputation : "Un homme qui déteste les enfants et les chiens ne peut pas être tout à fait mauvais."
5 - Ne jamais l'embaucher pour du baby-sitting
Bon, là, ça ne risque plus d'arriver mais imaginez que le voyage dans le temps devienne une réalité dans les prochaines années au point de se démocratiser et que lors d'un de vos périples vous rencontriez mon gars W. C., ben, ne lui confiait pas votre jeune enfant. Lors du tournage de Tillie and Gus, profitant d’une absence momentanée de la nourrice, l'acteur a versé une dose de gin dans le biberon du bébé qui mettra une journée à dessoûler.
6 - Parano, mais rigolo
Je n'ai pas l'assurance que la petite histoire que je vais vous raconter soit vraie mais elle est pour le moins savoureuse. Si elle l'est, elle tient à mon sens plus de l'humour vachard que de la pure paranoïa. W. C. Fields aurait caché des micros le long du trottoir devant sa demeure pour lui permettre d’écouter les commentaires de ses invités au sortir des dîners. L'idée étant d'y faire allusion la fois suivante quand ceux-ci étaient désobligeants. De quoi mettre une belle ambiance pour la soirée.
7 - Faux noms
W. C. Fields signait souvent ses scénarios non seulement de pseudonymes variés mais surtout fantaisistes : Charles Bogle, Otis Criblecoblis ou encore Mahatma Kane Jeeves, un jeu de mots de son début de carrière, « My hat, my cane, Jeeves » (Mon chapeau, ma canne, Jeeves).
8 - Quel personnage de cartoon a-t-il inspiré ?
Si vous avez moins de, disons 20 ou 30 ans, vous ne connaissez sans doute pas le personnage en question. Pour les autres, si je vous parle d'un vieux monsieur chauve que l'insondable myopie entraîne dans des situations rocambolesques, des quiproquos absurdes et des gags à foison, vous aurez sans doute reconnu Mister magoo. Ceci dit, je note quand même une petite différence entre le modèle et le personnage, Mister Maggo, lui, aime les chiens.
Allez hop, une petite vidéo pour le souvenir ou la découverte.
9 - Quel est le rapport entre W. C. Fields et les Beatles ?
Alors que le premier est mort en 1946 et que les suivants ont connu la gloire dans les années 60, qu'est-ce qui peut bien les lier ? La pochette d'un des albums des quatre garçons dans le vent, pour certain le meilleur, Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band. On y trouve derrière le groupe, un collage de personnages sélectionnés pour avoir influencés les Beatles. Je vous la présente ci-dessous en ayant entouré W. C. Fields.
10 - Des références en veux-tu en voilà !
La pochette de Sgt. Pepper est une des nombreuses références qui prouvent que le personnage de W. C. Fields a marqué les esprits. Je vous en offre quelques autres.
Une caricature de Fields apparaît dans le 55ème album de Lucky Luke, Western Circus.
Dans Tales of the Wizard of Oz, une série de dessins animés canadiens des années 1960, l'acteur qui prêtait sa voix au magicien d'Oz imitait Fields. Ce clin d'œil n'est pas sans fondement puisque l'acteur avait été pressenti un temps pour le rôle titre du film de 1939 avec Judy Garland. Mais il avait dû décliner la proposition, lui préférant l'écriture du scénario du Cirque en folie.
On voit Fields, assis sur le banc des spectateurs, dans un dessin animé Disney de 1936 mettant en scène Mickey, L'Équipe de Polo.
Toujours chez Disney, dans Mother Goose Goes Hollywood, un dessin de la série Silly Symphonies de 1938, W. C. Fields est caricaturé dans le rôle de Humpty Dumpty, en référence à son rôle dans le film Alice au pays des merveilles de 1933.
Plus près de nous, dans la série Les enquêtes de Murdoch qui passe régulièrement le dimanche soir sur France 3, on a pu voir Andrew Chapman jouer le rôle de W. C. Fields. C'était en saison 8, l'épisode s'intitulait La mascarade des perdreaux.
10 nouveaux faux-amis introduits avec un capote anglaise
Je m'étonne parfois de choses anodines. Je me pose des questions que personne ne se pose. Je passe un temps infini à faire d'étranges recherches sur des similitudes qui me font rire ou qui m'étonnent, tout en me disant que leurs résultats aura sur vous le même effet. Voilà une des spécificités des articles de ce blog. Dans la série des faux-amis, au contraire, nous sommes juste dans le constat rigolo des pièges linguistiques de la traduction entre deux langues.
Au début était la capote
Mais comme rien n'est gravé dans l'onyx, avant l'habituelle petite liste, plongeons dans les origines de cette série. Vous allez voir que de la surprenante concordance va vous donner le sourire aux lèvres. On va parler préservatif. Souvenez-vous, dans le premier article, nous apprenions que "preservatives" en anglais signifiait "conservateurs alimentaires" tandis qu'il fallait porter un "condom" pour sortir couvert. Avec une singularité étonnante. Quand en France, le langage de la rue les désigne comme des "capotes anglaises", de l'autre côté du channel on les appelle "french letter" ou "french rubber". Chacun, pudique, renvoyant à l'autre l'origine de l'objet protecteur sous-entendant que les rois du cul, ce sont les autres, ennemis de toujours et dépravés du sif.
Trois origines du mot condom
Les origines du mot "condom" ne sont pas très claires. Rien n'est jamais tout à fait sûr en étymologie. C'est pour cela que je vais vous donner trois versions. La première par tradition est latine et sans doute la plus vraisemblable. Quant aux deux autres, aux ramifications qui m'ont bien fait marrer, elles trouvent leurs racines de part et d'autre de la Manche et permettent d'expliquer que chacun pense à l'autre pays quand il se protège la teub :
- D'origine latine, le mot viendrait de "condum", accusatif du mot condus qui veut dire "respect". On peut évoquer également le verbe "condere" signifiant "protéger".
- Comme le préfet Poubelle a donné son nom au récipient à déchets, le docteur anglais Condom - ou Condon, Conton voire le succulent Cockburn (nous avons vu dans l'article précédent de la série que "cock" est un des mots populaires désignant le sexe masculin et que si on ajoute un "e" au reste du nom, je ne vous fait pas un dessin...) selon les sources - qui aurait travaillé à la cour du Roi Charles II, lui même ravi de l'invention de son médecin au point de le nommer Chevalier. Un théorie très controversée, la moins crédible des trois. Mais puisqu'on en est à parler de rois, petite anecdote du côté français cette fois. Au XVIIè siècle, Louis XIV utilise des préservatifs, constitués de boyaux animal, alors qu'une loi rend passible de prison le fait d'en posséder ou d'en vendre.
- Enfin, le mot proviendrait pour je ne sais quelle raison, mais le hasard est trop beau, de la ville du Gers du même nom. À l'origine, Condom s'appelait Condatomagus, nom aux origines mixtes gauloise et celte : "condato" évoque un confluent et "magus" le marché. Si vous ne savez pas ce qu'est un confluent, petite explication. C'est le point de jonction de deux cours d'eau. Par exemple, l'ancien nom de Rennes était "Condate" parce que la ville se situe à l'endroit où se rejoignent l'Ile et la Vilaine. Et c'est là que mon esprit obsédé de la bite attend avec une impatience fébrile la seule vraie question qui vaille : "quelles sont les rivières qui confluent à Condom ? Hé hé ! Je jubile par avance de ma réponse. L'une se nomme la Gèle ce qui n'est pas sans rappeler celui qui lubrifie, en anglais "lubricating gel" (c'est presque un faux-ami au vu de sa ressemblance avec "lubrique") et l'autre, je pouffe, s'appelle la Baïse. Mais pourquoi donc, Dieu me tripote, a-t-on inventé ce tréma qui gâche tout ? Avouez, c'est drôle. Ce qui l'est tout autant, c'est ce musée du préservatif ouvert en 1995 et qui,malheureusement, a capoté après quelques années d'ouverture. Il faut dire que l'idée est venue à la mairie alors qu'elle s'étonnait de voir tous ces anglais se prendre en selfie avec le panneau d'entrée de la ville. Mais comme l'exposition n'a jamais été traduite dans la langue de Shakespeare... Et puis, il y a aussi cette société, The Original Condom Company, crée le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, descendant de Louis XIV (encore lui !) qui commercialisera pendant 5 ans des préservatifs de luxe aux États-Unis en profitant du label "by Condom". Cependant, comme les étuis de latex étaient fabriqués en Asie, ils perdirent le droit à l'appellation.
10 nouveaux faux-amis anglais
Allez, on est assez émoustillés comme ça. C'était une bien longue introduction en forme de préliminaires. Passons au vrai sujet et découvrons 10 nouveaux faux amis-anglais
I WON THE MEDAL FOR GALLANTERY : j'ai reçu la médaille de la bravoure Galanterie : courteousness
10 traditions de Noël étonnantes (et même parfois WTF)
Il n'y a qu'en période de Noël où je me rappelle qu'il peut être intéressant d'ajuster le sujet de mes articles à l'actualité du moment. Sans doute parce que c'est la seule fête qui vaille pour un vieux, comme moi, qui s'évertue contre vents et marées à conserver un semblant d'âme d'enfant. Écrire en culottes courtes au détriment de températures marmoréennes me met en joie. Ceci explique un paquet d'articles nostalgiques sur les séries TV de mon enfance émaillant le blog.
Aujourd'hui, je vous emmène avec moi pour un tour du monde des traditions étranges de Noël. Y en a pour tous les goûts, même les plus, comment dire... vous allez voir.
1 - Au Japon, Noël se fête au KFC
Commençons par une bien étrange coutume. Comme seul 1% de la population nippone est chrétienne, il va de soit que la crèche, le petit Jésus, le bonhomme rouge avec sa hotte et tout le totim ne parle pas vraiment au Japonais si ce n'est sous l'angle marketing.
Pourtant, il est une pratique devenue coutume qui perdure depuis 1970, année de l'ouverture du premier restaurant KFC sur l'Archipel. Takeshi Okawara, premier directeur de KFC au Japon, après avoir entendu des gajins déplorer le manque de dinde en période de fêtes de fin d'année, eu l'idée de proposer un bucket de fête où le poulet frit remplacerait celle que les anglo-saxons appellent turkey (à se demander si l'oiseau est originaire d'Inde ou de Turquie).
L'offre devint nationale en 1974 sous le nom de Kurisumasu ni wa Kentakkii (Kentucky pour Noël).
Aujourd'hui, 3,6 millions de familles japonaises consomment du KFC pour Noël avec, comme il se doit, de longues files d'attente devant l'enseigne du Colonel Sanders.
2 - Un gros cadeau en Espagne
La Lotería de Navidad (La loterie de Noël en espagnol) est une loterie nationale organisée depuis 1812. Il s'agit du plus grand prix dans le monde. Cette année, comme les années précédentes, le tirage aura lieu demain, le 22 décembre.
Les billets à 5 chiffres, compris entre 00000 et 84999 sont émis en plusieurs planches d'une valeur de 200 euros en comprenant 10. Ce "dixième de billet" permet d'obtenir 10 % du gain annoncé. Ce n'est pas tout. Certaines associations, cafés, clubs, etc. achètent des planches pour les revendre sous la forme de participations imprimées par leurs soins d'un montant de 2 euros permettant d'obtenir 1 % du gain.Pas simple, hein ! Et je ne vous parle même pas des gains. Pour 180 planches de 100 000 billets émis, le total des ventes est de 3,6 milliards d'euros. En cas de vente totale des billets, les prix distribués cumulent un montant de 2,52 milliards (soit 70 % des ventes).
Selon la presse espagnole, 98 % des Espagnols participent à la loterie, n'achetant souvent qu'un centième de billet.
3 - un Noël qui roule au Vénézuela
À Caracas, Venezuela, on enfile patins à roulettes et rollers pour se rendre à la messe de minuit la veille de Noël, jour appelé la Nochabuena. Les rues sont interdites aux voitures jusqu’à 8h du matin pour assurer la sécurité des patineurs. Une tradition sympathique. Toutefois, le plus étrange arrive maintenant. Pour profiter du spectacle des rues emplies de patineurs, les enfants, avant d'aller se coucher, s’attachent une corde au gros orteil, et la laissent pendre par la fenêtre de leur chambre pour que les passant à roues la tirent en les prévenant que la "roller parade" passe par là.
4 - La boulette de la Befana
Bien que la tradition italienne suivante ne se passe pas le jour de Noël, son origine découle de la natalité.
Les rois mages, en route pour Bethléem afin d'offrir des cadeaux à l'enfant Jésus, demandèrent leur chemin à une vieille femme. Comme elle les aida, pour la remercier, Ils lui proposèrent de les accompagner. Elle refusa leur proposition. Après un long temps de réflexion, prise de remords, elle prépara un panier garni de petits gâteaux, de fruits secs, peut-être même d'un petit pot de beurre sans pour autant qu'un loup ne fasse partie de l'affaire, puis se mit à leur recherche. Malheureusement, elle ne retrouva jamais la caravane qui suivait l'étoile du berger. Depuis, plusieurs jours après Noël, précisément le 6 janvier, pendant la nuit précédant l'Épiphanie, la Befana (déformation d’Épiphanie, en italien Epifania) se rattrape en apportant des cadeaux aux enfants sages, et du charbon à ceux qui ne l'ont pas été. Bon, en réalité, il s'agit plutôt, aujourd'hui, de sucre noir comestible ou de réglisse.
Autant le Père Noël est une représentation joviale et sympathique d'un vieux monsieur, autant la Befana est une vieille sorcière volant sur son balai. Tous deux offrants des cadeaux aux enfants avec coeur et bonté, on retiendra qu'il ne pas faut juger au physique, aussi ingrat soit-il, il peut cacher une très belle âme.
5 - Nettoyage de Noël au Guatemala
Au Guatemala, les traditions de Noël commencent dès le début du mois. Le 7 décembre, dans toutes les familles, on fait la course aux vieux papiers qui s'empilent sans raison. On en fait un tas devant la maison et on le brûle. Un feu purificateur puisque derrière cette tradition intitulée La Quema del diablo se cache l'idée de faire cramer la diable - qui ne devrait finalement que peu en souffrir puisque c'est un peu son quotidien en enfer - avant de célébrer la naissance de l'enfant Jésus le 25 décembre.
6 - Le réveillon dégueu du Groenland
Alors que nous nous réjouissons par avance des mets délicieux qui nous régaleront lors du réveillon de Noël, je vous préviens que la régalade va prendre un sérieux coup sur la cafetière avec ce qui suit. Ce n'est pas un vain mot que de dire que les spécialités gastronomiques de Noël au Groenland sont pour le moins originales et pas très ragoutantes.
En entrée, je vous propose de déguster le Mattak, de la peau crue de baleine servi avec le blanc de la viande du même animal. Comme je sens votre appétit grandissant, n'attendons pas pour passer à la suite. Faisons un sort au Kiviak dont l'élaboration demandera, disons, un certain temps. Oubliez le veau de 7 heures, la préparation de ce plat traditionnel démarrera... 7 mois avant la Noël. Prenez un phoque. Débarrassez-vous de la chair et des os pour ne conserver que la peau. Fourrez-y environ 500 oiseaux. Cousez la peau pour chasser l'air. Laissez fermenter jusqu'à Noël. Régalez-vous en attendant les cadeaux du gros barbu. Si vous n'êtes pas Groenlandais, prévoyez une bassine à côté de vous. Bon appétit !
7 - Le Noël espagnol est-il chiant ?
Revenons, si vous le voulez bien, en Espagne et parlons de Caga Tió. Comment dire... Je vous raconte. En catalogne essentiellement, 15 jours avant Noël, la tradition veut que les familles créent un personnage avec une bûche de bois creuse appelé Caga Tió. Ceux d'entre vous qui comprennent l'Espagnol ne s'étonnent plus du titre ci-dessus. Durant la période séparant du réveillon de Noël, la bûche s'emplit progressivement de fruits, bonbons, etc. Le 24 au soir, tous les membres de la famille autour de la table tapent sur le perso de bois, en chantant Caga tió, ce qui signifie "Chie, bûche !" pour que le petit bonhomme en bois expulse ses cadeaux. Je vous laisse imaginer ce qu'aurait pu dire à ce moment-là Jean Pierre Coffe. Un peu scatos, les espanos. Non parce que ça ne s'arrête pas là.
Dans la crèche catalane, on trouve un personnage appelé le caganer. Ce petit santon est accroupi, pantalon baissé, fesses à l’air, en train de lâcher une pêche. La tradition veut que sa présence dans la crèche apporte chance et bonheur. Et si en plus c'est du pied gauche...
8 - Noël dure 3 mois aux Philippines
Je vous le promets, la partie adégueulbif de l'article est passée. Revenons à du plus classique, dans le respect de la nature humaine et des traditions, loin des chiottes, quoi !
Les Philippines, à la différence des autres pays d'Asie, sont très catholiques. Plus de 90% de la population est chrétienne. Cette ferveur peut même donner lieu à quelques débordements, notamment lors du vendredi saint où l'on peut assister à de réelles crucifixions, un geste volontaire, exécuté comme une sorte de pénitence. Je vous rassure, ni clou ni vis mais des cordes pour maintenir les ersatz de Jésus.
Autant dire qu'ici les fêtes de Noël, c'est du sérieux. À telle enseigne que dès septembre, des spots publicitaires annoncent le décompte avant Pasko, nom philippin pour Noël. En octobre, des cantiques sont régulièrement diffusés. C'est comme si, chez nous, les téléfilms de Noël commençaient à envahir nos écrans deux mois avant la nuit la plus chargée du Père Noël. Pire, comme si les rayons "rentrée des classes" des grandes surfaces se montaient dès juillet. Impensable, n'est-ce pas ?
Début novembre commence la décoration des maisons et des commerces. On voit apparaître sur le bords des routes des Parola, sortes de lanternes de bambous en forme d’étoiles représentant la lumière de Bethléhem.
Puis vient décembre. Lors des neuf jours précédant Noël - un jour par mois de grossesse de Marie - les habitants se rendent à la messe pour accompagner Jésus jusqu’à sa naissance. Le 24 au soir, les rues se vident littéralement, principe des vases communicants avec des églises pleines à craquer. Les crèches qu'on appelle ici Belen fleurissent un peu partout. Le seul hic, c'est le sapin. C'est qu'il n'y en a pas beaucoup par ici. Alors chacun se débrouille. Ici un palmier de Noël avec boules et guirlandes, là un sapin conçu en matériaux de récupération. Ce qui compte, n'est-ce pas l'âme de Noël ?
9 - Donald depuis 60 ans à la TV
Pour Noël, les Suédois ont une bien étrange tradition : ils regardent des épisodes de Donald Duck à 15h00 le 24 décembre. Une tradition très suivie puisque la moitié du pays est devant son poste, en famille.
À quelques légères modifications près d'année en année, il s'agit de la même émission Walt Disney Presents de 1958 intitulée en langue autochtone Kalle Anka och hans vänner önskar God Jul, soit une fois traduit "Donald Duck et ses amis vous souhaitent un joyeux Noël".
Jiminy Cricket présente une douzaine de dessins animés Disney des années 30 à 60. Des Silly Symphonies comme des extraits de Classiques Disney. Les seuls véritables changements depuis les origines, ce sont les hôtes présentateurs qui se sont succédés à la place de Walt Disney.
Précision qui a son importance, l'émission visionnée religieusement ne doit/peut se regarder que le 24 décembre à 15H00. Pas d'enregistrement, pas de DVD pour se mâter le show dans l'année en dehors du sacro-saint horaire. D'ailleurs, la plupart des familles planifient leur Noël autour de Kalle Anka, du Smörgåsbord au déjeuner à la visite de Jultomten après l'émission. Sachez que tout est fermé à cette heure, ce jour là, en Suède.
L'émission a été diffusée pour la première fois en 1959, lorsque les Suédois commençaient à peine à posséder des téléviseurs. Le fait qu'il n'y avait qu'une seule chaîne en Suède jusqu'en 1969 et seulement 2 jusqu'en 1987 a aidé à installer la Donald tradition.
On aura tout de même une pensée pour Arne Weise qui a présenté l'émission de 1972 à 2002. Ce que je ne vous ai pas encore dit, c'est qu'elle était en direct. En 1992, le présentateur a tenté d'obtenir l'enregistrement à l'avance de sa partie du programme pour qu'il puisse enfin passer Noël en famille. Un scandale et un tollé plus tard, l'émission fut finalement, cette année là comme toutes les autres, proposée en direct. L'histoire ne nous dit pas si c'est la cause première des 3 divorces du malheureux.
10 - À Noël, on se fait troller en Islande
Bien que l'Islande ne soit pas très éloigné de la Finlande, patrie officielle du Père Noël, sa tradition ne fait pas état d'un gros monsieur habillé de rouge mais de 13 trolls espiègles qui défilent chaque année à tour de rôle durant les 13 nuits précédents Noël. Les Yule Lads déposent dans les chaussures, que les enfants ont laissés à leur fenêtre, un cadeau aux plus sages et des pommes de terre pourries aux autres. Je ne résiste pas au plaisir d'une petite liste en cette fin d'article pour tous vous les présenter :
Stekkjastaur : le Grumeau des Bergeries
Giljagaur : le Dadais des Ravines
Stúfur : le Trapu
Þvörusleikir : le Lécheur de Cuiller
Pottaskefill : le Gratte-pots
Askasleikir : le Lécheur de Bol
Hurðaskellir : le Claqueur de Porte
Skyrgámur : le Gobeur de Skyr
Bjúgnakrækir : le voleur de Saucisses
Gluggagægir : le Voyeur derrière les fenêtres
Gáttaþefur : le Renifleur
Ketkrókur : le Crochet à Viande
Kertasníkir : le Voleur de Bougie
Ici s'achève cet article spécial Noël. Quelques soient vos traditions, classiques ou barrées, je vous souhaite à toutes et à tous le plus merveilleux des Noëls !
Quand j'étais plus jeune, vers les 10 ans, je savais ce que je voulais faire plus tard. Ni footballeur, ni pompier, ni spationaute, ni gynécologue (ça me viendra un peu plus tard) mais ornithologue. J'adorais les oiseaux. Je me promenais dans la nature, dans les bois, une paire de jumelles à la main pour observer la moindre plume. Mes premiers disques achetés ne l'étaient pas après écoute du Top 50 puisqu'entièrement composés de chants d'oiseaux. La meilleure note que j'ai eu en français en 6ème, je la dois à un exposé sur les oiseaux. Quand la cloche a sonné, je n'avais explorer qu'une infime partie de ce que j'avais préparé. Puis le filles sont arrivées. J'ai troqué mes passions volatiles contre d'autres plus volages. La plume au croupion m'est restée dans la main droite et depuis j'écris avec dans un style que je voudrais aérien, libre, dans le vent.
La liste rouge est majoritairement constituée d'oiseaux, sur toute la planète. C'est triste. Mon coeur saigne plus encore de ne pas avoir assouvit ma passion de quand j'avais des culottes courtes et des rêves de géant. Je me revois dans la cour en train d'appeler des moineaux comme me l'avait appris ma grand-mère. Je me revois préparer du gras en petits-dés, l'hiver, pour les mésanges charbonnières et les rouges-gorges. Je me revois derrière le rideau de la chambre de mes parents à attendre que l'hirondelle reviennent donner à manger à ses petits dans le nid qu'elle avait construit dans le coin de la fenêtre. Je me revois ramper sans bruit dans les champs pour observer des étourneaux pendant que, derrière moi, mon père se faisait alpaguer par la police militaire, le champ jouxtant la base aérienne de l'Armée de l'air d'Épinoy.
J'aimerais revenir à cet âge où les 168 oiseaux de la liste qui suit ne craignaient pas l'extinction complète et irrévocable.
Agami obscur (Psophia obscura) Aigle de Florès (Nisaetus floris) Aigle des philippines (Pithecophaga jefferyi) Albatros des Galapagos (Phoebastria irrorata) Albatros de Tristan da Cunha (Diomedea dabbenena) Alouette d'Archer (Heteromirafra archeri) Alouette de Razo (Alauda razae) Amazone de Porto Rico (Amazona vittata) Apalis des Teita (Apalis fuscigularis) Ara canindé (Ara glaucogularis) Ara de Lafresnaye (Ara rubrogenys) Ara de Spix (Cyanopsitta spixii) Bécasseau spatule (Calidris Pygmaea) Bulbul à tête jaune (Pycnonotus zeylanicus) Bulbul des Sula (Thapsinillas platenae) Buse de Ridgway (Buteo ridgwayi) Cacatoès soufré (Cacatua sulphurea) Caïque de Fuertes (Hapalopsittaca fuertesi) Calao à casque rond (Vigile Rhinoplax) Calao des Sulu (Anthracoceros montani) Calao de Walden (Rhabdotorrhinus waldeni) Canard de Laysan (Anas laysanensis) Cinclode à ventre blanc (Cinclodes palliatus) Cinclode royal (Cinclodes aricomae) Colibri à barbe bleue (Oxypogon cyanolaemus) Colibri d'Arica (Eulidia yarrellii) Colibri de Lillian (Lepidopyga lilliae) Colibri robinson (Sephanoides fernandensis) Colombe aux yeux bleus (Columbina cyanopis) Colombe de Geoffroy (Claravis Geoffroyi) Colombe de Grenade (Leptotila wellsi) Condor de Californie (Gymnogyps californianus) Coquette du Guerrero (Lophornis brachylophus) Cormoran des Chatham (Leucocarbo onslowi) Corneille de Guam (Corvus Kubaryi) Cotinga roitelet (Calyptura cristata) Coucal de Steere (Centropus steerii) Courlis à bec grêle (Numenius tenuirostris) Courlis esquimau (Numenius borealis) Dicée quadricolore (Dicaeum quadricolor) Diduncule strigirostre (Didunculus strigirostris) Échasse noire (Himantopus novaezelandiae) Engoulevent calédonien (Eurostopodus exul) Égothèle calédonien (Aegotheles Savesi) Érione à gorge bleue (Eriocnemis isabellae) Étourneau de Rothschild (Leucopsar Rothschildi) Faisan d'Edwards (Lophura edwardsi) Fauvette-couturière à long bec (Artisornis Moreaui) Francolin somali (Pternistis ochropectus) Frégate d'Andrews (Fregata andrewsi) Fuligule de Baer (Aythya baeri) Fuligule de Madagascar (Aythya innotata) Gallinule punaé (Pareudiastes pacificus) Garrulaxe à front roux (Garrulax rufifrons) Garrulaxe de Courtois (Garrulax courtoisi) Garrulaxe des Buguns (Liocichla bugunorum) Gallicolombe érythroptère (Alopecoenas erythropterus) Gallicolombe de Negros (Gallicolumba Keayi) Gallinule d'Édith (Pareudiastes silvestris) Glaucope cendré (Callaeas cinereus) Grallaire d'Urrao (Grallaria fenwickorum) Grallaire du Tachira (Grallaria chthonia) Grèbe mitré (Podiceps gallardoi) Grèbe de Taczanowski (Podiceps taczanowskii) Grimpeur de Kauai (Oreomystis bairdi) Grisin charbonnier (Cercomacra carbonaria) Grisin de São Paulo (Formicivora paludicola) Grisin de Sick (Terenura sicki) Grue de Sibérie (Leucogeranus leucogeranus) Harle huppard (Mergus octosetaceus) Héron impérial (Ardea insignis) Hocco à face nue (Crax Pinima) Hocco d'Albert (Crax Alberti) Hocco de Koepcke (Pauxi Koepckeae) Hocco unicorne (Pauxi Unicornis) Ibis de Davison (Pseudibis Davisoni) Ibis de Sao Tomé (Bostrychia bocagei) Ibis géant (Thaumatibis gigantea) Inca de Wetmore (Coeligena orina) Kakapo (Strigops habroptila) Lori à diadème (Charmosyna diadema) Lori à gorge rouge (Charmosyna amabilis) Loriot d'Isabela (Oriolus isabellae) Lori ultramarin (Vini ultramarina) Loxopse de Kauai (Loxops caeruleirostris) Loxopse de Maui (Loxops ochraceus) Mainate robuste (Gracula robusta) Manakin de Bokermann (Antilophia bokermanni) Martin à ailes noires (Acridotheres melanopterus) Martin à ailes noires de Bali (Acridotheres tertius) Martin à dos gris (Acridotheres tricolor) Martin-chasseur des Gambier (Todiramphus gambieri) Martin-pêcheur à large bande (Alcedo euryzona) Martin-pêcheur nain de Sangihe (Ceyx sangirensis) Méliphage régent (Phrygie Anthochaera) Méliphage toulou (Gymnomyza Aubryana) Merle de Principé (Turdus xanthorhynchus) Merle des Teita (Turdus helleri) Mérulaxe de Stresemann (Merulaxis stresemanni) Monarque de Boano (Symposiachrus boanensis) Monarque de Tahiti (Pomarea nigra) Monarque de Ua Pou (Pomarea mira) Moqueur de Cozumel (Toxostoma guttatum) Myrmidon d'Alagoas (Myrmotherula Snowi) Néospize de Sao Tomé (Crithagra concolor) Nette à cou rose (Rhodonessa caryophyllacea) Nukupuu de Kauai (Hemignathus hanapepe) Océanite de Guadalupe (Hydrobates macrodactylus) Océanite de Nouvelle-Zélande (Fregetta maoriana) Ophrysie de l'Himalaya (Ophrysia superciliosa) Outarde à tête noire (Ardeotis nigriceps) Outarde du Bengale (Houbaropsis bengalensis) Palette des Sulu (Prioniturus verticalis) Paruline pied-blanc (Leucopeza semperi) Pédionome errant (Pedionomus torquatus) Pénélope siffleuse (Pipile pipile) Perroquet Swift (Lathamus décolorer) Perruche à ventre orange (Neophema chrysogaster) Perruche de Malherbe (Cyanoramphus malherbi) Petit-duc africain (Otus feae) Petit-duc de Siau (Otus siaoensis) Pétrel de Beck (Pseudobulweria becki) Pétrel de Bourbon (Pseudobulweria aterrima) Pétrel de Jamaïque (Pterodroma caribbaea) Pétrel de Magenta (Pterodroma magentae) Pétrel des Fidji (Pseudobulweria macgillivrayi) Pétrel des Galapagos (Pterodroma phaeopygia) Piauhau à calotte marron (Lipaugus Weberi) Pic à bec ivoire (Campephilus principalis) Pic d'Okinawa (Dendrocopos noguchii) Pie-grièche de Sao Tomé (Lanius newtoni) Pinson de Darwin (Geospiza pauper) Pinson de la mangrove (Héliobates de Geospiza) Pirolle à queue courte (Cissa thalassina) Pitohui de Sangihe (Coracornis sanghirensis) Pluvier roux (Charadrius obscurus) Po-o-uli masqué (Melamprosops phaeosoma) Psittirostre de Nihoa (Telespiza ultima) Psittirostre psittacin (Psittirostra psittacea) Ptilope de Hutton (Ptilinopus huttoni) Puffin de Bryan (Puffinus bryani) Puffin de Newell (Puffinus newelli) Puffin des Baléares (Puffinus mauretanicus) Puffin de Townsend (Puffinus auricularis) Puffin rapa (Puffinus myrtae) Pygargue de Madagascar (Haliaeetus vociferoides) Rousserolle de Rimatara (Acrocephalus rimitarae) Rousserolle de Moorea (Acrocephalus longirostris) Rousserolle de Saipan (Acrocephalus hiwae) Sittelle des Bahamas (Sitta insularis) Solitaire de Lanai (Myadestes lanaiensis) Solitaire puaïohi (Myadestes Palmeri) Sterne d'Orient (Thalasseus Bernsteini) Synallaxe de Masafuera (Aphrastura masafucrae) Synallaxe du Maranon (Synallaxis maranonica) Synallaxe du Roraima (Synallaxis kollari) Tadorne de Corée (Tadorna cristata) Tangara rougegorge (Nemosia rourei) Tchitrec de Rowley (Eutrichomyias Rowleyi) Troglodyte de Niceforo (Thryophilus nicefori) Troglodyte des Santa Marta (Troglodytes monticola) Vanneau sociable (Vanellus gregarius) Vanneau hirondelle (Vanellus macropterus) Vautour à dos blanc (Gyps africanus) Zostérops à poitrine blanche (Zosterops albogularis) Zostérops de Maurice (Zosterops chloronothos) Zostérops de Rota (Zosterops rotensis) Zostérops de Sangihe (Zosterops nehrkorni) Zostérops doré (Cleptornis Marchei)
22 titres putaclics de youtubeurs (et leur explication)
Le Youtubeur souhaitant faire son trou - et donc faire du fric, c'est un peu le principe - utilisera toutes les ficelles à sa disposition pour faire grimper son nombre d'abonnés, mieux, son nombre de vues. Il aura, par exemple et pour faire appel aux plus bas instincts du visiteur lambda, la particularité assez pénible de survendre ses vidéos avec des titres sensationnalistes. C'est ça le putaclic, la technique des pires journaux people poussée à son paroxysme.
Il n'est pas de titres putaclics sans majuscules. Pour cette raison, je vais conserver cette particularité dans la liste ci-dessous. Bien que j'en ai inventé quelques uns, la plupart des titres qui suivent sont véridiques et parfois, comme pour la dernière (qui va vous surprendre, j'apprends vite, hé hé !), l'explication l'est aussi.
ON A EU UN ACCIDENT AVEC LA CARAVANE J'ai éraflé la caravane sur un poteau
DERNIÈRE VIDÉO, JE SUIS MORT Je suis trop fatigué pour faire une deuxième vidéo aujourd'hui
J'AI FAIT LE REPAS DE MA VIE J'ai testé un nouveau burger au McDo
LES PIRES PHOTOS DE NOËL... ... de tonton André, elles étaient toutes floues
TROP SOUFFERT, JE NE RECOMMENCERAI PLUS JAMAIS J'ai lu les 20 premières pages d'un livre
CYCLISME, CA TOURNE MAL ! Ma roue est voilée
J’ARRÊTE YOUTUBE Je ne pense pas faire de nouvelle vidéo avant la semaine prochaine
J’ARRÊTE YOUTUBE A NOËL Je ferai une vidéo le 24 et je reprendrai le 26
ESSAYEZ DE NE PAS RIRE Alors que vous y arrivez sans peine
COMBIEN J'AI GAGNÉ SUR YOUTUBE EN 2018 ? Annonce du nombre de vues et d'abonnés
COMMENT GAGNER DE L'ARGENT SUR YOUTUBE ? Vidéo d'une chaîne comptabilisant 235 abonnés
ASMR : J’ENLÈVE MON SLIP vidéo de bruitages outrés quand... ben c'est écrit dans le titre
MA RÉPONSE AUX FANS DE SQUEEZIE ! Que j'ai rencontré il y a 10 ans, quand il avait 235 abonnés... sur Dailymotion
INSTAGRAM CONTROLE MA VIE PENDANT 24 HEURES Avec des choix aussi cornéliens que "Dois-je manger un petit pain au chocolat ou une chocolatine ?"
JE VOUS MENS DEPUIS LE DÉBUT Et donc dans cette vidéo aussi
JE VOU AIDE A MIEU ECRIR EN AMELIORRANT VOTRE ORTOGRAFE Un teaser présentant une série de vidéos payantes pour écrire sans faute
QUI A LES PLUS GROS BOOBS... ... du monde animal
LES PLUS BELLES FEMMES DE FOOTBALLEURS... ... de National 3
J'AI TOURNE DANS UN FILM DE BOULES Une vidéo sur les sapins de Noël
J'AI RENCONTRE JACQUIE ET MICHEL... ... les voisins de ma soeur
PÂTES À 2€ VS PÂTES À 100€ Et devinez quelles sont les meilleures ?
J'AI VIRÉ MOMO DE CHEZ MOI ! NO PRANK Une vidéo postée hier (au moment où je poste l'article) faisant suite à :
ENZO EMMÉNAGE CHEZ MOI - IL PREND LA PLACE DE MOMO (il y a 2 mois)
JE VIRE MOMO DE CHEZ MOI - JE VOUS EXPLIQUE TOUT (il y a 3 mois)
KENNY A QUITTÉ LA MAISON A CAUSE DE MOMO... (il y a 4 mois)
MOMO EST PARTI DE CHEZ MOI ! JE VOUS EXPLIQUE TOUT !!! (il y a 6 mois)
ON A DÉCIDÉ DE RENVOYER ENZO CHEZ LUI ! "EXPLICATIONS" (il y a 6 mois)
J'AI VIRÉ ENZO DE CHEZ MOI ! (il y a 6 mois)
JE MET MOMO A LA PORTE... C'EST LA FOIS DE TROP !! (il y a 10 mois)
MA MÈRE M'A AVOUÉ POURQUOI MOMO NE VEUT PLUS VENIR CHEZ MOI ! (il y a 11 mois)
MA MÈRE VIRE MOMO DE CHEZ ELLE - JE DOIS LE RÉCUPÉRER CHEZ MOI ! (il y a 11 mois)
JE FAIS CROIRE A MOMO QUE JE NE VEUX PLUS DE LUI CHEZ MOI !! IL PLEURE... (il y a 1 an)
LE RETOUR DE MOMO CHEZ MOI ! (il y a 1 an)
LIA DEMANDE A MOMO DE PRENDRE SES AFFAIRES ET QUITTER LA MAISON - ELLE NE VEUT PLUS DE LUI CHEZ NOUS (il y a 1 an)
JE FAIS CROIRE A MOMO QU'IL NE POURRA PAS VENIR VIVRE DANS MA NOUVELLE MAISON - IL PLEURE ! (il y a 1 an)
Le chiffre est fou. 60 % des populations d'animaux sauvages ont disparu depuis 1970. Il ne s'agit pas d'un chiffre pifométrique pour impressionner les foules mais bien d'une triste réalité relayée par l'organisation WWF dans son dernier rapport sur le sujet intitulé Planète vivante. Je vous invite à lire l'article très intéressant et plus qu'alarmant du site Usbek & Rica, le média qui explore le futur.
Pour ma part, je me suis "amusé" à recenser quelques animaux que j'aurais pu approcher puisqu'ils ont disparu après ma naissance. J'ai été peiné, plus que pour les autres, par la disparition du bouquetin des Pyrénées dont je voyais des représentants tous les étés lors de mes vacances adolescentes du côté de Cauterets. Si nous ne faisons rien rapidement, notre espèce pourrait très rapidement finaliser cette liste que je n'ai fait qu'effleurer.
Grizzly mexicain - Éteint durant les années 1960 Roussette de Guam - Éteinte en 1968 (chauve-souris du pacifique) Huître portugaise - Éteinte dans les années 1970 Tigre de la Caspienne - Éteint en 1972 (Asie occidentale) Boa fouisseur de l'île Ronde - Éteint en 1975 (Île Maurice) Coregonus alpenae - Éteint en 1978 (poisson de la famille du saumon du Canada) Tigre de Java - Éteint dans les années 1980 Souris sauteuse d'Australie à longue queue - Éteinte en 1982 Souris kangourou d'Australie à grandes oreilles - Éteinte en 1982 Souris sauteuse d'Australie des Darling Downs - Éteinte en 1982 Crapaud doré - Éteint en 1989 (Costa Rica) Aphanius apodus - Éteint dans les années 1990 (poisson d'eau douce d'Algérie) Lechwe de Roberts - Éteint en 1994 (antilope de Zambie) Grenouille plate à incubation gastrique - Éteint en 2001 (Australie) Bouquetin des Pyrénées - Éteint en 2000 (France) Rheobatrachus - Éteint 2001 (genre d'amphibiens d'Australie) Dauphin du fleuve Yang-Tsé - Éteint en 2007 (Chine) Phoque moine des Caraïbes - Éteint en 2008 Rhinocéros de Java Vietnamien - Éteint en 2010 Rhinocéros noir d’Afrique de l’Ouest - Éteint en 2011 Puma de l'est de l'Amérique - Éteint en 2011 Loutre de rivière du Japon - Éteint en 2012 Melomys rubicola - Éteint en 2016 (petit rongeur d'Australie) Pipistrelle de l'île Christmas - Éteinte en 2017 (chauve-souris de l'Océan Indien) Rhinocéros blanc - Éteint en 2018
Après les oiseaux dans un article précédent, intéressons-nous à nos frères du règne animal qui disparaissent eux aussi, les mammifères. Aucune espèce, aucune classe animale n'est à l'abri de la folie des hommes, qu'elle vive dans les airs, sur terre, sous terre ou dans les mers. Girafes, dauphins, gorilles, souris, baleines, la liste est longue, très longue, trop longue.
Fin novembre, une baleine a été retrouvée morte en Indonésie, avec plus de 6 kilos de plastique dans l'estomac. J'aime les listes mais celle-là m’écœure :
1000 morceaux de plastique,
115 tasses,
25 sacs,
4 bouteilles
2 tongs.
Petite info qui a son importance, l'Indonésie était, en 2015, le deuxième producteur mondial de déchets plastiques derrière la Chine, selon une étude de la revue Science.
Étonnement, ce qui tue les baleines qui ingurgitent du plastique, ce n'est pas tant l'empoisonnement que le faux sentiment de satiété qui les incitent à moins se nourrir d'aliments indispensables à leur survie. La consommation de plastique peut également réduire énergie et vitesse, rendant les baleines plus vulnérables aux prédateurs.
Selon Nicholas Mallos, directeur du programme Trash Free Seas chez Ocean Conservancy, plus de 800 espèces d'animaux marins sont sensibles aux presque 9 millions de tonnes de plastique jetées chaque année dans l'océan.
Il est plus que temps d'agir. Est-il trop tard ? Je ne sais pas. Agissons, nous verra bien. Il faut savoir que selon une étude récente du gouvernement britannique, et sans mesures drastiques, la quantité de plastique encombrant nos océans triplera d'ici dix ans.
Les mammifères qui suivent sont en voie d'extinction pour 2018 :
Baleine bleue australe (Balaenoptera musculus intermedia) Baleine franche australe (Eubalaena australis) Baleine franche du Pacifique Nord (Eubalaena japonica) Chauve-souris à face de singe de Berg (Pteralopex pulchra) Dauphin à bosse du Pacifique (Sousa chinensis) Dauphin d'Irrawaddy (Orcaella brevirostris) Girafe de Nubie (Giraffa camelopardalis) Girafe du Kordofan (Giraffa camelopardalis antiquorum) Gorille de l'Ouest (Gorilla gorilla) Loup rouge (Canis Rufus) Musaraigne de Nelson (Cryptotis nelsoni) Musaraigne de San Cristobal (Sorex Stizodon) Musaraigne de Sclater (Sorex sclateri) Neotoma de Nelson (Neotoma nelsoni) Rat géant (Gyldenstolpia fronto) Rat géant du Brésil (Gyldenstolpia fronto) Saiga (Saiga Tatarica) Souris Angel Island (Peromyscus guardia) Souris cerf Chinanteco (Habromys chinanteco) Souris cerf coronados (Peromyscus pseudocrinitus) Souris cerf puebla (Peromyscus mekisturus) Souris de l'île de San Esteban (Peromyscus stephani) Souris de récolte Cozumel (Reithrodontomys spectabilis) Souris de San Lorenzo (Peromyscus interparietalis) Souris Jico Cerf (Habromys simulatus) Souris perote (Peromyscus bullatus) Souris sylvestre (Habromys lepturus) Souris sylvestre Catalina (Peromyscus slevini) Souris sylvestre de Burt (Peromyscus caniceps) Souris sylvestre de Schmidly (Habromys Schmidlyi) Souris sylvestre d'Ixtlán (Habromys ixtlani) Tuco-tuco de Reig (Ctenomys osvaldoreigi) Tuco-Tuco de Roig (Ctenomys roigi) Tuco-tuco social (Ctenomys sociabilis)
Sources : RTBF, Ocean Conservancy, Wikipédia, IUCN Red List.
Ça ne vous aura pas échappé, nous sommes en 2019. J'ai commencé à travailler sur le présent article en novembre 2018 après avoir posté 25 animaux disparus depuis ma naissance, 168 oiseaux en voie d'extinction pour 2018 et 34 mammifères en voie d'extinction pour 2018. Cette liste, je devais vous la poster avant la fin de l'année. Cela a été beaucoup plus compliqué que je le pensais. La Red List est disponible sur le net, chacun peut aller la compulser. Mon premier taf a été de la récupérer et de dispatcher les animaux dans leur classe, leur famille, leur espèce. Mon objectif étant de vous sensibiliser, il me semblait important de rechercher le nom commun de chaque animal, la liste originelle n'étant composée que de noms scientifiques. Une suite de noms latins, on dit aussi binominaux, est aride, ne représente rien dans notre inconscient collectif. Il me semblait important d'apporter une dimension affective, le nom commun le permet. Dans les listes précédentes, c'était finger in the nose. Des oiseaux magnifiques, des frères mammifères, bien représentés sur le web. Pour le reste de l'Arche, ça a été une autre paire de manches. J'avoue parfois n'avoir pas retenu un animal dont je ne trouvais le nom commun ni dans les sites français, ni dans les sites anglais. Des fois, j'ai traduit de l'anglais parce que je ne trouvais pas l'équivalent dans notre langue. J'ai même eu à bricoler à deux ou trois reprises des noms avec le lieu d'habitation de l'animal, par exemple, quand j'étais sûr de son genre. Il ne fallait pas que je confonde un crapaud avec une grenouille, ni cette dernière avec un bœuf, mais c'est une autre histoire.
Ce fut un crève-cœur que d'abandonner les listes consacrées aux gastéropodes, aux insectes et aux araignées. Attention, leur absence ne signifie en aucun cas qu'ils sont protégés contre la pollution de l'homme. Sachez que du côté des insectes, on trouve beaucoup de libellules, de scarabées, de charançons. On sait l'importance des insectes ne serait-ce que dans leur rôle de nettoyeurs ou de pollinisateurs. Certes, ils ne sont pas beaux, ça gratte partout quand on voit défiler les photos - je parle d'expérience - mais leur disparition est aussi, si ce n'est pas plus, dramatique que pour les espèces plus "mignonnes".
J'ai été étonné de découvrir qu'une sorte de ver de terre, l'eisenia Anzac, faisait partie de espèces en voie d'extinction. Comme des amphibiens qu'on trouvent sur les hauts plateaux en Afrique ou les hauteurs d'Amérique du sud. Aucune espèce n'est épargnée, aucune endroit de la planète non plus. Dimanche, sur un autre site, j'ai écrit un texte intitulé "Ma jeunesse se meurt". Quand je ne vois plus au printemps les papillons de ma jeunesse, quand les villes ne piaillent plus des moineaux que ma grand-mère m'avait appris à imiter, quand je me dis que je ne verrai plus de bouquetin lors de mes prochains périples dans les Pyrénées, j'ai les culottes courtes qui s'humidifient, tristesse et peur mêlée. Je pleure et je pisse. J'ai peur pour mon fils. J'ai peur pour ma fille. J'ai peur pour mes petits-enfants que je ne connais pas encore. Attention, je ne suis pas un pur produit du spécisme. L'humanité est mon plus grand combat. J'adore manger un bon steak. Il me semble qu'au-delà de toute considération animale ou humaine, c'est la planète qu'il faut protéger pour le bien être de l'ensemble de ses habitants. J'évacue ma peur comme je peux. Entre deux articles importants mais tellement difficiles, j'écris des articles futiles. Promis, dans le prochain, ça sera plus drôle.
Après deux articles/jeux sur les villes fictives (part 1 - part 2), je vous invite à vous perdre hors fiction dans des villes qui n'existent que dans des expressions les assimilant à des trous perdus. Mais au préalable, laissez-moi vous raconter une histoire, celle d'une ville bien réelle qui a lancé cette année un appel à un million d'euros pour qu'on prouve qu'elle n'existe pas.
Bielefeld est une ville industrielle allemande d'une population de presque 330 000 habitants située dans la Westphalie, région ouest de l’Allemagne. On est bien d'accord, on n'a pas à faire à une petite bourgade dépeuplée. En nombre d'habitants, ça la situerait pas très loin d'Aix-en-Provence chez nous. Pourtant, depuis précisément 25 ans, elle est considérée comme une ville fantôme, une légende urbaine, une zone 51 teutonne.
Tout vient d'une blague anodine d’étudiants de Kiel. Lors d'une soirée, alors que l'un d'eux annonçait qu'il venait de Bielefeld, un autre répliqua "Das gibt’s doch nicht !", ce qui pourrait se traduire par "Pas possible !". On ne dira jamais assez de bien de l'humour allemand. Quelques mois plus tard, Achim Held repense à cette soirée en remarquant que toutes les sorties menant à Bielefeld sont bloquées.Je me souviens que la première fois où j'ai pris une autoroute allemande, je me suis dit que Ausgang était une sacrée grande ville avant de me rendre compte que cela voulait dire "Sortie". Bref, mon gars Held part dans un délire en imaginant que Bielefeld serait une invention du gouvernement allemand. Il lance son canular sur le réseau Usenet. Plaques d’immatriculation truquées, fausse équipe de football (l’Arminia Bielefeld), autant de preuves selon Achim Held que la ville n’est qu’un complot. La théorie loufoque se répand. Chacun amène sa pierre à l'édifice reliant la ville à l’assassinat de Kennedy, à l’Atlantide, aux extraterrestres... En 2012, même la chancelière Angela Merkel fera référence à la "rumeur" de Bielefeld dans un de ses discours,
C'est allé trop loin pour la ville et ses habitants. Mais c'est avec humour qu'un concours a été dernièrement lancé pour taire la rumeur tenace. Il sera offert un million d'euros à celui ou celle qui parviendra à prouver que Bielefeld n’existe vraiment pas. Plus de 2 000 personnes ont répondu à l'appel et la récompense sera remise le 17 septembre prochain.
Après cette étonnante histoire, je vous invite à jouer avec des nom de villes qui n'existent vraiment pas pour le coup, de ceux qu'on utilise quand on doit imaginer un endroit très éloigné, une ville perdue, un lieu isolé, difficile d'accès. Juste après, je reviendrai sur certaines propositions pour vous révéler quelques infos étonnantes et intéressantes.
À la différence des autres listes/jeux du blog, il ne s'agira pas de faire découvrir une réponse grâce à un indice mais de demander à vos amis de citer un maximum de villes de la liste qui suit. Entre parenthèse est donné le pays (ou la région) où l'expression est utilisée, les autres étant françaises. C'est parti !
Si vous souhaitez agrandir la liste, je vous propose en bonus les expressions sans nom de ville qui signifie la même chose :
À tous les diables Anus mundi Au diable Au diable Vauvert Au milieu de nulle part Aux cinq cents diables Bled Coin paumé Coin perdu Trou du cul du monde Trou paumé Trou perdu
Dans la première liste, j'ai filtré volontairement les villes qui existent vraiment. Parce que oui, parfois, des expressions utilisent de vrais noms de ville pour exprimer un endroit paumé ou lointain. D'ailleurs, ce sont souvent de vielles références puisque depuis le tourisme en masse et les compagnies low-cost, les lieux inaccessibles sont de moins en moins nombreux. Prenons l'exemple de Poipet, cette ville du Cambodge située à la frontière thaïlandaise. Elle est aujourd'hui à ce point accessible par le moindre backpacker que je suis tombé sur un article recensant les 10 arnaques les plus courantes de cet endroit stratégique. Je vous mets le lien si ça vous intéresse.
Certains noms inventés proviennent de sources connues comme Clochemerle qui est le titre d'un roman satirique français de Gabriel Chevallier, sorti en 1934 ou St-Bougnard-les-Olivettes popularisé par Nicolas Canteloup quand il imite Jean-Pierre Pernaut.
Si vous faites une recherche poussée sur Wikipédia - la page est relativement bien cachée - vous tomberez sur une présentation de la ville de Trifouilly-les-Oies dont voici le texte : "Commune française, située dans le département Rhône-et-Garonne et la région Bretagne-Provence. Ses habitants, les Trifouillois, sont au nombre de 10. Situé entre Carcassonne et le col du Grand Cycliste, sur la RN345bis, ce village de montagne dispose de plages magnifiques. C'est également le berceau de l'andouillette de betterave et du vin de groseille"
Et puis il y a les fausses/vraies/fausses villes. Hé hé, je les vois vos yeux ronds comme des boules de loto. Mais qu'est-ce qu'il raconte, lui ? On sent que c'est la fin de l'article, qu'il est en train de partir en couille (on met un "s" à "couille" dans l'expression ?). Vous connaissez ma marotte consistant à trouver de la culture dans la pop culture et inversement. Ce qui va suivre en est le parfait exemple. Dans la liste ci-dessus se trouve Tataouine-les-Bains, une ville fictive. Sauf que Tataouine existe vraiment. Il s'agit d'une localité du sud-est de la Tunisie appelée aussi Foum Tataouine. Jusqu'en 1938, elle accueillait un bagne militaire français aux conditions particulièrement difficiles. Ce qui en fit dans l'inconscient collectif une destination redoutée. Y ajouter "les bains" en référence aux stations balnéaires suffit pour populariser l'expression et dédramatiser le l'endroit. Pour info, sachez que c'est en ces lieux que Pierre Loutrel - vous savez, celui qui a été popularisé par Jean-Luc Godard sous le surnom de Pierrot le Fou - a fait connaissance avec Jo Attia, une rencontre à l'origine du tristement célèbre Gang des Tractions Avant.
Les starwarsien d'entre vous, en lisant le nom de la ville tunisienne, se sont retrouvés sur une autre planète. Tatooine est le refuge des contrebandiers, assassins, chasseurs de prime ou du dégueu Jabba le Hutt dans l'univers intergalactique de Georges Lucas. Pas un bagne mais on y trouve la même faune. Y aurait-il un rapport ? L'un aurait-il inspiré l'autre ? Si je vous dis que la ville a servi de décor pour les deux premières trilogies, est-ce que ça répond à la question ? D'ailleurs, George Lucas a utilisé l'habitat traditionnel de Tataouine sans aucune retouche pour la scène où Anakin retourne voir sa mère.
Comme quoi, culture/pop culture, même combat (des étoiles) !
Lors de mes recherches pour le blog, je tombe régulièrement sur des infos étonnantes que j'aimerais partager avec vous mais qui n'entrent dans aucune case du blog. Pour cela, je lance cette nouvelle série de news insolites en bref.
Cercueils en habit de lumière
Dans l'article Pas de cendres pour Cendrillon, j'abordais le sujet de la mort et des dernières volontés en relation avec les parcs d'attractions. Cette fois, j'enfonce le clou avec la palme du mauvais goût que je décerne à la Glitter Coffin Company, une société anglaise qui propose des cercueils et des urnes funéraires ornés de paillettes parce que, selon eux, c'est "un merveilleux moyen de refléter et célébrer la vie d’une personne" qui aimait le strass de son vivant. Si vous voulez avoir un aperçu du catalogue, je vous propose de vous rendre sur l'Instagram de la boîte (jeu de mot).
Source : www.ulyces.co
Goldorak en Rond-Point
En fin d'année, un rond-point de Thiers, dans le Puy-de-Dôme, s'est vu orné d'une statue géante de Goldorak. 7 mètres de haut, 2 tonnes d'acier, 1 mois de travail, 14 heures par jour, 7 jours sur 7. C'est à Didier Berujon, co-gérant de Fer ou Refer, une entreprise spécialisée dans la chaudronnerie et la ferronnerie, qu'on doit cette étonnante idée. "En août dernier, j'ai acheté dans une brocante un vieux jouet de Goldorak. Je me suis dit que ça serait drôle de le reproduire en grand." Joli coup de pub malheureusement éphémère puisque le robot géant n'est autorisé à rester que deux mois sur le rond-point du Chambon.
Source : France3 Auvergne Rhone-Alpes - Photo : Le Parisien
Le spoil assassin
Je me souviens quand j'étais ado d'un gars qui n'arrêtait pas de me raconter la scène d'après quand on allait voir un film au cinéma. Je l'aurais tué. Des mots en l'air, qu'on dit comme ça, mais qui ne se réaliseront jamais, juste pour expulser la colère.
Enfin, pas toujours. J'en veux comme exemple Sergey Savitsky qui a poignardé Oleg Beloguzov parce qu’il en avait marre qu'il lui raconte la fin des livres. Tout cela se passe dans une base russe de l’Antarctique avec, je suppose, une bibliothèque limitée ce qui fait que tous ceux qui s'y trouvent lisent les mêmes ouvrages. L'état de santé de la victime serait stabilisée. Quant au poignardeur, il a été arrêté. Espérons que la bibliothèque de la prison sera plus fournie.
Lors de mes recherches pour le blog, je tombe régulièrement sur des infos étonnantes que j'aimerais partager avec vous mais qui n'entrent dans aucune case du blog. Ainsi est née cette série d'infos insolites.
Japon : Une idole s'excuse après s'être faite agresser
Le monde à l'envers. Logique me direz vous, cela se passe de l'autre côté de la planète. J'adore le Japon. Je lui consacre même une chaîne Youtube avec mon fils, Mission Japon. Mais quand ça déconne, il faut le dire.
Le 11 janvier dernier, je suis tombé sur cet article du site Dozodomo relatant la mésaventure d'une idole du groupe NGT48, filiale des célèbres AKB48 pour la ville de Niigata. Maho Yamaguchi s'est faite agressée dans son immeuble par deux hommes, des fans semblerait-il. Elle s'en sort grâce à l'arrivée de l’ascenseur qui déstabilise ses agresseurs. C'était en décembre. Un mois plus tard, alors que les deux hommes, deux étudiants âgés de 25 ans, ont été relâchés sans inculpation, la jeune fille se voit obligée par la société qui gère le groupe de présenter ses excuses en regrettant d'avoir "causé des ennuis" en parlant publiquement de l'agression présumée. Show must continue but it's stacking.
Japon toujours mais avec une info plus amusante, même s'il est question - le mot est un peu fort et pas très loin du putaclic - de licenciements. Le pays des mechas (Goldorak, Gundam, etc.) voue une véritable passion pour les robots. J'en veux pour exemple Pepper, ce robot humanoïde qui accueille, oriente et informe dans de nombreuses enseignes sur l’Archipel.
Le site du Figaro nous raconte une drôle d'histoire, celle de l'hôtel Henn Na qui souhaitait devenir le premier hôtel au monde entièrement géré par des robots. Il faut savoir qu'à Sasebo, dans la préfecture de Nagasaki, la main d'oeuvre n'est pas légion. Le Japon de manière globale manque de chambres d'hôtel pour accueillir les touristes. La solution robotique qui plus est très riche en argument marketing semblait être la solution idéale. C'était sans compter sur les bugs à répétition qu'a connu l'hôtel. Le plus drôle étant la mésaventure de ce client qui se faisait réveiller par l'assistant électronique de la chambre lui demandant "Pardon, je ne suis pas sûr d'avoir compris" à chaque ronflement. Ce robot fait partie de la charrette de licenciements.
L'hôtel étant situé aux abords du parc d'attractions Huis Ten Bosch, on imagine aisément que ce dernier ne se transformera jamais en Westworld.
Pour que vous puissiez voir ce que l'hôtel pouvait donner avec un réceptionniste tyrannosaure, je vous ai retrouvé ce reportage de la BBC tourné en 2015, année de son ouverture.
Je vous le concède, cette info n'a rien d'insolite mais comme je voulais absolument partager ma joie avec vous de voir revenir un de mes films préférés des années 80 sur grand écran et que je ne savais pas où la fourrer - "dans ton cul" me répondront les plus taquins d'entre vous - , je la pose ici. Et, ça, c'est insolite. 😉
Ni un reboot, ni un relauch, mais une vraie suite avec une grande partie de la distribution originelle, nous promet Le Parisien. Eddy Murphy reprendra son rôle.
Arsenio Hall, l’assistant du prince, revient. Shari Headley, l'aimée du prince, revient. John Amos, le père ayant réussi dans le burger revient. James Earl Jones, le Roi du Zamunda, revient. Samuel L. Jackson qui avait un petit rôle dans le premier film... ben, lui, on sait pas.
L'histoire de la suite : Akeem, devenu roi, revient en Amérique pour retrouver un fils dont il vient d'apprendre l'existence. Il me tarde d'être en 2020 en espérant que, comme dans le premier opus, Eddy Murphy tienne, grimé, un grand nombre de rôles secondaires.
Les ronds-points et la France, c'est une grande histoire d'amour. Ils poussent plus vite que des cèpes après une averse d'automne. À telle enseigne qu'ils furent dès décembre de l'année dernière, les points de ralliements officiels des gilets jaunes. Le conducteur roublard, voulant passer entre les mailles du filet, se rendit compte qu'il était par certains endroits quasiment impossible de quitter une ville sans passer par ces éléments ronds de voiries. Après une petite partie histoire, je vous invite à découvrir quelques uns des ronds-points les plus étonnants, l'occasion peut-être de détourner de quelques kilomètres vos circuits de vacances pour aller à leur rencontre.
Made in France
Côté vocabulaire, le nom de rond-point apparait au XVIIe siècle. Pas sur les routes mais dans les jardins où il est utilisé pour désigner le point de rencontre de plusieurs allées rayonnantes. Quelques décennies plus tard, on retrouve le même terme pour nommer les places rurales ou périurbaines servant de carrefour routier. Au XIXe siècle, la circulation pas encore motorisée devient tout de même importante, surtout sur la capitale. Il faut dire qu'à la différence de nos "petites" voitures citadines, les véhicules à chevaux sont longs, très longs même. Et le virage à angle droit leur est parfois très compliqué. C'est en partie pour cette raison que furent créés les premiers ronds-points internes aux villes. Au début du XXe siècle, la bonne idée prend du plomb dans l'aile à cause de l'argent. Vous avez compris ? Plomb, argent, humour de métalleux. Bref. le coût important des ronds-points qui fut un des leitmotivs de l'émission "Combien ça coûte" de Jean-Pierre Pernaut, met en sommeil leur construction jusqu'au début des années 70. On les appellent alors les ronds-points anglais à cause de la priorité à gauche. Selon les chiffres de la sécurité routière, le risque d'accident aurait été diminué d'environ 40% grâce aux carrefours giratoires.
Je ne rentrerai pas dans la polémique du coût, du surcoût, des éventuels pots-de-vins, etc. Sachez toutefois qu'il se construit 500 nouveaux ronds-points par an en France. Ce qui fait que notre pays en dénombre 6 fois plus qu'en Allemagne, 10 fois plus qu'aux États Unis. On estime que les 65 000 ronds-points du territoire français correspondent à plus de la moitié de ceux qu'on retrouve sur la planète. Mais bon, une fois qu'on a construit un rond-point, on se dit que ça serait peut-être pas mal d'y ajouter une petite touche personnelle. Et parfois, elle est étrange, chelou, semblant hors de propos, cette petite touche. Je vais vous faire découvrir quelques uns de ces rond-poins en n'omettant pas de vous expliquer les raisons de ces choix étonnants. Et si les statues non conventionnelles vous intéressent, je vous convie à également lire cet autre article du blog.
Rond-point de Thiers (Puy-de-Dôme)
On commence par mon préféré. Je vous en avait déjà parlé lors des brèves insolites. Imaginez, un Goldorak en acier de 7 mètres de haut. Et pas au japon, en France. C'est dingue, non ? Par contre, il va falloir vous dépêcher pour le selfier parce qu'aux dernières nouvelles, il sera démonté à la fin du mois.
Le 22 décembre 2018, l'entreprise Fer exposait une statue géante du Mecha de Gō Nagai sur le rond-point du Chambon à l'entrée de la ville deThiers. Elle devait rester deux mois, mais face à l'intérêt suscité, le Conseil départemental du Puy-de-Dôme par deux reprises a permis qu'elle continue son rôle de vigie immobile. On croise les doigts pour que sa présence continue d'émerveiller les fans de manga, et les autres, encore longtemps.
Rond-point de Ypres (Belgique)
Oh, j'ai cru voir un robinet ! Je connais Ypres pour son parc d'attractions que j'ai beaucoup côtoyé étant jeune, Bellewaerde. Sur la route menant au parc, aux abords de la ville, on ne peut qu'être émerveillé par cet énorme robinet bleu des plus magiques qui semble tenir seul dans les airs.
Si vous n'avez pas prévu d'aller en Belgique dans les prochaine semaines, je vous invite à le découvrir sous tous ses angles via Google maps : 50.842442, 2.900406
Rond-point de Pontarlier (Doubs)
En 2018, le site contribuables.org organisait un vote pour élire le pire rond-point de France. Et le grand gagnant est la statue "Masque André Malraux" situé à Pontarlier. Il a obtenu le tiers des votes, tout de même. Jugez par vous même.
Rond-point de Chabeuil (Drôme)
Je vais vous raconter une petite histoire. Il était une fois des passionnés chabeuillois de l’œuvre de Hergé qui décidèrent de se cotiser pour construire la fusée rouge et blanche rendue célèbre par l'album de Tintin On a marché sur la lune. Ils l'installèrent sur un des ronds-points de la ville. Fiers, ils étaient. Et ils pouvaient. C'était en 2003/2004. Puis arriva le méchant de l'histoire. Il faut toujours un méchant pour que l'intérêt renaisse d'une lourde torpeur ou d'un morne quotidien. En 2008, une missive de Moulinsart SA instaura un climat velléitaire. Que faire quand les ayants droit à la houppe imposent la destruction de la fusée ? Ruser, bien sûr. La fusée est un hommage, pas une reproduction fidèle. Preuve en est cette rangée de damiers supplémentaires. L'argument fit mouche et plus jamais on n'entendit parler du sieur Nick Rodwell. Un vrai nom de méchant, vous ne trouvez pas ?
Aux dernières nouvelles, l'association tintinophile "26, rue du Labrador" aurait besoin de 8000 euros pour rénover la fusée et lui refaire une petite beauté. A votre bon cœur, messieurs-dames !
Rond-point de Colmar (Alsace)
Parfois, le thème de l'ornement géant d'un rond-point et piqué d'un évidence : spécialité locale, hommage, don d'une industrie du cru, etc. En d'autres occasions, il est légitime de se poser la question du pourquoi. Pourquoi une réplique de la statue de la Liberté de New-York se retrouve-t-elle sur un rond-point de l'entrée nord de Colmar ?
Elle s'est installée là en 2004, année de la commémoration du centenaire de la mort du sculpteur Auguste Bartholdi à qui on doit la fameuse statue conçue en collaboration avec Gustave Eiffel dont le nom exact est "Liberté éclairant le monde". Ah oui, petite précision qui a son importance, Bartholdi est originaire de Colmar.
Si l'article vous a plu, n'hésitez pas à me le dire en commentaires et, pourquoi pas, je continuerai la série.
J'aime les listes comme mine de connaissances brutes. J'aime aussi les listes quand elles ont un intérêt proche de la blague. C'est dans cette deuxième catégorie que je vous embarque aujourd'hui avec un casting de dinosaures de fiction on ne peut plus superflu donc rigoureusement indispensable. Cinéma, TV, dessin animé, manga. C'est parti pour un tour dans la préhistoire moderne !
Denver le dernier dinosaure
Son générique est une chanson chewing-gum dont on a du mal à se défaire. Il a fait le bonheur des enfants dans la fin des années 80 sur FR3. Il est de retour depuis la rentrée sur M6 avec une tête chelou, je trouve. Je vais faire vieux con mais je préférais largement la première version. Je vous laisse en juger avec les deux génériques. C'est, bien sûr, Denver le dernier dinosaure mais le premier de notre liste.
Version 1989
Version 2018
Godzilla
Dans un autre style, il est à lui seul un message contre le nucléaire et... les États-Unis qui l'ont pourtant porté à l'écran en 1998 sous la direction de Roland Emmerich. Dans le premier d'une longue liste de films qui lui seront consacrés, en 1954, Godzilla, puisque c'est de lui dont il est question, est le fruit des radiations atomiques. Il incarne la peur des Japonais suite aux bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki et la possibilité qu'ils se reproduisent. Vous en saurez plus prochainement sur le monstre japonais puisque je vous prépare un article complet sur sa pomme.
En attendant, je vous laisse découvrir le trailer du dernier animé en date consacré au Kaiju.
Casimir
Lui, c'est ma madeleine de Proust à moi. Oui, je suis vieux. Retournez sur la page d'accueil et attardez-vous sur le dessin me représentant pour vous en convaincre. Je pense pourtant que les moins de vingt ans le connaissent. C'est un monstre gentil. Il vit au paradis. C'est... c'est... Casimir de L'Île aux enfants, bien sûr. Il est apparu sur les écrans de télévision français en 1974.
Mais si ce nom ne vous dis rien, je vous propose un bond dans le temps. Nous sommes le 16 septembre, quelques jours après la rentrée des classes. Vous venez de rentrer de l'école. Après avoir ouvert la porte d'un des placards en formica de la cuisine pour y chiper le reste d'un paquet de choco BN. Vous allumez la télé, tournez le bouton pour la régler sur la troisième chaîne. Vous vous installer installez. Au bout de quelques secondes, vous entendez les premières notes du générique...
Le Petit dinosaure
Il s'appelle Petit-Pied. Depuis 1988, il a eu les honneurs de pas moins de quatorze longs métrages d'animation et d'une série TV. Le premier film se passe, comme son titre l'indique, dans la Vallée des merveilles. Il a été produit par Steven Spielberg et réalisé par Don Bluth (dont on a déjà parlé dans Qui sont les Nine Old Men ?). C'est Le Petit Dinosaure.
Allez, petite liste dans la grande liste avec les surnoms de races de dinosaures de la série :
Petit-Pied est un apatosaure : long-cou
Céra est une tricératops : trois-cornes
Pointu est un stégosaure : queue-à-pointe
Becky est une saurolophus : grande bouche (ou nageuse selon les films)
Pétri est un ptéranodon : volant (cependant, les ptéranodons ne sont pas des dinosaures)
Leur ennemi est un tyrannosaure : Dents Tranchantes
Dink
Toujours en dessin animé, il existe un autre petit dinosaure répondant au nom de Dink. Deux saisons et puis s'en vont produites pour la chaîne CBS Kids entre 1989 et 1991. Elle sera diffusée sur TF1 dans TF! jeunesse. Un petit dinosaure qui se promène avec ses petits amis dinosaures... Ça ressemble quand même pas mal au précédent, non ?
Jugeons plutôt en jetant un oeil sur l'opening version US.
Les Diplodo
Restons dans la série d'animation TV avec Les Diplodo. Coproduction américano-franco-japonaise, elle a été créée par Jean Chalopin (dont je vous reparlerai très prochainement) et Bruno Bianchi. C'est un total de 156 épisodes de 6 minutes qui fut diffusé en France en 1988. Une suite avec des épisodes plus longs (26 minutes) suivront la même année. Comme beaucoup de dessins animés pour la TV dans les années 80, la série avait pour unique but de faire vendre des jouets, en l'occurrence les Pocket Aurus de Bandai.
Dinosaures
Vous vous souvenez de cette série produite par la Jim Henson Company - Les Muppets, c'est eux ! - dans laquelle on suivait le quotidien d'une famille de dinosaures et qui s'intitulée... Dinosaures ? Cette fois, nous ne sommes plus sur du dessin animé. Les personnages sont des animatronics commandés par des marionnettistes dissimulés à l'intérieur.
L'idée de base de la série était plus de critiquer la société de consommation américaine sous forme anthropomorphique que de parler de dinosaures. Je ne me souviens plus du dernier épisode mais selon ce que j'ai pu en lire sur le net, il aurait fortement marqué de par sa noirceur et son pessimisme, prenant le contre-(petit)pied du ton humoristique du reste de la série.
Piratosaure
De la nuit noire surgit le Piratosaure... Il attaque les navires pour voler leurs trésors, car il se nourrit d'or et de pierres précieuses.
Dans cette série de livres pour enfants, écrite et illustrée par Alex Sander, on suit les aventures de ce drôle de pirate préhistorique se prenant tour à tour pour Indiana Jones (Le Piratosaure et le trésor des pyramides), pour Cristiano Ronaldo (Le Piratosaure Vainqueur de la Coupe !) ou pour David Vincent (Le Piratosaure et les Martiens). Le héros est la preuve mathématique que moins par moins, ça fait plus. Un dinosaure, ça fait peur. Un pirate, ça pille et tue tout le monde. Le Piratosaure est l'ami des enfants.
PS : comme la vidéo que j'avais utilisée en illustration n'est plus disponible, je vous en propose une nouvelle à base de livre et d'un enfant qui nous fait parfaitement vivre l'aventure du dinosaure pirate.
Dinosaure
Vite sorti, vite oublié, le 39ème classique d'animation des studios Disney, sorti en 2000, s'appelait... Dinosaure. Il s'agit du premier log métrage animé de Disney mêlant personnages en images de synthèse et prises de vues réelles en décors naturels. Autant les effets sont - et restent - bluffant autant le film est vide et inintéressant. Et pourtant, je pense que nous avons échappé au pire puisqu'à l'origine, dans sa première version, le film devait être muet, comme La Guerre du feu.
Non mais Arlo, quoi !
Et si la météorite à l'origine de l'extinction des dinosaures avait "raté" la Terre. C'est le postulat de départ d'un dessin animé Pixar qui, lui non plus, n'a pas trouvé son public. Décidément, Disney et les dinosaures, c'est une histoire compliquée. Je me demande même s'il n'y aurait pas matière à un article. Vite, ma todo list !
Le Voyage d'Arlo - Arlo étant le nom du petit dinosaure héros de l'histoire - n'est pas si vieux. Il est sorti en 2015, entre Vice-versa et la suite de Nemo, et fut le premier (seul ?) bide de Pixar. Son titre québécois - j'adore les titres québécois, ma todo list est toujours là ? - est Le Bon Dinosaure. Bande-annonce !
Et un nouveau dinosaure, yenaplus !
C'est dans Prehistoric Man, sorti en 1905, qu'apparaît le premier dinosaure de l'histoire du cinéma. Le premier a avoir un nom arrivera neuf ans plus tard, en 1914, et s'appelle Gertie. En 1925 sort Le Monde perdu tiré d'un roman de Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes. Vous pouvez d'ailleurs regarder le film en entier sur Youtube. Puis viendront King Kong (1933), Tumak, fils de la jungle (1940) et son remake de la Hammer (1960), Le Monstre des temps perdus (1953), Voyage au centre de la Terre (1959), Le Sixième continent (1975), sans oublier Jurassic Park (1993) et ses suites.
On dénombre bien d'autres dinosaures imaginaires. En voici une petite liste très rapide :
Dinomir le géant, issu d'une série de livres pour apprendre à lire aux enfants de Quentin Blake.
Pop, encore un petit dinosaure, encore pour les tout-petits, encore illustré par Alex Sanders.
Tom le dinosaure, une série animée européenne de 2004.
Diego Brando, personnage du manga JoJo's Bizarre Adventure transformé en dinosaure après avoir été contrôlé par le Dr Ferdinand.
Baragon,un kaiju qu'on découvre pour le première fois en 1965 dans le film japonais Frankenstein vs. Baragon (oui, ça existe ! ).
Bowser, un dinosaure entre dragon et tortue, antagoniste de Super Mario dans les jeux vidéos du plombier moustachu.
Yoshi, nettement plus sympathique, également découvert dans les jeux vidéos Nintendo en compagnie de Mario.
Dinobot, un personnage de la série Animutants sans rapport avec les robots-dinosaures, les Dinobots, de chez Transformers,
Plodoc, Diplodocus de choc, série télévisée d'animation franco-allemande de la fin des années 90.
Last but not least, je ne pouvais pas vous quitter sans vous présenter mon dino à moi, celui de l'Impossible Dictionnaire, le Dicodoplus, dont vous trouverez la définition ici.
Et vous, connaissez-vous d'autres dinosaures de fiction ?
C'est la première fois que je m'essaye à l'analyse d'une personnalité publique. Qui plus est, une personnalité dont on parle beaucoup, qui fait le buzz, dont on parle pour faire le buzz. Je ne cacherai pas que j'aimerais que l'article soit lu par le plus grand nombre. Toutefois, je me refuse à passer pour le gars qui s'est réveillé un matin en se disant "je vais parler d'Hanouna pour profiter de sa notoriété et engranger de la visite". Mon envie d'écrire sur le "petit Mozart du paf" est à la fois réfléchie de longue date et piquée d'une nécessité croissante. Pour ces raisons, je vais disclaimer comme une bête avec toutes les précautions manuscrites qu'imposent un sujet pouvant facilement se retourner contre moi, m'attirant la haine des fanzouzes et l'assaut des haters professionnels. Je connais Cyril Hanouna - par écran interposé s'entend - de longue date et n'ai pas attendu le succès de Touche Pas à Mon Poste pour m'intéresser au personnage. Je suis un spectateur régulier pour ne pas dire fidèle de TPMP depuis France 4. J'ai toujours eu une passion pour les émissions TV qui parlaient de la TV. Depuis Télés Dimanche avec Michel Denisot, je n'en rate pas une.
Je dois confesser que j'ai eu du mal au début avec celui qu'on n'appelait pas encore Baba ou l'Animal. Surtout avec son rire forcé. Puis j'ai appris à l'apprécier, me rendant compte que le surjeu était dans son ADN, qu'il ne jouait pas un rôle. L'exubérance cache souvent une grande pudeur, une carapace qu'il est difficile de percer. C'est ce que je vais tenter aujourd'hui sous vos yeux ébahis.
Le personnage a évolué depuis les deuxièmes parties de soirée le jeudi, sur France 4. Il a pris de l'importance, de l'ampleur. Il attire la ménagère de moins de cinquante ans. Il pèse dans le TV game. Cette évolution s'accompagne, à mon sens, d'un sentiment d'imposture. Fier du chemin parcouru, le petit Cyril, celui des culottes courtes et des premières blagues potaches qu'il est encore, n'en revient toujours pas d'être payé pour s'amuser, faire ou dire les mêmes bêtises, celles qui lui valaient le courroux du personnel de l'éducation nationale. Cette candeur s'accompagne d'un sentiment d'impunité dont le plafond verre ne s'applique que par la sentence des chiffres d'audience du lendemain. Comme un Carpe Diem en sursis. Ça me rappelle le film La Haine, "jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien...". Mais, attention, n'oublions pas que "l'important n’est pas la chute, c’est l’atterrissage."
Je vais engranger avec vous une liste de détails qui m'énervent chez Cyril Hanouna. Chaque point me permettra de gratter la surface, de mieux comprendre l'animateur. Parce que souvent une attitude négative, sous un nouveau jour, peut sembler attachante. Après une petite décennie d'observation, je me retrouve dans la situation du mari dans un vieux couple qui s'aime encore, pour de vrai ou par habitude. L'euphorie des beaux jours, soleil éclatant transcendant le beau, se commue en aurore ras du sol laissant apparaître jusqu'à l’exagération ces petits riens qu'on aimait tant et qui finissent par exaspérer à l'outrance. Mon angle d'analyse restera peu ou prou le même, Cyril Hanouna malgré un parcours exceptionnel ne vit sa réussite que par le prisme d'une imposture mal assumée. Tout ce que je vais prétendre est uniquement le fruit de ma réflexion, n'ayant jamais rencontré l'homme. Je vais faire penser l'Animal comme je l'imagine. Sans doute, vais-je exagérer, parfois me tromperai-je, mais si je partage ces réflexions avec vous c'est que j'estime qu'elles ne doivent pas être trop éloignées du bol de sangria et qu'à défaut, elle pourront engendrer un débat que j'appelle de tous mes vœux calme et posé. Je dis ça mais si ça se trouve, l'article ne sera lu que par les membres de ma famille dont la plupart se foutent comme de leur première chemise du Pakistanais du Poste. On s'enflamme, on s'enflamme...
Je sais !
Les plus âgés d'entre vous connaissent la chanson de Jean Gabin aux paroles magnifiques. Elle commence par ces vers "Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes, J'parlais bien fort pour être un homme, J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS". Assez régulièrement, quand un invité ou un chroniqueur balance une information, Cyril Hanouna répond instinctivement "je sais !" C'est souvent trop instincfif pour être réfléchi. On connait le côté mauvais joueur de celui qui considère la défaite comme une impossible option. On y reviendra. Voulant garder son statut, il s'interdit de montrer la moindre baisse de régime. Il se doit d'être celui qui maîtrise l'information dans ses émissions. Il est l'animateur, le producteur. Il ne peut être pris au dépourvu. Les scoops, ceux de Maxime Guény comme des autres chroniqueurs, doivent d'abord passer par lui avant d'être offert au public. Il ne peut être pris à défaut. Alors qu'il sache ou pas, il affirme qu'il sait. Ne pas savoir n'est pas une tare, un défaut dans la cuirasse, sauf si dans son for intérieur, connaissant sa propre inculture, on a peur de l'image que ça pourrait renvoyer. Le moteur de l'émission, c'est l'information, de préférence exclusive, le scoop. Asséner savoir, c'est conforter son omniscience. En télé, l'image est plus forte que la vérité. Même si la vérité est un des créneaux de TPMP.
Lire c'est refuser de mourir
In fine, Cyril Hanouna est un exemple pour les jeunes qui le regardent. Cela implique des obligations dues à sa forte audience, à son influence. Et que ça me gonfle quand il porte au pinacle le statut de cancre ! Ne pas être littéraire, ne pas aimer la lecture, ne doit pas empêcher de respecter la chose écrite. Aimer son public, c'est aussi vouloir le meilleur pour lui. Lire est une des plus belles façons de s'extraire de son quotidien. Il n'y a pas que la gaudriole, le jet de matières colorés ou l'absorption de liquides douteux pour téléporter les foules au dehors du quotidien. Vous remarquerez que je n'ai pas mis de majuscule à "quotidien". Il y a bien Géraldine Maillet qui, un temps, tenta la promotion de livres mais elle s'essouffla devant l’insuccès de ses tentatives répétées. Le public jeune est cher au cœur de Baba. Au lieu de lui proposer ce qu'il a envie, de se mettre à son niveau, l'amener vers de nouveaux horizons me semblerait bien plus beau.
La cancritude
Ça pourrait être le titre d'une chanson interprétée par Oldelaf. Le cancre, c'est celui qui ne peut, ou ne veut, se hisser aux premières marches de la classe, celui qui refuse d'apprendre ses leçons, qui se plait à sortir des carcans du respect dus au professeur, allant jusqu'à tricher par facilité, pour éviter les remontrances parentales. Régulièrement, Baba met en scène sa cancritude en assumant son inculture. La réponse à une question posée par un des chroniqueurs lui arrive par un subterfuge souvent drôle et délirant. Je ne vais pas bouder mon plaisir, j'aime bien ces séquences. Enfin, je les aimais au début. Même si elles se font plus rares, la question de l'influence et de l'exemple se pose à nouveau. Bien sûr, il ne faut pas prendre le spectateur pour un abruti. Bien sûr, il n'est pas dupe de la blague et du second degré. N'empêche, aussi intelligent soit-on, quand on entend dix fois par jour une chanson bien nulle à la radio, on finit par la fredonner à son corps défendant. Les messages envoyés "lire, c'est surfait", "tricher c'est cool" sans le contrepoint, le parfait contre-exemple, me semblent problématiques. je n'irais pas jusqu'à jouer les vieux cons, les réacs, en trouvant cela dangereux, cependant, un certain niveau de notoriété s'accompagne d'une solide réflexion sur les effets de ce qu'on peut produire sur la jeunesse.
Je mets tout de suite un bémol à mes propos, je suis persuadé qu'il n'y a aucune volonté néfaste à la récurrence de ces séquences, que seul l'amusement prime. Que les donneurs de leçons sont chiants par définition. Que si on devait réfléchir à tout, on ne ferait jamais rien. Que le contexte est aussi important, si ce n'est plus, que la blagounette. N'empêche, comme on dit (presque) chez Marvel, de grandes audiences impliquent de grandes responsabilités.
L'enfance
J'en viens au cœur de mon propos. Je pense que la vie de Cyril Hanouna peut se diviser en trois parties. L'enfance qui durera bien au-delà de l'adolescence, les années galère à se retrouver coincé devant son écran TV toute la journée à attendre la sonnerie d'un téléphone aphone, et les années succès depuis son arrivée sur D8, puis C8. Je pense qu'en ne peut analyser cette dernière qu'à l'aune des deux premières. Résumons ces trois périodes par l’insouciance, la loose et la revanche.
Ce n'est à mon sens pas un hasard si la plupart des anecdotes que distillent Cyril Hanouna se situent dans son enfance. Ce sont les années heureuses, les années références, les années formatrices. Quand d'autres grandissent, murissent, pourrissent parfois, Baba s'en inspire, s'en réclame, s'en éloigne le moins possible. Il balance régulièrement des vrais noms, ceux de ses copains d'école, de ses professeurs. Certaines des séquences récurrentes de TPMP trouvent leurs racines dans les années collège comme le Conseil de classe. Plus qu'une période bénie, c'est celle avant le drame, avant la loose. Le moment où il a perdu son mojo, où il a perdu, tout simplement. Sans parler de traumatisme, pour quelqu'un qui n'aime pas perdre, le temps d'inactivité forcée, du silence radio des professionnels de la profession, de l'incapacité à prouver de quoi on est capable, est au mieux un mauvais souvenir. Avec un leitmotiv lancinant, "plus jamais ça !"
Mauvais joueur
Un des exemples flagrants du "plus jamais ça !", c'est cette incapacité qu'a Cyril Hanouna à la moindre empathie quand celui qui se retrouve en face de lui n'est plus un humain mais un concurrent. Je ne prétends pas qu'il est mauvais joueur depuis sa mauvaise passe professionnelle mais je suis intimement persuadé que cette dernière a renforcé cet aspect de sa personnalité. Ne jamais oublier que les bons joueurs gagnent autant, si ce n'est plus, que les mauvais joueurs. La rage de vaincre ne doit pas faire oublier le respect, celui des règles et de son semblable de l'autre côté de la table de ping-pong. Je dois avouer que ça pique un peu quand, en direct, mon gars Cyril modifie quasi systématiquement les règles d'un jeu - dont on rappel que l'enjeu est minime - pour le simple fait de se mettre en avant, en valeur, d’atteindre la première marche du podium. On pourrait imaginer que son statut de vedette, de roi des audiences, le mette à l'abri des petites mesquineries dont il fait preuve pour gagner. D'autant qu'il a des atouts, le bougre. Ce n'est pas un être diminué qui veut sa place au soleil. Souvent, il est bon, très bon même. Il ne veut pas être Calif à la place du Calife puisqu'il l'a déjà. Mais voilà, deuxième phase de vie, "plus jamais ça !"
Si on accepte comme correcte ma théorie, le sale con qu'il parait aux yeux de certains n'est finalement qu'un Animal apeuré tenant à sa place et ne voulant surtout pas la perdre. Plus jamais ça. L'humain derrière l'animateur. Mais c'est sans compter sur - on y revient - le devoir d'exemplarité des personnalités. La mauvaise influence qu'il sécrète par son attitude, certes à son corps défendant, peut être préjudiciable.
Monseigneur est le plus Grand de tous les Grands d'Espagne
L'animateur de Touche pas à Mon Poste n'est pas dupe. Même si son aura opère tous les soirs sur C8 depuis des années, il sait que tout peut s'écrouler du jour au lendemain. Je ne ferai aucun parallèle douteux entre les deux individus, mais il suffit de voir à quelle vitesse l'étoile d'Harvey Weinstein s'est ternie pour se rendre compte de la fragilité des trônes d'airain. Pour se rassurer, Cyril Hanouna se complait dans une certaine flatterie. Quand Mia Frye s'extasie devant lui en le comparant à un animal, cela légitime le nouveau surnom de Baba. Aucune gène à ce que ses chroniqueurs lui lèche les griffes, Jean-Michel Maire en tête. Par ailleurs, quand des journalistes ou des twittos s'en prennent à lui, souvent sa réponse est de dire qu'ils critiquent parce qu'ils ne connaissent pas l'émission. Ce qui sous-entend qu'on ne peut détester si on connait. On passe de la flatterie à la caresse auto-érotique. Ce qui peut sembler agaçant devient finalement touchant quand on estime que c'est un manque de confiance en soi et une peur de retourner en case deux qui s'expriment.
L'obligatoire réciprocité
Je vais très vite passer sur ce point, prolongement du précédant. J'ai remarqué qu'assez souvent, Cyril Hanouna en parlant d'un artiste, ne dit pas "je le kiffe" mais "on se kiffe". C'est étonnant comme façon de faire montre de son admiration. Il inclut, de fait, la notion de réciprocité, donc d'égalité dans le talent, la notoriété, le prestige. Le message inconscient qu'il fait passer est qu'il est plus qu'un présentateur télé, il est un artiste, comme ceux qu'il admire. Ils sont frérots. De la même famille, celle de don, du génie. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Baba ne joue pas l'humilité. C'est sans doute aussi la période qui veut ça. Toute cette nouvelle génération de chanteurs et de rappeurs qu'il affectionnent tant et qui s’encensent à longueur de sons. Dans le même esprits, les invités demandent à venir dans l'émission, demandent à faire des happenings comme il l'a dit pour Jean-Claude Van Damme. Alors que ce dernier, d'évidence, découvrez la chose. Je n'arrive pas à comprendre cette volonté à péter plus haut que son cul quand celui-ci est en orbite.
Harcèlement consentant
Voilà qui a fait couler beaucoup d'encre à l'époque des nouilles dans le slip de Matthieu Delormeau. Cette phrase est étrange. Depuis le début de l'article, je n'ai pas aborder l'évidence. Il est temps. Cyril Hanouna est un amuseur, un drôle, un déconneur. Tout ce qu'il conçoit au sein de TPMP, sauf quand le sujet est trop grave, est marqué au sceau de l'humour. Prendre tout ce qu'il fait au premier degré serait "juste insupportable" pour reprendre le gimmick de Géraldine Maillet. Mais les téléspectateurs sont-ils tous armés du second degré nécessaire ? Baba se sent le besoin permanent de tacler ses chroniqueurs qui, pour la plupart, le prennent tous avec bonne humeur. De la pure déconne. Mais, le harcèlement scolaire, pour ne prendre que celui-là, n'est-il pas de la pure déconne pour ceux qui sont du bon côté des quolibets ? Dans harcèlement, il y a une notion de récurrence et c'est cette récurrence qui est malaisante. Mais pète un coup, pourrait rétorquer Cyril, c'est que de la télé ! Ce en quoi il n'aurait pas tout à fait tort. Le terme est fort. Quand ils sont attaqués, les chroniqueurs, se marrent pour certains, se gaussent pour d'autres. On ne peut nier le côté bon enfant. Seulement, il y a ce qui se passe sur le plateau et se qu'en retiennent les plus jeunes spectateurs pour "jouer à TPMP" dans la vraie vie.
Mais si on pense en permanence à ça, on ne fait plus rien. On se retient de tout et ça devient chiant comme la mort. C'est vrai. Et je ne voudrais pas d'une télé tiède où le politiquement régnerait en maître. Je l'ai dit en prémisse de l'article, je le redis, j'aime le présentateur, j'aime l'émission, j'aime (presque) tous les chroniqueurs et je serais triste qu'elle disparaisse de l'antenne. Je n'ai pas de solution miracle pour trouver le bon équilibre. Je constate. J'analyse basiquement avec mes modestes moyens. Je partage. Et sans doute ne serais-je pas entendu. Pas grave.
La Cour du roi
J'ai évoqué plus haut l'ego du Roi Cyril. Je ne suis pas sûr que résumer l'individu à sa grosse tête soit si simple que ça. Même si on sent de la vanité, de l'absolue certitude dans les postures de Cyril Hanouna, je ne pense pas qu'on puisse parler d'un melon aussi gros que le bœuf. Tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute, dira La Fontaine dans une autre fable. Parlons de la cour, parlons des courtisans. Elle est composée des chroniqueurs, sans doute des équipes techniques, assurément du public acquis et des twitos dithyrambiques. Une blague nulle issue de la bouche de Baba fera systématiquement rire l'auditoire. Ce qui donnera au Roi de C8 le sentiment d'un humour sans faille. En même temps, tous rient de bon cœur, sans nécessairement se forcer. Je m'explique mal cette alchimie que j'ai par ailleurs remarqué en côtoyant quelques célébrités. La moindre phrase un tant soi peu rigolote provoquera rires à gorges déployés en disproportion. L'envie de faire plaisir au Roi provoque une vérité altérée rendant drôle ce qui ne le serait pas dans la bouche du voisin, du boulanger ou du beau-frère.
L'humour nul de Baba se décline en mots-clés que je vous propose de lister. J'ai pris quelques chroniqueurs à qui j'ai associé mots ou sujets qui provoquent l'hilarité surfaite du public et des chroniqueurs eux-mêmes. Ils reviennent tout le temps. Ça devient lourd, très lourd. Et pourtant le public rit et enre demandeu :
Benjamin Castaldi : mariage et pet Valérie Bénaïm : moustache et boulette Gilles Verdez : bague et Fatou Maxime Guény : puceau et précieux Jean-Michel Maire : bafouillage et fayotage Isabelle Morini-Bosc : grand âge et CDI Kelly Vedovelli : Bouffe et gastro
J'aime TPMP
Qui aime bien, châtie bien. J'ai voulu écrire cet article parce que j'avais besoin d'en parler. Je ne me positionne pas dans le camp des antis Hanouna. J'aime pour la plupart, les moments que je passe devant l'écran quand il est aux commandes. J'ai voulu exprimer mon agacement en lui trouvant des circonstances atténuantes. Je me mets dans une situation où les fanzouzes vont m'en vouloir de démystifier l'Animal et où les antis de mes amis seront déçus de mon aveu final. Quant aux antis de tout poil, de toute façon, ils n'auraient pas aimé quoi que j'écrive sur le sujet.
Si vous ne voulez pas me laisser seul avec mon avis, je serai plus que ravis que vous partagiez le vôtre en commentaire dans le plus grand respect, il va sans dire.
Dessins animés oscarisés, les avez-vous tous vus ?
Dernièrement, je me demandais si j'avais le goût des autres en matière de dessins animés. Et je ne sais pas quelle réponse me plairait. Si j'avais l'appétence de monsieur tout le monde en matière de films d'animation, j'aurais le flair pour dégotter les nouveautés qui rempliraient les salles et je pourrais mettre à profit ce don pour déterminer les tops et le flops. Pourtant, une pointe de snobisme enfoncé à grands coups de nombrilisme dans mon étrange esprit m'incite à penser que je préfèrerais être en dehors du circuit, pas hasbeen du goût mais suffisamment marginal pour dédaigner le commun et encenser l'improbable. Rien n'est à ce point tranché et la vérité, pour vous comme pour moi, s'imprègne à parts inégales des deux cas de figure.
En matière de cinéma, la référence est double à l'instar du début d'article : les entrées, et par ricochet les sommes engrangées par le film, et les récompenses. Pour l'animation, nous allons nous référer aux Oscars puisque la plupart des films d'animations sont américains.
Saviez-vous que l'Academy Award for Best Animated Feature, L’Oscar du meilleur film d'animation donc, n'existait que depuis 2002 ? Avant cela, les films d'animation concouraient dans la catégorie du meilleur film, comme les films en prises de vues réelles.Ce changement, on le doit aux poulets de Chicken run les membres de l'académie regrettant que le dessin animé n'ait pas été sélectionné, l'année précédente.
Avant 2002, on dénombre six films d'animation ou assimilés qui obtinrent soit un prix spécial (Blanche-Neige et les Sept Nains en 1939, Qui veut la peau de Roger Rabbit en 1989, Toy Story en 1996) soit carrément l'Oscar du meilleur film (La Belle et la Bête en 1992, Là-Haut en 2010 et Toy Story 3 en 2011).
Bien que cela soit peu probable, il est tout à fait possible que le prix ne puisse pas être décerné tous les ans. En effet, les règles du prix stipulent que l'Oscar ne sera attribué que si au moins huit longs métrages d'animation sortent en salle au cours de l'année précédente. Si plus de quinze films sont éligibles dans la catégorie, les nominations sont au nombre de cinq, sinon il n'y en a que trois. Merci Wikipédia ! 😉
Je vous invite à découvrir, depuis 2002, tous les dessins animés ayant reçu l'Oscar de leur catégorie. J'en ai vu pas mal à vrai dire. Ça répond en partie à la question que je me posais plus haut. Et vous, combien en avez-vous vus ?
Shrek (2002) d'Andrew Adamson et Vicky Jenson - Dreamworks Le Voyage de Chihiro (2003) de Hayao Miyazaki - Studio Ghibli Le Monde de Nemo (2004) de Andrew Stanton et Lee Unkrich - Pixar Les Indestructibles (2005) de Brad Bird - Pixar Wallace et Gromit : Le Mystère du lapin-garou (2006) de Nick Park et Steve Box - Aardman Animations Happy Feet (2007) de George Miller - Kennedy Miller Productions Ratatouille (2008) de Brad Bird - Pixar WALL-E (2009) d'Andrew Stanton - Pixar Là-haut (2010) de Pete Docter et Bob Peterson - Pixar Toy Story 3 (2011) de Lee Unkrich - Pixar Rango (2012) de Gore Verbinski - Paramount Pictures Rebelle (2013) de Mark Andrews et Brenda Chapman - Pixar La Reine des neiges (2014) de Chris Buck et Jennifer Lee - Disney Les Nouveaux Héros (2015) de Don Hall et Chris Williams - Disney Vice-versa (2016) de Pete Docter et Ronnie del Carmen - Pixar Zootopie (2017) de Byron Howard, Rich Moore et Clark Spencer - Disney Coco (2018) de Lee Unkrich et Adrian Molina - Pixar Spider-Man: New Generation (2019) de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman - Marvel
Que vous soyez déjà allé à Los Angeles ou pas, vous connaissez le Hollywood Walk of Fame, ce trottoir parsemé d'étoiles à la gloire des stars américaines (mais pas que). La série de listes que j'inaugure aujourd'hui, comme souvent, part d'une question bête. Un jour, je me suis demandé combien il existait d'étoiles ? Et surtout, est-ce qu'une star tombée dans la naphtaline conserve toujours son morceau de trottoir ou est-ce que les nouvelles vedettes remplacent les anciennes gloire sur le pavé ?
La réponse à la première question est 2653, au moment où j'ai écrit cet article. C'est énorme et, surtout, beaucoup plus que ce que j'imaginais. Et le chiffre répond à la seconde question puisque, pour le moment, les premières étoiles datant de 1958 sont toujours en place.
Je reviendrai plus en détails dans un prochain article sur le principe de fonctionnement du Walk of fame mais sachez qu'il existe cinq catégories :
Télévision
Cinéma
Théâtre
Radio
Musique
Dans la liste qui suit, vous retrouverez les "étoilés" de la catégorie télévision classés par ordre alphabétique, suivi de l'adresse de la dalle ce qui vous permettra de trouver directement celle qui vous intéresse que ça soit sur la page ou sur place. J'ai opté pour une séparation entre les personnages fictifs (hé oui, ils ont beau être inventés, certains ont une vraie étoile, un petit côté Roger Rabbit), ceux qui ont une étoile à plusieurs et les stars d'une étoile rien que pour eux.
Les personnages fictifs
Big Bird - 7021 Hollywood Blvd. Kermit la grenouille - 6801 Hollywood Blvd. The Lone Ranger (Clayton Moore) - 6914 Hollywood Blvd. Les Razmoket - 6600 Hollywood Blvd. Les Simpson - 7021 Hollywood Blvd.
Les groupes de personnes
The Lennon Sisters - 1500 Vine Street Mary-Kate et Ashley Olsen - 6801 Hollywood Blvd. Dan Rowan and Dick Martin - 7080 Hollywood Blvd. The Smothers Brothers - 6555 Hollywood Blvd. Sonny & Cher - 7018 Hollywood Blvd. Jerry Stiller and Anne Meara - 7018 Hollywood Blvd.
Les stars d'une étoile
Bud Abbott - 6740 Hollywood Blvd. Harry Ackerman - 6661 Hollywood Blvd. Brian Aherne - 1752 Vine Street Eddie Albert - 6441 Hollywood Blvd. Jack Albertson - 6253 Hollywood Blvd. Ben Alexander - 6433 Hollywood Blvd. Debbie Allen - 6908 Hollywood Blvd. Fred Allen - 7021 Hollywood Blvd. Gracie Allen - 6672 Hollywood Blvd. Steve Allen - 1720 Vine Street Tim Allen - 6834 Hollywood Blvd. Fran Allison - 6757 Hollywood Blvd. Don Ameche - 6101 Hollywood Blvd. Gillian Anderson - 6508 Hollywood Blvd. Michael Ansara - 6666 Hollywood Blvd. Army Archerd - 6927 Hollywood Blvd. Eve Arden - 6714 Hollywood Blvd. Desi Arnaz - 6254 Hollywood Blvd. James Arness - 1751 Vine Street Edward Asner - 6363 Hollywood Blvd. Gene Autry - 6667 Hollywood Blvd. Jim Backus - 1735 Vine Street Jack Bailey - 6411 Hollywood Blvd. Barbara Bain - 6767 Hollywood Blvd. Simon Baker - 6352 Hollywood Blvd. Alec Baldwin - 6352 Hollywood Blvd. Lucille Ball - 6100 Hollywood Blvd. Anne Bancroft - 6368 Hollywood Blvd. Lynn Bari - 6323 Hollywood Blvd. Bob Barker - 6714 Hollywood Blvd. Pepe Barreto - 6536 Hollywood Blvd. John Drew Barrymore - 7004 Hollywood Blvd. Billy Barty - 6922 Hollywood Blvd. Frank C. Baxter - 6717 Hollywood Blvd. Noah Beery Jr. - 7047 Hollywood Blvd. Ralph Bellamy - 6542 Hollywood Blvd. Donald Bellisario - 7080 Hollywood Blvd. John Belushi - 6355 Hollywood Blvd. Bea Benaderet - 1611 Vine Street William Bendix - 6251 Hollywood Blvd. Jack Benny - 6370 Hollywood Blvd. John Beradino - 6801 Hollywood Blvd. Edgar Bergen - 6425 Hollywood Blvd. Milton Berle - 6263 Hollywood Blvd. Chris Berman - 6259 Hollywood Blvd. Charles Bickford - 1620 Vine Street Ray Bolger - 6834 Hollywood Blvd. Ward Bond - 6933 Hollywood Blvd. Pat Boone - 6268 Hollywood Blvd. Charles Boyer - 6300 Hollywood Blvd. Eddie Bracken - 6751 Hollywood Blvd. Terry Bradshaw - 7080 Hollywood Blvd. Eric Braeden - 7021 Hollywood Blvd. George Brent - 1612 Vine Street David Brian - 7021 Hollywood Blvd. Lloyd Bridges - 7065 Hollywood Blvd. Barbara Britton - 1719 Vine Street James Brolin - 7018 Hollywood Blvd. Hillary Brooke - 6311 Hollywood Blvd. Vanessa Brown - 6528 Hollywood Blvd. Carol Burnett - 6439 Hollywood Blvd. Mark Burnett - 6664 Hollywood Blvd. George Burns - 6510 Hollywood Blvd. Raymond Burr - 6656 Hollywood Blvd. Bill Burrud - 6777 Hollywood Blvd. LeVar Burton - 7000 Hollywood Blvd. Jerry Buss - 6801 Hollywood Blvd. Red Buttons - 1651 Vine Street Pat Buttram - 6382 Hollywood Blvd. Spring Byington - 6231 Hollywood Blvd. Sid Caesar - 7014 Hollywood Blvd. Rory Calhoun - 1752 Vine Street Rod Cameron - 1720 Vine Street Stephen J. Cannell - 7000 Hollywood Blvd. Eddie Cantor - 1770 Vine Street Drew Carey - 6664 Hollywood Blvd. Harry Carey Jr. - 6363 Vine Street Macdonald Carey - 6536 Hollywood Blvd. Richard Carlson - 6333 Hollywood Blvd. Hoagy Carmichael - 1720 Vine Street Art Carney - 6627 Hollywood Blvd. David Carradine - 7021 Hollywood Blvd. Keith Carradine - 6233 Hollywood Blvd. Leo Carrillo - 1517 Vine Street Jack Carson - 1560 Vine Street Jeannie Carson - 1560 Vine Street Johnny Carson - 1751 Vine Street Lynda Carter - 6562 Hollywood Blvd. Syd Cassyd - 7080 Hollywood Blvd. Peggie Castle - 6266 Hollywood Blvd. Joan Caulfield - 1500 Vine Street Bennett Cerf - 6407 Hollywood Blvd. Stan Chambers - 6922 Hollywood Blvd. Gower Champion - 6162 Hollywood Blvd. Marge Champion - 6282 Hollywood Blvd. Charles Champlin - 6751 Hollywood Blvd. Carol Channing - 6233 Hollywood Blvd. Marguerite Chapman - 6284 Hollywood Blvd. RuPaul Andre Charles - 6652 Hollywood Blvd. Ilka Chase - 6751 Hollywood Blvd. Dane Clark - 6906 Hollywood Blvd. Dick Clark - Sunset & Vine Fred Clark - 1711 Vine Street Jan Clayton - 6200 Hollywood Blvd. Imogene Coca - 6256 Hollywood Blvd. Iron Eyes Cody - 6655 Hollywood Blvd. Nat King Cole - 6229 Hollywood Blvd. Gary Collins - 6922 Hollywood Blvd. Ronald Colman - 1623 Vine Street Perry Como - 6376 Hollywood Blvd. Chuck Connors - 6838 Hollywood Blvd. Hans Conried - 6664 Hollywood Blvd. John Conte - 6119 Hollywood Blvd. Tim Conway - 6740 Hollywood Blvd. Tom Conway - 1617 Vine Street Alistair Cooke - 1651 Vine Street Jeanne Cooper - 1777 Vine Street Wendell Corey - 6328 Hollywood Blvd. Don Cornelius - 7080 Hollywood Blvd. Bill Cosby - 6930 Hollywood Blvd. Lou Costello - 6276 Hollywood Blvd. Pierre Cossette - 6233 Hollywood Blvd. Jerome Cowan - 6251 Hollywood Blvd. Wally Cox - 6385 Hollywood Blvd. Buster Crabbe - 6901 Hollywood Blvd. Broderick Crawford - 6736 Hollywood Blvd. Scatman Crothers - 6712 Hollywood Blvd. Bob Crosby - 6252 Hollywood Blvd. Norm Crosby - 6560 Hollywood Blvd. Jon Cryer - 6922 Hollywood Blvd. Xavier Cugat - 1500 Vine Street Robert Cummings - 1718 Vine Street Kaley Cuoco - 6621 Hollywood Blvd. Cass Daley - 6301 Hollywood Blvd. John Daly - 1765 Vine Street Tyne Daly - 7065 Hollywood Blvd. Claire Danes - 6541 Hollywood Blvd. Ted Danson - 7021 Hollywood Blvd. Tony Danza - 7000 Hollywood Blvd. Ann B. Davis - 7048 Hollywood Blvd. Bette Davis - 6335 Hollywood Blvd. Gail Davis - 6385 Hollywood Blvd. Jim Davis - 6290 Hollywood Blvd. Dennis Day - 6646 Hollywood Blvd Rosemary DeCamp - 1640 Vine Street Yvonne De Carlo - 6715 Hollywood Blvd. Don DeFore - 6804 Hollywood Blvd. Ellen DeGeneres - 6270 Hollywood Blvd. Albert Dekker - 6620 Hollywood Blvd. Richard Denning - 6932 Hollywood Blvd. John Derek - 6531 Hollywood Blvd. Danny DeVito - 6906 Hollywood Blvd. Angie Dickinson - 7000 Hollywood Blvd. Phyllis Diller - 7001 Hollywood Blvd. Walt Disney - 6747 Hollywood Blvd. Jimmie Dodd - 1600 Vine Street Peter Donald - 6661 Hollywood Blvd. Brian Donlevy - 1551 Vine Street Jack Douglas - 6740 Hollywood Blvd. Melvyn Douglas - 6601 Hollywood Blvd. Mike Douglas - 7001 Hollywood Blvd. Paul Douglas - 6821 Hollywood Blvd. Roma Downey - 6664 Hollywood Blvd. Cathy Downs - 6646 Hollywood Blvd. Joanne Dru - 1708 Vine Street David Duchovny - 6508 Hollywood Blvd Howard Duff - 1623 Vine Street Patty Duke - 7000 Hollywood Blvd. James Dunn - 7010 Hollywood Blvd. Jerry Dunphy - 6669 Hollywood Blvd. Dan Duryea - 6145 Hollywood Blvd. Barbara Eden - 7003 Hollywood Blvd. Ralph Edwards - 6262 Hollywood Blvd. Steve Edwards - 6150 Hollywood Blvd. Faye Emerson - 6689 Hollywood Blvd. Ken Ehrlich - 1750 N. Vine Street Dick Enberg - 6752 Hollywood Blvd. John Ericson - 1523 Vine Street Stuart Erwin - 6270 Hollywood Blvd. Erik Estrada - 7021 Hollywood Blvd. Bob Eubanks - 6712 Hollywood Blvd. Dale Evans - 1737 Vine Street Linda Evans - 6834 Hollywood Blvd. Chad Everett - 6922 Hollywood Blvd. Nanette Fabray - 6300 Hollywood Blvd. Douglas Fairbanks, Jr. - 6661 Hollywood Blvd. Jinx Falkenburg - 1500 Vine Street Chris Farley - 6366 Hollywood Blvd. Jamie Farr - 1547 N. Vine Street Charles Farrell - 1617 Vine Street Farrah Fawcett - 7057 Hollywood Blvd. Frank Faylen - 6201 Hollywood Blvd. Don Fedderson - 1635 Vine Street Verna Felton - 1717 Vine Street George Fenneman - 1500 Vine Street Virginia Field - 1751 Vine Street Eddie Fisher - 1724 Vine Street Hal Fishman - 1560 Vine Street Barry Fitzgerald - 7001 Hollywood Blvd. Errol Flynn - 7008 Hollywood Blvd. Nina Foch - 7021 Hollywood Blvd. Red Foley - 6300 Hollywood Blvd. Dick Foran - 1600 Vine Street June Foray - 7080 Hollywood Blvd. Scott Forbes - 1650 Vine Street Tennessee Ernie Ford - 6311 Hollywood Blvd. John Forsythe - 6549 Hollywood Blvd. Preston Foster - 6801 Hollywood Blvd. Anne Francis - 1611 Vine Street Arlene Francis - 1734 Vine Street Don Francisco - 7018 Hollywood Blvd. Dennis Franz - 7021 Hollywood Blvd. Charles Fries - 6819 Hollywood Blvd. Jane Froman - 1645 Vine Street Robert Fuller - 6608 Hollywood Blvd. Simon Fuller - 6268 Hollywood Blvd. Betty Furness - 6675 Hollywood Blvd. Eva Gabor - 6614 Hollywood Blvd. Zsa Zsa Gabor - 6915 Hollywood Blvd. Ed Gardner - 6676 Hollywood Blvd. Beverly Garland - 6801 Hollywood Blvd. James Garner - 6927 Hollywood Blvd. Dave Garroway - 6264 Hollywood Blvd. Bill Geist - 6850 Hollywood Blvd. David Gerber - 1637 Vine Street Leeza Gibbons - 7021 Hollywood Blvd. Melissa Gilbert - 6429 Hollywood Blvd. Paul Gilbert - 6340 Hollywood Blvd. Jackie Gleason - 6300 Hollywood Blvd. Sharon Gless - 7065 Hollywood Blvd. Les Harlem Globetrotters - 6922 Hollywood Blvd. George Gobel - 6850 Hollywood Blvd. Arthur Godfrey - 1559 Vine Street Leonard Goldberg - 6901 Hollywood Blvd. Leonard H. Goldenson - 6834 Hollywood Blvd. Mark Goodson - 6374 Hollywood Blvd. Kelsey Grammer - 7021 Hollywood Blvd. Farley Granger - 1551 Vine Street Johnny Grant - 6915 Hollywood Blvd. Peter Graves - 6667 Hollywood Blvd. Harold Greene - 6906 Hollywood Blvd. Lorne Greene - 1559 N. Vine Street Merv Griffin - 1541 Vine Street Andy Griffith - 6418 Hollywood Blvd. Matt Groening - 7021 Hollywood Blvd. Robert Guillaume - 6675 Hollywood Blvd. Reed Hadley - 6553 Hollywood Blvd. Jean Hagen - 1560 Vine Street Dan Haggerty - 7070 Hollywood Blvd. Don Haggerty - 6140 Hollywood Blvd. Larry Hagman - 1560 N. Vine Street Jester Hairston - 6161 Hollywood Blvd. Alan Hale Jr. - 6653 Hollywood Blvd. Barbara Hale - 1628 Vine Street Arsenio Hall - 6776 Hollywood Blvd. Deidre Hall - 6201 Hollywood Blvd. Jon Hall - 6933 Hollywood Blvd. Monty Hall - 6801 Hollywood Blvd. Rusty Hamer - 6323 Hollywood Blvd. Hanna-Barbera - 6753 Hollywood Blvd. Ann Harding - 6850 Hollywood Blvd. Cedric Hardwicke - 6660 Hollywood Blvd. Mariska Hargitay - 6328 Hollywood Boulevard Mark Harmon - 6253 Hollywood Blvd. Neil Patrick Harris - 6243 Hollywood Blvd. Rex Harrison - 6390 Hollywood Blvd. John Hart - 6432 Hollywood Blvd. Mary Hart - 7000 Hollywood Blvd. Phil Hartman - 6600 Hollywood Blvd. Mariette Hartley - 7000 Hollywood Blvd. David Hasselhoff - 7018 Hollywood Blvd. June Havoc - 6413 Hollywood Blvd. Bob Hawk - 6413 Hollywood Blvd. George Gabby Hayes - 1724 Vine Street Louis Hayward - 1680 Vine Street Van Heflin - 6125 Hollywood Blvd. Hugh Hefner - 7000 Hollywood Blvd. Horace Heidt - 6628 Hollywood Blvd. Florence Henderson - 7070 Hollywood Blvd. Paul Henreid - 1720 Vine Street Jim Henson - 6631 Hollywood Blvd. Jim Hill - 6801 Hollywood Blvd. Alfred Hitchcock - 7013 Hollywood Blvd. Earl Holliman - 6901 Hollywood Blvd. Celeste Holm - 6821 Hollywood Blvd. Bob Hope - 6758 Hollywood Blvd. Miriam Hopkins - 1716 Vine Street John Howard - 6515 Hollywood Blvd. Ron Howard - 6838 Hollywood Blvd. Felicity Huffman - 7060 Hollywood Blvd. Warren Hull - 6135 Hollywood Blvd. Marsha Hunt - 6658 Hollywood Blvd. Jeffrey Hunter - 6918 Hollywood Blvd. Kim Hunter - 1715 Vine Street John Ireland - 7021 Hollywood Blvd. Steve Irwin - 6320 Hollywood Blvd. Sherry Jackson - 6324 Hollywood Blvd. Dennis James - 6753 Hollywood Blvd. Allison Janney - 6100 Hollywood Blvd. David Janssen - 7011 Hollywood Blvd. Anne Jeffreys - 1501 Vine Street Adele Jergens - 7046 Hollywood Blvd. Don Johnson - 7080 Hollywood Blvd. Dick Jones - 7042 Hollywood Blvd. Gordon Jones - 1623 Vine Street Louis Jourdan - 6445 Hollywood Blvd. Boris Karloff - 6664 Hollywood Blvd. Sammy Kaye - 6419 Hollywood Blvd. Buster Keaton - 6321 Hollywood Blvd. William Keene - 1541 Vine Street Bob Keeshan - Sunset & Vine Brian Keith - 7021 Hollywood Blvd. Arthur Kennedy - 1620 Vine Street Dorothy Kilgallen - 6780 Hollywood Blvd. Jimmy Kimmel - 6840 Hollywood Blvd. Andrea King - 1547 Vine Street Larry King - 6616 Hollywood Blvd. Peggy King - 6563 Hollywood Blvd. Joe Kirkwood, Jr. - 1632 Vine Street Jack Klugman - 6555 Hollywood Blvd. Ted Knight - 6673 Hollywood Blvd. Don Knotts - 7083 Hollywood Blvd. Patric Knowles - 6542 Hollywood Blvd. Peggy Knudsen - 6262 Hollywood Blvd. Ernie Kovacs - 6307 Hollywood Blvd. Otto Kruger - 6331 Hollywood Blvd. Frankie Laine - 1645 Vine Street Jack LaLanne - 7000 Hollywood Blvd. Michael Landon - 1500 N. Vine Street Klaus Landsberg - 1500 N. Vine Street Abbe Lane - 6385 Hollywood Blvd. Dick Lane - 6317 Hollywood Blvd. Angela Lansbury - 6259 Hollywood Blvd. Joi Lansing - 6529 Hollywood Blvd Julius La Rosa - 6290 Hollywood Blvd. Glen A. Larson - 6673 Hollywood Blvd. Hugh Laurie - 6712 Hollywood Blvd. Peter Lawford - 6922 Hollywood Blvd. Barbara Lawrence - 1735 Vine Street Cloris Leachman - 6435 Hollywood Blvd. Norman Lear - 6615 Hollywood Blvd. Michele Lee - 6363 Hollywood Blvd. Pinky Lee - 6201 Hollywood Blvd. Jay Leno - 6780 Hollywood Blvd. Jack Lescoulie - 6500 Hollywood Blvd. Joan Leslie - 1560 Vine Street Jerry Lewis - 6150 Hollywood Blvd Robert Q. Lewis - 1709 Vine Street Shari Lewis - 6743 Hollywood Blvd. Bill Leyden - 6136 Hollywood Blvd. Liberace - 6739 Hollywood Blvd. Kate Linder - 7021 Hollywood Blvd. Art Linkletter - 1560 Vine Street John Lithgow - 6666 Hollywood Blvd. Rich Little - 6372 Hollywood Blvd. Gene Lockhart - 6681 Hollywood Blvd. June Lockhart - 6362 Hollywood Blvd. Eva Longoria - 6906 Hollywood Blvd. George Lopez - 6801 Hollywood Blvd. Marjorie Lord - 6317 Hollywood Blvd. Chuck Lorre - 7021 Hollywood Blvd. Julia Louis-Dreyfus - 6250 Hollywood Blvd. Frank Lovejoy - 6325 Hollywood Blvd. Edmund Lowe - 6601 Hollywood Blvd. Jamie Lowe - 6778 Hollywood Blvd. Rob Lowe - 6667 Hollywood Blvd. Susan Lucci - 6801 Hollywood Blvd. Allen Ludden - 6743 Hollywood Blvd. Humberto Luna - 6776 Hollywood Blvd. Ida Lupino - 1724 Vine Street John Lupton - 1713 Vine Street Jane Lynch - 6640 Hollywood Blvd. Diana Lynn - 6350 Hollywood Blvd. Gisele MacKenzie - 1601 Vine Street Ted Mack - 6300 Hollywood Blvd. Barton MacLane - 6719 Hollywood Blvd. Guy Madison - 6333 Hollywood Blvd. Bill Maher - 1634 Vine Street Lee Majors - 6931 Hollywood Blvd. Howie Mandel - 6366 Hollywood Blvd. Hal March - 6536 Hollywood Blvd. Rose Marie - 7083 Hollywood Blvd. Jess Marlow - 6420 Hollywood Blvd. Garry Marshall - 6838 Hollywood Blvd. Penny Marshall - 7021 Hollywood Blvd Dean Martin - 6651 Hollywood Blvd. Quinn Martin - 6667 Hollywood Blvd. Tony Martin - 1725 Vine Street Wink Martindale - 7018 Hollywood Blvd. Groucho Marx - 1734 Vine Street James Mason - 6821 Hollywood Blvd. Raymond Massey - 6706 Hollywood Blvd. Virginia Mayo - 1751 Vine Street Irish McCalla - 1720 Vine Street Mercedes McCambridge - 6243 Hollywood Blvd. Doug McClure - 7065 Hollywood Blvd. Eric McCormack - 6201 Hollywood Blvd. Larry McCormick - 6420 Hollywood Blvd. Tex McCrary - 1628 Vine Street Roddy McDowall - 6632 Hollywood Blvd. Charles McGraw - 6927 Hollywood Blvd. Ed McMahon - 7000 Hollywood Blvd. Vince McMahon - 6801 Hollywood Blvd. Audrey Meadows - 6100 Hollywood Blvd. Johnny Mercer - 1628 Vine Street Debra Messing - 6201 Hollywood Boulevard Al Michaels - 6667 Hollywood Blvd. Lorne Michaels - 6627 Hollywood Blvd. David Milch - 6840 Hollywood Blvd. Vera Miles - 1652 Vine Street Ray Milland - 1634 Vine Street Marvin Miller - 6101 Hollywood Blvd. Thomas Mitchell - 6100 Hollywood Blvd. Ricardo Montalbán - 7021 Hollywood Blvd. Elizabeth Montgomery - 6533 Hollywood Blvd. George Montgomery - 6301 Hollywood Blvd. Robert Montgomery - 1631 Vine Street Clayton Moore (The Lone Ranger) - 6914 Hollywood Blvd. Del Moore - 6405 Hollywood Blvd. Garry Moore - 1680 Vine Street Mary Tyler Moore - 7021 Hollywood Blvd. Tracy Morgan - 6280 Hollywood Blvd. Jerry Moss - 6933 Hollywood Blvd. Richard Mulligan - 6777 Hollywood Blvd. Ryan Murphy - 6533 Hollywood Blvd. Jan Murray - 6153 Hollywood Blvd. Conrad Nagel - 1752 Vine Street J. Carrol Naish - 6145 Hollywood Blvd. Niecy Nash - 6201 Hollywood Blvd. Ogden Nash - 6264 Hollywood Blvd. Barry Nelson - 6259 Hollywood Blvd. David Nelson - 1501 Vine Street Harriet Nelson - 6821 Hollywood Blvd. Ozzie Nelson - 6555 Hollywood Blvd. Bob Newhart - 6381 Hollywood Blvd. Nichelle Nichols - 6633 Hollywood Blvd. David Niven - 1623 Vine Street Lloyd Nolan - 1752 Vine Street Hugh O'Brian - 6613 Hollywood B Edmond O'Brien - 6523 Hollywood Blvd. Margaret O'Brien - 1634 Vine Street Pat O'Brien - 6240 Hollywood Blvd. Donald O'Connor - 7021 Hollywood Blvd. Chris O'Donnell - 6681 Hollywood Blvd. Ed O'Neill - 7021 Hollywood Blvd. Robert Osborne - 1617 Vine Street Michael O'Shea - 1680 Vine Street Jack Paar - 6212 Hollywood Blvd. Jack Palance - 6608 Hollywood Blvd. Lilli Palmer - 7013 Hollywood Blvd. Jim Parsons - 6533 Hollywood Blvd. Mandy Patinkin - 6243 Hollywood Blvd. John Payne - 6687 Hollywood Blvd. Harold Peary - 1719 Vine Street Anthony Perkins - 6801 Hollywood Blvd. Gigi Perreau - 6212 Hollywood Blvd. William Petersen - 6667 Hollywood Blvd. Regis Philbin - 6834 Hollywood Blvd. Suzanne Pleshette - 6751 Hollywood Blvd. Amy Poehler - 6767 Hollywood Blvd. Dick Powell - 6745 Hollywood Blvd. Mala Powers - 6360 Hollywood Blvd. Stefanie Powers - 6776 Hollywood Blvd. Vincent Price - 6501 Hollywood Blvd. Freddie Prinze - 6755 Hollywood Blvd. Jon Provost - 7080 Hollywood Blvd. Wolfgang Puck - 6801 Hollywood Blvd. George Putnam - 6374 Hollywood Blvd. Gilda Radner - 6801 Hollywood Blvd. George Raft - 1500 Vine Street Basil Rathbone - 6915 Hollywood Blvd. Martha Raye - 6547 Hollywood Blvd. Gene Raymond - 1708 Vine Street Ronald Reagan - 6374 Hollywood Blvd. Della Reese - 7060 Hollywood Blvd. George Reeves - 6709 Hollywood Blvd. Carl Reiner - 6421 Hollywood Blvd. Duncan Renaldo - 1680 Vine Street Marjorie Reynolds - 1525 Vine Street Kelly Ripa - 6834 Hollywood Blvd John Ritter - 6631 Hollywood Blvd. Joan Rivers - 7000 Hollywood Blvd. Doris Roberts - 7021 Hollywood Blvd. Dale Robertson - 6500 Hollywood Blvd. Chris Rock - 7021 Hollywood Blvd. Gene Roddenberry - 6683 Hollywood Blvd. Roy Rogers - 1620 Vine Street Wayne Rogers - 7018 Hollywood Blvd. Fred Mister Rogers - 6600 Hollywood Blvd. Ruth Roman - 6672 Hollywood Blvd. Cesar Romero - 1719 Vine Street Mickey Rooney - 6541 Hollywood Blvd Roseanne Barr - 6767 Hollywood Blvd. Marion Ross - 6420 Hollywood Blvd. Henry Rowland - 6328 Hollywood Blvd. Evelyn Rudie - 6800 Hollywood Blvd. Charles Ruggles - 1630 Vine Street Ann Rutherford - 6333 Hollywood Blvd. Eva Marie Saint - 6730 Hollywood Blvd. Pat Sajak - 6200 Hollywood Blvd. Soupy Sales - 7000 Hollywood Blvd. George Sanders - 7007 Hollywood Blvd. Isabel Sanford - 7080 Hollywood Blvd. Cristina Saralegui - 7060 Hollywood Blvd. George Schlatter - 7000 Hollywood Blvd. Charles M. Schulz - 7021 Hollywood Blvd. Sherwood Schwartz - 6541 Hollywood Blvd. Kyra Sedgwick - 6356 Hollywood Blvd. Rod Serling - 6840 Hollywood Blvd. Jane Seymour - 7000 Hollywood Blvd. William Shatner - 6901 Hollywood Blvd. Judith Sheindlin (Judge Judy) - 7065 Hollywood Blvd. Sidney Sheldon - 6739 Hollywood Blvd. Cybill Shepherd - 7000 Hollywood Blvd. Bobby Sherwood - 1625 Vine Street Dinah Shore - 6916 Hollywood Blvd. Jay Silverheels - 6538 Hollywood Blvd. Sarah Silverman - 6600 Hollywood Blvd. Phil Silvers - 6370 Hollywood Blvd. Frank Sinatra - 6538 Hollywood Blvd. Gary Sinise - 6664 Hollywood Blvd. Red Skelton - 6650 Hollywood Blvd. Everett Sloane - 6254 Hollywood Blvd. Jaclyn Smith - 7000 Hollywood Blvd. Suzanne Somers - 7018 Hollywood Blvd. Ann Sothern - 1634 Vine Street Aaron Spelling - 6667 Hollywood Blvd. Jo Stafford - 6270 Hollywood Blvd. John Stamos - 7021 Hollywood Blvd. Robert Sterling - 1709 Vine Street Connie Stevens - 6249 Hollywood Blvd. Mark Stevens - 6637 Hollywood Blvd. Gale Storm - 1680 Vine Street Bill Stout - 1500 Vine Street Barry Sullivan - 1500 Vine Street Ed Sullivan - 6101 Hollywood Blvd. Kiefer Sutherland - 7024 Hollywood Blvd. Gloria Swanson - 6301 Hollywood Blvd. Loretta Swit - 6240 Hollywood Blvd. George Takei - 6681 Hollywood Blvd. Kent Taylor - 6818 Hollywood Blvd. Ruth Ashton Taylor - 1540 Vine Street John Tesh - 7021 Hollywood Blvd. Danny Thomas - 6901 Hollywood Blvd. Marlo Thomas - 6904 Hollywood Blvd. Fred Travalena - 7018 Hollywood Blvd. Alex Trebek - 6501 Hollywood Blvd. Ernest Truex - 6721 Hollywood Blvd. Donald Trump - 6801 Hollywood Blvd. Lurene Tuttle - 7011 Hollywood Blvd. Robert Urich - 7083 Hollywood Blvd. Dick Van Dyke - 7021 Hollywood Blvd. Dick Van Patten - 1541 N. Vine Street Vivian Vance - 7000 Hollywood Blvd. Elena Verdugo - 1709 Vine Street Lindsay Wagner - 6767 Hollywood Blvd. Clint Walker - 1505 Vine Street Mike Wallace - 6263 Hollywood Blvd. Barbara Walters - 6801 Hollywood Blvd. Le juge Joseph Wapner - 6922 Hollywood Blvd. Jay Ward - 7080 Hollywood Blvd. Fred Waring - 1751 Vine Street Sam Waterston - 7040 Hollywood Blvd. Dennis Weaver - 6822 Hollywood Blvd. Jack Webb - 6278 Hollywood Blvd. Richard Webb - 7059 Hollywood Blvd. Lawrence Welk - 1601 Vine Street Bill Welsh - 6362 Hollywood Blvd. Adam West - 6764 Hollywood Blvd. Betty White - 6747 Hollywood Blvd. Vanna White - 7018 Hollywood Blvd. Barbara Whiting Smith - 6443 Hollywood Blvd. James Whitmore - 6611 Hollywood Blvd Bill Williams - 6145 Hollywood Blvd. Cindy Williams - 7021 Hollywood Blvd Dave Willock - 6358 Hollywood Blvd. Marie Wilson - 6765 Hollywood Blvd. Paul Winchell - 6333 Hollywood Blvd. Walter Winchell - 1645 Vine Street Henry Winkler - 623 Hollywood Blvd. Jonathan Winters - 6290 Hollywood Blvd. Dick Wolf - 7040 Hollywood Blvd. David L. Wolper - 1500 Vine Street Donald Woods - 6260 Hollywood Blvd. Teresa Wright - 6405 Hollywood Blvd. Jane Wyatt - 6350 Hollywood Blvd. Jane Wyman - 1620 Vine Street Ed Wynn - 6426 Hollywood Blvd. Keenan Wynn - 1515 Vine Street Gig Young - 6821 Hollywood Blvd. Loretta Young - 6135 Hollywood Blvd. Robert Young - 6360 Hollywood Blvd. Roland Young - 6315 Hollywood Blvd. Florian ZaBach - 6505 Hollywood Blvd. Efrem Zimbalist Jr. - 7095 Hollywood Blvd.
Après "Télévision" et "Scène et musique", nous allons terminer cette série de listes consacrée aux étoiles des trottoirs d'Hollywood, le fameux Walk of fame, par la plus prestigieuse, la plus longue et, celle que je pensais être la seule avant de m'y intéresser, la liste "Cinéma". Mais rassurez-vous (ou pas, d'ailleurs !), ce ne sera pas le dernier article consacré au sujet. J'ai encore plein de choses à vous dire et à vous apprendre sur cette étonnante idée de mêler art, tourisme et voirie. C'est quand même un drôle de roller coaster émotionnel que l'annonce de votre étoile. Imaginez, vous êtes une personnalité artistique américaine. Vous recevez un jour un message qui vous apprend que vous allez inaugurer votre bout de trottoir à Los Angeles. Vous êtes heureux. C'est une reconnaissance dont vous rêviez depuis votre premier succès. Et quand vous repassez, un peu plus tard, lunettes de soleil sur le nez pour découvrir incognito les réactions des fans, vous vous rendez compte qu'on ne fait pas attention à votre dalle, vous n'êtes pas Michael Jackson. On vous ignore, on vous piétine. Pire, ce chien est sur le point de vous chier dessus. Beau couronnement pour une carrière.
La liste cinéma, comme les autres finalement, est assez hétéroclite. On y trouve comme il se doit des actrices, des acteurs, des réalisateurs, des compositeurs de musique de film mais aussi quelques incongruités que je développerai dans un prochain article.
Dans la liste qui suit, les noms des personnalités étoilées sont classés par ordre alphabétique et sont suivis de l’adresse de la dalle vous permettant de trouver directement celle ou celui qui vous intéresse que ça soit sur la page ou sur place. Comme pour les précédentes listes regroupant les personnalités du Hollywood Walk of fame, j’ai opté pour une séparation entre les personnages fictifs, ceux qui ont une étoile à plusieurs et les stars d’une étoile rien que pour eux.
Les personnages fictifs
Bugs Bunny - 7007 Hollywood Blvd. Donald Duck - 6840 Hollywood Blvd. La Fée Clochette - 6834 Hollywood Blvd. Godzilla - 6925 Hollywood Blvd. Mickey Mouse - 6925 Hollywood Blvd. Minnie Mouse - 6834 Hollywood Blvd. Rintintin - 1623 Vine Street Shrek - 6931 Hollywood Blvd. Winnie l'ourson - 6834 Hollywood Blvd. Woody Woodpecker - 7000 Hollywood Blvd.
Les groupes de personnes
Dead End Kids - 7080 Hollywood Blvd. Mr. & Mrs. Sidney Drew - 6901 Hollywood Blvd. The Nicholas Brothers - 7083 Hollywood Blvd. The Ritz Brothers - 6756 Hollywood Blvd. Les frères Sherman - 6918 Hollywood Blvd. The Three Stooges - 1560 Vine Street The Watson Family - 6674 Hollywood Blvd. La Famille Westmore - 1645 Vine Street
Les stars d’une étoile
Bud Abbott - 1611 Vine Street Art Acord - 1709 Vine Street Amy Adams - 6280 Hollywood Blvd. Renée Adorée - 1601 Vine Street Philip Ahn - 6211 Hollywood Blvd. Frank Albertson - 6754 Hollywood Blvd. Rex Allen - 6821 Hollywood Blvd. Kirstie Alley - 7000 Hollywood Blvd. June Allyson - 1537 Vine Street Don Alvarado - 6504 Hollywood Blvd. Adrienne Ames - 1612 Vine Street Gilbert M. Anderson - 1651 Vine Street Mary Anderson - 1645 Vine Street Julie Andrews - 6901 Hollywood Blvd. Heather Angel - 6301 Hollywood Blvd. Jennifer Aniston - 6270 Hollywood Blvd. Ann-Margret - 6501 Hollywood Blvd. Roscoe Arbuckle - 6701 Hollywood Blvd. Samuel Z. Arkoff - 7046 Hollywood Blvd. Richard Arlen - 6755 Hollywood Blvd. George Arliss - 6648-1/2 Hollywood Blvd. Desi Arnaz - 6325-1/2 Hollywood Blvd. Edward Arnold - 6225 Hollywood Blvd. Jean Arthur - 6333 Hollywood Blvd. Dorothy Arzner - 1500 N. Vine Street Nils Asther - 6705 Hollywood Blvd. Fred Astaire - 6756 Hollywood Blvd. Mary Astor - 6701 Hollywood Blvd. Gene Autry - 6644 Hollywood Blvd. Agnes Ayres - 6504 Hollywood Blvd. Lew Ayres - 6385 Hollywood Blvd. Lauren Bacall - 1724 Vine Street James Bacon - 1637 Vine Street Kevin Bacon - 6356 Hollywood Blvd. Lloyd Bacon - 7011 Hollywood Blvd. King Baggot - 6312 Hollywood Blvd. Fay Bainter - 7021 Hollywood Blvd. Carroll Baker - 1725 Vine Street Rick Baker - 6764 Hollywood Blvd. Lucille Ball - 6436 Hollywood Blvd. Antonio Banderas - 6801 Hollywood Blvd. Tallulah Bankhead - 6141 Hollywood Blvd. Vilma Bánky - 7021 Hollywood Blvd. Theda Bara - 6307 Hollywood Blvd. Javier Bardem - 6834 Hollywood Blvd. Lynn Bari - 6116 Hollywood Blvd. Binnie Barnes - 1501 Vine Street Mona Barrie - 6140 Hollywood Blvd. Wendy Barrie - 1708 Vine Street Bessie Barriscale - 6652 Hollywood Blvd. Drew Barrymore - 6925 Hollywood Blvd. Ethel Barrymore - 7001 Hollywood Blvd. John Barrymore - 6667 Hollywood Blvd. Lionel Barrymore - 1724 Vine Street Richard Barthelmess - 6755 Hollywood Blvd. Freddie Bartholomew - 6663 Hollywood Blvd. Richard Basehart - 6276 Hollywood Blvd. Kim Basinger - 7021 Hollywood Blvd. Lina Basquette - 1529 Vine Street Angela Bassett - 7000 Hollywood Blvd. Jason Bateman - 6533 Hollywood Blvd. Kathy Bates - 6927 Hollywood Blvd. Anne Baxter - 6741 Hollywood Blvd. Warner Baxter - 6284 Hollywood Blvd. Beverly Bayne - 1752 Vine Street William Beaudine - 1777 Vine Street Wallace Beery - 7001 Hollywood Blvd. Madge Bellamy - 6517 Hollywood Blvd. Robert Benchley - 1724 Vine Street Annette Bening - 6927 Hollywood Blvd. Belle Bennett - 1511 Vine Street Constance Bennett - 6250 Hollywood Blvd. Joan Bennett - 6300 Hollywood Blvd. Jack Benny - 6650 Hollywood Blvd. Edgar Bergen - 6766 Hollywood Blvd. Ingrid Bergman - 6759 Hollywood Blvd. Sarah Bernhardt - 1751 Vine Street Elmer Bernstein - 7083 Hollywood Blvd. Halle Berry - 6801 Hollywood Blvd. Edna Best - 6124 Hollywood Blvd. Charles Bickford - 6780 Hollywood Blvd. Constance Binney - 6301 Hollywood Blvd. Jack Black - 6441 Hollywood Blvd. Sidney Blackmer - 1625 Vine Street Carlyle Blackwell - 6340 Hollywood Blvd. Cate Blanchett - 6712 Hollywood Blvd. Joan Blondell - 6311 Hollywood Blvd. Orlando Bloom - 6927 Hollywood Blvd. Monte Blue - 6290 Hollywood Blvd. Ann Blyth - 6733 Hollywood Blvd. Betty Blythe - 1708 Vine Street Eleanor Boardman - 6928 Hollywood Blvd. Humphrey Bogart - 6322 Hollywood Blvd. Mary Boland - 6150 Hollywood Blvd. John Boles - 6530 Hollywood Blvd. Richard Boleslawski - 7021 Hollywood Blvd. Ray Bolger - 6788 Hollywood Blvd. Beulah Bondi - 1718 Vine Street Shirley Booth - 6850 Hollywood Blvd. Olive Borden - 6801 Hollywood Blvd. Ernest Borgnine - 6324 Hollywood Blvd. Frank Borzage - 6300 Hollywood Blvd. Hobart Bosworth - 6522 Hollywood Blvd. Clara Bow - 1500 Vine Street John Bowers - 1709 Vine Street William Boyd - 1734 Vine Street Charles Boyer - 6300 Hollywood Blvd. Ray Bradbury - 6644 Hollywood Blvd. Alice Brady - 6201 Hollywood Blvd. Marlon Brando - 1765 Vine Street Walter Brennan - 6501 Hollywood Blvd. Evelyn Brent - 6548 Hollywood Blvd. George Brent - 1709 Vine Street Mary Brian - 1559 Vine Street Fanny Brice - 6415 Hollywood Blvd. Beau Bridges - 7065 Hollywood Blvd. Jeff Bridges - 7065 Hollywood Blvd. Bernie Brillstein - 7018 Hollywood Blvd. Albert R. Broccoli - 6910 Hollywood Blvd. Matthew Broderick - 6801 Hollywood Blvd. Charles Bronson - 6901 Hollywood Blvd. Mel Brooks - 6712 Hollywood Blvd. Richard Brooks - 6422 Hollywood Blvd. Pierce Brosnan - 7083 Hollywood Blvd Clarence Brown - 1752 Vine Street Harry Joe Brown - 1777 Vine Street Joe E. Brown - 1680 Vine Street Johnny Mack Brown - 6101 Hollywood Blvd. Tom Brown - 1648 Vine Street Vanessa Brown - 1621 Vine Street Tod Browning - 6225 Hollywood Blvd. Yul Brynner - 6162 Hollywood Blvd. Sandra Bullock - 6801 Hollywood Blvd. John Bunny - 1715 Vine Street Billie Burke - 6617 Hollywood Blvd. Smiley Burnette - 6125 Hollywood Blvd. Bob Burns - 1601 Vine Street George Burns - 1639 Vine Street Mae Busch - 7021 Hollywood Blvd. Francis X. Bushman - 1651 Vine Street David Butler - 6561 Hollywood Blvd. Charles Butterworth - 7036 Hollywood Blvd. Spring Byington - 6507 Hollywood Blvd. James Caan - 6648 Hollywood Blvd. Nicolas Cage - 7021 Hollywood Blvd. James Cagney - 6504 Hollywood Blvd. Justin Camy - 5285 Hollywood Blvd. Alice Calhoun - 6815 Hollywood Blvd. Rory Calhoun - 7007 Hollywood Blvd. James Cameron - 6712 Hollywood Blvd. Dyan Cannon - 6608 Hollywood Blvd. Judy Canova - 6821 Hollywood Blvd. Cantinflas - 6438 Hollywood Blvd. Eddie Cantor - 6648 Hollywood Blvd. Yakima Canutt - 1500 Vine Street Frank Capra - 6614 Hollywood Blvd. Steve Carell - 6708 Hollywood Blvd. Harry Carey - 1521 Vine Street Kitty Carlisle - 6611 Hollywood Blvd. Mary Carlisle - 6679 Hollywood Blvd. Sue Carol - 1639 N. Vine Street Leslie Caron - 6153 Hollywood Blvd. John Carradine - 6240 Hollywood Blvd. Leo Carrillo - 1635 Vine Street Madeleine Carroll - 6707 Hollywood Blvd. Nancy Carroll - 1725 Vine Street Gilbert Cates - 7065 Hollywood Blvd. Walter Catlett - 1713 Vine Street Richard Chamberlain - 7018 Hollywood Blvd. John Chambers - 7006 Hollywood Blvd. Jackie Chan - 6801 Hollywood Blvd. Jeff Chandler - 1770 Vine Street Lon Chaney, Sr. - 7046 Hollywood Blvd. Charlie Chaplin - 6751 Hollywood Blvd. Cyd Charisse - 1601 Vine Street Charley Chase - 6630 Hollywood Blvd. Chevy Chase - 7021 Hollywood Blvd. Ilka Chase - 6361 Hollywood Blvd. Ruth Chatterton - 6263 Hollywood Blvd. Virginia Cherrill - 1545 Vine Street Maurice Chevalier - 1651 Vine Street Al Christie - 6771 Hollywood Blvd. Charles Christie - 1719 Vine Street Ina Claire - 6150 Hollywood Blvd. Marguerite Clark - 6300 Vine Street Ethel Clayton - 6936 Hollywood Blvd. Montgomery Clift - 6104 Hollywood Blvd. Glenn Close - 7000 Hollywood Blvd. Andy Clyde - 6758 Hollywood Blvd. Charles Coburn - 6268 Hollywood Blvd. James Coburn - 7055 Hollywood Blvd. Steve Cochran - 1750 Hollywood Blvd. George M. Cohan - 6734 Hollywood Blvd. Arthur Cohn - 7000 Hollywood Blvd. Claudette Colbert - 6812 Hollywood Blvd. Constance Collier - 6231 Hollywood Blvd. William Collier - 6340 Hollywood Blvd. Joan Collins - 6901 Hollywood Blvd. Ronald Colman - 6801 Hollywood Blvd. Betty Compton - 1751 Vine Street Chester Conklin - 1560 Vine Street Heinie Conklin - 1776 Vine Street Bill Conti - 6541 Hollywood Blvd. Jack Conway - 1500 Vine Street Jackie Coogan - 1654 Vine Street Clyde Cook - 6531 Hollywood Blvd. Donald Cook - 1718 Vine Street Gary Cooper - 6243 Hollywood Blvd. Jackie Cooper - 1507 Vine Street Merian C. Cooper - 6525 Hollywood Blvd. Roger Corman - 7013 Hollywood Blvd. Ricardo Cortez - 1500 Vine Street Dolores Costello - 1645 Vine Street Helene Costello - 1500 Vine Street Lou Costello - 6438 Hollywood Blvd. Maurice Costello - 6515 Hollywood Blvd. Kevin Costner - 6801 Hollywood Blvd. Joseph Cotten - 6382 Hollywood Blvd. Broderick Crawford - 6901 Hollywood Blvd. Joan Crawford - 1752 Vine Street Laird Cregar - 1716 Vine Street Richard Crenna - 6714 Hollywood Blvd. Laura Hope Crews - 6251 Hollywood Blvd. Donald Crisp - 1628 Vine Street John Cromwell - 6555 Hollywood Blvd. Richard Cromwell - 1627 Vine Street Bing Crosby - 1611 Vine Street Russell Crowe - 6801 Hollywood Blvd. Tom Cruise - 6912 Hollywood Blvd. Penelope Cruz - 6834 Hollywood Blvd. James Cruze - 6922 Hollywood Blvd. Billy Crystal - 6925 Hollywood Blvd. George Cukor - 6378 Hollywood Blvd. Constance Cummings - 6201 Hollywood Blvd. Irving Cummings - 6816 Hollywood Blvd. Robert Cummings - 6816 Hollywood Blvd. Alan Curtis - 7021 Hollywood Blvd. Jamie Lee Curtis - 6600 Hollywood Blvd. Tony Curtis - 6817 Hollywood Blvd. Michael Curtiz - 6640 Hollywood Blvd. Arlene Dahl - 1624 Vine Street Dorothy Dalton - 1560 Vine Street Matt Damon - 6801 Hollywood Blvd. Viola Dana - 6541 Hollywood Blvd. Dorothy Dandridge - 6719 Hollywood Blvd. Karl Dane - 6140 Hollywood Blvd. Rodney Dangerfield - 6366 Hollywood Blvd. Bebe Daniels - 1716 Vine Street Linda Darnell - 1631 Vine Street Jane Darwell - 6735 Hollywood Blvd. Delmer Daves - 1634 Vine Street Marion Davies - 6326 Hollywood Blvd. Bette Davis - 6225 Hollywood Blvd. Joan Davis - 1521 Vine Street Doris Day - 6735 Hollywood Blvd. Laraine Day - 6676 Hollywood Blvd. James Dean - 1719 Vine Street Yvonne De Carlo - 6124 Hollywood Blvd. Frances Dee - 7080 Hollywood Blvd. Lee De Forest - 1752 Vine Street Carter DeHaven - 1742 Vine Street Gloria DeHaven - 6933 Hollywood Blvd. Olivia de Havilland - 6762 Hollywood Blvd. Dolores del Río - 1630 Vine Street Roy Del Ruth - 6150 Hollywood Blvd. Marguerite De La Motte - 6902 Hollywood Blvd. Dom DeLuise - 1765 N. Vine Street William Demarest - 6667 Hollywood Blvd. Cecil B. DeMille - 1725 Vine Street Reginald Denny - 6657 Hollywood Blvd. Johnny Depp - 7018 Hollywood Blvd. Eugenio Derbez - 7013 Hollywood Blvd. Bruce Dern - 6270 Hollywood Blvd. Laura Dern - 6270 Hollywood Blvd. Elliott Dexter - 1751 Vine Street Cameron Diaz - 6712 Hollywood Blvd. William Dieterle - 6901 Hollywood Blvd. Marlene Dietrich - 6400 Hollywood Blvd. Roy O. Disney - 6833 Hollywood Blvd. Walt Disney - 7021 Hollywood Blvd. Richard Dix - 1608 Vine Street Edward Dmytryk - 6241 Hollywood Blvd. Ray Dolby - 6801 Hollywood Blvd. Robert Donat - 6420 Hollywood Blvd. Richard Donner - 6712 Hollywood Blvd. Lauren Shuler Donner - 6712 Hollywood Blvd. James Doohan - 7021 Hollywood Blvd. Marie Doro - 1725 Vine Street Kirk Douglas - 6263 Hollywood Blvd. Melvyn Douglas - 6423 Hollywood Blvd. Michael Douglas - 6259 Hollywood Blvd. Paul Douglas - 1648 Hollywood Blvd. Billie Dove - 6351 Hollywood Blvd. Frances Drake - 6821 Hollywood Blvd. Louise Dresser - 6538 Hollywood Blvd. Marie Dressler - 1731 Vine Street Ellen Drew - 6901 Hollywood Blvd. Richard Dreyfuss - 7021 Hollywood Blvd. Bobby Driscoll - 1560 Vine Street Faye Dunaway - 7021 Hollywood Blvd. James Dunn - 6555 Hollywood Blvd. Irene Dunne - 6440 Hollywood Blvd. Philip Dunne - 6725 Hollywood Blvd. Mildred Dunnock - 6613 Hollywood Blvd. Jimmy Durante - 1600 Vine Street Deanna Durbin - 1724 Vine Street Charles Durning - 6504 Hollywood Blvd. Robert Duvall - 6801 Hollywood Blvd. Ann Dvorak - 6321 Hollywood Blvd. Allan Dwan - 6263 Hollywood Blvd. George Eastman - 1709 Vine Street Roger Ebert - 6834 Hollywood Blvd. Buddy Ebsen - 1765 Vine Street Thomas A. Edison - 6700 Hollywood Blvd. Nelson Eddy - 6311 Hollywood Blvd. Robert Edeson - 1628 Vine Street Michael D. Eisner - 6834 Hollywood Blvd. Faye Emerson - 6529 Hollywood Blvd. Leon Errol - 6801 Hollywood Blvd. Ruth Etting - 6563 Hollywood Blvd. Madge Evans - 1752 Vine Street Robert Evans - 6925 Hollywood Blvd. Max Factor - 6922 Hollywood Blvd. Douglas Fairbanks, Jr. - 6318 Hollywood Blvd. Douglas Fairbanks, Sr. - 7022 Hollywood Blvd. Jerry Fairbanks - 6384 Hollywood Blvd. Dustin Farnum - 6635 Hollywood Blvd. William Farnum - 6322 Hollywood Blvd. Geraldine Farrar - 1620 Vine Street Charles Farrell - 7021 Hollywood Blvd. Glenda Farrell - 6524 Hollywood Blvd. John Farrow - 6300 Hollywood Blvd. William Faversham - 1724 Vine Street Frank Fay - 6282 Hollywood Blvd. Alice Faye - 6930 Hollywood Blvd. Julia Faye - 6501 Hollywood Blvd. Louise Fazenda - 6801 Hollywood Blvd. Helen Ferguson - 6153 Hollywood Blvd. Will Ferrell - 6767 Hollywood Blvd. José Ferrer - 6541 Hollywood Blvd. Mel Ferrer - 6268 Hollywood Blvd. Stepin Fetchit - 1751 Vine Street W. C. Fields - 7004 Hollywood Blvd. Flora Finch - 6673 Hollywood Blvd. Colin Firth - 6714 Hollywood Blvd. Barry Fitzgerald - 6252 Hollywood Blvd Geraldine Fitzgerald - 6353 Hollywood Blvd. George Fitzmaurice - 6601 Hollywood Blvd. James A. Fitzpatrick - 1611 Vine Street Rhonda Fleming - 6660 Hollywood Blvd. Victor Fleming - 1719 Vine Street Errol Flynn - 6654 Hollywood Blvd. Nina Foch - 6322 Hollywood Blvd. Henry Fonda - 1601 Vine Street Peter Fonda - 7018 Hollywood Blvd. Joan Fontaine - 1645 Vine Street Glenn Ford - 6933 Hollywood Blvd. Harrison Ford (1884 - 1957) - 6665 Hollywood Blvd Harrison Ford (1942 - ?) - 6801 Hollywood Blvd. John Ford - 1640 Vine Street Jodie Foster - 6927 Hollywood Blvd. Michael J. Fox - 7021 Hollywood Blvd. William Fox - 6541 Hollywood Blvd. Jamie Foxx - 6801 Hollywood Blvd. Eddie Foy - 1725 Vine Street Kay Francis - 6766 Hollywood Blvd. James Franco - 6838 Hollywood Blvd. Sidney Franklin - 6566 Hollywood Blvd. William Frawley - 6322 Hollywood Blvd. Pauline Frederick - 7000 Hollywood Blvd. Y. Frank Freeman - 6821 Hollywood Blvd. Morgan Freeman - 7021 Hollywood Blvd. William Friedkin - 6925 Hollywood Blvd. Annette Funicello - 6834 Hollywood Blvd. Betty Furness - 1533 Vine Street Clark Gable - 1608 Vine Street Greta Garbo - 6901 Hollywood Blvd. Andy García - 7000 Hollywood Blvd. Ava Gardner - 1560 Vine Street Helen Gahagan - 1708 Vine Street John Garfield - 7065 Hollywood Blvd. Judy Garland - 1715 Vine Street Jennifer Garner - 6920 Hollywood Blvd. Peggy Ann Garner - 6604 Hollywood Blvd. Tay Garnett - 6556 Hollywood Blvd. Greer Garson - 1651 Vine Street Janet Gaynor - 6284 Hollywood Blvd. Mitzi Gaynor - 6288 Hollywood Blvd. Hoot Gibson - 1765 Vine Street Billy Gilbert - 6263 Hollywood Blvd. John Gilbert - 1755 Vine Street Dorothy Gish - 6385 Hollywood Blvd. Lillian Gish - 1720 Vine Street Louise Glaum - 6834 Hollywood Blvd. James Gleason - 7038 Hollywood Blvd. Paulette Goddard - 1652 Vine Street Whoopi Goldberg - 6801 Hollywood Blvd. Jeff Goldblum - 6656 Hollywood Blvd. Samuel Goldwyn - 1631 Vine Street Cuba Gooding Jr. - 6834 Hollywood Blvd. John Goodman - 6767 Hollywood Blvd. Pedro Gonzalez Gonzalez - 1555 Vine Street Mike Gore - 6315 Hollywood Blvd. Louis Gossett, Jr. - 7000 Hollywood Blvd. Jetta Goudal - 6333 Hollywood Blvd. Betty Grable - 6525 Hollywood Blvd. Gloria Grahame - 6522 Hollywood Blvd. Cary Grant - 1610 Vine Street Bonita Granville - 6607 Hollywood Blvd. Sid Grauman - 6379 Hollywood Blvd. Gilda Gray - 6620 Hollywood Blvd. Kathryn Grayson - 1600 Vine Street Brian Grazer - 7000 Hollywood Blvd Alfred Green - 6529 Hollywood Blvd. Jack N. Green - 6925 Hollywood Blvd. Mitzi Green - 6430 Hollywood Blvd. Jane Greer - 1634 Vine Street Corinne Griffith - 1560 Vine Street D. W. Griffith - 6535 Hollywood Blvd. Raymond Griffith - 6124 Hollywood Blvd. Texas Guinan - 1765 Vine Street Alec Guinness - 1559 Vine Street Edmund Gwenn - 1755 Vine Street William Haines - 7012 Hollywood Blvd. Alan Hale Sr. - 6532 Hollywood Blvd. Creighton Hale - 6915 Hollywood Blvd. Monte Hale - 7000 Hollywood Blvd. Conrad Hall - 7060 Hollywood Blvd. Jon Hall - 1724 Vine Street Mark Hamill - 6834 Hollywood Blvd. George Hamilton - 7021 Hollywood Blvd. Lloyd Hamilton - 6141 Hollywood Blvd. Neil Hamilton - 6634 Hollywood Blvd. Tom Hanks - 7000 Hollywood Blvd. Ann Harding - 6201 Hollywood Blvd. Cedric Hardwicke - 6201 Hollywood Blvd. Oliver Hardy - 1500 Vine Street Jean Harlow - 6910 Hollywood Blvd. Ed Harris - 6712 Hollywood Blvd. Mildred Harris - 6307 Hollywood Blvd. Rex Harrison - 6904 Hollywood Blvd. Ray Harryhausen - 6840 Hollywood Blvd. William S. Hart - 6363 Hollywood Blvd. Signe Hasso - 7080 Hollywood Blvd. Henry Hathaway - 1638 Vine Street Raymond Hatton - 1708 Vine Street June Haver - 1777 Vine Street June Havoc - 6618 Hollywood Blvd. Howard Hawks - 1708 Vine Street Goldie Hawn - 6201 Hollywood Blvd. Sessue Hayakawa - 1645 Vine Street Helen Hayes - 6258 Hollywood Blvd. Will H. Hays - 6116 Hollywood Blvd. Louis Hayward - 1500 Vine Street Susan Hayward - 6251 Hollywood Blvd. Rita Hayworth - 1645 Vine Street Edith Head - 6504 Hollywood Blvd. Patricia Heaton - 6533 Hollywood Blvd. Eileen Heckart - 6140 Hollywood Blvd. Tippi Hedren - 7060 Hollywood Blvd. Van Heflin - 6311 Hollywood Blvd. Sonja Henie - 6101 Hollywood Blvd. Paul Henreid - 6366 Hollywood Blvd. Audrey Hepburn - 1652 Vine Street Katharine Hepburn - 6284 Hollywood Blvd. Hugh Herbert - 6251 Hollywood Blvd. Pee-wee Herman - 6562 Hollywood Blvd. Jean Hersholt - 6501 Hollywood Blvd. Irene Hervey - 6336 Hollywood Blvd. Charlton Heston - 1628 Hollywood Blvd. Alfred Hitchcock - 6506 Hollywood Blvd. William Holden - 1651 Vine Street Judy Holliday - 6901 Hollywood Blvd. Gordon Hollingshead - 6200 Hollywood Blvd. Celeste Holm - 1500 Vine Street Burton Holmes - 6600 Hollywood Blvd. Phillips Holmes - 6908 Hollywood Blvd. Taylor Holmes - 6821 Hollywood Blvd. Jack Holt - 6313-1/2 Hollywood Blvd Bob Hope - 6541 Hollywood Blvd. Anthony Hopkins - 6801 Hollywood Blvd. Miriam Hopkins - 1709 Vine Street Dennis Hopper - 6712 Hollywood Blvd Hedda Hopper - 6313 Hollywood Blvd Lena Horne - 6282 Hollywood Blvd. Edward Everett Horton - 6427 Hollywood Blvd Harry Houdini - 7001 Hollywood Blvd. Leslie Howard - 6550 Hollywood Blvd. William K. Howard - 1500 Vine Street Rochelle Hudson - 6200 Hollywood Blvd. Rock Hudson - 6116 Hollywood Blvd. Josephine Hull - 6502 Hollywood Blvd. H. Bruce Humberstone - 1752 Vine Street Holly Hunter - 7000 Hollywood Blvd. Kim Hunter - 1617 Vine Street Gale Anne Hurd - 6621 Hollywood Blvd. Ruth Hussey - 1551 Vine Street Anjelica Huston - 6270 Hollywood Blvd. John Huston - 1765 Hollywood Blvd. Walter Huston - 6624 Hollywood Blvd. Betty Hutton - 6259 Hollywood Blvd. Thomas Ince - 6727 Hollywood Blvd. Rex Ingram - 1651 Hollywood Blvd. Jill Ireland - 6751 Hollywood Blvd. Samuel L. Jackson - 7018 Hollywood Blvd. Dean Jagger - 1623 Vine Street Susan Saint James - 1645 Vine Street Elsie Janis - 6770 Hollywood Blvd. Emil Jannings - 1630 Vine Street Maurice Jarre - 6505 Hollywood Blvd. Herbert Jeffreys - 6672 Hollywood Blvd. George Jessel - 1777 Vine Street Isabel Jewell - 1560 Vine Street Norman Jewison - 7000 Hollywood Blvd. Scarlett Johansson - 6931 Hollywood Blvd. Dwayne Johnson - 6801 Hollywood Blvd. Magic Johnson - 7018 Hollywood Blvd. Ben Johnson - 7083 Hollywood Blvd. Nunnally Johnson - 6240 Hollywood Blvd. Van Johnson - 6600 Hollywood Blvd. Al Jolson - 6622 Hollywood Blvd. Buck Jones - 6834 Hollywood Blvd. Chuck Jones - 7011 Hollywood Blvd. Jennifer Jones - 6429 Hollywood Blvd. Shirley Jones - 1541 Vine Street Tommy Lee Jones - 6925 Hollywood Blvd. Victor Jory - 6605 Hollywood Blvd. Leatrice Joy - 6517 Hollywood Blvd. Katy Jurado - 7065 Hollywood Blvd. Herbert Kalmus - 6157 Hollywood Blvd. Boris Karloff - 1737 Vine Street Bob Kane - 6764 Hollywood Blvd. Danny Kaye - 6563 Hollywood Blvd. Elia Kazan - 6800 Hollywood Blvd. Buster Keaton - 6619 Hollywood Blvd. Michael Keaton - 6931 Hollywood Blvd. Howard Keel - 6253 Hollywood Blvd. Ruby Keeler - 6730 Hollywood Blvd. Annette Kellerman - 6608 Hollywood Blvd. DeForest Kelley - 7021 Hollywood Blvd. Gene Kelly - 6153 Hollywood Blvd. Grace Kelly - 6329 Hollywood Blvd. Nancy Kelly - 7021 Hollywood Blvd. Patsy Kelly - 6669 Hollywood Blvd. Arthur Kennedy - 6681 Hollywood Blvd. Edgar Kennedy - 6901 Hollywood Blvd. George Kennedy - 6356 Hollywood Blvd. Madge Kennedy - 1600 Vine Street Deborah Kerr - 1709 Vine Street J. M. Kerrigan - 6621 Hollywood Blvd. Norman Kerry - 6724 Hollywood Blvd. Nicole Kidman - 6801 Hollywood Blvd. Henry King - 6327 Hollywood Blvd. Ben Kingsley - 6931 Hollywood Blvd. Kevin Kline - 7000 Hollywood Blvd. June Knight - 6247 Hollywood Blvd. Theodore Kosloff - 1617 Vine Street Henry Koster - 6762 Hollywood Blvd. Stanley Kramer - 6100 Hollywood Blvd. Kurt Kreuger - 1560 Vine Street Otto Kruger - 1734 Vine Street Gregory La Cava - 6906 Hollywood Blvd. Alan Ladd - 1601 Vine Street Alan Ladd, Jr. - 7018 Hollywood Blvd. Diane Ladd - 6270 Hollywood Blvd. Carl Laemmle - 6301 Hollywood Blvd. Alice Lake - 1624 Vine Street Veronica Lake - 6918 Hollywood Blvd. Barbara La Marr - 1621 Vine Street Hedy Lamarr - 6247 Hollywood Blvd. Dorothy Lamour - 6332 Hollywood Blvd. Burt Lancaster - 6801 Hollywood Blvd. Martin Landau - 6801 Hollywood Blvd. Elissa Landi - 1611 Vine Street Carole Landis - 1765 Vine Street Nathan Lane - 6801 Hollywood Blvd. Sidney Lanfield - 6101 Hollywood Blvd. Fritz Lang - 1600 Vine Street Walter Lang - 6520 Hollywood Blvd. Harry Langdon - 6927 Hollywood Blvd. Frances Langford - 1500 Vine Street Angela Lansbury - 6623 Hollywood Blvd Sherry Lansing - 6925 Hollywood Blvd. Queen Latifah - 6915 Hollywood Blvd. Walter Lantz - 7000 Hollywood Blvd. Mario Lanza - 6821 Hollywood Blvd. Laura La Plante - 6378 Hollywood Blvd. Rod La Rocque - 1580 Vine Street Jesse L. Lasky - 6433 Hollywood Blvd. John Lasseter - 6834 Hollywood Blvd. Lassie - 6368 Hollywood Blvd. Charles Laughton - 7021 Hollywood Blvd. Stan Laurel - 7021 Hollywood Blvd. Francis Lederer - 6902 Hollywood Blvd. Anna Lee - 6777 Hollywood Blvd. Bruce Lee - 6933 Hollywood Blvd. Gypsy Rose Lee - 6351 Hollywood Blvd. Lila Lee - 1716 Vine Street Rowland V. Lee - 6313 Hollywood Blvd. Ruta Lee - 6901 Hollywood Blvd. Stan Lee - 7072 Hollywood Blvd. Janet Leigh - 1777 Vine Street Vivien Leigh - 6773 Hollywood Blvd. Mitchell Leisen - 6241 Hollywood Blvd. Jack Lemmon - 6357 Hollywood Blvd. Robert Z. Leonard - 6370 Hollywood Blvd. Mervyn LeRoy - 1560 Vine Street Sol Lesser - 6533 Hollywood Blvd. Jerry Lewis - 6821 Hollywood Blvd. Al Lichtman - 6821 Hollywood Blvd. Beatrice Lillie - 6404 Hollywood Blvd. Elmo Lincoln - 7042 Hollywood Blvd. Eric Linden - 1648 Vine Street Margaret Lindsay - 6318 Hollywood Blvd. Cleavon Little - 7080 Hollywood Blvd. Anatole Litvak - 6635 Hollywood Blvd. Frank Lloyd - 6667 Hollywood Blvd. Harold Lloyd - 1503 Vine Street Gene Lockhart - 6307 Hollywood Blvd. June Lockhart - 6323 Hollywood Blvd. Kathleen Lockhart - 6241 Hollywood Blvd. Marcus Loew - 1617 Vine Street Joshua Logan - 6235 Hollywood Blvd. Gina Lollobrigida - 6361 Hollywood Blvd. Carole Lombard - 6930 Hollywood Blvd. Sophia Loren - 7050 Hollywood Blvd. Peter Lorre - 6619 Hollywood Blvd. Anita Louise - 6821 Hollywood Blvd. Bessie Love - 6777 Hollywood Blvd. Edmund Lowe - 6363 Hollywood Blvd. Myrna Loy - 6685 Hollywood Blvd. Siegmund Lubin - 6166 Hollywood Blvd. Ernst Lubitsch - 7042 Hollywood Blvd. Béla Lugosi - 6340 Hollywood Blvd. Paul Lukas - 6821 Hollywood Blvd. Keye Luke - 7000 Hollywood Blvd. Auguste Lumière - 6320 Hollywood Blvd. Louis Lumière - 1529 Vine Street Ida Lupino - 6821 Hollywood Blvd. A.C. Lyles - 6840 Hollywood Blvd. Diana Lynn - 1625 Vine Street Ben Lyon - 1724 Vine Street Bert Lytell - 6417 Hollywood Blvd. Lounes Sarhani - 6418 Hollywood Blvd Jeanette MacDonald - 6157 Hollywood Blvd. Katherine MacDonald - 6759 Hollywood Blvd. Helen Mack - 6310 Hollywood Blvd. Shirley MacLaine - 1617 Vine Street Fred MacMurray - 6421 Hollywood Blvd. Jeanie MacPherson - 6150 Hollywood Blvd. William H. Macy - 7060 Hollywood Blvd. Anna Magnani - 6385 Hollywood Blvd. Mako - 7095 Hollywood Blvd. Karl Malden - 6231 Hollywood Blvd. Dorothy Malone - 1716 Vine Street Rouben Mamoulian - 1709 Vine Street Joseph L. Mankiewicz - 6201 Hollywood Blvd. Anthony Mann - 6229 Hollywood Blvd. Delbert Mann - 1716 Vine Street Hank Mann - 6300 Hollywood Blvd. Jayne Mansfield - 6328 Hollywood Blvd. Joe Mantegna - 6654 Hollywood Blvd. Fredric March - 1620 Vine Street J. Peverell Marley - 6819 Hollywood Blvd. Mae Marsh - 1600 Vine Street George Marshall - 7048 Hollywood Blvd. Herbert Marshall - 6200 Hollywood Blvd. Dean Martin - 6519 Hollywood Blvd. Marion Martin - 6915 Hollywood Blvd. Tony Martin - 6436 Hollywood Blvd. Ilona Massey - 1623 Vine Street Raymond Massey - 1719 Vine Street Marlee Matlin - 6667 Hollywood Blvd. Walter Matthau - 6357 Hollywood Blvd. Victor Mature - 6780 Hollywood Blvd. Louis B. Mayer - 1637 Vine Street. Ken Maynard - 6751 Hollywood Blvd. Archie Mayo - 6301 Hollywood Blvd. May McAvoy - 1731 Vine Street Mercedes McCambridge - 1720 Vine Street Leo McCarey - 1500 Vine Street Patty McCormack - 6312 Hollywood Blvd. Tim McCoy - 1600 Vine Street Joel McCrea - 6901 Hollywood Blvd. Hattie McDaniel - 1719 Vine Street George "Spanky" McFarland - 7095 Hollywood Blvd. Dorothy McGuire - 6933 Hollywood Blvd. Victor McLaglen - 1735 Vine Street Norman Z. McLeod - 1724 Vine Street Steve McQueen - 6834 Hollywood Blvd. Mike Medavoy - 6801 Hollywood Blvd. Donald Meek - 1752 Vine Street George Meeker - 6101 Hollywood Blvd. Thomas Meighan - 1719 Vine Street Meiklejohn - 1777 Vine Street Adolphe Menjou - 6826 Hollywood Blvd. Alan Menken - 6834 Hollywood Blvd. Burgess Meredith - 6904 Hollywood Blvd. Una Merkel - 6262 Hollywood Blvd. Ethel Merman - 7044 Hollywood Blvd. Oscar Micheaux - 6721 Hollywood Blvd. Lewis Milestone - 7021 Hollywood Blvd. Ray Milland - 1621 Vine Street Ann Miller - 6914 Hollywood Blvd. Marilyn Miller - 6301 Hollywood Blvd. Vincente Minnelli - 6676 Hollywood Blvd. Mary Miles Minter - 1724 Vine Street Carmen Miranda - 6262 Hollywood Blvd. Helen Mirren - 6488 hollywood Blvd. Thomas Mitchell - 1651 Vine Street Robert Mitchum - 6240 Hollywood Blvd. Tom Mix - 1708 Vine Street Hal Mohr - 6433 Hollywood Blvd. Marilyn Monroe - 6774 Hollywood Blvd. Robert Montgomery - 6440 Hollywood Blvd. Julianne Moore - 6250 Hollywood Blvd. Colleen Moore - 1549 Vine Street Constance Moore - 6270 Hollywood Blvd. Dudley Moore - 7000 Hollywood Blvd. Grace Moore - 6274 Hollywood Blvd. Matt Moore - 6301 Hollywood Blvd. Owen Moore - 6727 Hollywood Blvd. Roger Moore - 7007 Hollywood Blvd. Terry Moore - 7076 Hollywood Blvd. Tom Moore - 1640 Vine Street Victor Moore - 6834 Hollywood Blvd. Agnes Moorehead - 1719 Vine Street Polly Moran - 6300 Hollywood Blvd. Antonio Moreno - 6651 Hollywood Blvd. Rita Moreno - 7083 Hollywood Blvd. Frank Morgan - 1708 Vine Street Michèle Morgan - 1645 Vine Street Ralph Morgan - 1617 Vine Street Pat Morita - 6633 Hollywood Blvd. Jack Mulhall - 1724 Vine Street Jean Muir - 6280 Hollywood Blvd. The Munchkins - 6915 Hollywood Blvd. Paul Muni - 6433 Hollywood Blvd. Ona Munson - 6250 Hollywood Blvd. Dennis Muren - 6764 Hollywood Blvd. Audie Murphy - 1601 Vine Street Eddie Murphy - 7000 Hollywood Blvd. George Murphy - 1601 Vine Street Charlie Murphy - 1719 Vine Street Don Murray - 6385 Hollywood Blvd. Mae Murray - 6318 Hollywood Blvd. Carmel Myers - 1751 Vine Street Mike Myers - 7046 Hollywood Blvd. Conrad Nagel - 1719 Vine Street Nita Naldi - 6316 Hollywood Blvd. Alla Nazimova - 6933 Hollywood Blvd. Patricia Neal - 7018 Hollywood Blvd. Pola Negri - 6140 Hollywood Blvd. Jean Negulesco - 6212 Hollywood Blvd. Marshall Neilan - 6241 Hollywood Blvd. Gene Nelson - 7005 Hollywood Blvd. John Nesbitt - 1717 Vine Street Mace Neufeld - 6714 Hollywood Blvd. Paul Newman - 7060 Hollywood Blvd. Randy Newman - 6667 Hollywood Blvd. Fred Niblo - 7014 Hollywood Blvd. Jack Nicholson - 6925 Hollywood Blvd. Leslie Nielsen - 6541 Hollywood Blvd. Anna Q. Nilsson - 6150 Hollywood Blvd. Leonard Nimoy - 6651 Hollywood Blvd. David Niven - 6384 Hollywood Blvd. Marian Nixon - 1724 Vine Street Nick Nolte - 6433 Hollywood Blvd. Mabel Normand - 6821 Hollywood Blvd. Chuck Norris - 7000 Hollywood Blvd. Kim Novak - 6332 Hollywood Blvd. Ramón Novarro - 6350 Hollywood Blvd. Jack Oakie - 6752 Hollywood Blvd. Merle Oberon - 6274 Hollywood Blvd. Dave O'Brien - 6251 Hollywood Blvd. Edmond O'Brien - 1725 Vine Street Eugene O'Brien - 1620 Vine Street George O'Brien - 6201 Hollywood Blvd. Margaret O'Brien - 6606 Hollywood Blvd. Pat O'Brien - 1531 Vine Street Carroll O'Connor - 7080 Hollywood Blvd. Donald O'Connor - 1680 Vine Street Molly O'Day - 1708 Vine Street George O'Hanlon - 6428 Hollywood Blvd. Maureen O'Hara - 7004 Hollywood Blvd. Edna May Oliver - 1623 Vine Street Laurence Olivier - 6319 Hollywood Blvd. Edward James Olmos - 7021 Hollywood Blvd. Henry O'Neill - 6801 Hollywood Blvd. Maureen O'Sullivan - 6541 Hollywood Blvd. Anita Page - 6116 Hollywood Blvd. Janis Paige - 6624 Hollywood Blvd. George Pal - 1720 Vine Street Eugene Pallette - 6702 Hollywood Blvd. Gwyneth Paltrow - 6931 Hollywood Blvd. Franklin Pangborn - 1500 Vine Street Eleanor Parker - 6340 Hollywood Blvd. Jean Parker - 6666 Hollywood Blvd. Helen Parrish - 6263 Hollywood Blvd. Louella Parsons - 6418 Hollywood Blvd. Joe Pasternak - 1541 N. Vine Street Katina Paxinou - 1651 Vine Street John Payne - 6125 Hollywood Blvd. Gregory Peck - 6100 Hollywood Blvd. George Peppard - 6675 Hollywood Blvd. Anthony Perkins - 6821 Hollywood Blvd. Jack Perrin - 1777 Vine Street House Peters, Sr. - 6157 Hollywood Blvd. Jon Peters - 6925 Hollywood Blvd. Susan Peters - 1601 Vine Street Olga Petrova - 6562 Hollywood Blvd. Michelle Pfeiffer - 6801 Hollywood Blvd. Dorothy Phillips - 6358 Hollywood Blvd. Jack Pickford - 1523 Vine Street Mary Pickford - 6280 Hollywood Blvd. Walter Pidgeon - 6414 Hollywood Blvd. Zasu Pitts - 6554 Hollywood Blvd. Sidney Poitier - 7065 Hollywood Blvd. Snub Pollard - 6415 Hollywood Blvd H. C. Potter - 6633 Hollywood Blvd. David Powell - 1651 Vine Street Dick Powell - 6915 Hollywood Blvd. Eleanor Powell - 1541 Vine Street Jane Powell - 6818 Hollywood Blvd. William Powell - 1636 Vine Street Tyrone Power - 6747 Hollywood Blvd. Chris Pratt - 6834 Hollywood Blvd. Otto Preminger - 6624 Hollywood Blvd. Marie Prevost - 6201 Hollywood Blvd. Vincent Price - 6201 Hollywood Blvd. Aileen Pringle - 6723 Hollywood Blvd. Richard Pryor - 6438 Hollywood Blvd. Denver Pyle - 7083 Hollywood Blvd. Dennis Quaid - 7018 Hollywood Blvd. Randy Quaid - 7000 Hollywood Blvd. Anthony Quinn - 6251 Hollywood Blvd. Daniel Radcliffe - 6801 Hollywood Blvd. George Raft - 6159 Hollywood Blvd. Luise Rainer - 6300 Hollywood Blvd. Claude Rains - 6400 Hollywood Blvd. Ella Raines - 7021 Hollywood Blvd. Esther Ralston - 6664 Hollywood Blvd. Vera Ralston - 1752 Vine Street Marjorie Rambeau - 6336 Hollywood Blvd. Basil Rathbone - 6549 Hollywood Blvd. Gregory Ratoff - 6100 Hollywood Blvd. Herbert Rawlinson - 6150 Hollywood Blvd. Charles Ray - 6355 Hollywood Blvd. Martha Raye - 6251 Hollywood Blvd. Gene Raymond - 7001 Hollywood Blvd. Donna Reed - 1612 Vine Street Christopher Reeve - 7021 Hollywood Blvd. Keanu Reeves - 6801 Hollywood Blvd. Wallace Reid - 6617 Hollywood Blvd Rob Reiner - 6421 Hollywood Blvd. Irving Reis - 6912 Hollywood Blvd. Ivan Reitman - 7024 Hollywood Blvd Lee Remick - 6104 Hollywood Blvd. Ray Rennahan - 6916 Hollywood Blvd. Jean Renoir - 6212 Hollywood Blvd. Burt Reynolds - 6838 Hollywood Blvd. Debbie Reynolds - 6654 Hollywood Blvd. Ryan Reynolds - 6801 Hollywood Blvd. Irene Rich - 6225 Hollywood Blvd. Hal Roach - 1654 Vine Street Harold Robbins - 6743 Hollywood Blvd. Tim Robbins - 6801 Hollywood Blvd. Theodore Roberts - 6166 Hollywood Blvd. Cliff Robertson - 6801 Hollywood Blvd. Paul Robeson - 6660 Hollywood Blvd. Edward G. Robinson - 6235 Hollywood Blvd. Mark Robson - 1720 Vine Street Charles 'Buddy' Rogers - 6135 Hollywood Blvd. Ginger Rogers - 6772 Hollywood Blvd. Roy Rogers - 1752 Vine Street Will Rogers - 6401 Hollywood Blvd. Gilbert Roland - 6730 Hollywood Blvd. Ruth Roland - 6260 Hollywood Blvd. George A. Romero - 6604 Hollywood Blvd. Cesar Romero - 6615 Hollywood Blvd. Mickey Rooney - 1718 Vine Street Robert Rossen - 6821 Hollywood Blvd. Lillian Roth - 6330 Hollywood Blvd. Richard Rowland - 1549 Vine Street Alma Rubens - 6409 Hollywood Blvd. Paul Rudd - 6834 Hollywood Blvd. Charles Ruggles - 6264 Hollywood Blvd. Wesley Ruggles - 6424 Hollywood Blvd. Gail Russell - 6933 Hollywood Blvd. Harold Russell - 6752 Hollywood Blvd. Jane Russell - 6850 Hollywood Blvd. Kurt Russell - 6201 Hollywood Blvd. Rosalind Russell - 1708 Vine Street Ann Rutherford - 6834 Hollywood Blvd. Winona Ryder - 7018 Hollywood Blvd. Sabu - 6251 Hollywood Blvd. Eva Marie Saint - 6624 Hollywood Blvd. Zoe Saldana - 6920 Hollywood Blvd. George Sanders - 1636 Vine Street Adam Sandler - 6262 Hollywood Blvd. Mark Sandrich - 1719 Vine Street Susan Sarandon - 6801 Hollywood Blvd. Telly Savalas - 6801 Hollywood Blvd. Joseph M. Schenck - 6757 Hollywood Blvd. Victor Schertzinger - 1611 Vine Street Joseph Schildkraut - 6780 Hollywood Blvd. Ernest B. Schoedsack - 6270 Hollywood Blvd. B. P. Schulberg - 1500 Vine Street Arnold Schwarzenegger - 6764 Hollywood Blvd. Martin Scorsese - 6801 Hollywood Blvd. Lizabeth Scott - 1624 Vine Street Randolph Scott - 6243 Hollywood Blvd. Ridley Scott - 6712 Hollywood Blvd. Zachary Scott - 6349 Hollywood Blvd. George Seaton - 1752 Vine Street Dorothy Sebastian - 6655 Hollywood Blvd. Edward Sedgwick - 6801 Hollywood Blvd. William A. Seiter - 6240 Hollywood Blvd. William Selig - 6116 Hollywood Blvd. Tom Selleck - 6925 Hollywood Blvd. David O. Selznick - 7000 Hollywood Blvd. Lewis J. Selznick - 6412 Hollywood Blvd. Larry Semon - 6933 Hollywood Blvd. Mack Sennett - 6710 Hollywood Blvd. Mark Serrurier - 6667 Hollywood Blvd. Dr. Seuss - 6600 Hollywood Blvd. Leon Shamroy - 6925 Hollywood Blvd. Norma Shearer - 6636 Hollywood Blvd. Charlie Sheen - 7021 Hollywood Blvd. Martin Sheen - 1500 Vine Street Ann Sheridan - 7024 Hollywood Blvd. Anne Shirley - 7018 Hollywood Blvd. George Sidney - 6307 Hollywood Blvd. Sylvia Sidney - 6245 Hollywood Blvd. Milton Sills - 6263 Hollywood Blvd. Joel Silver - 6925 Hollywood Blvd. Frank Sinatra - 1600 Vine Street John Singleton - 6915 Hollywood Blvd. Penny Singleton - 6547 Hollywood Blvd. Edward Small - 1501 Vine Street Aubrey Smith - 6327 Hollywood Blvd. Pete Smith - 1621 Vine Street Wesley Snipes - 7018 Hollywood Blvd. Snow White - 6910 Hollywood Blvd. Ann Sothern - 1612 Vine Street Sissy Spacek - 6834 Hollywood Blvd. Kevin Spacey - 6801 Hollywood Blvd. David Spade - 7018 Hollywood Blvd. Arthur Spiegel - 1680 Vine Street Steven Spielberg - 6801 Hollywood Blvd. Adela Rogers St. Johns - 6424 Hollywood Blvd. Alfred St. John - 6313 Hollywood Blvd. Robert Stack - 7001 Hollywood Blvd. John M. Stahl - 6546 Hollywood Blvd. Sylvester Stallone - 6712 Hollywood Blvd. Barbara Stanwyck - 1751 Vine Street Pauline Starke - 6125 Hollywood Blvd. Ralph Staub - 1752 Vine Street Mary Steenburgen - 7021 Hollywood Blvd. Rod Steiger - 7080 Hollywood Blvd. Jules C. Stein - 6821 Hollywood Blvd. Max Steiner - 1559 Vine Street Ford Sterling - 6612 Hollywood Blvd. Jan Sterling - 6638 Hollywood Blvd. George Stevens - 1709 Vine Street Onslow Stevens - 6349 Hollywood Blvd. Anita Stewart - 6724 Hollywood Blvd. James Stewart - 1708 Vine Street Mauritz Stiller - 1713 Vine Street Dean Stockwell - 7000 Hollywood Blvd. Andrew L. Stone - 6777 Hollywood Blvd. Fred Stone - 1634 Vine Street George E. Stone - 6932 Hollywood Blvd. Lewis Stone - 6526 Hollywood Blvd. Milburn Stone - 6823 Hollywood Blvd. Oliver Stone - 7013 Hollywood Blvd. Sharon Stone - 6925 Hollywood Blvd. Edith Storey - 1523 Vine Street Lee Strasberg - 6757 Hollywood Blvd. Meryl Streep - 7018 Hollywood Blvd. Barbra Streisand - 6925 Hollywood Blvd. Strongheart - 1724 Vine Street Gloria Stuart - 6714 Hollywood Blvd. John Sturges - 6511 Hollywood Blvd. Preston Sturges - 1601 Vine Street Margaret Sullavan - 1751 Vine Street Barry Sullivan - 6160 Hollywood Blvd. Slim Summerville - 6409 Hollywood Blvd. Donald Sutherland - 7024 Hollywood Blvd. Mack Swain - 1500 Vine Street Hilary Swank - 6925 Hollywood Blvd. Gloria Swanson - 6750 Hollywood Blvd. Patrick Swayze - 7021 Hollywood Blvd. Blanche Sweet - 1751 Vine Street Mabel Taliaferro - 6720 Hollywood Blvd. Constance Talmadge - 6300 Hollywood Blvd. Norma Talmadge - 1500 Vine Street Akim Tamiroff - 1634 Vine Street Jessica Tandy - 6284 Hollywood Blvd. Quentin Tarantino - 6927 Hollywood Blvd. Norman Taurog - 1600 Vine Street Elizabeth Taylor - 6336 Hollywood Blvd. Estelle Taylor - 1620 Vine Street Robert Taylor - 1500 Vine Street Shirley Temple - 1500 Vine Street Alice Terry - 6626 Hollywood Blvd. Irving Thalberg - 7006 Hollywood Blvd. Phyllis Thaxter - 6531 Hollywood Blvd. Charlize Theron - 6801 Hollywood Blvd. Bob Thomas - 6841 Hollywood Blvd. Lowell Thomas - 6433 Hollywood Blvd. Emma Thompson - 6714 Hollywood Blvd. Fred Thomson - 6850 Hollywood Blvd. Billy Bob Thornton - 6801 Hollywood Blvd. Richard Thorpe - 6101 Hollywood Blvd. Gene Tierney - 6125 Hollywood Blvd. Steve Tisch - 6522 Hollywood Blvd. Genevieve Tobin - 6119 Hollywood Blvd. Thelma Todd - 6262 Hollywood Blvd. Franchot Tone - 6560 Hollywood Blvd. Regis Toomey - 7021 Hollywood Blvd. David Torrence - 6564 Hollywood Blvd. Ernest Torrence - 6801 Hollywood Blvd. Maurice Tourneur - 6243 Hollywood Blvd. Lee Tracy - 1638 Vine Street Spencer Tracy - 6814 Hollywood Blvd. John Travolta - 6901 Hollywood Blvd. Arthur Treacher - 6274 Hollywood Blvd. Claire Trevor - 6933 Hollywood Blvd. Laurence Trimble - 6340 Hollywood Blvd. Forrest Tucker - 6385 Hollywood Blvd. Sophie Tucker - 6321 Hollywood Blvd. Thomas Lee Tully - 6119 Hollywood Blvd. Lana Turner - 6241 Hollywood Blvd. Ted Turner - 7000 Hollywood Blvd. Ben Turpin - 1651 Vine Street Helen Twelvetrees - 6263 Hollywood Blvd. Cicely Tyson - 7080 Hollywood Blvd. Vera Vague - 1720 Vine Street Jack Valenti - 7000 Hollywood Blvd. Rudolph Valentino - 6164 Hollywood Blvd. Virginia Valli - 6125 Hollywood Blvd. Mamie Van Doren - 7057 Hollywood Blvd. W. S. Van Dyke - 6141 Hollywood Blvd. Jo Van Fleet - 7010 Hollywood Blvd. Robert Vaughn - 6633 Hollywood Blvd Lupe Vélez - 6927 Hollywood Blvd. Evelyn Venable - 1500 Vine Street Vera-Ellen - 7083 Hollywood Blvd. Bobby Vernon - 6825 Hollywood Blvd. Victoria Justice - 6435 Hollywood Blvd. Charles Vidor - 6676 Hollywood Blvd. King Vidor - 6743 Hollywood Blvd. Josef von Sternberg - 6401 Hollywood Blvd. Erich von Stroheim - 6826 Hollywood Blvd. Robert Wagner - 7021 Hollywood Blvd. Mark Wahlberg - 6259 Hollywood Blvd. Robert Walker - 1709 Vine Street Richard Wallace - 1560 Vine Street Raoul Walsh - 6135 Hollywood Blvd. Charles Walters - 6402 Hollywood Blvd. Henry B. Walthall - 6201 Hollywood Blvd. H. B. Warner - 6600 Hollywood Blvd. Harry Warner - 6441 Hollywood Blvd. Jack Warner - 6541 Hollywood Blvd. Sam Warner - 6201 Hollywood Blvd. Ruth Warrick - 6689 Hollywood Blvd. Lew Wasserman - 6925 Hollywood Blvd. John Wayne - 1541 Vine Street Sigourney Weaver - 7021 Hollywood Blvd. Clifton Webb - 6850 Hollywood Blvd Lois Weber - 6518 Hollywood Blvd. Jerry Weintraub - 6931 Hollywood Blvd. Johnny Weissmuller - 6541 Hollywood Blvd. Raquel Welch - 7021 Hollywood Blvd. Orson Welles - 1600 Vine Street William A. Wellman - 6125 Hollywood Blvd. Mae West - 1560 Vine Street Haskell Wexler - 7070 Hollywood Blvd. Forest Whitaker - 6801 Hollywood Blvd. Alice White - 1511 Vine Street Jack White - 6366 Hollywood Blvd. Jules White - 1559 Vine Street Pearl White - 6838 Hollywood Blvd. Stuart Whitman - 7083 Hollywood Blvd Richard Widmark - 6800 Hollywood Blvd. Henry Wilcoxon - 6256 Hollywood Blvd. Cornel Wilde - 1635 Vine Street Billy Wilder - 1751 Vine Street Tichi Wilkerson Kassel - 7000 Hollywood Blvd. Warren William - 1559 Vine Street Billy Dee Williams - 1521 Vine Street Earle Williams - 1560 Vine Street Esther Williams - 1560 Vine Street Guy Williams - 7080 Hollywood Blvd. Kathlyn Williams - 7038 Hollywood Blvd Robin Williams - 6925 Hollywood Blvd. Bruce Willis - 6915 Hollywood Blvd. Chill Wills - 6923 Hollywood Blvd. Carey Wilson - 6301 Hollywood Blvd. Lois Wilson - 6933 Hollywood Blvd. Marie Wilson - 6601 Hollywood Blvd. Claire Windsor - 7021 Hollywood Blvd. Marie Windsor - 1549 N. Vine Street Toby Wing - 6561 Hollywood Blvd. Irwin Winkler - 6801 Hollywood Blvd. Kate Winslet - 6200 Hollywood Blvd. Stan Winston - 6522 Hollywood Blvd. Shelley Winters - 1752 Vine Street Robert Wise - 6340 Hollywood Blvd. Jane Withers - 6119 Hollywood Blvd. Reese Witherspoon - 6262 Hollywood Blvd. Anna May Wong - 1708 Vine Street Natalie Wood - 7000 Hollywood Blvd. Sam Wood - 6714 Hollywood Blvd. James Woods - 7021 Hollywood Blvd. Joanne Woodward - 6801 Hollywood Blvd. Monty Woolley - 6542 Hollywood Blvd. Fay Wray - 6349 Hollywood Blvd. Teresa Wright - 1680 Vine Street William Wyler - 1731 Vine Street Jane Wyman - 6607 Hollywood Blvd. Ed Wynn - 1541 Vine Street Michael York - 6385 Hollywood Blvd. Clara Kimball Young - 6513 Hollywood Blvd. Loretta Young - 6100 Hollywood Blvd. Robert Young - 6933 Hollywood Blvd. Roland Young - 6523 Hollywood Blvd. Darryl F. Zanuck - 6336 Hollywood Blvd. Richard D. Zanuck - 6915 Hollywood Blvd. Renée Zellweger - 7000 Hollywood Blvd. Robert Zemeckis - 6925 Hollywood Blvd. Hans Zimmer - 6908 Hollywood Blvd. Fred Zinnemann - 6629 Hollywood Blvd. Adolph Zukor - 1617 Vine Street
Après la liste "Télévision", c'est une "deux en un" que je vous propose aujourd'hui pour continuer la série consacrée au Hollywood Walk of Fame. Dans l'article précédent, nous avons vu qu'il existait 5 grandes catégories de personnes pouvant obtenir une étoile sur trottoir. J'ai volontairement fait l'impasse sur la partie "Radio" qui ne me semblait pas de grand intérêt dans la mesure où une très grande partie des noms qui la compose nous sont inconnus à nous, français. Comme je garde pour un prochain article la catégorie "Cinéma", je vous propose aujourd'hui "Théâtre" et "Musique". Attention, comme vous allez le voir, la première catégorie n'est pas exactement ce que son intitulé prétend. Cela est dû à une mauvaise traduction. En effet, en faisant mes recherches, j'ai remarqué que beaucoup de sites francophones avait paresseusement traduit de la sorte le terme "Theater". Plus que le théâtre, la liste englobe le spectacle vivant puisqu'en plus des acteurs de scène on y retrouve, magiciens, boxeurs, chanteurs lyriques, compositeurs de musiques de film, par exemple.
Les deux listes, "Scène" puis "Musique", seront séparées en deux sous-catégories, groupes de personnes et individus, chacune classée par ordre alphabétique. Chaque nom est suivi de l’adresse de la dalle ce qui vous permettra de trouver directement celle qui vous intéresse que ça soit sur la page ou sur place.
Scène - Les groupes de personnes
The Four Step Brothers - 7000 Hollywood Blvd. Milt and Bill Larsen - 6931 Hollywood Blvd. Jan and Mickey Rooney - 6801 Hollywood Blvd. Siegfried & Roy - 7060 Hollywood Blvd.
Scène - Les stars d'une étoile
Stella Adler - 6777 Hollywood Blvd. Mohamed Ali - 6801 Hollywood Blvd. Criss Angel - 7018 Hollywood Blvd. Gene Autry - 7000 Hollywood Blvd. Gene Barry - 6555 Hollywood Blvd. Theodore Bikel - 6233 Hollywood Blvd. Andrea Bocelli - 7000 Hollywood Blvd. George Burns - 6672 Hollywood Blvd. George Carlin - 1555 Vine Street Kristin Chenoweth - 6243 Hollywood Blvd. David Copperfield - 7021 Hollywood Blvd. Plácido Domingo - 7000 Hollywood Blvd. Harvey Fierstein - 6243 Hollywood Blvd. Betty Garrett - 6706 Hollywood Blvd. Dick Gregory - 1650 Vine Street Joel Grey - 6753 Hollywood Blvd. Buddy Hackett - 6834 Hollywood Blvd. Jerry Herman - 7095 Hollywood Blvd. Bob Hope - 7021 Hollywood Blvd. Dolores Hope - 7021 Hollywood Blvd. Carol Lawrence - 6211 Hollywood Blvd. Angelica Maria - 7060 Hollywood Blvd. Liza Minnelli - 7000 Hollywood Blvd. Lin-Manuel Miranda - 6243 Hollywood Blvd. Ennio Morricone - 7065 Hollywood Blvd. Jim Nabors - 6435 Hollywood Blvd. James L. Nederlander - 6233 Hollywood Blvd. Bernadette Peters - 6706 Hollywood Blvd. Brock Peters - 7000 Hollywood Blvd. John Raitt - 6126 Hollywood Blvd. Tim Rice - 6243 Hollywood Blvd. Don Rickles - 6834 Hollywood Blvd. Stephen Schwartz - 6233 Hollywood Blvd. Martha Scott - 6126 Hollywood Blvd. Patrick Stewart - 7021 Hollywood Blvd. Rip Taylor - 6625 Hollywood Blvd. Cedric The Entertainer - 6212 Hollywood Blvd. Tommy Tune - 1777 Vine Street Ray Walston - 7070 Hollywood Blvd. Andrew Lloyd Webber - 6233 Hollywood Blvd. Carmen Zapata - 6357 Hollywood Blvd.
Musique - Les groupes
Alabama - 7060 Hollywood Blvd. The Andrews Sisters - 6834 Hollywood Blvd. Backstreet Boys - 7072 Hollywood Blvd. The Beach Boys - 1500 Vine Street The Beatles - 7080 Hollywood Blvd. Bee Gees - 6845 Hollywood Blvd. Brooks & Dunn - 7021 Hollywood Blvd. The Carpenters - 6931 Hollywood Blvd. Chicago - 6438 Hollywood Blvd. Crosby, Stills & Nash - 6666 Hollywood Blvd. Destiny's Child - 6801 Hollywood Blvd. The Doors - 6901 Hollywood Blvd. Duran Duran - 1770 Vine Street Earth, Wind & Fire - 7080 Hollywood Blvd. The Everly Brothers - 7000 Hollywood Blvd. The Fifth Dimension - 7000 Hollywood Blvd. Fleetwood Mac - 6608 Hollywood Blvd. Four Tops - 7060 Hollywood Blvd. George & Ira Gershwin - 7083 Hollywood Blvd. The Go-Go's - 6652 Hollywood Blvd. Eydie Gormé & Steve Lawrence - 1541 Vine Street Daryl Hall & John Oates - 6752 Hollywood Blvd. The Jacksons - 1500 Vine Street Jimmy Jam et Terry Lewis - 6363 Hollywood Blvd. Joni James & Sonny James - 6630 Hollywood Blvd. Journey - 6750 Hollywood Blvd. KISS - 7080 Hollywood Blvd. Kool and the Gang - 7065 Hollywood Blvd. Jerry Leiber and Mike Stoller - 7083 Hollywood Blvd. Livingston & Evans - 7083 Hollywood Blvd. Maná - 7060 Hollywood Blvd. Mills Brothers - 7000 Hollywood Blvd. The Miracles - 7060 Hollywood Blvd. The Monkees - 6675 Hollywood Blvd. Mötley Crüe - 6752 Hollywood Blvd. NSYNC - 7080 Hollywood Blvd. The Osmonds - 7080 Hollywood Blvd. Les Paul and Mary Ford - 1541 Vine Street The Pointer Sisters - 6363 Hollywood Blvd. Queen - 6356 Hollywood Blvd. RUSH - 6752 Hollywood Blvd. Bob Seger & The Silver Bullet Band - 1750 Vine Street The Sons of the Pioneers - 6845 Hollywood Blvd. The Spinners - 6723 Hollywood Blvd. The Steve Miller Band - 1750 Vine Street KC and the Sunshine Band - 7080 Hollywood Blvd. The Supremes - 7060 Hollywood Blvd. The Temptations - 7060 Hollywood Blvd. Tom Petty and the Heartbreakers - 7018 Hollywood Blvd. Village People - 6529 Hollywood Blvd.
Musique - Les stars d'une étoile
Paula Abdul - 7021 Hollywood Blvd. Bryan Adams - 6752 Hollywood Blvd. Lou Adler - 6901 Hollywood Blvd. Antonio Aguilar Barraza - 7060 Hollywood Blvd. Christina Aguilera - 2432 Hollywood Blvd. Licia Albanese - 6671 Hollywood Blvd. Herb Alpert - 6929 Hollywood Blvd. Leroy Anderson - 1620 Vine Street Marian Anderson - 6262 Hollywood Blvd. Paul Anka - 6840 Hollywood Blvd. Ray Anthony - 1751 Vine Street Louis Armstrong - 7601 Hollywood Blvd. Gene Austin - 6332 Hollywood Blvd. Gene Autry - 6384 Hollywood Blvd. Clarence Avant - 6363 Hollywood Blvd. Charles Aznavour - 6225 Hollywood Blvd. Pearl Bailey - 7080 Hollywood Blvd. Anita Baker - 7021 Hollywood Blvd. Blue Barron - 1724 Vine Street Count Basie - 6508 Hollywood Blvd. Les Baxter - 6314 Hollywood Blvd. Harry Belafonte - 6721 Hollywood Blvd. Tex Beneke - 6200 Hollywood Blvd. Tony Bennett - 1560 Vine Street George Benson - 7055 Hollywood Blvd. Irving Berlin - 7095 Hollywood Blvd. Ernani Bernardi - 7072 Hollywood Blvd. Leonard Bernstein - 6200 Hollywood Blvd. Chuck Berry - 1777 N. Vine Street E. Power Biggs - 6522 Hollywood Blvd. Clint Black - 7080 Hollywood Blvd. Mary J. Blige - 6201 Hollywood Blvd. Michael Bolton - 7018 Hollywood Blvd. Pat Boone - 1631 Vine Street David Bowie - 7021 Hollywood Blvd. Jimmy Boyd - 7021 Hollywood Blvd. Sir Richard Branson - 6764 Hollywood Blvd. Teresa Brewer - 1708 Vine Street Elton Britt - 6936 Hollywood Blvd. Garth Brooks - 1750 Vine Street James Brown - 1501 Vine Street Les Brown - 6505 Hollywood Blvd. Dave Brubeck - 1716 Vine Street Michael Bublé - 6270 Hollywood Blvd. Sonny Burke - 6920 Hollywood Blvd. Shirley Caesar - 6126 Hollywood Blvd. Sammy Cahn - 6540 Hollywood Blvd. Maria Callas - 1680 Vine Street Glen Campbell - 6925 Hollywood Blvd. Mariah Carey - 6270 Hollywood Blvd. Frankie Carle - 1751 Hollywood Blvd. Vikki Carr - 6385 Hollywood Blvd. Diahann Carroll - 7005 Hollywood Blvd. Benny Carter - 7080 Hollywood Blvd. Enrico Caruso - 6625 Hollywood Blvd. Robert Casadesus - 6251 Hollywood Blvd. Johnny Cash - 6320 Hollywood Blvd. Carmen Cavallaro - 6301 Hollywood Blvd. Feodor Chaliapine - 6770 Hollywood Blvd. Ray Charles - 6777 Hollywood Blvd. Buddy Clark - 6800 Hollywood Blvd. Roy Clark - 6840 Hollywood Blvd. James Cleveland - 6742 Hollywood Blvd. Patsy Cline - 6160 Hollywood Blvd. Rosemary Clooney - 6325 Hollywood Blvd. Nat King Cole - 6659 Hollywood Blvd. Natalie Cole - 1750 Vine Street Phil Collins - 6834 Hollywood Blvd. Sean J. Combs - 6801 Hollywood Blvd. Sam Cooke - 7051 Hollywood Blvd. LL Cool J - 6802 Hollywood Blvd. Alice Cooper - 7000 Hollywood Blvd. Don Cornell - 6138 Hollywood Blvd. Richard Crooks - 1648 Vine Street Bing Crosby - 6751 Hollywood Blvd. Andraé Crouch - 6520 Hollywood Blvd. Celia Cruz - 6240 Hollywood Blvd. Ice Cube - 6752 Hollywood Blvd. Xavier Cugat - 1601 Vine Street Mike Curb - 1750 N. Vine Street Vic Damone - 1731 Vine Street Billy Daniels - 6819 Hollywood Blvd. Bobby Darin - 1735 Vine Street Clive Davis - 1501 Vine Street Mac Davis - 7080 Hollywood Blvd. Miles Davis - 7060 Hollywood Blvd. Sammy Davis, Jr. - 6254 Hollywood Blvd. Doris Day - 6278 Hollywood Blvd. Buddy DeSylva - 1750 N. Vine Street Céline Dion - 6801 Hollywood Blvd. Snoop Dogg - 6840 Hollywood Blvd. Fats Domino - 6616 Hollywood Blvd. Jimmy Dorsey - 6505 Hollywood Blvd. Tommy Dorsey - 6675 Hollywood Blvd. Billy Eckstine - 6638 Hollywood Blvd. Nelson Eddy - 1639 Vine Street Duke Ellington - 6535 Hollywood Blvd. Mischa Elman - 1560 Vine Street Emilio Estefan, Jr. - 7021 Hollywood Blvd. Gloria Estefan - 7021 Hollywood Blvd. Percy Faith - 1501 Vine Street Geraldine Farrar - 1709 Vine Street José Feliciano - 6541 Hollywood Blvd. Freddy Fender - 7060 Hollywood Blvd. Vicente Fernández - 6160 Hollywood Blvd. Alejandro Fernández - 6160 Hollywood Blvd. Arthur Fiedler - 1626 Vine Street Eddie Fisher - 6241 Hollywood Blvd. Ella Fitzgerald - 6738 Hollywood Blvd. Kirsten Flagstad - 6777 Hollywood Blvd. John Fogerty - 7000 Hollywood Blvd. Red Foley - 6225 Hollywood Blvd. Tennessee Ernie Ford - 6922 Hollywood Blvd. Peter Frampton - 6819 Hollywood Blvd. Zino Francescatti - 6704 Hollywood Blvd. Aretha Franklin - 6920 Hollywood Blvd. Stan Freberg - 6145 Hollywood Blvd. Lefty Frizzell - 6927 Hollywood Blvd. Jane Froman - 6145 Hollywood Blvd. Kenny G - 7021 Hollywood Blvd Juan Gabriel - 7060 Hollywood Blvd. Amelita Galli-Curci - 6821 Hollywood Blvd. Judy Garland - 6764 Hollywood Blvd. Erroll Garner - 6363 Hollywood Blvd. Lucho Gatica - 7021 Hollywood Blvd. Marvin Gaye - 1500 Vine Street Crystal Gayle - 1515 Vine Street Georgia Gibbs - 6404 Hollywood Blvd. Beniamino Gigli - 6901 Hollywood Blvd. Dizzy Gillespie - 7057 Hollywood Blvd. Mickey Gilley - 6930 Hollywood Blvd. Jackie Gleason - 6231 Hollywood Blvd. Arthur Godfrey - 6616 Hollywood Blvd. Ernest Gold - 6434 Hollywood Blvd. Al Goodman - 6300 Hollywood Blvd. Benny Goodman - 6101 Hollywood Blvd. Berry Gordy - 7000 Hollywood Blvd. Morton Gould - 6533 Hollywood Blvd. Robert Goulet - 6368 Hollywood Blvd. Amy Grant - 6901 Hollywood Blvd. Glen Gray - 1709 Vine Street Bill Haley - 6350 Hollywood Blvd. Lionel Hampton - 7000 Hollywood Blvd. Herbie Hancock - 7057 Hollywood Blvd. Phil Harris - 6508 Hollywood Blvd George Harrison - 1750 Vine Street Richard Hayman - 1765 Vine Street Dick Haymes - 1724 Vine Street Jascha Heifetz - 6777 Hollywood Blvd. Jimi Hendrix - 6627 Hollywood Blvd. Woody Herman - 6805 Hollywood Blvd. Eddie Heywood - 1709 Vine Street Al Hibbler - 1650 Vine Street Billie Holiday - 1540 N. Vine Street John Lee Hooker - 7083 Hollywood Blvd Linda Hopkins - 6233 Hollywood Blvd. Lena Horne - 6250 Hollywood Blvd. Vladimir Horowitz - 1680 Vine Street Eddy Howard - 6724 Hollywood Blvd. Engelbert Humperdinck - 7000 Hollywood Blvd. Pee Wee Hunt - 6838 Hollywood Blvd. Tab Hunter - 6320 Hollywood Blvd. Ferlin Husky - 6675 Hollywood Blvd. Julio Iglesias - 7000 Hollywood Blvd. Pedro Infante - 7083 Hollywood Blvd. José Iturbi - 6834 Hollywood Blvd. Alan Jackson - 6801 Hollywood Blvd. Janet Jackson - 1500 Vine Street Mahalia Jackson - 6840 Hollywood Blvd. Michael Jackson - 6927 Hollywood Blvd. Etta James - 7080 Hollywood Blvd. Harry James - 6683 Hollywood Blvd. Al Jarreau - 7083 Hollywood Blvd. Gordon Jenkins - 6626 Hollywood Blvd. Billy Joel - 6233 Hollywood Blvd. Elton John - 6915 Hollywood Blvd. Al Jolson - 1716 Vine Street Allan Jones - 6100 Hollywood Blvd. Jack Jones - 6104 Hollywood Blvd. Quincy Jones - 1500 Vine Street Spike Jones - 1500 Vine Street Tom Jones - 6608 Hollywood Blvd. Janis Joplin - 6752 Hollywood Blvd. José José - 7036 Hollywood Blvd. Louis Jourdan - 6153 Hollywood Blvd. Kitty Kallen - 7021 Hollywood Blvd. Danny Kaye - 6125 Hollywood Blvd. Sammy Kaye - 6767 Hollywood Blvd. Stan Kenton - 6340 Hollywood Blvd. Chaka Khan - 6623 Hollywood Blvd. B. B. King - 6771 Hollywood Blvd. Carole King - 6906 Hollywood Blvd. Pee Wee King - 1715 Vine Street Dorothy Kirsten - 6331 Hollywood Blvd. Eartha Kitt - 6656 Hollywood Blvd. Evelyn Knight - 6136 Hollywood Blvd. Gladys Knight - 7083 Hollywood Blvd. André Kostelanetz - 6542 Hollywood Blvd. Dave Koz - 1750 Vine Street Fritz Kreisler - 6655 Hollywood Blvd. Kay Kyser - 1708 Vine Street Patti LaBelle - 7000 Hollywood Blvd. Frankie Laine - 6385 Hollywood Blvd. Mario Lanza - 1751 Vine Street Cyndi Lauper - 6243 Hollywood Blvd. Peggy Lee - 6319 Hollywood Blvd. Lotte Lehmann - 1735 Hollywood Blvd. John Lennon - 1750 Vine Street Oscar Levant - 6728 Hollywood Blvd. Adam Levine - 1430 Vine Street Jerry Lee Lewis - 6631 Hollywood Blvd. Liberace - 6527 Hollywood Blvd. Kenny Loggins - 7021 Hollywood Blvd. Julie London - 7000 Hollywood Blvd. Israel "Cachao" López - 6554 Hollywood Blvd. Jennifer Lopez - 6262 Hollywood Blvd. Jim Lowe - 6333 Hollywood Blvd. Norman Luboff - 1620 Vine Street Art Lund - 6126 Hollywood Blvd. Frank Luther - 1708 Vine Street Frankie Lymon - 7083 Hollywood Blvd. Loretta Lynn - 1515 Vine Street Jeff Lynne - 1750 N. Vine Street Jeanette MacDonald - 1628 Vine Street Johnny Maddox - 6401 Hollywood Blvd. Henry Mancini - 6821 Hollywood Blvd. Barry Manilow - 6233 Hollywood Blvd. Mantovani - 1708 Vine Street Bob Marley - 7080 Hollywood Blvd. Bruno Mars - 1637 Vine Street Dean Martin - 1617 Vine Street Freddy Martin - 6532 Hollywood Blvd. Mary Martin - 1560 Vine Street Ricky Martín - 6901 Hollywood Blvd. Tony Martin - 6331 Hollywood Blvd. Johnny Mathis - 1501 Vine Street Paul McCartney - 1750 Vine Street Clyde McCoy - 6426 Hollywood Blvd. Reba McEntire - 7018 Hollywood Blvd. Tim McGraw - 6901 Hollywood Blvd. Rod McKuen - 1501 Vine Street Zubin Mehta - 1600 Vine Street George Melachrino - 1625 Vine Street Lauritz Melchior - 1718 Vine Street James Melton - 6564 Hollywood Blvd. Rafael Méndez - 6767 Hollywood Blvd. Yehudi Menuhin - 6710 Hollywood Blvd. Ethel Merman - 1751 Vine Street Robert Merrill - 6763 Hollywood Blvd. Bette Midler - 6922 Hollywood Blvd. Luis Miguel - 7060 Hollywood Blvd. Glenn Miller - 6915 Hollywood Blvd. Mitch Miller - 7013 Hollywood Blvd. Nathan Milstein - 6379 Hollywood Blvd. Guy Mitchell - 7000 Hollywood Blvd. Thelonious Monk - 7055 Hollywood Blvd. Vaughn Monroe - 1600 Vine Street Pierre Monteux - 1725 Vine Street Art Mooney - 6150 Hollywood Blvd. Jane Morgan - Hollywood Blvd. Russ Morgan - 1751 Vine Street Doug Morris - 6259 Hollywood Blvd. Ella Mae Morse - 1724 Vine Street Anne Murray - 1750 Vine Street Ricky Nelson - 1515 Vine Street Alfred Newman - 1708 Vine Street Wayne Newton - 6909 Hollywood Blvd. Olivia Newton-John - 6925 Hollywood Blvd. Roy Orbison - 1750 N. Vine Street Tony Orlando - 6385 Hollywood Blvd. Eugene Ormandy - 6926 Hollywood Blvd. Ozzy Osbourne - 6780 Hollywood Blvd. Buck Owens - 6667 Hollywood Blvd. Paderewski - 6284 Hollywood Blvd. Patti Page - 6760 Hollywood Blvd. Dolly Parton - 6712 Hollywood Blvd Jan Peerce - 1751 Vine Street Webb Pierce - 1600 Vine Street Ezio Pinza - 1601 Vine Street Pitbull - 6201 Hollywood Blvd. Lily Pons - 7006 Hollywood Blvd. Cole Porter - 7080 Hollywood Blvd. Pérez Prado - 1529 Vine Street Elvis Presley - 6777 Hollywood Blvd. Charley Pride - 7083 Hollywood Blvd. Louis Prima - 1617 Vine Street William Primrose - 6801 Hollywood Blvd. Tito Puente - 6933 Hollywood Blvd. Selena Quintanilla - 1750 Vine Street Bonnie Raitt - 1750 N. Vine St. Lou Rawls - 6931 Hollywood Blvd. Johnnie Ray - 6201 Hollywood Blvd. Helen Reddy - 1750 Vine Street Henri René - 1610 Vine Street Little Richard - 6840 Hollywood Blvd. Lionel Richie - 7018 Hollywood Blvd. Nelson Riddle - 6724 Hollywood Blvd. Tex Ritter - 6631 Hollywood Blvd. Marty Robbins - 6666 Hollywood Blvd. Smokey Robinson - 1500 N. Vine Street Kenny Rogers - 6666 Hollywood Blvd. David Rose - 6514 Hollywood Blvd. Diana Ross - 6712 Hollywood Blvd. Arthur Rubinstein - 1737 Vine Street Carole Bayer Sager - 7021 Hollywood Blvd. Tommy Sands - 1560 Vine Street Carlos Santana - 7080 Hollywood Blvd. Lalo Schifrin - 7000 Hollywood Blvd. Al Schmitt - 1750 N Vine Street Ernestine Schumann-Heink - 6640 Hollywood Blvd. Earl Scruggs - 7021 Hollywood Blvd. Neil Sedaka - 1500 Vine Street Rudolf Serkin - 1751 Vine Street Shakira - 6270 Hollywood Blvd. Artie Shaw - 1709 Vine Street Robert Shaw - 1559 Vine Street George Shearing - 1716 Vine Street Dinah Shore - 6901 Hollywood Blvd. Beverly Sills - 1750 Vine Street Frank Sinatra - 1637 Vine Street Slash - 6901 Hollywood Blvd. Carl Smith - 1517 Vine Street Joe Smith - 1750 N. Vine Street Kate Smith - 6157 Hollywood Blvd. Keely Smith - 7080 Hollywood Blvd. Marco Antonio Solis - 6931 Hollywood Blvd. John Philip Sousa - 1500 Vine Street Britney Spears - 6801 Hollywood Blvd. Jo Stafford - 1625 Vine Street Kay Starr - 1716 Vine Street Ringo Starr - 1750 N. Vine Street Eleanor Steber - 1708 Vine Street William Steinberg - 1645 Vine Street Isaac Stern - 6540 Hollywood Blvd. Rod Stewart - 6801 Hollywood Blvd. Sting - 6834 Hollywood Blvd. Frederick Stock - 1547 Vine Street Leopold Stokowski - 1600 Vine Street Morris Stoloff - 6702 Hollywood Blvd. Gale Storm - 1519 Vine Street Yma Sumac - 6445 Hollywood Blvd. Donna Summer - 7000 Hollywood Blvd. Gladys Swarthout - 6290 Hollywood Blvd. Joseph Szigeti - 6600 Hollywood Blvd. Renata Tebaldi - 6628 Hollywood Blvd. Blanche Thebom - 1651 Vine Street John Carlos Thomas - 6933 Hollywood Blvd. Lawrence Tibbett - 6325 Hollywood Blvd. Mel Tormé - 1541 Vine Street Arturo Toscanini - 6725 Hollywood Blvd. Helen Traubel - 6422 Hollywood Blvd. Randy Travis - 7021 Hollywood Blvd. Ernest Tubb - 1751 Vine Street Tina Turner - 1750 N. Vine Street Shania Twain - 6270 Hollywood Blvd. Carrie Underwood - 1750 N. Vine Street Usher - 6201 Hollywood Blvd. Ritchie Valens - 6733 Hollywood Blvd. Sarah Vaughan - 1724 Vine Street Billy Vera - 1770 Vine Street Gene Vincent - 1749 N.Vine St. Bobby Vinton - 6916 Hollywood Blvd. Robert Wagner - 7001 Hollywood Blvd. Jimmy Wakely - 1680 Vine Street Bruno Walter - 6902 Hollywood Blvd. Fred Waring - 6300 Hollywood Blvd. Diane Warren - 7021 Hollywood Blvd. Dionne Warwick - 6922 Hollywood Blvd. Ted Weems - 1680 Vine Street Lawrence Welk - 6613 Hollywood Blvd Paul Weston - 1535 Vine Street Paul Whiteman - 6157 Hollywood Blvd. Margaret Whiting - 6623 Hollywood Blvd. Slim Whitman - 1709 Vine Street Andy Williams - 6667 Hollywood Blvd. Hank Williams - 6400 Hollywood Blvd. Joe Williams - 6508 Hollywood Blvd. Paul Williams - 6931 Hollywood Blvd. Pharrell Williams - 6270 Hollywood Blvd. Roger Williams - 1533 Vine Street Vanessa Williams - 7000 Hollywood Blvd. Nancy Wilson - 6541 Hollywood Blvd. Hugo Winterhalter - 1600 Vine Street Stevie Wonder - 7050 Hollywood Blvd. "Weird Al" Yankovic - 6914 Hollywood Blvd. Dwight Yoakam - 7021 Hollywood Blvd. Victor Young - 6363 Hollywood Blvd.
C'est en écrivant l'article sur Princess Bride que je me suis chauffé pour vous proposer la version pays, contrée, île et royaume de "Jouons ensemble avec les villes fictives" (part 1 et part 2). Je me demande même pourquoi je n'y ai pas pensé avant.
Villes Marvel VS Villes DC
Je me faisais la réflexion, hier, qu'une des différences entre Marvel ou DC, c'était que les villes emblématiques des super-héros étaient réelles du côté de la Maison des Idées (New-York, Los Angeles, etc.) et inventées chez la Distinguée Concurrence (Smallville, Metropolis, Gotham, etc.). C'est intéressant parce que cela plante la divergence majeure entre les personnages des deux grands noms du comics. Quand un Superman ou un Batman survolent les soucis du quotidien depuis la stratosphère, Spiderman court après l'argent, Iron man a des tendances alcooliques et les mutants des X-Men sont en permanence confrontés au racisme. Je parle bien sûr du temps des origines. Depuis, les différences se sont amenuisées. cependant, le nom des villes est resté.
Fiers de leur pays, les scénaristes de comics américains n'ont pas souhaité, ni d'un côté ni de l'autre, extraire leurs surhommes des États-Unis. Il faut dire que très souvent, le pays fictif est un exutoire. Il ressemble énormément à un état qu'on souhaite épingler par la bande. Une option évitant les éventuels procès en pied de nez rigolard, revanchard ou pamphlétaire.
Les origines de Metropolis
Avant de vous laisser jouer avec les pays inventés, j'aimerais revenir sur les villes DC puisqu'on en cause. Gotham représente la partie sombre de New-york quand Metropolis en est l'autre face, plus lisse, plus verre et métal. Je garde de ma visite du Parque Warner Madrid l'année de son ouverture, en 2002, ce sentiment en passant de l'ombre du land Batman et à la lumière de celui de Superman. Un vrai coup de force des architectes du parc d'attraction madrilène.
Si on gratte un peu, on découvre que les origines des deux villes ne sont pourtant pas véritablement américaines. Joe Shuster, cocréateur de Superman, a insufflé dans Metropolis un peu de Toronto, sa ville natale mais néanmoins canadienne. Bon d'accord, on y trouve aussi une pincée de Cleveland, la ville de l'Ohio qui fut le théâtre de sa rencontre avec l'autre créateur du super-héros au slip au-dessus du collant, Jerry Siegel. Pour la petite anecdote, il existe dans l'Illinois une vraie ville nommée Metropolis qui, par opportunisme touristique, s'est autoproclamée la "Ville de Superman". On peut y découvrir une grande statue en bronze de deux tonnes du Kryptonien, un petit musée et un festival annuel consacré au super-héros.
L'incroyable histoire de la vraie Gotham
L'histoire de Gotham est plus savoureuse. Il faut savoir qu'au tout début, Bruce wayne habitait New-York. Pour lui donner plus d'universalité, il a été décidé que la ville devrait être fictive. Après "Civic City", "Capital City" ou encore "Coast City", le nom de la ville de Batman a été inspiré au scénariste Bill Finger par un feuilletage d'annuaire, tombant sur le nom de "Gotham Jewelers". Et hop, "Gotham City" apparaît dans le Batman n°4 de décembre 1940.
Gotham, c'est un des surnoms de New-York, ça tombe bien. Washington Irving le popularise dans l'édition du 11 novembre 1807 de Salmagundi, un périodique satirique. Il tient ce nom d'un petit village d'Angleterre situé pas très loin de Nottingam, vous savez le shérif, Robin des bois, tout ça. C'est quand même dingue de penser qu'un des héros les plus célèbres d'Angleterre, peut-être même le premier à avoir troqué son vrai nom pour un nom de guerre, soit lié à Batman. J'adore ce genre de coïncidence. Même si cela aurait eu plus de saveur avec Green Arrow.
Mais pourquoi donc Irving a-t-il comparé des localités si peu semblables ? Grâce une drôle d'histoire que je vais me faire un plaisir de vous narrer.
Ça se passe au treizième siècle. Le Roi Jean qu'on surnommait Jean sans Terre parce qu'au départ il n'était pas destiné à monter sur le trône ou à recevoir un quelconque territoire en héritage décide de construire une route passant par Gotham lui permettant de se rendre à son futur pavillon de chasse. Cependant, en arrivant dans le village, les messagers royaux tombent sur des fous, des idiots, aux comportements étranges. Certains habitants essayent de noyer une anguille dans une mare d'eau, d'autres envoyent rouler leurs meules de fromages au bas de la colline. Les messagers prennent peur. C'est qu'à l'époque, la folie est considérée comme contagieuse. Pour plus de sûreté, il est décidé que le pavillon de chasse sera construit ailleurs pour éviter de passer par le "dangereux" village.
Le petit twist qui va bien
Il semble que c'est cette version qui inspire Irving. Surnommé New-York du nom de Gotham, c'est traiter ses habitants de sots, d'imbéciles, de fous. Ironiquement les habitants du vrai Gotham furent appelés les Wise Men, les sages. On retrouve une référence leur étant faite dans la comptine issue de Mother Goose de Denslow sorti en 1901. Traduite, cela donne :
Trois sages de Gotham S'en furent en mer dans un bol, Et si le bol avait été plus résistant, Ma chanson aurait duré plus longtemps.
L'allusion est claire. Y sont tellement cons que la chanson est courte.
Pourtant, la vraie version est un peu différente de celle qu'Irving a utilisé pour ridiculiser les new-yorkais. À l'époque, en Angleterre, toute route empruntée par le roi doit être aménagée en une voie publique dont la construction et l'entretien revient aux villages traversés. Or, Gotham n'a pas le sou. Il fallait trouver un subterfuge pour éviter la charge sans risquer le courroux royal. Les habitants de Gotham jouèrent donc la comédie de la folie. Pas près de se retrouver à Arkham, ceux-là !
Et maintenant, jouons !
Après ce petit hors d’œuvre de la succulence culturelle alliant - mon péché mignon - culture et pop-culture, il est temps de continuer dans la même voie en passant du côté ludique de la force.
Vous devrez trouver le nom de pays inventés issus de l'imaginaire qu'il soit légendaire, cinématographique, littéraire, télévisuel ou pop-culturel. Pour vous aider, il sont classés par ordre alphabétique. J'ai séparé définitions et noms des villes en deux listes où chaque numéro permet de relier le bon nom à la bonne définition. Ce qui, par ailleurs, vous permettra de jouer soit en solo soit en maître de jeu avec famille ou amis.
Bon jeu !
Les définitions
Pays de l'ambassade dans laquelle on entend "Notre peuple vaincra" dans Les Sous-doués
Pays d'Aladdin dans le dessin animé Disney du même nom
Royaume du désert situé sur Sandy Island dans One Piece
Pays d'Amérique du Sud dans la bande dessinée Canardo de Benoît Sokal
Royaume magique dans le film Il était une fois de Disney
Royaume du film La Reine des neiges
Pays dirigé par Benzino Napoleoni dans le film de Charlie Chaplin Le Dictateur
Pays située près de l'Indonésie dont est originaire Johnny Thunder, dans l'univers DC Comics
Pays d'Afrique centrale où sévit Le Fantôme, personnage de comics crée par Lee Falk
Pays aux montagnes de parmesan râpé et aux vignobles liés avec des saucisses dans Le Décaméron de Boccace
Île du Pacifique où se situe la série TV Jake Cutter
Pays des Balkans ennemi de la Syldavie dans les albums de Tintin
Royaume de Lyna dans la série d'animation LoliRock
Pays africain dans le film de Fabrice Eboué intitulé Le Crocodile du ... (oui, je n'allais pas vous faciliter la tâche, non plus !)
Pays du père de Yo Macumba dans le film Le Gendarme et les Gendarmettes
Pays à tendance communiste dans l'univers de Donald Duck
Pays inspiré de la Géorgie dans le film de Riad Sattouf Jacky au royaume des filles
Pays des Balkans qui introduit les aventures de Human Defense Corps chez DC Comics
Royaume de Carissa dans la série d'animation LoliRock
Immense île située entre l'Amérique du Sud et l'Australie dans l'œuvre d'Edgar Rice Burroughs
Pays insulaire déchiré par la guerre à proximité de l’Amérique du Sud dans l'univers DC Comics
Île du Pacifique dans le film de Laurel et Hardy Atoll K
Pays insulaire dans le roman de la série San-Antonio Ménage tes méninges de Frédéric Dard
Royaume où se déroule la série de jeux vidéo King's Quest
Pays voisin de Florin et de Guilder dans Princess Bride
Pays isolé du reste du monde où humains et dinosaures vivent en harmonie, nom du roman de James Gurney
Pays d'Amérique du Sud empli d'or visité par Candide dans le conte philosophique éponyme de Voltaire
Royaume d'Iris dans la série d'animation LoliRock
Pays du roman du même nom de Samuel Butler anagramme de "Nowhere", nulle part en anglais (si c'est pas de l'indice, ça !)
L'une des trois super-puissances mondiales dans le roman 1984 de George Orwell comprenant l'Asie d'Extrême-Orient et du Sud-Est, s'appuyant sur l'idéologie nommée "culte de la mort"
Confédération réunissant l'ensemble des pays terriens du XXXIe siècle dans la série d'animation Futurama
L'une des trois super-puissances mondiales dans le roman 1984 de George Orwell comprenant toute la partie nord du continent européen et asiatique, s'appuyant sur l'idéologie nommée le "néo-bolchévisme"
La culture telle que je la conçois doit beaucoup à la fiction. Quand j'étais ado, je jouissais (laissez-moi terminer la phrase au lieu de vous marrer comme des baleines. Vous êtes vraiment des gamins !) d'un plutôt bon vocabulaire anglais grâce au nom des super-héros Marvel. Je me souviens qu'une fois, j'ai mouché tout le monde en répondant juste à la question de la prof d'anglais. C'est vrai qu'à l'oreille "night" et "knight" se prononce pareil. Mais dans le contexte de la phrase, j'avais compris qu'il était question d'un chevalier et non de la nuit, cette dernière réponse étant plébiscitée par l'ensemble de mes collègues de bancs telle un candidat du RN aux élections européennes. Je n'ai jamais compris pourquoi l'éducation nationale privilégiait sur ses ergots la rêche réalité pour bombarder les têtes blondes d'un savoir abscons. Comme si la souffrance était un des pré-requis nécessaires pour apprendre. Je pense pour ma part que la culture est partout, qu'elle peut se nicher dans les endroits les plus anodins, les plus improbables et que l'acquérir avec bonheur, plaisir et amusement est une gageur d'un ancrage fiable dans nos synapses. Combien de nos jeunes se sont mis à la poésie grâce au slam ou au rap ? Combien ont appris l'anglais en traduisant les chansons de leur groupe préféré ?
Avec la série des gentilés, nous abordons de façon ludique la géographie des villes et ses habitants. Passons, pour cette nouvelle série, du côté fictif de la force. Vous devrez trouver le nom de villes inventées qu'elles soient issues de légendes ou d'expressions communes, du cinéma ou de la bande dessinée, de la littérature ou des jeux vidéo, d'une série TV ou d'un dessin animé. Allez, je suis pas chien, je vous les propose par ordre alphabétique.
À la différence des précédents jeux du blog, j'ai mis en place deux listes. La première contient la description des villes, la deuxième les réponses, le tout étant numéroté pour pouvoir plus facilement s'y retrouver. Celà permettra de pouvoir également jouer en solo. N'hésitez pas à me dire en commentaires (ne soyez pas timides !) si cette mise en page vous convient mieux ou si vous souhaitez que je revienne à la formule originelle. Bon jeu !
Les définitions
Cité du Moyen-Orient dirigé par le Sultan et son vizir Jafar dans Aladdin
Capitale du San Theodoros dans les aventures de Tintin
Village du Pays de la Pluie dans Naruto
Ville de la série de romans Les Annales du Disque Monde de Terry Pratchett
Ville de l'état du Massachusetts où se trouve l'Université Miskatonic dans l'œuvre de H. P. Lovecraft
Capitale de Númenor où Sauron fut amené et enchainé
Ville portuaire dans Les Diamants sont éternels (James Bond) où Bloefeld a installé son QG dans une plateforme pétrolière
Station balnéaire de la côte normande dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust
Ville de l'état de New York dans laquelle se déroule le film La vie est belle de Frank Capra
Capitale de la fédération des fourmis rousse de la Forêt de Fontainebleau dans La trilogie des Fourmis de Bernard Werber
Ville au nom français dans la série True Blood
Ville natale de Sacha dans Pokémon
Ville imaginaire de l’état du New Hampshire où commence l'action de Jumanji
Ville de la famille Pierrafeu
Capitale de l'état où sont situées Ogdenville, Shelbyville et Springfield dans Les Simpsons
Ville de l’état de Washington où se déroule la série TV The Sentinel
Petite ville du Maine récurrente dans les romans et nouvelles de Stephen King
Ville de Baba
Ville dont les nombreux courants d'air sont dus à Flash
Ville où vit le comte du même nom dans les aventures de Spirou et Fantasio
Capitale du Pays d'Oz
Ville qui donne son nom à un roman Gabriel Chevallier dont l'histoire tourne autour d'un urinoir
Village de Bretagne ou naît Bécassine
Ville où la famille Bennet se cache dans la saison 2 de la série TV Heroes
Ville du Maine où se déroule l'action de Ça de Stephen King
Ville fortifiée où tous les mots sont cultivés dans des vergers, dans le roman The Phantom Tollbooth de Norton Juster. Elle n'est pas facile celle-là mais vous le savez, dès que ça parle de mots et de dico, je ne peux pas résister
Ville intérieure de l'Enfer dans La Divine Comédie de Dante Alighieri
Ville où habitent les personnages liés à Donald Duck
Ville où se situe l'action de la série TV Desperate Housewives
Ville française, théâtre des exploits de Fantômette
Ville construite en Amérique par le docteur Sarrasin dans le roman de Jules Verne Les Cinq Cents Millions de la Bégum
Ville où se déroule l'action du soap opera Les Feux de l'amour
Après une première salve de villes fictives (A-G), préparez-vous à jouer avec la suite. Vous devrez trouver le nom de villes inventées qu'elles soient issues de légendes ou d'expressions communes, du cinéma ou de la bande dessinée, de la littérature ou des jeux vidéo, d'une série TV ou d'un dessin animé. Pour vous aider - parce que certaines ne sont vraiment pas évidentes -, je vous les ai classées par ordre alphabétique.
Mais avant de commencer à jouer, j'aimerais vous raconter une petite histoire que j'ai découverte en faisant mes recherches grâce au site Slate. Connaissez-vous Agloe ? Il s'agit d'une ville de l’état de New York inventée dans les années 1930 par Otto G. Lindberg et Ernest Alpers, deux créateurs de cartes de la General Draft Company, le nom de la ville étant un mélange de leurs initiales. C'est en cherchant un moyen d'éviter de se faire "pirater" qu'ils eurent l'idée d'inclure une légère erreur dans leur plan. Si Agloe se retrouvait dans une carte de la concurrence, ils pouvaient à coup sûr les attaquer pour plagiat.
L'incroyable de l'histoire, c'est que la "ville" vit le jour peu de temps après. Un commerçant qui voulait ouvrir un magasin à l'endroit même de la ville sur la carte décida d'adopter l'enseigne "Agloe General Store". Et c'est ainsi que la General Draft Company perdit son procès face à un concurrent pirate qui pu prouver qu'Agloe existait réellement.
Mais l’histoire ne se termine pas là. Après la fermeture du magasin, on aurait pu croire qu'Agloe disparaîtrait. Que nenni ! Le blogueur et auteur Frank Jacobs découvrit en 2014 que la ville apparaissait sur Google Maps. Bon, j'ai fait une recherche et, aujourd'hui, elle a de nouveau disparu. Mais peut-être qu'un jour, au nom du sacrosaint principe du yoyo farceur, elle fera de nouveau parler d'elle.
Dernier point avant de vous laisser jouer. Pour certaines définitions de villes fictives, j'ai utilisé l'adjectif "éponyme" qui veut dire "qui donne son nom à quelque chose ou à quelqu'un". Par exemple, d'un humoriste qui joue un spectacle sans titre, dont l'affiche ne porte que son nom, on pourra dire qu'il joue un spectacle éponyme, qui porte le même nom que lui. Voilà, j'espère avoir été clair.
Il est maintenant temps de jouer. Vous avez deux listes. La première contient la description des villes, la deuxième les réponses, le tout étant numéroté pour pouvoir plus facilement vous y retrouver. Cette configuration pssède l'avantage de permettre le jeu aussi bien en solo qu'à plusieurs. Bon jeu !
Les définitions
Ville de Californie dans la trilogie Retour vers le futur
Ville récurrente dans les jeux Zelda
Ville où se déroule le jeu vidéo Grand Theft Auto III
Village anglais dans le roman La Plume empoisonnée d'Agatha Christie
Ville de Superman
Village belge où se situe le château de Tintin
Ville protégée par Supergirl
Ville de la série animée de Matt Groening Futurama
Ville d'origine de la famille Rougon-Macquart créée par Émile Zola
Ville fantôme qui sert de décor au film gore 2000 maniaques
Village proche de Poudlard dans la série des Harry Potter
Petite bourgade sur la Route 66, dans le film d'animation de Pixar Cars
Petite ville américaine dans le roman Lolita de Nabokov
Ville habitée par Jimmy Neutron
Ville où se situe l'action de la série TV Pretty Little Liars
Ville française du roman de Ian Fleming Casino Royale où apparait pour la première fois James Bond
Village de l'Allier où se déroule le roman de Georges Simenon L'Affaire... du même nom
Ville futuriste des Nouveaux Héros de Disney
Ville fantôme servant de cadre à la série de jeux vidéos éponymes
Ville constructible que l'on gère dans le jeu vidéo éponyme
Ville infestée de criminels dans la bande dessinée éponyme de Frank Miller
Ville de l'enfance de Superman
Village dans le film Big Fish réalisé par Tim Burton
Ville des Simpson
Village anglais où réside Miss Marple, héroïne d'Agatha Christie
Ville dont Oliver Queen fut maire dans la série TV Arrow
Ville dans laquelle on rencontre des héros de conte de fées dans la série TV Once Upon a Time
Petite ville où se déroule l'action de la série TV Buffy contre les vampires
Ville appartenant à Marvin Acme, dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit ?
Ville occupée par les pirates dans la série de films Pirates des Caraïbes
Ville où Dale Cooper enquête sur la mort de Laura Palmer
Petit bourg de Normandie où vivait Madame Bovary, héroïne de Gustave Flaubert
Ville située dans la baie de Douarnenez qui aurait été engloutie par un raz de marée au Moyen Âge
Ville souterraine du monde réel dans Matrix
Ville habitée uniquement par des animaux anthropomorphes dans un dessin animé Disney
Je vous ai déjà dit que je me posais des questions cons ? La base d'un blog décalé. Cette fois, alors que le regard au plafond et les genoux semi-pliés, ma vie se situait entre la libératrice position assise et le passage mousseux des menottes sous la cascade du robinet jouxtant le lieu d'aisance, je me suis demandé depuis quand nous utilisions du papier pour nous hygiéniser le trou de balle. M'est alors revenu à l'esprit un texte signé François Rabelais dont le but était de définir la meilleure façon de se torcher. "Tousiours laisse aux couillons esmorche qui son hord cul de papier torche" disait-il. Ce qu'on pourrait traduire par "s’essuyer avec du papier, laisse toujours quelques morceaux aux couillons qui s'y essayent". Donc, on connaissait l'usage du feuillet au seizième siècle. S'en suit une liste d'options au succès mitigé grâce à laquelle on apprend, entre autres, qu'il faut éviter les foulards de satin aux dorures écorchant le fondement, qu'en pleine nature, les orties ne sont pas si désagréables alors que la consoude est source de caquesangue de Lombard que l'on traduira élégamment par une diarrhée sanguinolente. Le créateur de Gargantua poursuit son propos torcheculatif avec moult exemples l'amenant à trouver le Saint Graal de l'anus pas du tout horribilis : "Je dis et maintiens qu’il n’y a tel torchecul que d’un oison bien duveté, pourvu qu’on lui tienne la tête entre les jambes. Et m’en croyez sur mon honneur, car vous sentez au trou du cul une volupté mirifique, tant par la douceur de ce duvet que par la chaleur tempérée de l’oison, laquelle facilement est communiquée au boyau culier et autres intestins, jusqu’à venir à la région du cœur et du cerveau". Je sens déjà pointer les commentaires de Social Justice Warrior option SPA. Pas de polémique, tout cela n'est que littérature. Mais ça ne répond pas à ma question.
Laisser passer les petits papiers
Si on m'avait demandé, à froid, de donner une date sur l'arrivée du pq à côté de nos trônes, j'aurais parié sur le dix-sept ou dix-huitième, associant au siècle des lumières celui du papier cul. Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre que l'usage de feuilles de cellulose pour se décrotter le pot datait du deuxième siècle avant Jésus Christ en Chine. Étonnant, non ? Bon, son usage était strictement réservé à l’empereur mais quand même.
Ailleurs sur la planète, au fil du temps, les pratiques se peaufinent. Pourtant il faudra attendre l'Angleterre de 1850 pour que le papier revienne en force avec son industrialisation aux États-Unis. Nous y reviendrons plus tard mais avant cela, je vous invite à un petit voyage dans le temps de l'hygiène anal. Jamais je n'aurai cru, un jour, écrire une même phrase comportant les mots "voyage dans le temps" et "anal".
Les Grecs de l'Antiquité, quand ils s’essuyaient, ce qui n'était toutefois pas une pratique courante - sauf peut-être quand vous l'aviez, la courante -, le faisaient avec les doigts ou de petits cailloux lisses. Toutefois Aristophane précisait que si "Trois pierres peuvent suffire pour se torcher le cul si elles sont raboteuses, polies, il en faut quatre." Je ne sais pas vous, mais moi ça m'a rappelé un film des années 90 avec Sylvester Stallone. Extrait !
Il faut savoir qu'en Asie, on se servait bien de coquillages, particulièrement de coquilles de moules vides. Je suis sûr que vous penserez à moi la prochaine fois que vous dinerez chez Léon de Bruxelles.
Les Romains qui ont tout piqué aux grecs utilisaient également des cailloux. Catulle, poète du premier siècle avant jésus Christ, précise que la classe patricienne se sert de serviettes de tissu. Martial, poète latin d'origine espagnole, nous apprend que dès la fin du premier siècle, la laine, parfois parfumée, est adoptée comme substitut aux cailloux.
Au Moyen Âge, on utilisait un bâton courbe enlevant "le plus gros" et on fignolait avec du foin, des feuilles ou une poignée de terre. ce qu'on avait sous la main, quoi ! À cette même époque, en Chine, le bâton était utilisé depuis très longtemps. C’était d’ailleurs un objet précieux qui passait de père en fils lors de la succession.
Attardons-nous sur le Shit stick !
Lorsque les moines et les missionnaires introduisirent le bouddhisme en Chine et au Japon, ils importèrent également une coutume indienne consistant à utiliser un petit pieu, bâton ou tige pour se défaire du surplus collé après expulsion. En Chine, l'objet en bois de 20 à 25 cm s'appelle cèchóu et au Japon chūgi. La pratique devint vite populaire puisqu'elle avait l'avantage d'être peu coûteuse, le bâton étant lavable et réutilisable.
On sait les japonais très en avance sur le sujet. Aujourd'hui, le premier plaisir d'un occidental foulant pour la première fois le sol nippon est de se précipiter dans les premiers gogues à portée de fesses pour tester jet d'eau très précis et soufflerie divine. Ce n'est pas un hasard puisque les premières toilettes à chasse japonaise datent de la période de Nara (710 à 784), époque à laquelle un système de drainage fut construit dans la capitale de l'époque. Des fouilles archéologiques à Nara ont permis de découvrir de nombreux bâtons de bois chūgi. C'est sûr que les archéologues du futur auront du mal, dans la même situation, à tomber sur un rouleau vide. Si ça se trouve, ils vont penser qu'on s'essuyaient avec des brosses à chiottes. Le niveau du bac baisse d'année en année, les amis. Et les pétitions pour sujet trop dur n'y changeront rien.
Dans les siècles qui suivirent, selon les pays, les climats et les coutumes, d'autres supports furent utilisés allant de l'eau ou de la neige et d'éponge aux vêtements, de végétaux (feuilles, herbes, épis de maïs) aux fourrures d'animaux, de tissus (laine, dentelle, chanvre) aux doigts. vous savez, la fameuse blague : "Quand tu t’essuies, tu utilises la main droite ou la main gauche ? Ah bon, parce que moi j'utilise du papier."
Vos papiers !
Jusqu'au dix-septième siècle, le papier est encore une matière rare et coûteuse. Même si on sait que nombre de manuscrits à la valeur inestimable ont fini par bouchonner l’œil du cyclope. Des archéologues menant des fouilles avant la construction de la pyramide du Louvre ont découvert dans les anciennes latrines de la Cour Napoléon plus de 700 cachets de cire aux armoiries des plus grands personnages de l'époque. Dans les grandes maisons bourgeoises, on utilise un linge, de préférence en velours, pendant que les roturier se contentent d'une toile de lin.
Au dix-huitième siècle, les journaux se développent. Fort logiquement, après lecture sur le trône, ils se recyclent de façon utile et hygiénique. Cette pratique sera tenace jusqu'à l'époque de nos grands-parents.
Puis arrive Joseph Gayetty, premier industriel à investir dans le pq en 1857. En 1891, Seth Wheeler dépose un brevet pour le papier toilette en rouleau. Trois mois plus tard, il améliore le système en imaginant des lignes de perforations permettant de détacher plus facilement les feuillets. À partir de 1935, l'entreprise Northern Tissue parvient à ne plus avoir d'échardes sur le produit fini (sic !).
Cependant, le papier spécifique à usage troudeballesque reste un luxe que se refuse encore beaucoup de foyers. Jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, les Américains utilisent surtout le catalogue de vente par correspondance de la société Seans, vedette des latrines d’outre-Atlantique. Par chez nous, le catalogue de La redoute n'aura pas le même succès, faute à l'utilisation d'un papier trop lisse, plutôt glacé. Cependant, les pages de lingerie féminine auront grand succès dans les toilettes mais pour une toute autre raison.
Des chiffres qui resteront dans les annales
Je ne sais pas de quand exactement date les statistiques suivantes sur l'utilisation du pq - je pense probablement d'une dizaine d'années - mais je vous les propose quand même parce qu'ils ont une valeur comparatoire :
États-Unis : 10 kilos par an/personne Norvège : 8 kilos par an/personne Canada : 7 kilos par an/personne France : 4,6 kilos par an/personne Belgique : 4,5 kilos par an/personne Suisse : 4,5 kilos par an/personne Espagne : 3,9 kilos par an/personne Portugal : 3 kilos par an/personne
En Europe, le marché du pq s'élève aujourd'hui à 8,5 milliards d'euros et représente 26 % de la consommation mondiale. Bon, il comprend aussi l’essuie-tout qui comme son nom l'indique ne le destine pas uniquement à notre troublant orifice, même si quand on pense à lui, on évoque plutôt son côté trou noir. Le marché mondial quant à lui est estimé à 45 milliards de dollars, la plus forte croissance de ces dernières années venant de la Chine et du Brésil.
Pour revenir sur les vieux chiffres ci-dessus, des stats plus récentes font état de 24 kilos par personne et par an pour les américains contre 6 kilos pour les français. On va encore dire qu'on est que des gros dégueulasses. Non messieurs, nous sommes écologiques parce que....
Gardons (aussi) la planète propre !
Le WWF dénonce l'usage abusif de pq issu de fibres vierges en préconisant l'utilisation de papier recyclé. Chaque jour l'équivalent de 27 000 arbres par jour serait abattus pour nous lustrer le siège.
Autre info écolo, le papier toilette jeté dans les canalisations augmente le taux de matières organiques à traiter dans les stations d'épuration, Ce qui implique l'utilisation accrue de produits chimiques. Un problème aggravé, on ne le sait pas assez, par ces nouveaux tubes de papier toilette soluble dans l'eau qui encouragent les utilisateurs à les jeter dans la cuvette, entraînant ainsi une surconsommation de produits chimiques.
Quittons-nous sur la question ultime
Pourquoi le pq est-il majoritairement rose ? On pourrait se dire que le marron permettrait un ton sur ton logique, que le blanc symbole de pureté enverrait aux consommateurs une image de propreté, mais rose ? C'est qu'il faut sourire à l’œil avant de satisfaire l'oignon pour que l'un ne fasse pas pleurer l'autre. Le rose, c'est la couleur qui rappelle la fleur de l'amour, son parfum léger, sa rosée perlante et, accessoirement, ça permet de bien se rendre compte de ce qu'on récupère. Parce qu'à part peut-être quelques licornes ou princesses, on chie rarement rouge pâle même en spray hémorroïdal. Et puis dans nos contrées, la couleur rose est associée au bonheur et à la douceur, surtout en triple épaisseur.
Finalement, il reste encore une question que je me pose et dont vous seuls pouvez me donner la réponse. Ai-je réussi à traiter le sujet sans sombrer dans la vulgarité la plus dépravée ? Vos avis sont les bienvenus en commentaire.
Le Fleuve de l'éternité, le grand classique méconnu de la SF
Je dois cet article à mon frère, l'artiste de la famille. Il va d'ailleurs falloir que je vous le présente, un jour. Quand, hier sur Facebook, il liste ses goûts littéraire en Science-Fiction, je m'étonne de ne pas y trouver le Cycle du Fleuve de l'éternité de Philip José Farmer. Je me suit dit qu'il y avait peut-être matière à un article sur le blog. Seulement, voilà, je n'ai pas de rubrique "Littéraire", "Science-Fiction" ou "Grand classique méconnu". Connaissant ma curiosité protéiforme, si à chaque fois qu'un sujet m'intéresse j'ajoute une rubrique - je trouve qu'il y en a déjà trop pour un blog - on n'est pas sorti de l'auberge, expression de 1920.
Alors je vais biaiser. J'adore biaiser. Je vais vous présenter l’œuvre en lui ajoutant non pas une mais trois petites listes pour que l'article trouve sa place dans les Miscellanées. Emballé, c'est pesé !
Et si tu nous racontais l'histoire ?
Allez, sortons des coulisses du blog pour attaquer le sujet. Imaginez une planète. Immense. Mais vraiment immense. Traversée par un fleuve serpentant au gré d'une nature brute entre des montagnes infranchissables. Un fleuve, lui aussi, hors normes, comme nous le verrons dans la première liste. Tout au long de l'immense ruban d'eau s'éveillent tous les humains ayant vécu sur Terre, présent, passé, futur confondus. Ça envoie du lourd, non ?
Des hommes des cavernes jusqu'aux hommes du futur (au moment où sort le premier roman en 1971), tous reviennent dans leur corps de 25 ans. Si la personne est morte avant ses 25 ans, elle revient à l'âge de sa mort et vieillira jusqu'à 25 ans. Si une personne décède, elle est ressuscitée ailleurs sur les rives du fleuve. Certains, d'ailleurs, utilisent ce processus pour voyager, bien qu'il y ait une limite au nombre de résurrections possibles.
Quelques chiffres :
20 000 000 de kilomètres, c'est la longueur du fleuve, 36 006 009 637 humains, c'est le nombre d'habitants de la planète au moment de l'éveil, 20% de ces habitants sont issus du 20ème siècle, 11 à 24 kilomètres, c'est la largeur variable de la rivière, 1,5 kilomètres, c'est la profondeur de la rivière, 2, c'est le nombre d'espèces animales de la planète, les poissons et les vers de terre.
Le cycle se compose de cinq livres :
Le Monde du fleuve Le Bateau fabuleux Le Noir Dessein Le Labyrinthe magique Les Dieux du fleuve
Attention, liste un peu spoilisante. Parmi tous les humains rencontrés tout au long de l'intrigue, nous allons découvrir des personnalités connues, comme :
Cyrano de Bergerac, Richard Burton (l’explorateur, pas le comédien), Sam Clemens (alias Mark Twain), Hermann Goering, Alice Hargreaves (alias l'Alice de Alice au pays des merveilles), Hélène de Troie, Jean sans Terre, Jésus, Mozart, Ulysse.
Rapidement, les questions qui vont tarauder les protagonistes, c'est de savoir pourquoi tous se retrouvent dans le corps de leurs 25 ans sur une planète inconnue ? Qui a construit ce monde ? Qui les a ramenés à la vie ? Et pourquoi ? La réponse se trouvant très certainement à la source du fleuve, il est décidé de le remonter. C'est ce périple ardu qui est raconté sur les cinq livres.
Au-delà de l'histoire, ce qui impressionne le plus c'est la capacité de l'auteur à tenir sa narration sur la base d'un pitch aussi riche et aussi casse-gueule.
Mais c'est qui ce génie méconnu ?
Si vous lisez les bouquins suite à la lecture de l'article - j'en serais plus que ravi - ne loupez pas un personnage secondaire du nom de Peter Jairus Frigate. En plus d'avoir les même initiales, il présente bien des caractéristiques communes avec l'auteur, Philip José Farmer.
Farmer est un auteur de science-fiction américain très prolixe né le 26 janvier 1918 et mort le 25 février 2009.
Le critique littéraire Leslie Fiedler comparait Farmer à Ray Bradbury en les présentant comme "deux excentriques américains de la province" qui "se moquent des limites classiques de la forme". Il trouvait toutefois que Farmer se distinguait par le fait qu'il réussissait à être à la fois naïf et sophistiqué. J'adore ce mélange.
Je ne vais pas approfondir la présentation, histoire de garder quelques billes pour un article à venir qui sera mis en ligne, comme un hommage, à la date anniversaire de l'auteur.
Et donc, le cinéma et la TV se sont emparés des romans !
C'est bien là, le drame. Si, aujourd'hui, on connait des auteurs comme Philip K. Dick ou Isaac Asimov, c'est surtout parce qu'un certain nombre de films et de séries TV ont puisé leur inspiration dans les ouvrages de ces deux grands noms de la SF. Les seules tentatives abouties concernant Le Fleuve de l’éternité sont deux daubes télévisuelles datant de 2003 et 2010. Dans la première, les gars ont zappé le protagoniste principal des romans, à savoir Richard Burton, dans l'autre il est le bad guy. Pas bien, les gars !
Nul doute qu'une série B au budget cheapouze ne sera jamais à la hauteur de l'intrigue. Seule des films à gros investissements pourraient rendre crédible l'univers créé par Farmer.
Il y a bien eu un jeu-vidéo de stratégie, plutôt fidèle au roman, intitulé du nom anglais du cycle, Riverworld, mais il date de 1998. C'est d'ailleurs un studio français qui en est à l'origine, Cryo Interactive.
Finalement, le seul moyen encore aujourd'hui de goûter au talent de cet auteur méconnu du grand public est de vous plonger dans ses romans. Et, finalement, ce n'est pas plus mal. Comme dirait le Commis de Comics, "Lisez, lisez, lisez !".
Le saviez-vous : 166 personnalités internationales de petite taille
Il n'est de meilleures séries d'articles qui ne se finissent. Je vous invite à compulser la dernière grande liste des personnalités plus petites que la moyenne à l'internationale qui ont su se servir de leur différence pour en faire une force et se hisser en haut de l'affiche, comme le chantait le regretté Charles Aznavour. Et je rappelle une nouvelle fois la phrase de Coluche : "Dans la vie, Y'a pas d'grands, y'a pas d'petits. La bonne longueur, c'est quand les pieds touchent bien par terre !"
1,42 m - Gary Coleman (acteur américain)
1,47 m - Mère Térésa (religieuse macédonienne)
1,51 m - Judy Garland (comédienne américaine)
1,52 m - Hayden Panettiere (comédienne américaine)
1,52 m - Dolly Parton (chanteuse américaine)
1,52 m - Natalie Wood (comédienne américaine)
1,55 m - Kristen Bell (actrice américaine)
1,55 m - Isabelle Boulay (chanteuse québécoise)
1,55 m - Judi Dench (actrice anglaise)
1,55 m - Danny De Vito (acteur américain)
1,55 m - Carrie Fisher (actrice américaine)
1,55 m - Samantha Fox (chanteuse anglaise)
1,55 m - Nelly Furtado (chanteuse canadienne)
1,55 m - Lady Gaga (chanteuse américaine)
1,55 m - Geri Halliwell (chanteuse anglaise)
1,55 m - Avril Lavigne (chanteuse canadienne)
1,55 m - Bette Midler (actrice/chanteuse américaine)
1,55 m - Kylie Minogue (chanteuse australienne)
1,55 m - Christina Ricci (actrice américaine)
1,56 m - Prince (chanteur américain)
1,56 m - Reese Witherspoon (actrice américaine)
1,57 m - Lily Allen (chanteuse anglaise)
1,57 m - Christina Aguilera (chanteuse irlandaise)
1,57 m - Patricia Arquette (actrice américaine)
1,57 m - Louise Brooks (actrice américaine)
1,57 m - Emma Bunton (actrice américaine)
1,57 m - Petula Clark (chanteuse anglaise)
1,57 m - Holly Marie Combs (actrice américaine)
1,57 m - Beth Ditto (chanteuse américaine)
1,57 m - Shannen Doherty (actrice américaine)
1,57 m - Missy Elliott (chanteuse américaine)
1,57 m - Gloria Estefan (chanteuse cubaine)
1,57 m - Sally Field (actrice américaine)
1,57 m - Youri Gagarine (cosmonaute soviétique)
1,57 m - Salma Hayek (actrice américaine)
1,57 m - Holly Hunter (actrice américaine)
1,57 m - Eva Longoria (actrice américaine)
1,57 m - Ellen Mc Arthur (navigatrice anglaise)
1,57 m - Charles Manson (serial killer américain)
1,57 m - Alyssa Milano (actrice américaine)
1,57 m - Nicki Minaj (chanteuse américaine)
1,57 m - Dannii Minogue (chanteuse australienne)
1,57 m - Yoko Ono (artiste japonaise)
1,57 m - Anne Rice (auteur américaine)
1,57 m - Mickey Rooney (acteur américain)
1,57 m - Shakira (chanteuse colombienne)
1,57 m - Paul Simon (chanteur américain)
1,57 m - Jimmy Somerville (chanteur anglais)
1,57 m - Elizabeth Taylor (actrice anglaise)
1,57 m - Shirley Temple (actrice américaine)
1,57 m - Angus Young (musicien australien du groupe AC/DC)
1,58 m - Nana Mouskouri (chanteuse grecque)
1,58 m - Rika Zaraï (chanteuse israëlienne)
1,59 m - Victoria Abril (actrice espagnol)
1,59 m - Ariana Grande (actrice américaine)
1,59 m - Jennifer Love Hewitt (actrice américaine)
1,60 m - Anastacia (chanteuse américaine)
1,60 m - Gillian Anderson (actrice américaine)
1,60 m - Shirley Bassey (chanteuse anglaise)
1,60 m - Kate Bush (chanteuse anglaise)
1,60 m - Bette Davis (actrice américaine)
1,60 m - Sammy Davis Jr. (chanteur américain)
1,60 m - Bo Derek (actrice américaine)
1,60 m - Jodie Foster (actrice américaine)
1,60 m - Sarah Michelle Gellar (actrice américaine)
1,60 m - Melissa Gilbert (actrice américaine)
1,60 m - Debbie Harry (chanteuse américaine)
1,60 m - Scarlett Johansson (actrice américaine)
1,60 m - Kim Kardashian (animatrice américaine)
1,60 m - Cyndi Lauper (chanteuse américaine)
1,60 m - Lucy Liu (actrice américaine)
1,60 m - Sarah Jessica Parker (actrice américaine)
1,60 m - Natalie Portman (actrice américaine)
1,60 m - Jean Seberg (actrice américaine)
1,60 m - Amy Winehouse (chanteuse anglaise)
1,60 m - Renée Zellweger (actrice américaine)
1,61 m - Vivien Leigh (actrice anglaise)
1,62 m - Benoît XVI (pape)
1,62 m - Truman Capote (écrivain américain)
1,62 m - Natalie Imbruglia (chanteuse australienne)
1,63 m - Drew Barrymore (actrice américaine)
1,63 m - Victoria Beckham (chanteuse anglaise)
1,63 m - Björk (chanteuse islandaise)
1,63 m - Jessica Chastain (actrice américaine)
1,63 m - Dino De Laurentiis (producteur italien)
1,63 m - Fats Domino (chanteur américain)
1,63 m - Élisabeth II (reine anglaise)
1,63 m - Emilio Estevez (acteur américain)
1,63 m - Mia Farrow (actrice américaine)
1,63 m - Janet Jackson (chanteuse américaine)
1,63 m - Cheryl Ladd (actrice américaine)
1,63 m - Rose McGowan (actrice américaine)
1,63 m - Stephenie Meyer (auteur américaine)
1,63 m - Liza Minnelli (actrice américaine)
1,63 m - Poppy Montgomery (actrice australienne)
1,63 m - Alanis Morissette (chanteuse canadienne)
1,63 m - Annette O'Toole (actrice américaine)
1,63 m - Noomi Rapace (actrice danoise)
1,63 m - Winona Ryder (actrice américaine)
1,63 m - Martin Scorsese (réalisateur américain)
1,63 m - Rod Serling (créateur de la quatrième dimension)
1,63 m - Britney Spears (chanteuse américaine)
1,63 m - Tina Turner (chanteuse américaine)
1,63 m - Kim Wilde (chanteuse anglaise)
1,64 m - Jennifer Aniston (actrice américaine)
1,64 m - Helena Bonham Carter (actrice américaine)
1,64 m - Diana Ross (chanteuse américaine)
1,64 m - Ella Fitzgerald (chanteuse américaine)
1,64 m - Michael J. Fox (acteur américain)
1,64 m - La Toya Jackson (chanteuse américaine)
1,64 m - Madonna (chanteuse américaine)
1,64 m - Hayao Miyazaki (réalisateur japonais)
1,64 m - Donald Pleasence (acteur anglais)
1,64 m - John Woo (réalisateur hongkongais)
1,65 m - Woody Allen (réalisateur américain)
1,65 m - Ursula Andress (actrice américaine)
1,65 m - Christina Applegate (actrice américaine)
1,65 m - Mel Brooks (réalisateur américain)
1,65 m - Charlie Chaplin (acteur américain)
1,65 m - Jimmy Cliff (chanteur jamaïcain)
1,65 m - Glenn Close (actrice américaine)
1,65 m - Courteney Cox (actrice américaine)
1,65 m - Miley Cyrus (chanteuse américaine)
1,65 m - Richard Dreyfuss (acteur américain)
1,65 m - Kirsten Dunst (actrice américaine)
1,65 m - Eliza Dushku (actrice américaine)
1,65 m - Marianne Faithfull (chanteuse anglaise)
1,65 m - William Faulkner (écrivain américain)
1,65 m - Aretha Franklin (chanteuse américaine)
1,65 m - Whoopi Goldberg (actrice américaine)
1,65 m - Selena Gomez (chanteuse américaine)
1,65 m - Billie Holiday (chanteuse américaine)
1,65 m - Buster Keaton (acteur américain)
1,65 m - Evangeline Lilly (actrice canadienne)
1,65 m - Lindsay Lohan (actrice américaine)
1,65 m - Gina Lollobrigida (actrice italienne)
1,65 m - Sidney Lumet (réalisateur américain)
1,65 m - Jayne Mansfield (actrice américaine)
1,65 m - Angela Merkel (femme politique allemande)
1,65 m - Demi Moore (actrice américaine)
1,65 m - Sinéad O'Connor (chanteuse irlandaise)
1,65 m - Joe Pesci (acteur américain)
1,65 m - Daniel Radcliffe (acteur anglais)
1,65 m - Michelle Rodríguez (actrice américaine)
1,65 m - J. K. Rowling (auteur anglaise)
1,65 m - Nicole Scherzinger (chanteuse américaine)
1,65 m - Maggie Smith (actrice anglaise)
1,65 m - Kristen Stewart (actrice américaine)
1,65 m - Barbra Streisand (chanteuse américaine)
1,65 m - Emma Watson (actrice américaine)
1,66 m - Joan Baez (chanteuse américaine)
1,66 m - Silvio Berlusconi (homme politique italien)
1,66 m - Dee-Dee Bridgewater (chanteuse américaine)
1,66 m - Sofia Coppola (réalisatrice américaine)
1,66 m - Pablo Escobar (trafiquant colombien)
1,66 m - Calista Flockhart (actrice américaine)
1,66 m - Joan Jett (chanteuse américaine)
1,66 m - Dalai Lama (chef spirituel du Tibet)
1,66 m - Harpo Marx (acteur américain)
1,66 m - Marilyn Monroe (actrice américaine)
1,67 m - Alfred Hitchcock (réalisateur américain)
1,67 m - Dustin Hoffman (acteur américain)
1,67 m - Vladimir Poutine (homme politique russe)
1,67 m - Alfonso Ribeiro (acteur américain)
1,67 m - Arthur Rubinstein (pianiste polonais)
1,67 m - Margaret Thatcher (femme politique anglaise)
Le saviez-vous : 201 personnalités françaises de petite taille
Et on continue notre série qui taille avec la version française et francophone. Je vous propose, cette fois, une longue liste de personnalités tricolores qui ne se sont pas arrêtées à leur taille modeste pour faire de grandes choses et s'offrir un parcours que leur envieraient bien des géants.
Attention, je veux bien qu'on compare mais on ne se moque pas !
1,47 m - Nicoletta (chanteuse) 1,47 m - Édith Piaf (chanteuse) 1,50 m - Soeur Emmanuelle (Petite sœur des chiffonniers) 1,50 m - France Gall (chanteuse) 1,50 m - Isabelle Nanty (comédienne) 1,50 m - Christiane Taubira (femme politique) 1,52 m - Mireille Mathieu (chanteuse) 1,52 m - Jean-Paul Sartre (écrivain français) 1,55 m - Laurence Parisot (chef d'entreprise) 1,56 m - Surya Bonaly (patineuse artistique) 1,56 m - Rachida Dati (femme politique) 1,56 m - Véronique Sanson (chanteuse) 1,57 m - Capucine Anav (animatrice TV) 1,57 m - Emma de Caunes (actrice) 1,57 m - Valérie Damidot (animatrice TV) 1,57 m - Françoise Laborde (journaliste) 1,57 m - Mélanie Laurent (actrice) 1,57 m - Marie-France Pisier (actrice) 1,57 m - Rosy Varte (actrice) 1,58 m - Marilou Berry (actrice) 1,58 m - Arlette Chabot (journaliste) 1,58 m - Yvette Horner (musicienne) 1,58 m - Jenifer (chanteuse) 1,58 m - Lââm (chanteuse) 1,58 m - Ariane Massenet (présentatrice TV) 1,58 m - Géraldine Nakache (actrice) 1,59 m - Catherine Barma (productrice) 1,59 m - Colette Brosset (actrice) 1,59 m - Bernadette Chirac (femme politique) 1,59 m - Danièle Evenou (actrice) 1,59 m - Liane Foly (chanteuse) 1,59 m - Françoise Giroud (femme politique) 1,59 m - Catherine Laborde (journaliste) 1,59 m - Erika Moulet (présentatrice) 1,60 m - Josiane Balasko (actrice) 1,60 m - Leïla Bekhti (actrice) 1,60 m - Amel Bent (chanteuse) 1,60 m - Philippe Bouvard (journaliste) 1,60 m - Christine and the Queens (chanteuse) 1,60 m - Fabienne Égal (présentatrice) 1,60 m - Marion Game (actrice) 1,60 m - Véronique Genest (actrice) 1,60 m - Isabelle Huppert (actrice) 1,60 m - Joyce Jonathan (chanteuse) 1,60 m - Axelle Laffont (actrice) 1,60 m - Virginie Ledoyen (actrice) 1,60 m - Thierry Le Luron (imitateur) 1,60 m - Enora Malagré (actrice) 1,60 m - Michèle Morgan (actrice) 1,60 m - Vanessa Paradis (chanteuse) 1,60 m - Anne-Gaëlle Riccio (animatrice) 1,60 m - Anne Roumanoff (humoriste) 1,60 m - Ludivine Sagnier (actrice) 1,60 m - Alessandra Sublet (présentatrice TV) 1,60 m - Audrey Tautou (actrice) 1,60 m - Mélanie Thierry (actrice) 1,61 m - Alizée (chanteuse française) 1,61 m - Fabrice Bénichou (boxeur) 1,61 m - Annie Cordy (chanteuse belge) 1,61 m - Blanche Gardin (humoriste) 1,61 m - Line Renaud (chanteuse française) 1,61 m - Natasha St Pier (chanteuse québécoise) 1,62 m - Roselyne Bachelot (femme politique) 1,62 m - Catherine Ringer (chanteuse française) 1,62 m - Romy Schneider (actrice française) 1,62 m - Sophia Aram (humoriste) 1,62 m - Evelyne Bouix (comédienne) 1,62 m - Estelle Denis (journaliste) 1,62 m - Dorothée (animatrice TV) 1,62 m - Marina Foïs (comédienne) 1,62 m - Simone Garnier (présentatrice TV) 1,62 m - Michaël Grégorio (imitateur) 1,62 m - Virginie Guilhaume (présentatrice TV) 1,62 m - Chantal Lauby (comédienne) 1,62 m - Jean Lefebvre (comédien) 1,62 m - Caroline Loeb (chanteuse) 1,62 m - Simone Veil (femme politique) 1,63 m - Isabelle Adjani (actrice) 1,63 m - Anggun (chanteuse) 1,63 m - Florence Arthaud (navigatrice) 1,63 m - Martine Aubry (femme politique) 1,63 m - Charles Aznavour (chanteur) 1,63 m - Emmanuelle Béart (actrice) 1,63 m - Wendy Bouchard (journaliste) 1,63 m - Fabienne Carat (actrice) 1,63 m - Sophie Davant (présentatrice TV) 1,63 m - Lara Fabian (chanteuse) 1,63 m - Laurence Ferrari (journaliste) 1,63 m - Annie Girardot (actrice) 1,63 m - Alexia Laroche-Joubert (productrice) 1,63 m - Michèle Mercier (actrice) 1,63 m - Jeanne Moreau (actrice) 1,63 m - Anne Sinclair (journaliste) 1,63 m - Julie Zenatti (chanteuse) 1,64 m - Christine Boutin (femme politique) 1,64 m - Christine Bravo (présentatrice TV) 1,64 m - Louis de Funès (acteur) 1,64 m - Philippe Gildas (journaliste) 1,64 m - Marlène Jobert (actrice) 1,64 m - Evelyne Leclercq (présentatrice TV) 1,64 m - Jeannie Longo (cycliste) 1,64 m - Brigitte Macron (première dame) 1,64 m - Anne Marivin (actrice) 1,64 m - Miou-Miou (actrice) 1,64 m - Christine Ockrent (journaliste) 1,64 m - Florence Pernel (actrice) 1,64 m - Audrey Pulvar (journaliste) 1,65 m - Mouloud Achour (animateur TV) 1,65 m - Michel Blanc (acteur) 1,65 m - Bernard Cazeneuve (homme politique) 1,65 m - Catherine Ceylac (journaliste) 1,65 m - Claire Chazal (journaliste) 1,65 m - Christophe (chanteur) 1,65 m - C. Jérôme (chanteur) 1,65 m - Audrey Crespo-Mara (journaliste) 1,65 m - Emma Daumas (chanteuse) 1,65 m - Micheline Dax (actrice) 1,65 m - Jamel Debbouze (acteur) 1,65 m - Mylène Demongeot (actrice) 1,65 m - Emilie Dequenne (actrice belge) 1,65 m - Jean d'Ormesson (écrivain) 1,65 m - Léa Drucker (actrice) 1,65 m - Sofia Essaïdi (chanteuse) 1,65 m - Cécile de Ménibus (animatrice TV) 1,65 m - Faudel (chanteur) 1,65 m - Catherine Frot (actrice) 1,65 m - Jean-Marc Généreux (danseur québecquois) 1,65 m - Juliette Gréco (chanteuse) 1,65 m - Albert Jacquard (chercheur) 1,65 m - Patricia Kaas (chanteuse) 1,65 m - Arnaud Lagardère (homme d'affaire) 1,65 m - Audrey Lamy (actrice) 1,65 m - Pauline Lefèvre (actrice) 1,65 m - Lio (chanteuse) 1,65 m - Guy Lux (animateur TV) 1,65 m - Jeane Manson (chanteuse) 1,65 m - Nadine Morano (femme politique) 1,65 m - Roman Polanski (réalisateur) 1,65 m - David Pujadas (journaliste) 1,65 m - Jean-Michel Ribes (réalisateur) 1,65 m - Hélène Rollès (actrice) 1,65 m - Françoise Sagan (écrivain) 1,65 m - Hélène Segara (chanteuse) 1,65 m - Elie Semoun (humoriste) 1,65 m - Sim (acteur français) 1,65 m - Elisa Tovati (chanteuse) 1,66 m - Pauline Delpech (écrivain) 1,66 m - Lorant Deutsch (acteur) 1,66 m - Florence Foresti (humoriste) 1,66 m - Robert Hirsch (acteur) 1,66 m - Gérard Holtz (journaliste) 1,66 m - Valérie Karsenti (actrice) 1,66 m - Clara Morgane (actrice) 1,66 m - Maria Pacôme (actrice) 1,66 m - Florent Pagny (chanteur) 1,66 m - Valérie Pécresse (femme politique) 1,66 m - Léa Salamé (journaliste) 1,66 m - Jeanne Savary (actrice) 1,66 m - Karine Viard (actrice) 1,66 m - Jacques Villeret (acteur) 1,67 m - Michèle Alliot-Marie (femme politique) 1,67 m - Sabine Azéma (actrice) 1,67 m - Brigitte Bardot (actrice) 1,67 m - Didier Barbelivien (parolier) 1,67 m - Bérénice Bejo (actrice) 1,67 m - Pierre Bérégovoy (homme politique) 1,67 m - Pierre Bergé (homme d'affaires) 1,67 m - Sandrine Bonnaire (actrice) 1,67 m - Jean-Louis Borloo (homme politique) 1,67 m - Marie-Anne Chazel (actrice) 1,67 m - Patrice Chéreau (réalisateur) 1,67 m - Karen Cheryl (chanteuse) 1,67 m - Charlotte de Turckheim (actrice) 1,67 m - Serge Dassault (homme d'affaires) 1,67 m - Diam's (chanteuse) 1,67 m - Marie Drucker (journaliste) 1,67 m - Samuel Étienne (journaliste) 1,67 m - Françoise Fabian (actrice) 1,67 m - Mylène Farmer (chanteuse) 1,67 m - Flavie Flament (animatrice TV) 1,67 m - Kendji Girac (chanteur) 1,67 m - Daniel Guichard (chanteur) 1,67 m - Agnès Jaoui (actrice) 1,67 m - Bernard Kouchner (homme politique) 1,67 m - Francis Lemarque (chanteur) 1,67 m - Louane (chanteuse) 1,67 m - Maurane (chanteuse belge) 1,67 m - Jérémy Michalak (animateur TV) 1,67 m - Bernard Murat (metteur en scène) 1,67 m - Lorie Pester (chanteuse) 1,67 m - Axelle Red (chanteuse belge) 1,67 m - Jean Richard (acteur) 1,67 m - Daphné Roulier (journaliste) 1,67 m - Demis Roussos (chanteur) 1,67 m - Ségolène Royal (femme politique) 1,67 m - Eve Ruggieri (animatrice TV) 1,67 m - Henri Salvador (chanteur) 1,67 m - Valérie Trierweiler (journaliste) 1,67 m - Mathieu Valbuena (footballeur) 1,67 m - Elsa Zylberstein (actrice)
J'ai, bien évidemment, exclus les personnalités atteintes de nanisme parce qu'il me semble que l'intérêt de la liste ne se situe pas là.
Le saviez-vous : 35 personnes célèbres de petite taille
Mais pas du tout ! Ce n'est pas la taille qui compte, c'est la volonté de bien faire. Parfois même, la verticalité émoussée est un moteur de revanche obligeant les personnes si chichement doté à se surpasser, à explorer des domaines que leur carence ne leur aurait pas permis d'atteindre sans cette volonté farouche qu'elle leur a imposé, à conduire une grosse voiture.
Coluche disait : "Dans la vie, Y'a pas d'grands, y'a pas d'petits. La bonne longueur, c'est quand les pieds touchent bien par terre !"
Et c'est le cas de ces 35 personnes célèbres de petites tailles classées du plus petit au moins grand :
1,47 m - Edith Piaf (chanteuse française) 1,47 m - Mère Térésa (religieuse macédonienne) 1,50 m - France Gall (chanteuse française) 1,50 m - Jeanne d'Arc (pucelle d'Orléans) 1,52 m - Jean-Paul Sartre (écrivain français) 1,52 m - Dolly Parton (chanteuse américaine) 1,52 m - Victoria (reine d'Angleterre) 1,54 m - John Keats (poète anglais) 1,55 m - Debbie Reynolds (actrice américaine) 1,55 m - François d'Assise (saint italien) 1,55 m - Kylie Minogue (chanteuse australienne) 1,55 m - Danny De Vito (acteur américain) 1,55 m - Toulouse-Lautrec (peintre français) 1,56 m - Prince (chanteur américain) 1,57 m - Honoré de Balzac (écrivain français) 1,57 m - Youri Gagarine (cosmonaute soviétique) 1,57 m - Max Linder (cinéaste français) 1,57 m - Ellen Mc Arthur (navigatrice anglaise) 1,57 m - Charles Manson (sérial-killer américain) 1,57 m - Shakira (chanteuse colombienne) 1,60 m - Nikita Khroutchtchev (homme d'état soviétique) 1,60 m - Le Marquis de Sade (écrivain français) 1,60 m - Voltaire (écrivain français) 1,62 m - Woody Allen (réalisateur américain) 1,62 m - Michel Blanc (acteur français) 1,62 m - Pablo Picasso (peintre espagnol) 1,62 m - Gustav Malher (compositeur autrichien) 1,65 m - Sim (acteur français) 1,65 m - Hirohito (empereur japonais) 1,65 m - Aristote Onassis (armateur grec) 1,66 m - Lawrence d'Arabie (militaire anglais) 1,66 m - Oratio Nelson (amiral anglais) 1,67 m - Napoléon Bonaparte (empereur français) 1,67 m - Joseph Staline (homme d'état soviétique) 1,67 m - Toutankhamon (pharaon)
J'ai, bien évidemment, exclus de cette liste les personnalités atteintes de nanisme parce qu'il me semble que l'intérêt de la liste ne se situe pas là.
Le saviez-vous : 42 personnalités historiques de petite taille
Il y a dix ans, j'ouvrais un blog sur Overblog. Il existe toujours. En furetant dans son admin, dernièrement, je me suis rendu compte que l'article qui intéressait le plus les visiteurs était Le saviez-vous : 35 personnes célèbres de petite taille. Je ne m'explique pas cet engouement mais j'en prends acte. Et, donc, les premiers articles de ce blog porteront sur ces femmes et ces hommes dont la notoriété s'est faite plus grosse que le boeuf, sans doute en pied de nez à la vie et la génétique. Nous commençons par les personnalités historiques :
1,50 m - Jeanne d'Arc (pucelle d'Orléans)
1,50 m - Bonnie Parker (criminelle américaine, compagne de Clyde Barrow)
1,52 m - Victoria (reine d'Angleterre)
1,54 m - John Keats (poète anglais)
1,55 m - François d'Assise (saint italien)
1,55 m - Toulouse-Lautrec (artiste peintre)
1,55 m - Adolphe Thiers (homme d'état)
1,56 m - Franz Schubert (compositeur autrichien)
1,57 m - Honoré de Balzac (écrivain français)
1,57 m - Max Linder (cinéaste français)
1,58 m - Eva Braun (femme de dictateur allemand)
1,60 m - Mahatma Gandhi (homme politique indien)
1,60 m - Nikita Khrouchtchev (homme d'état soviétique)
1,60 m - Le Marquis de Sade (écrivain français)
1,60 m - Voltaire (écrivain français)
1,60 m - Sarah Bernhardt (actrice de théâtre)
1,61 m - Maurice Ravel (compositeur)
1,61 m - J. M. Barrie (écrivain écossais)
1,62 m - Ludwig van Beethoven (compositeur allemand)
1,62 m - Pablo Picasso (peintre espagnol)
1,62 m - Gustav Malher (compositeur autrichien)
1,62 m - Joseph Staline (homme d'état soviétique)
1,63 m - Wolfgang Amadeus Mozart (compositeur autrichien)
1,63 m - François-René de Chateaubriand (écrivain français)
1,63 m - Paul Gauguin (peintre français)
1,63 m - Clyde Barrow (criminel américain, compagnon de Bonnie Parker)
1,63 m - Gustav Mahler (compositeur tchèque)
1,64 m - Henri-Désiré Landru (criminel français)
1,65 m - Hirohito (empereur japonais)
1,65 m - Aristote Onassis (armateur grec)
1,65 m - Al Capone (gangster américain)
1,65 m - Lénine (homme d'état soviétique)
1,65 m - Harry Houdini (magicien hongrois)
1,65 m - Guillaume Apollinaire (poète français)
1,66 m - Lawrence d'Arabie (militaire anglais)
1,66 m - Oratio Nelson (amiral anglais)
1,66 m - Coco Chanel (styliste française)
1,66 m - Joseph Goebbels (homme politique allemand)
1,67 m - Napoléon Bonaparte (empereur français)
1,67 m - Toutankhamon (pharaon)
1,67 m - Jean Jaurès (homme politique français)
Si vous souhaitez m'aider à agrandir la liste, les commentaires sont là pour ça. 😉
Le saviez-vous : le QI de 31 personnages historiques
Le QI, Quotient Intellectuel, est le résultat d'un test permettant de mesurer l'intelligence. Un QI normal se situe aux alentours des 100 ,sauf pour les lecteurs de ce présent blog qui ont une tendance à fausser les moyennes à la hausse, bande de petits malins. Même si je suppute que c'est le cas, je ne possède pas les informations nécessaires me permettant d'affirmer que vous faites partie des 2% de la population possédant un QI supérieur à 135.
Quand je pense "Quotient intellectuel", je n'arrive pas à me défaire de ce sketch de Pierre Desprosges :
"C'est vrai que je ne suis pas n'importe qui. J'ai un quotient intellectuel de 130. Cela signifie que j'ai un niveau d'intelligence exceptionnel. C'est important, l'intelligence. L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendue de son malheur. L'intelligence, c'est comme les parachutes. Quand on n'en a pas, on s'écrase."
En 1926, une psychologue américaine de l'école de médecine de Yale, Catherine Morris Cox, publia une étude concernant quelques 300 personnes parmi celles "qui ont le plus compté" entre 1450 et 1850, afin d'estimer leur QI. Elle se fonda sur une hypothèse originale. Le génie adulte, selon elle, serait le fruit d'une très haute intelligence durant l'enfance. Partant de ce postulat et à partir de données biographiques sur leur développement intellectuel, elle a appliqué la formule suivante : QI = ratio de l'âge mental sur l'âge réel x 100. Simple, basique !
Découvrez dans cette liste qui répertorie les plus illustres (mais aussi quelques affreux), lesquels pourraient être membres du club très sélect Mensa, qui n'accueille que des personnes au quotient intellectuel de plus de 135 points :
195 - Blaise Pascal (mathématicien français) 190 - John Stuart Mill (écrivain et économiste anglais) 190 - Isaac Newton (mathématicien anglais) 185 - J.W. Von Goethe (poète allemand) 180 - René Descartes (philosophe français) 180 - Friedrich Nietzsche (philosophe allemand) 170 - Voltaire (écrivain français) 170 - Platon (philosophe grec) 165 - Wolfgang Amadeus Mozart (compositeur autrichien) 160 - Albert Einstein (Physicien allemand) 160 - Michel-Ange (peintre italien) 150 - George Sand (écrivain française) 150 - Jean-Jacques Rousseau (philosophe français) 150 - Lord Byron (poète anglais) 145 - Charles Dickens (écrivain anglais) 145 - Galilée (astronome italien) 140 - Charles Darwin (naturaliste anglais) 140 - Pierre Paul Rubens (peintre flamand) 140 - Napoléon 1er (empereur français) 140 - Ted Bundy (tueur en série américain) 140 - Edmund Kemper (tueur en série américain) 135 - Richard Wagner (compositeur allemand) 135 - Ludwing Von Beethoven (compositeur allemand) 135 - Léonard de Vinci (peintre et scientifique italien) 130 - Nicolas Copernic (astronome polonais) 130 - Honoré de Balzac (écrivain français) 130 - Rembrandt (peintre hollandais) 125 - Jean Sébastien Bach (compositeur allemand) 120 - Joseph Haydn (compositeur autrichien) 120 - Miguel Cervantes (écrivain espagnol) 115 - Hernan Cortes (conquérant espagnol)
Qui n'a pas rêvé de s'envoyer en l'air. Enfin, je veux dire au-delà du 7ème ciel, dans l'espace. Cette envie est tellement forte que les parcs d'attractions s'en sont emparés comme vous avez pu le lire dans les articles Brèves de parconautes N°1 et N°2. Si j'aborde le sujet aujourd'hui, c'est que la société Virgin Galactic a envoyé pour la première fois, jeudi, et avec succès un vaisseau au-delà de la frontière de l'espace telle que définie par l'armée américaine, devenant le premier vol habité dans l'espace parti du sol américain depuis 2011.
Mais saviez-vous que ça fait près de 20 ans qu'on envoie des "civils" dans l'espace ?
C'est loin mais c'est beau !
On ne va pas se mentir, y aura assurément plus d'action dans le Space Mountain d'un parc Disney que dans les vols orbitaux et suborbitaux (on reviendra plus tard sur le distingo entre les deux). Enfin, si ça se passe bien, hein ! 😉
On reste dans un rêve assouvi, certes, mais carrément contemplatif, peut-être même limite chiant si ça se trouve. Bon, si on excepte, bien sûr, l'expérience de l'apesanteur qui doit être un vrai kiff.
Mais si vous le voulez bien, attaquons les bases pour savoir de quoi qu'on cause. On considère qu'un séjour est spatial quand on dépasse la ligne de Karman, c'est à dire qu'on se situe à plus de 100 km de la Terre. Parvenu à cette altitude, soit on vole horizontalement par rapport à la surface de la planète à une vitesse de plus de 7,7 km/s, le vol orbital, soit on pratique la cloche en arrivant de la surface à l'altitude requise avec une vitesse inférieure et celle utilisée pour se retrouver en orbite et on retombe vers la Terre, permettant ainsi aux passagers de se retrouver pendant quelques minutes en état d'apesanteur, le vol suborbital. D'ailleurs, soyons précis, dans ce cas particulier, on ne parle pas d'apesanteur mais d'impesanteur
Les débuts du tourisme spatial
Bien que l'option deviendra plus "accessible" - tout est relatif - pour les vols qui seront organisés par Virgin Galactic dès le premier semestre de 2019, le vol du premier touriste spatial correspondait à un beau loto. Et c'était au début du siècle.
Dennis Tito, un homme d'affaires californien, rêvait depuis son adolescence, de tutoyer les étoiles. Le 28 avril 2001, il devint le premier touriste de l'espace à bord de la mission Soyouz TM-32. Son rêve lui a coûté la bagatelle de 20 millions de dollars. Ça pique, hein ! Le vol a duré 7 jours, 22 heures et 4 minutes. Je vous laisse faire le calcul à l'heure.
À cette époque, l'agence spatiale russe connaissait des problèmes budgétaires. Pour sortir du rouge, il fut décidé d'offrir à des civils fortunés le plaisir du vol spatial. Deux offres furent proposées par les russes : le séjour en orbite dans la station spatiale internationale (nécessitant un lourd entraînement) et le vol suborbital.
L'expression "tourisme spatial" se popularisa plus tard avec la réussite du vol suborbital de SpaceShipOne en 2004. Mais revenons quelques années en arrière. La Fondation X Prize fut créée en 1996. Basée à Saint Louis, dans le Missouri, son but était d'encourager l'industrie spatiale dans le secteur privé. Elle lança pour ce faire un concours avec, à la clé, un prix de 10 millions de dollars. Pour le gagner, il fallait être le premier à lancer dans l'espace un véhicule spatial habité.
Pour être plus précis, le cahier des charges était le suivant :
Le véhicule devra être financé de manière privée sans aucune aide financière gouvernementale.
Le véhicule devra réaliser 2 vols espacés de 2 semaines maximum à une altitude minimale de 100 km, avec à leur bord au moins une personne.
L'équipage devra revenir en bonne condition physique. Idem pour véhicule qui devra être réutilisable.
Bon, j'ai spoilé le vaisseau gagnant mais pas ceux qui l'ont conçu. C'est Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, avec l'aide de Burt Rutan, patron de la société Scaled Composites, qui remporta le prix tant convoité. Le 20 mai 2003 eut lieu le premier vol en automatique de SpaceShipOne. Mais c'est le 4 octobre 2004 que le vaisseau gagna le Ansari X Prize en atteignant pour la seconde fois, cinq jours après le premier vol, une altitude record de 111 996 m. Et hop, 10 millions dans la popoche !
Si vous passez par Washington, ne manquez pas de faire un petit tour au National Air and Space Museum où vous pourrez voir le fameux vaisseau SpaceShipOne qui y est exposé.
Une nouvelle aventure commence en 2019
Vous connaissez sans doute Richard Branson, le milliardaire aventurier propriétaire de la marque Virgin. Par l'odeur des étoiles et des dollars alléché, il entra dans la danse, s'associant avec Scaled Composites pour concevoir des engins reprenant la technologie de SpaceShipOne. Judicieusement nommé SpaceShipTwo, le vaisseau a une capacité de 2 pilotes et 6 passagers. Virgin Galactic proposa au grand public, dès 2005, la réservation de vols.
Mais le tourisme spatial n'est pas un long fleuve tranquille. Le 31 octobre 2014, le SpaceShipTwo se crasha dans le désert des Mojaves, faisant un mort et un blessé grave. Cependant, Virgin Galactic inaugura en 2016 un nouveau SpaceShipTwo, le VSS Unity, celui-là même qui sera utilisé l'année prochaine pour honorer les commandes en cours.
La société annonce un prix initial du billet à 200 000 dollars pour les premiers vols sub-orbitaux incluant 2 jours d'entraînement, puis 30 000 dollars pour les suivants, les profits des premiers vols devant permettre de rendre plus abordable le prix des billets suivants. Actuellement, plus de 700 réservations pour les vols, issus de 48 nationalités sont annoncés.
Virgin Galactic n'est pas la seule société à vouloir profiter de la manne spatiale. Blue Origin, pour ne citer qu'elle, fondée par Jeff Bezos, le big boss d'Amazon, a réussi, le 22 janvier 2016, à faire re-voler son lanceur New Shepard après qu'il ait ré-atterri sur ses trains d’atterrissage, devenant ainsi le premier lanceur, bien que suborbital, à pouvoir être réutilisé. Les premiers vols habités pourraient chez eux également être lancés l'année prochaine.
Faisons un peu de people. Quelques vedettes ont avoué leur envie de faire partie des premiers passagers de SpaceShipTwo parmi lesquelles Sigourney Weaver qui voudrait tester l'espace sans Alien, Bryan Singer, Moby, Lady Gaga ou encore Paris Hilton.
Et les hôtels spatiaux, alors ?
Dans les Brèves de parconautes, je vous annonçais l'ouverture prochaine d'un hôtel Star Wars à Walt Disney World. Mais quid de vrais hôtels dans l'espace ?
Malheureusement, il s'avère que l'existence d'hôtels spatiaux relève toujours du domaine de la science-fiction même si Richard Branson a évoqué qu'un tel projet pourrait finir par arriver avec le temps à condition que les vols suborbitaux sont un succès.
Pourtant, à la fin des années 1990, plusieurs entreprises ont envisagé de créer des hôtels placés en orbite terrestre utilisant le réservoir principal de la Navette spatiale américaine, ou des structures gonflables. Mais aucune de ces idées n'a dépassé le stade de l'étude de faisabilité.
Seul Robert Bigelow, propriétaire des hôtels Budget Inn, est toujours dans la course après avoir acquis les plans d'un habitat spatial gonflable issus d'un programme abandonné de la NASA, Transhab.
Et la lune, alors ?
En octobre dernier, Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, spécialisée dans le secteur spatial américain, estimait sur France Info que "La Lune est redevenue la priorité, notamment du point de vue de l'administration américaine". Depuis son élection, Donald Trump s'investit dans les sujets spatiaux, augmentant le budget de la Nasa, et ordonnant à l'agence spatiale américaine de retourner sur la lune pour la première fois depuis 1972. La différence de taille, aujourd'hui, c'est que le concurrent à la course à l'espace n'est pas un autre pays mais une société américaine, SpaceX. En effet, le 18 septembre dernier, la compagnie d'Elon Musk a annoncé leur premier client, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa qui deviendra le premier touriste spatial à partir en voyage autour de la lune en 2023.
Blue Origin aurait également comme projet, après le vol orbital d'envoyer ses clients sur la lune.
Liste actuelle des touristes spatiaux
Vous commencez à le savoir maintenant, j'adore les listes. En voici donc une nouvelle regroupant les heureux et riches chanceux qui ont connu l'expérience du tourisme spatial. Nom, nationalité, date et coût du vol.
Dennis Tito (américain) : du 28 avril au 6 mai 2001. 20 millions de dollars
Mark Shuttleworth (sud-africain) : du 25 avril au 5 mai 2002. 21 millions de dollars
Gregory Olsen (américain) : du 1er au 11 octobre 2005. 20 millions de dollars.
Anousheh Ansari (américano-iranienne) : du 18 au 29 septembre 2006. 20 millions de dollars.
Charles Simonyi (hongro-américain) : du 7 au 20 avril 2007. Il a 25 millions de dollars. Pour info, il est retourné dans l'espace le 26 mars 2009, en déboursant cette fois 22 millions de dollars. Y a du dégressif dans l'air ! 😉
Richard Garriott (américain) : le 13 octobre 2008. 30 millions de dollars.
Guy Laliberté (québequois) : le 30 septembre 2009. 35 millions de dollars.
Sources : Wikipédia, France info, Sciences et avenir et les sites des sociétés citées.
Est-ce qu'utiliser "peau-rouge" pour dire indien est raciste ? De but en blanc, je dirais non. Parce que cette expression fait partie de ma vie, parce que je suis né dans les années 60, parce que je l'ai entendu dès mon enfance dans des films ou des séries, parce que je ne l'ai jamais analysée comme dévalorisante. Quand j'entends dire qu'une fille est canon, je ne pense pas à la guerre. Quand je dis "Oh la vache !", je ne pense pas à l'animal. L'habitude anesthésie la réflexion et par certains côtés c'est tant mieux. On ne pourrait jamais se régaler d'un bon repas si chaque bouchée s'accompagnait d'images de la faim dans le monde. On ne pourrait jamais faire l'amour si à chaque position on imaginait la détresse d'un être violé sexuellement. On ne pourrait jamais devenir parent si on imaginait mettre au monde un enfant destiné à mourir un jour. Nos œillères psychologiques nous aident à avancer plus sereinement, à vivre tout simplement. Notre égoïsme nous permet d'être heureux, un peu, suffisamment.
Et puis, il y a les Social Justice Warrior, moitié Zorro moitié haters. Ceux-là se sont donnés comme mission de défendre quoi qu'il en coûte des causes, des humains, des animaux. Si l'acte est noble, les effets de leur surenchère peuvent être dévastateurs. Warrior, quoi ! Sans parler d'eux explicitement, ma série d'articles sur la galanterie (part 1 | part 2) découle typiquement du combats de JSW. J'ai changé d'avis parce que des habitudes que je pensais courtoises m'ont pété à la gueule. Je sais qu'il faut évoluer, que les mentalités doivent bouger, que la bonne volonté n'est pas une excuse à des pratiques devenues archaïques. Depuis, j'hésite à être prévenant avec la gent féminine, à tenir la porte, à laisser passer devant, parce qu'une minorité d'entre elles a décidé de prendre le pouvoir sur mes vieilles habitudes au nom de l'égalité. J'ai compris les arguments, je les respecte, j'ai changé. Mais pour quel résultat ?
Nous n'avons pas tous la même notion du détail. Nos vécus exacerbent certaines positions, certaines pensées, au point d'en façonner des combats dignes et respectables quand d'autres les trouveront futiles et sans intérêt. Qu'il est difficile de ne juger que par l'aulne de notre connaissance. C'est d'ailleurs ce que j'aime dans cet exercice, celui d'aller à la pêche aux informations pour écrire des articles de blog. Se confronter à de nouvelles sources permet d'enrichir son savoir, d'ouvrir des portes dont on ne soupçonnait jusqu'alors pas l'existence, d'embrasser le monde en désopacifiant nos fameux œillères salvatrices. Pour autant, la passion dont font preuve certains dans leur combat les amène à des excès contreproductifs. Pléonasme. Les excès sont toujours contreproductifs.
Regardez, je vais me mettre dans la peau d'un outrancier fervent défenseur du racisme qui découvre l'article et va rester bloqué sur les deux premières phrases. Il se dira qu'il est obscène de se poser une question quand la réponse est si évidente. Puis il me taxera de raciste en utilisant comme preuve l'utilisation de l'expression "de but en blanc", trouvant la quasi juxtaposition des deux couleurs, sous entendu de peau, sordide et surtout preuve que que le blogueur manipule son lectorat pour faire passer subtilement ses idées nauséabondes. Pas de doute, cet homme est raciste.
Il me revient à l'esprit cette anecdote datant de quelques années, je pense que c'était dans les années 80, à la grande époque de SOS Racisme. Je n'ai plus en mémoire toutes les données mais grosso-modo, une association anti-raciste s'était soulevée contre une grande enseigne de vente d'électro-ménager suite à la parution d'une petite annonce commençant à peu près comme ceci "Cherche vendeur blanc...". Je précise, cela a son importance, que l'annonce était passée dans un magazine professionnel. Pensant être dans son bon droit, l'asso avait alerté les médias tout en décidant de porter plainte. Seulement voilà, point de racisme dans cette annonce. Dans le jargon professionnel, un vendeur brun est spécialisé dans l'électronique de loisirs définie par leur couleur sombre (TV, DVD, Chaîne Hi-Fi...) alors qu'un vendeur blanc est son pendant dans l'électroménager dont les éléments sont souvent de couleur blanche (réfrigérateur, gazinière, machine à laver...).
Tout est matière à interprétation. Et pour peu que nous utilisions un filtre de suspicion, nous trouverons toujours des "preuves évidentes" allant dans notre sens. Pour savoir raison garder, il faut s'armer de patience, de réflexion, d'un minimum de curiosité. Il faut savoir s'extraire du temps des réseaux sociaux, de leur réactivité immédiate. Évoluer, bien sûr, faire changer les mentalités, évidemment, mais avec la prudence de l'aiguille des heures. Gardons-nous d'être celle des secondes.
Pourtant, la controverse que j'aimerais vous soumettre ne date pas d'hier. Depuis la décennie de ma naissance, le peuple natif des États-Unis s'interroge sur l'utilisation des noms et de l'iconographie amérindienne des équipes de football américain comme celle de Washington que le monde entier connait sous le nom des Redskins, soit en français "peaux-rouges". La demande de changement de nom provient des nations tribales, des organisations tribales nationales ainsi que des organisations de défense des droits civils. La plus grande de ces organisations, le Congrès national des Amérindiens compte près d'un million d'inscrits. Il y a aussi un nombre croissant de fonctionnaires, de commentateurs sportifs, de journalistes qui préconisent un changement.
L'American Psychological Association soutient que "l'utilisation du nom des autochtones américains noms et/ou des symboles par des équipes sportives non indigènes est une forme dangereuse de stéréotypes ethniques favorisant les préjugés". Par ailleurs, le nombre d’équipes d’écoles secondaires et de collèges utilisant le nom Redskins est en baisse constante depuis quelques années.
Faut-il pour autant supprimer toutes références aux amérindiens dans le sport américain ? Si ce sont eux, les principaux intéressés ou visés, je ne sais pas comment dire, qui le demandent, qui suis-je, moi, petit français, pour oser poser la question ? C'est simplement l'effet "poussière sous le tapis" qui m'effraye. Pour vivre heureux cachons les problèmes plutôt que de les résoudre, nions leur existence plutôt que de sortir de notre zone de confort. Nions les couleurs pour éradiquer le racisme. Nions les différences au nom de l'égalité. Pas glop mais alors pas glop du tout ! Je suis un gourmand des différences. La beauté du monde ne s'apprécie que par le contraste. Je ne pourrais assouvir ma curiosité si mon voisin planétaire était mon semblable.
Bien sûr, ceux qui n'aiment qu'une couleur, la leur, se réjouiront si les Cowboys de Dallas battent les Redskins, de Washington, ou si les Chiefs de Kansas City se font écraser par les Bills de Buffalo. Mais ne risque-t-on pas de jeter le bébé avec l'eau du bain, de faire disparaître dans l'inconscient collectif toutes les références au peuple natif ? Utiliser leur nom, c'est aussi sublimer leur existence, comme un hommage. Les équipes sportives font fi des valeurs de Coubertin. L'important, c'est de gagner. Pour mettre toutes les chances de leur côté, elles se pareront d'un nom véhiculant des valeurs gagnantes, positives et respectables. Un hommage, je vous dis.
Heureusement, il existe des irréductibles gaulois aussi au pays de l'Oncle Sam. En 2005, la NCAA (National Collegiate Athletic Association) avait interdit les noms "racistes", les guillemets sont importantes, lors des championnats universitaires. Cependant, les Seminoles de Floride, ont pu obtenir une dérogation venant... des Séminoles eux-mêmes. Autre exemple, les Blackhawks de Chicago furent également un temps dans la tourmente. Seulement, le nom de l'équipe se réfère à la 86è division d’infanterie qui, c'est vrai, tient son nom d'un chef sauk. Black Hawk, qui signifie en français Faucon noir.
Vous imaginez qu'au nom d'un antiracisme exigent, la solution préconisée était de ne plus permettre aux noms des tribus indiennes de subsister ? C'est plutôt radical et aux antipodes de ce que devrait être à mon sens le but de ce mouvement. Au contraire, il faut mettre en valeur les cultures et les peuples, les mieux connaître pour en apprécier leur étranges coutumes et leur déroutante beauté. Et c'est ce que nous allons faire avec cette nouvelles série d'articles consacrée aux indiens d'Amérique. Le numéro zéro pourrait être Les totems scout des personnalités dans lequel j'ai commencé à aborder la culture amérindienne. Je vous promets au minimum trois autres articles sauce BID avec des découvertes assez surprenantes qui arriveront très vite. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à vous abonner soit à la newsletter, soit aux notifications (petite cloche en bas à droite de l'écran). Wicoka waste !
Après avoir abordé la notion de racisme envers les amérindiens, je vous invite à faire un bond dans l'Histoire. Il sera question de Christophe Colomb et du vrai découvreur de l'Amérique, de la Terre et de la mer et puis quand même un peu des Amérindiens. D'ailleurs, revenons si vous le voulez bien sur ce terme, "indien". Vous n'êtes pas sans savoir que l'Amérique n'est pas l'Inde et que cette appellation de ceux que les américains politiquement corrects appellent Native Americans et que leurs pendants canadiens nomment First Nations vient de l'erreur historique de Christophe Colomb qui imagina qu'en prenant "de l'autre côté" il était possible d'atteindre l'Inde plus rapidement. Pas de bol, y avait une "petite" langue de terre entre les deux. Et pourquoi l'ami Cricri a-t-il prit à gauche plutôt qu'à droite ? Parce que...
La Terre est ronde (si si !)
Bien que certains obscurantistes, aujourd'hui encore, doutent de la forme de notre bonne vieille Terre, c'est un fait scientifique. À tort, on pense souvent que c'est Galilée qui en a fait la preuve. Allons nous faire voir chez les grecs, les anciens, les vieux, les antiques. Que ceux d'entre vous qui ont un souvenir douloureux de leurs cours de math m'excusent par avance, je vais dire un gros mot. Thalès. Arghh ! Ça me le fait aussi. Pourtant, il faut bien que nous parlions de Thalès de Milet qui, près de 600 ans avant les couches du petit Jésus, fut un des fondateurs de l'astronomie. C'est à lui que les marins doivent de se référer à la Grande Ourse pour se guider sur les mers. Il fut également le premier à constater que l'année ne comptait pas 365 jours, mais 365 et un quart.
Rendons à César ce qui appartient à Jules - enfin, vous allez voir que ce n'est pas si simple que ça - puisque c'est lui qui décida du 29 février et des années bissextiles. Il faut dire que c'était bien le bordel avec les années romaines de 355 jours. Avec le décalage, l'hiver s'invitait en avril. C'est ballot ! Au départ, on jugea bon de jouer de rustines par-ci par-là, rajoutant des jours plus ou poins au pif. À telle enseigne que l'année 46 avant JC fut surnommée l'année de la confusion tant c'était le dawa. Pour rattraper le bouzin, il fut ajouté deux mois en fin d'année pour un total de 445 jours. Comme quoi le temps n'est pas si relatif que ça. Seulement, le problème récurrent n'était pas résolu. Jules fit appel à l’astronome grec Sosigène pour concevoir un nouveau calendrier. Un escroc, celui-là. Il ne se gène pas pour faire un sosie égyptien. Jeu de mot de bon aloi, je remets 100 francs dans le nourrain. Oui parce que l'autre, il fait rien que de copier sur les Égyptiens - il faudrait demander confirmation à Amandine Marshall, tiens ! - qui avaient un calendrier de 365 jours. Après un ptit coup d’œil sur ses cours de math, dédicace à Thalès, il ajoute un jour en sus tous les quatre ans et l'affaire est pliée. Ce nouveau système fut appelé le calendrier julien, en hommage à Jules César. Bon, je sais, on s'est quand même vachement éloigné des plumes sur la tête, pas un tipi à l'horizon. Mais c'est important de ne laisser aucune question dans le caniveau. Par exemple, pourquoi l'ajout s'est fait le 29 février ? Comme à l'époque, la plus grande fête de l'année, 10 jours quand même, célébrait le dieu de la guerre, Mars, il fut décidé qu'elle devait marquer le début de l'année. Et devinez quel est le nom du mois débutant la nouvelle année. Oui oui, c'est ça, mars. Il fut donc logique qu'on ajoute le jour supplémentaire en fin d'année, soit fin février.
Reprenons le fil. Si je faisais référence à Thalès avant d'être grossièrement interrompu par moi même, c'était pour vous dire qu'il a été le premier à se poser réellement la question de la forme de la Terre. Ceci étant, se poser la question n'est pas y répondre correctement. Le gars avait affirmé que la Terre était un disque plat sur une vaste étendue d'eau. Que les cancres en math se vengent maintenant d'un bon rire gras en le montrant du doigt (oui oui, comme Nelson dans Les Simpson, pareil !).
C'est un autre cauchemar des rieurs de la ligne du dessus qui détermine presque 100 ans plus tard que notre bonne vieille Terre ressemble à un ballon de football un peu dégonflé, Pythagore. Aristote, plus tard encore, apporte les premières preuves grâce à son observation d'une éclipse de lune remarquant la forme arrondie de l'ombre de la Terre sur l'astre de nuit. Vers 200 ans avant notre ère, Eratosthène en jouant avec des bâtons puis en calculant la longueur de leur ombre et la distance les séparant déduit une circonférence de la Terre de 39.375 kilomètres. Aujourd'hui, nous savons qu'elle fait environ 40.000 kilomètres. Étonnant, non ?
Quant à Galilée, il a été condamné par l'Inquisition non pas en prétendant que la Terre est ronde mais en défendant la théorie de l'héliocentrisme, une théorie allant à l'encontre de celle du géocentrisme prônée par l'Église prétendant que la Terre, et non le Soleil, se trouve au centre de notre univers.
Au sud, c'était les Colomb ?
Intéressons-nous maintenant au découvreur de l'Amérique. Eh ben mon Colomb, c'est pas toi ! Par contre, ce qu'on peut dire de tézigue, c'est que tu en avais une belle paire en bandoulière. Parce qu'on dit la Terre est ronde, la Terre est ronde. Mais tout cela n'est que théorie. Personne avant toi n'a osé s'aventurer sur le grand Océan Atlantique supposé infesté de monstres des mers et de sirènes envoûtantes. Bon, si, d'accord, il y a bien eu le fils d'Erik le Rouge, Leif Erikson, qui vers l'an 1000, a été le premier non natif à fouler les futures terres de Donald la mèche rebelle. Il a tenté de s'y établir mais sans succès. Si ça se trouve il était allergique aux plumes, je ne sais pas.
Christophe Colomb nait en 1451 à Gènes, dans l'actuelle Italie. Ainé de la famille, il est voué à reprendre les affaires de son père. Le destin en a décidé autrement. Les affaires déclinant, ce dernier est mis en prison pour cause de dettes. Le jeune Cricri doit prendre son destin en main. Il est très tôt influencé par le Livre des merveilles que Marco Polo écrit après son retour d'Orient et d'Asie. À 25 ans, il décide de se rendre au Portugal pour y étudier la géographie. La lecture des traductions d'Aristote de Nicolas Oresme, évêque de Lisieux, lui offre un destin. Il veut suivre les traces de son héros, Marco Polo, mais de l'autre côté, par les mers. Oui, bon d'accord, il ne veut pas suivre les traces de l'ancêtre à Walter Polo, l'inventeur supposé du sport du même nom, mais tracer sa route, chacun son chemin. Foi de Tonton David. Puisque la terre est ronde, il décide de tenter une voie inédite via le grand Océan Atlantique grâce à l'appui du gouvernement espagnol. En voile vers l'inconnu !
C'est le 12 octobre 1492, qu'il pose le pied sur le sol américain. Il se croit en Indes, donc les habitants des lieux sont des Indiens. C'est grossièrement résumé mais c'est à peu près ça. J'aimerais cependant dégommer une idée reçue. Christophe Colomb n'a jamais mis l'orteil sur le continent Nord-Américain.
1er voyage (1492/1493) Après deux mois de mer, Christophe Colomb qui croit accoster au Japon découvre les Bahamas, puis Cuba. Va-t-en dire, toi, aux yankees que Cuba c'est l'Amérique. Non non, vas-y tout seul, moi je reste là.
2è voyage (1493/1496) Là, ça rigole plus. Y a de la thune à se faire. Alors il part avec non plus les trois navires de la première fois mais dix-sept. Il découvre - et nomme pour certaines - Marie-Galante, la Dominique, la Guadeloupe, la Jamaïque. Ça sent pas le burger et le rodéo tout ça.
3è voyage (1498-1500) Cette fois les escales se nomment Saint-Vincent, la Grenade, Trinidad, Margarita. Pas la moindre petite statue de la Liberté à l'horizon.
4è voyage (1502-1504) C'est la seule fois que Christophe Colomb touchera du gros orteil non pas une île mais un continent. Mais pas de bol, pas celui du Nord. C'est plus bas que ça se passe, du côté du Costa Rica et du Panama.
Et puis il y a la triste réalité
Malgré le titre de l'article, la rencontre avec les autochtones n'a pas encore été abordée. Je ne vais pas vous en parler mais je vous invite avec insistance à visionner les deux vidéos qui suivent, très éclairantes sur le sujet. À la question "Christophe Colomb est-il un homme bien ?", je laisse la chaîne Pour la petite histoire y répondre.
Christophe Colomb meurt le 20 mai 1506 à Valladolid. Ce qui me rappelle ce sublime téléfilm, dont les rôles principaux étaient tenus par les regrettés Jean Carmet et Jean-Pierre Marielle, intitulé La Controverse de Valladolid. Le scénario de Jean-Claude Carrière, tiré de faits historiques relate un débat théologique dont l'objet était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde, dominer les Amérindiens par droit de conquête, ou si les peuples indigènes étaient légitimes, bref, s'ils avaient une âme.
Voici un lien vous permettant de voir le téléfilm en entier.
Oui d'accord mais pourquoi que le continent y s'appelle l'Amérique, d'abord ?
Même si le nom de la Colombie est un hommage de Francisco de Miranda au navigateur, les deux continents qu'est censé avoir découvert Christophe Colomb s'appelle Amérique (du Nord, Centrale, du sud, latine, tout ça, tout ça). Il doit bien y avoir une raison.
Amerigo Vespucci, né le 9 mars 1454 à Florence, est un commerçant au service des Médicis. Bien que très ponctuel, il lui arrive de prendre l'apéro à midi sept. Ce qui ne l'empêche pas d'être midinette quand il était question de Marco Polo, une de ses principales influences. Bon, d'accord, j'arrête les jeux de mots. Je vous sens médisants... Ok, Ok !
Alors qu'il est à Séville pour la famille dont je ne dois plus calembourer le nom, il propose Juanoto Berardi comme agent commercial. Ce dernier participe comme investisseur aux préparatifs des premiers voyages de Christophe Colomb, et par son intermédiaire, Vespucci et Colomb deviennent amis. Il entreprendra, lui aussi, 4 allers-retours entre l'ancien et le nouveau monde, indépendamment de son poto. Alors que Colomb meurt convaincu d’avoir découvert une nouvelle voie vers l'Asie, Vespucci doute. Il a la forte intuition que la vérité est ailleurs, que les terres atteintes en navigant sur l'océan atlantique sont nouvelles et n'ont rien à voir avec l'Extrême-Orient. D'ailleurs en 1502, découvrant une grande baie qu'il nommera Rio de Janeiro, il pousse jusqu'en Patagonie cherchant un raccourci vers l'Asie que jamais il ne trouva.
Un an après la mort de Christophe Colomb, une réédition de l’ouvrage de géographie Cosmographia de Ptolémée est lancée. Le cartographe Martin Waldseemüller qui s'occupe de tracer les cartes, à l'aulne des dernières informations en provenance de l'ensemble des explorateurs, inclut le nouveau monde lui donnant un nom inspiré du prénom de celui qui avait pressenti son existence, America.
Voilà ce qu'il fallait savoir pour planter le décor. Alors c'est vrai, dans cette deuxième partie, je n'ai que très succinctement abordé le sujet des indiens. Promis, dans celle à venir, ça va changer. Vous allez en bouffer de l'indien, moi je vous le dis !
Avant d'entamer ce troisième article de la série consacrée aux amérindiens (si vous n'avez pas lu les deux premiers : part 1 | part 2), j'aimerais clôturer le sujet de la controverse de Valladolid de la plus belle des façons, avec un sourire et la version toute personnelle des chaussettes signée Yacine Belhousse et Dedo.
Je ne sais pas vous mais moi j'adore !
Bon alors, après avoir abordé la notion de racisme envers les amérindiens et la découverte de l'Amérique (en passant par les grecs et Jules César), j'aimerais que nous nous intéressions à l'origine du peuple natif. Je vais essentiellement me focaliser sur les indiens d'Amérique du Nord. D'ailleurs, concernant la terminologie - soyons précis ! - il faut parler des Premières Nations pour désigner les peuples autochtones canadiens, une appellation ne comprenant ni les Inuits ni les Métis. Attention, quand je parle de Métis je ne fais pas référence à l'état d'un individu issu d'un couple mixte mais bien d'un peuple du Canada descendant à la fois des Européens et des Amérindiens, un peuple qui dispose encore aujourd'hui d'un gouvernement et jouit des mêmes droits particuliers que les autres autochtones. Du côté des États-Unis, on parlera plutôt de Native Americans. Ceci étant dit, on n'emploiera ni l'un ni l'autre pendant tout le reste de l'article. C'était juste pour dire.
L'origine des Amérindiens
L'Histoire est facétieuse. Alors que Christophe Colomb (voir précédent article) souhaitait poser le pied en Asie après avoir emprunté une nouvelle voie maritime via l'Océan Atlantique, il se retrouve face à des indigènes dont l'origine la plus probable est asiatique. En effet, il y a environ 15.000 ans, grâce à la baisse du niveau de la mer, les continents asiatiques et américains étaient reliés. Ce pont terrestre reliant la Sibérie à l'Alaska s'appelle la Béringie.
D'autres ponts terrestres apparurent lors de la baisse du niveau de la mer. L'Australie, la Tasmanie, la Nouvelle-Guinée et l'île de Timor formaient alors un seul continent appelé Sahul. Chose incroyable quand on connait les tensions actuelles entre les deux pays, le Japon avait à la même époque une continuité terrestre avec la Corée.
Pour revenir aux Amérindiens, des groupes d'individus auraient profité du "pont" pour migrer vers de nouvelles contrées, passant à sec par l'endroit qu'on connaît aujourd'hui sous le nom de détroit de Béring qui a postériori a donné le nom de Béringie. À savoir que l'abondance de la faune de ce nouvel eldorado aurait ensuite continué d'attirer d'autres migrations de chasseurs jusqu'à ce que la mer remonte.
Connaissez-vous Clovis ?
La question qui arrive comme un poil de cul sur le ramen. Après Jules César dans la deuxième partie, faite place au roi des Francs. Ce qui ne signifie pas que le gars était milliardaire à l'époque où l'Euro n'était qu'une idée. Les Francs, ce sont, à l'origine, un peuple germanique qui donna son nom à notre beau pays. Et Clovis fut leur roi de 481 à 511. Ce que l'Histoire retiendra de lui, c'est la fameuse "péripétie" du vase de Soissons chères aux manuels scolaires de la troisième république. Ça vous dit quelque chose ? Dans le doute, je m'en vais vous narrer l'anecdote à l'historicité légendaire.
Mon gars Clovis se plie volontiers à la coutume qui veut qu'après une bataille gagnée, tout le butin soit partagé entre les guerriers et cézigue. Mais c'est aussi un bon poto. Alors qu'en l’archevêque de Reims lui fait les yeux tout gros tout mimi du chat potté en lui chantant "Je suis sans famille et je m'appelle Remi..." pour récupérer le vase de Soissons que lui avait gaulé le vilain Syagrius, le petit cœur royal bat la chamade. Le roi accepte la requête. D'autant qu'il a vraiment un nom de méchant, ce vil romain. Je passe sur la bastion. Arrive le moment du partage. Une pièce pour toi, une pièce pour toi, une pièce pour moi, une pièce pour toi... Enfin, vous avez compris le bail. Les soldats vont alors être étonnés d'une sollicitation peu habituelle pour celui qui d'ordinaire tient de Salomon dans la rigueur distributive. Très valeureux guerriers, pourrais-je me permettre s'il vous plait avec tout l'amour que j'ai pour vous de vous spolier très légèrement d'un vase en sus de ma part, merci, au revoir, la bise à vos daronnes ? Ce à quoi les gars répondent en chœur "Mais tout ce qu'il y a de plus volontiers, mon poussin. Tout ce que nous voyons ici est à toi, Clovissounet chéri. Nous sommes nous-mêmes soumis à ton autorité même si, bon, les trucs sexuels forcés c'est pas trop notre amphore et c'est pas parce que le #metoo arrivera pas avant bien longtemps qu'il faut nous la faire à l'envers, enfin, je me comprends. Pour le reste, agis comme il te plaira. Personne ne peut te résister. Et sache que cette dernière phrase n'est absolument pas une avance, voir la précédente réticence." Et v'là-t-y pas qu'un butor se la joue perso, se permet de l'ouvrir pour moucher sa majesté. Pas corporate, le charo. Et que y a pas de privilèges pour les souverains oppresseurs des classes sociales défavorisées qui comptent, et que je vais te foutre une révolution d'octobre dans le fondement si tu continues comme ça, et que je te tutoie si je veux, etc. Vénère, le gars. Dans le feu de son courroux, il lève une main armée et laisse tomber sa hache sur l'objet de son ressentiment amochant le vase. C'est ballot, la colle Ni clou Ni vis n'a pas encore été inventée. D'ailleurs, c'est marrant parce que si t'enlèves les ni et le u, ça fait... Clovis sait se tenir en société. Par exemple, quand une flatulence lui gazouille le ventrou en cherchant un raccourci que jamais elle ne trouvera, il verrouille les ballasts en attendant d'être seul sur le trône pour laisser souffler le petit vent fétide. C'est qu'il vient d'en prendre un sévère de vent. M'en fous, j'y foutrai pas mon poing dans la gueule. Il attend que ça, le soudard. Je vais juste prendre le vase ébréché sous le bras et sortir sans me retourner, tel un prince alors que je suis un roi, pour aller le porter à mon gars sûr Rémi et même pas je vais pleurer. L'histoire aurait pu en rester là. Un an plus tard, lors d'une revue de son armée sur le Champs de Mars, dans la rangée, il repère aussi sec l'autre enculé de sa race. Ça fait un an que madame Clovis se plaint de l'inactivité nuptiale de son mari tant il rumine jour et nuit de l'affront qu'il a reçu. Ça fait des mois qu'il ressasse son manque de répartie. Dix minutes après, il lui aurait dit plein de trucs. mais c'était pas venu sur le coup. Il s'approche du guerrier. Remarquant ses armes mal entretenues, sa jubilation croît. Au-delà de la demie-molle. Du calibre de compète. Bon, si ça se trouve c'est dans sa tête et la batterie guerrière de l'autre est nickel, l'Histoire ne nous le dit pas. Toujours est-il qu'il sent que son moment est venu. Il jette alors à terre la hache du soldat, la fameuse. Dans l'euphorie du moment, pendant que le Franc franc se baisse pour la ramasser, le roi sort la sienne, pas pour savoir qui a la plus grosse mais pour l'abattre sur la cafetière de l'autre grande gueule. Tellement il est vexé comme un pou, il meurt. C'est pas possible d'être à ce point susceptible ! Cette fois, Clovis l'a eu la bonne répartie. Souviens-toi du vase de Soissons ! qu'il lui a dit en le hachant menu. Comme cette phrase restera dans l'histoire, on oublie notre petite brouille, soldat ? Silence. Les collègues du malheureux regardent tous en l'air, dandinant les mains dans le dos, faisant semblant de siffloter ce qui leur vient en tête. Les unes de la Perfide Albion titreront "Encore un coup des francisques". Sacrés Rosbifs, z'en ratent pas une !
Mais quel rapport avec les Amérindiens ?
J'y viens, j'y viens. Environ 2000 ans après l'arrivée de nouveaux habitants sur le territoire américain nait une nouvelle culture. On en trouve trace pour la première fois lors de fouilles au Nouveau-Mexique dans les année 1920. Cet article étant une véritable machine à voyager dans le temps, revenons au début du siècle, précisément en 1906. Riley's Switch est la nouvelle halte d'une ligne de chemin de fer de la Atchison, Topeka and Santa Fe Railway. Cette compagnie ferroviaire créée en 1859 se la pète en portant en partie nom de la capitale du Nouveau-Mexique alors que sa ligne principale n'y passe pas, la cause à des difficultés du terrain. De la publicité mensongère, moi je dis ! Comme tous les arrêts, Riley's Switch est amené à passer de l'état de gare à celui de ville. Alors quand le chef de gare se donne comme mission de trouver un nom à la future localité, il puise son inspiration dans les livres de sa fille qui, à ce moment là, étudie le roi des Francs. Ainsi nait Clovis au Nouveau-Mexique.
Revenons dans les années 20 où Ridgely Whiteman découvre le site de Blackwater Locality no. 1, près de la ville de Clovis. Il entreprend des fouilles mettant à jour des pointes de flèche admirablement taillée. Ainsi est découverte la culture Clovis et sa technique de fabrication de silex cannelés, dont on trouvera par la suite des exemples dans tout le continent, y compris en Mésoamérique, une zone géographique s'étendant du Mexique au Costa Rica.
La culture Clovis - on dit aussi culture Llano - se caractérise par la fabrication des pointes de flèches bifaces du même nom et d'outils spécifiques en os et en ivoire.
Et c'est tout ?
Ben non, pas vraiment. Pendant longtemps, la culture Clovis, c'est vrai, a constitué une origine au-delà de laquelle on ne trouvait pas ombre d'activités humaines. Cependant, vers la fin du vingtième siècle, de nouvelles découvertes ont quelque peu ébranlé nos connaissances en la matière.
En Virginie, sur le site de Cactus Hill, des archéologues ont découvert plusieurs lames de pierre, des pointes de projectile et un grattoir fabriqués en quartz remontant au moins à 18000 ans avant la naissance du divin enfant. Près de Pittsburgh, en Pennsylvanie, les artefacts de Meadowcroft Rockshelter indiquèrent une présence humaine autour de 20000 avant notre ère. Dans la vallée du Yukon, le site de Old Crow livra des os travaillés par l'homme entre 29100 et 25750 avant JC. Certains auteurs retrodate même le premier peuplement américain à plus de 50000 ans, en s'appuyant toutefois sur des données très critiquées au sein de la communauté scientifique.
Toutes ces dates font apparaître des populations différentes, d'origine hétérogène, que l'on va distinguer par des appellations différentes. Les Paléoaméricains aurait peuplé les Amériques pendant la dernière période glaciaire (il y a entre 110 000 ans et 10 000 ans). Les plus vieux, les originels, qu'il ne faut donc pas confondre avec les Paléoindiens qui eux seraient les ancêtres des actuels Amérindiens. Les premiers auraient été de type australoïde, venant d'Océanie, tandis que les seconds étaient d'origine nord-asiatique, les fameux détenteurs de la culture Clovis.
Bien que l'exactitude de l'origine de la première peuplade de l'Amérique ne soit actuellement pas définitive, on peut toutefois, grâce aux bactéries, affirmer que l'isolement du Nouveau Monde fut bien réel, que le continent ne connut pas de vagues régulières de nouvelles arrivées. Preuve en est l'arrivée des Européens à partir de 1492 qui déclencha une contamination des autochtones dans des proportions pandémiques, ces derniers manquant de défenses immunitaires contre les maladies courantes du Vieux Monde telles que la variole, la coqueluche ou la rougeole.
Et la série continue
Je vous dois un aveu. Quand j'ai eu l'envie d'écrire sur les amérindiens et sur leur rapport avec notre quotidien, j'avais en tête une idée que je n'ai pour le moment pas encore développée. Ne vous inquiétez pas, elle ne va pas tarder. Je suis parti du principe qu'il me fallait trois articles pour développer la chose. Le premier introduisant le sujet, le deuxième me permettant de vous offrir l'article alibi et le troisième me servant de conclusion. Il s'avère que j'ai été happé par la richesse du thème à telle enseigne qu'à ce jour - mais ça peut encore changer - je n'ai pas moins de 7 articles de prévu en tout. Et c'est peu de dire que je me régale à découvrir de nouveaux biais afin d'aborder le sujet. Cependant, le quotidien, on ne le voit pas beaucoup aujourd'hui, par exemple. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop pour ça. Promis, il sera plus présent dans les articles à venir.
Par ailleurs, je me suis beaucoup amusé dans l'exercice du vase de Soissons en prenant une base historique pour la triturer de manière à la rendre plus barrée, plus drôle, plus décalée. Si vous avez aimé ce passage, n'hésitez pas à me le dire en commentaire ci-dessous ou sur les réseaux sociaux et je me ferai un plaisir de renouveler l'expérience.
Bon, je vous le dis, nous avons suffisamment tourné autour du pow wow. Après le racisme, la découverte de l'Amérique et l'origine ethnique des amérindiens, j'aimerais que nous jouions aux indiens en laissant de côté ces salopiauds de cowboys. Et, bien sûr, vous n'échapperez pas à une "petite" liste des tribus. Dans un premier temps, nous allons nous cantonner - comme on dit en Chine - aux autochtones d'Amérique du Nord.
Comme un bon paquet d'ethnologues séparent ces tribus en dix régions d'origine, je vous les indique entre parenthèses. Je vous propose de jouer avec vos amis et de leur demander de donner à tour de rôle le nom d'une tribu amérindienne. Le dernier à en donner une aura gagné. La liste est longue, presque exhaustive. 418 tout de même. Et comme globalement, sauf spécialiste ou cinéphile option western, nous ne connaissons que deux à trois pour cent des réponses, je vous invite à faire deviner les autres, soit en précisant que certains noms sont connus comme étant des noms de villes américaines, des états ou des endroits des États-Unis, voire des marques commerciales, soit en usant d'indice en jeux de mots. À vous de jouer !
A - Abénaquis (Forêts de l'Est) - Accohannock (Forêts de l'Est) - Achomawi (Californie) - Adai (Régions du sud-est) - Ahtnas (Région sub-arctique) - Ais (Régions du sud-est) - Ak Chin (Régions du sud-ouest) - Alabamas (Régions du sud-est) - Aléoutes (Région arctique) - Algonquins (Forêts de l'Est) - Alsea (Régions côtières du nord-ouest) - Andastes (Forêts de l'Est) - Antoniaño (Californie) - Apache (Régions du sud-ouest) - Apalache (Régions du sud-est) - Applegate (Régions côtières du nord-ouest) - Aranamas (Grandes plaines) - Arapahos (Grandes plaines) - Atakapas (Régions du sud-est) - Atsina (Grandes plaines) - Atsugewi (Californie) - Attikameks (Région sub-arctique)
B - Babines (Région sub-arctique) - Bannocks (Grand bassin) - Bear River (Californie) - Bearlake (Région sub-arctique) - Beaver (Région sub-arctique) - Bella Bella (Régions côtières du nord-ouest) - Bella Coola (Régions côtières du nord-ouest) - Béothuks (Forêts de l'Est) - Besawunenas (Grandes plaines) - Bidai (Régions du sud-est) - Biloxi (Régions du sud-est)
C - Caddo (Grandes plaines - Régions du sud-est) - Cahuillas (Californie) - Calapooia (Régions côtières du nord-ouest) - Calusa (Régions du sud-est) - Campo (Californie) - Caniba (Forêts de l'Est) - Catobas (Régions du sud-est) - Cayuses (Plateaux) - Celilo (Plateaux) - Chactas (Régions du sud-est) - Chaouanons (Forêts de l'Est) - Chasta Costa (Régions côtières du nord-ouest) - Chatot (Régions du sud-est) - Chawasha (Régions du sud-est) - Chehalis (Régions côtières du nord-ouest) - Chemakum (Régions côtières du nord-ouest) - Chemehuevi (Grand bassin) - Cherokees (Régions du sud-est) - Chetco (Régions côtières du nord-ouest) - Cheyennes (Grandes plaines) - Chiaha (Régions du sud-est) - Chicachas (Grandes plaines - Régions du sud-est) - Chickahominy (Régions du sud-est) - Chickamaugas (Régions du sud-est) - Chilcotins (Région sub-arctique) - Chilliwak (Régions côtières du nord-ouest) - Chilula (Californie) - Chimariko (Californie) - Chinook (Régions côtières du nord-ouest) - Chinookans (Plateaux) - Chiricahua (Régions du sud-ouest) - Chitimachas (Régions du sud-est) - Chukchansi (Californie) - Chumash (Californie) - Clatsop (Régions côtières du nord-ouest) - Clatskanie (Régions côtières du nord-ouest) - Cochimi (Régions du sud-ouest) - Cochiti (Régions du sud-ouest) - Cocopa (Régions du sud-ouest) - Cœur d'Alène (Plateaux) - Coharies (Régions du sud-est) - Columbian (Plateaux) - Colville (Plateaux) - Comanches (Grandes plaines) - Comox (Régions côtières du nord-ouest) - Conoy (Forêts de l'Est) - Coos (Régions côtières du nord-ouest) - Costanoan (Californie) - Coushatta (Régions du sud-est) - Cowichan (Régions côtières du nord-ouest) - Cowlitz (Plateaux) - Cusabo (Régions du sud-est) - Crees (Région sub-arctique - "Cris" en français) - Creeks (Régions du sud-est) - Cupeños (Californie)
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P - Paiute (Grand bassin) - Paipai (Californie) - Palus (Plateaux) - Pamlico (Régions du sud-est) - Pamunkey (Régions du sud-est) - Passamaquoddys (Forêts de l'Est) - Patwin (Californie) - Paugusset (Forêts de l'Est) - Paviotso (Grand bassin) - Pawnees (Grandes plaines) - Pee Dee (Régions du sud-est) - Pend d'Oreilles (Plateaux) - Pensacola (Régions du sud-est) - Pentagouets (Forêts de l'Est) - Pentlatch (Régions côtières du nord-ouest) - Peorias (Forêts de l'Est) - Pericú (Régions du sud-ouest) - Petun (Forêts de l'Est) - Pikunis (Grandes plaines) - Pimas (Régions du sud-ouest) - Piro (Régions du sud-ouest) - Pocumtuk (Forêts de l'Est) - Pomos (Californie) - Poospatuck (Forêts de l'Est) - Potéouatamis (Forêts de l'Est) - Powhatans (Forêts de l'Est) - Pueblos (Régions du sud-ouest) - Puyallups (Régions côtières du nord-ouest)
Q - Qahatika (Régions du sud-ouest) - Quechans (Régions du sud-ouest) - Quileute (Régions côtières du nord-ouest) - Quinaults (Régions côtières du nord-ouest) - Quiripi (Forêts de l'Est)
R - Ramapough (Forêts de l'Est) - Rappahannock (Régions du sud-est) - Rivers Inlet (Régions côtières du nord-ouest)
S - Saanich (Régions côtières du nord-ouest) - Sahaptins (Plateaux) - Sahnish (Grandes plaines) - Salinan (Californie) - Samish (Régions côtières du nord-ouest) - San Clemente (Californie) - San Nicolas (Californie) - Sanpoil (Plateaux) - Santa Catalina (Californie) - Saponi (Régions du sud-est) - Sarsi (Grandes plaines) - Saturiwa (Régions du sud-est) - Sauks (Forêts de l'Est - Grandes plaines) - Saulteaux (Forêts de l'Est) - Sechelt (Régions côtières du nord-ouest) - Secotan (Forêts de l'Est) - Sekani (Région sub-arctique) - Seminole (Régions du sud-est) - Seri (Régions du sud-ouest) - Serrano (Californie) - Shastas (Californie) - Shinnecock (Forêts de l'Est) - Shoshones (Grand bassin) - Shuswap (Plateaux) - Siksikas (Grandes plaines) - Siletz (Régions côtières du nord-ouest) - Sinkyone (Californie) - Sioux (Grandes plaines) - Siuslaw (Régions côtières du nord-ouest) - Skagit (Régions côtières du nord-ouest) - Skokomish (Régions côtières du nord-ouest) - Slavey (Région sub-arctique) - Sliammon (Régions côtières du nord-ouest) - Snohomish (Régions côtières du nord-ouest) - Songish (Régions côtières du nord-ouest) - Sooke (Régions côtières du nord-ouest) - Souriquoian (Forêts de l'Est) - Spokanes (Plateaux) - Squaxin Islet (Régions côtières du nord-ouest) - Spokanes (Régions côtières du nord-ouest) - Stillaguamish (Régions côtières du nord-ouest) - Stoneys (Grandes plaines) - Suma (Régions du sud-ouest) - Squamish (Régions côtières du nord-ouest) - Swinomish (Régions côtières du nord-ouest)
T - Tacatacuru (Régions du sud-est) - Tache (Californie) - Tachi (Californie) - Taensas (Régions du sud-est) - Tagish (Région sub-arctique) - Tahltan (Région sub-arctique) - Taït (Régions côtières du nord-ouest) - Takelma (Régions côtières du nord-ouest) - Talio (Régions côtières du nord-ouest) - Tamique (Grandes plaines) - Tanana (Région sub-arctique) - Tanacross (Région sub-arctique) - Tanaina (Région sub-arctique) - Tataviam (Californie) - Tawasa (Régions du sud-est) - Tchipewyans (Région sub-arctique) - Tekesta (Régions du sud-est) - Tenino (Plateaux) - Têtes-Plates (Plateaux) - Thompson (Plateaux) - Tillamooks (Régions côtières du nord-ouest) - Timbisha (Grand bassin) - Timucuas (Régions du sud-est) - Tipai (Californie) - Tlatlasikoala (Régions côtières du nord-ouest) - Tlichos (Région sub-arctique) - Tlingit Alaska (Régions côtières du nord-ouest) - Tobosos (Régions du sud-ouest) - Tohono O'odham (Régions du sud-ouest) - Tolowa (Californie - Régions côtières du nord-ouest) - Tongvas (Californie) - Tonkawas (Grandes plaines) - Tonto (Régions du sud-ouest) - Topachula (Régions du sud-est) - Tsetsaut (Région sub-arctique) - Tsimshians (Région sub-arctique - Régions côtières du nord-ouest) - Tsnungwe (Californie) - Tubatulabal (Californie) - Tulalip (Régions côtières du nord-ouest) - Tümpisa (Grand bassin) - Tunica (Régions du sud-est) - Tuskegee (Régions du sud-est) - Tutchone (Région sub-arctique) - Tutelo (Régions du sud-est) - Twana (Régions côtières du nord-ouest) - Tygh (Plateaux)
U - Umatillas (Plateaux) - Umpqua (Régions côtières du nord-ouest) - Unalachtigo (Forêts de l'Est) - Unami (Forêts de l'Est) - Unquachog (Forêts de l'Est) - Utes (Grand bassin) - Utina (Régions du sud-est)
V - W - Waccamaw (Régions du sud-est) - Waicuri (Régions du sud-ouest) - Wailaki (Californie) - Walapai (Régions du sud-ouest) - Walla Walla (Plateaux) - Wampanoags (Forêts de l'Est) - Wanapum (Plateaux) - Wappinger (Forêts de l'Est) - Wappo (Californie) - Wascos (Plateaux) - Washo (Grand bassin) - Wawenoc (Forêts de l'Est) - Wea (Forêts de l'Est) - Wenros (Forêts de l'Est) - Wet'suweten (Région sub-arctique) - White Mountain (Régions du sud-ouest) - Whilkut (Californie) - Wichitas (Grandes plaines) - Wikeno (Régions côtières du nord-ouest) - Winnebagos (Forêts de l'Est) - Wintun (Californie) - Wiyots (Californie) - Woccon (Régions du sud-est) - Wyetot (Forêts de l'Est - Grandes plaines)
X - Y - Z - Yahi (Californie) - Yakamas (Plateaux) - Yamasees (Régions du sud-est) - Yanas (Californie) - Yaquinas (Régions côtières du nord-ouest) - Yaquis (Régions du sud-ouest) - Yavapais (Régions du sud-ouest) - Yellowknife (Région sub-arctique) - Yocha Dehe (Californie) - Yokuts (Californie) - Yuchis (Régions du sud-est) - Yukis (Californie) - Yuman (Régions du sud-ouest) - Yupiks (Région arctique) - Yuroks (Californie)
Dans l'inconscient collectif, quand on parle des "indiens", on imagine de longues coiffes de plumes, des flèches qui fusent, un calumet de la paix qu'on se passe autour du feu, une main de peinture sur la croupe d'un cheval monté à cru, peut-être même une attaque de diligence et des scalps fraîchement récoltés. Bref, nos esprits sont encombrés d'images dont nous a régulièrement abreuvées le cinéma hollywoodien. D’ailleurs, cette série d'articles est pour le moment le reflet de ce bourrage de crâne.
Amérindiens du sud
Lors de la quatrième partie, je vous listais les peuples des native peoples d'Amérique du Nord. Cependant, le terme "Amérindien" recouvre l'ensemble des populations indigènes de "toutes les Amériques". Information d'autant plus importante que sur les 47 millions d'Amérindiens recensés de nos jours, 44 millions se situent en Amérique du Sud. Ils représentent :
55% de la population (+ 30% de métisses) en Bolivie
45% de la population (+ 37% de métisses) au Pérou
39% de la population (+ 42% de métisses) au Guatemala
25 % de la population (+ 55% de métisses) en Équateur
9% de la population (+ 75% de métisses) au Mexique
7% de la population (+ 90% de métisses) au Honduras
6% de la population (+ 70% de métisses) au Panama
5% de la population (+ 69% de métisses) au Nicaragua
5% de la population (+ 93% de métisses) au Paraguay
3,2% de la population (+ 44% de métisses) au Chili
2% de la population (+ 69% de métisses) au Venezuela
2% de la population (+ 58% de métisses) en Colombie
1% de la population (+ 8% de métisses) de l'Argentine
1% de la population (+ 86% de métisses) au Salvador
1% de la population (+ 12% de métisses) du Brésil
0% de la population (+ 8% de métisses) en Uruguay
À titre de comparaison, aux États-Unis, les amérindiens représentent aujourd'hui 1% de la population auquel on peut ajouter 0,5% de métisses. Bref, l'impérialisme américain (du Nord), n'est pas un vain mot.
Impérialisme du Nord
Allez, laissons-nous aller à un peu de propos poil à gratter. Cela fera décamper les puces de liste ci-avant. Mais avant de parler d'impérialisme, attardons-nous sur la définition de l'empire : "forme de communauté politique unissant des peuples différents autour d'un pouvoir central unique". Globalement, on imagine donc l'impérialisme comme une politique de conquête de nouveaux territoires en dehors de la terre mère (et de ceux déjà conquis) afin d'y asseoir sa main mise. Bon, asseoir une main, c'est pas évident, mais vous avez compris l'image. Du côté des États-Unis, il a d'abord été question de s'implanter sur l'ensemble du continent. La fameuse conquête de l'Ouest. Avez-vous déjà entendu parler de la Frontière. En anglais, on l'appelle the Frontier. Il faut dire que le terme nous a été emprunté au XVe siècle par les anglophones.
Pour faire simple, dans l'histoire américaine, la Frontière est la ligne marquant la zone limite de l'implantation des populations d'origine européenne. Vous avez déjà vu dans les westerns ou même dans les albums de Lucky Luke, ces longs convois de chariots qui migrent vers des terres nouvelles faisant bouger la Frontière. De John Ford à John Wayne, Il s'agit du sujet majeur de nombreux films à Stetson tournés dans les années 60. Pour les gamers, il est question de la Frontière dans Assassin's Creed III.
Conquête de l'Ouest
On parle de conquête de l'Ouest parce que ce qu'on peut décemment appeler une colonisation se faisant d'est en ouest. L'existence officielle de la frontière prit fin en 1890 quand le Bureau du recensement des États-Unis déclara que l'ensemble du territoire était suffisamment en maîtrise pour se dispenser de l'étude du mouvement de la population. En 1893, lors de l'exposition universelle de Chicago, l'historien Frederick Jackson Turner s'exprima sur le sujet affirmant que l'esprit de la Frontière avait entièrement modelé la société américaine. Les colons avaient vécu dans un monde vierge qu'il leur avait fallu conquérir en faisant preuve d'un "exceptionnel" esprit d'initiative et d'innovation. Une vision plutôt idyllique, sans nuance, de ce qui a provoqué le génocide des Amérindiens. Le gars, quand sa maison brûle, il invite ses potes et sort les merguez.
Les territoires conquis, on dit même qu'au XIXe siècle, les bisons furent proches de l'extinction à cause de leur chasse intense dans le seul but d'exterminer les amérindiens en leur retirant leurs moyens de survie. On verra plus bas une autre raison à ce massacre mais d'ors et déjà, je propose qu'on modifie les lettres annonçant "Hollywood" pour un "lamentable" bien mérité.
Bisons de l'Est (enfin, je ne sais pas si y en a plus dans l'est mais, bon, c'était pour coller avec les titres en points cardinaux, facilité, tout ça !)
Digressons un peu du côté du bison. Saviez-vous qu'amérindiens et Bisons ont suivis la même route, immigrant l'un et l'autre d’Asie via le détroit de Béring. C'est quand même classe quand ton casse-croûte te suit (ou te précède) sur les chemins sinueux de l'inconnu. Il faut dire que les bisons offraient aux autochtones tout ce dont ils avaient besoin :
La peau tannée était utilisée pour les tipis, les vêtements et les sacs
La même avec des poils constituait une chaude couverture
La cervelle et la moelle permettait de lisser les peaux
Le cuir de l’encolure, particulièrement épais et résistant, fournissait les boucliers.
Les cornes devenaient des louches
L’estomac faisait office de marmite
Les poils tressés servaient de ficelle
Les tendons devenaient des cordes d’arc ou du fil à coudre
Les sabots bouillis étaient à la base de leur colle
La vessie et les intestins devenaient des outres pour transporter l’eau
Les os se muaient en aiguilles, pelles, couteaux, grattoirs, pointes de flèches, ornements vestimentaires, instruments de musique...
Même la bouse séchée servait de combustible dans les régions dépourvues de bois.
La viande quant à elle, maigre et riche en protéines, étaient consumée dans tous les états possibles : fraîche, rôtie, bouillie. Toutefois, le plus souvent, elle était coupée en tranches minces et séchée au soleil, réduite ensuite en poudre puis mélangée à de la graisse et à des fruits. Ainsi transformées, elle constituait une conserve très nourrissante permettant de tenir durant les longs mois d'hiver. On comprend aisément à la lecture de cette liste que la survie des amérindiens du Nord étaient intimement liée à celle des bisons.
Des c(ol)ons complètement à l'Ouest
À partir de 1870, le gouvernement américain ordonne aux chasseurs de décimer du bison, une méthode tellement plus pleutre d'exterminer les indiens, évitant de s'attaquer directement aux valeureux guerriers à plumes.
Entre 1872 et 1884, furent massacrés un peu moins de 4 millions de bisons. En 1900, le dernier troupeau de 220 têtes est sauvé in extremis. Comme la chasse n'avait d'autres buts que de priver de ressources vitales les amérindiens, les carcasses pourrissaient sur la plaine. Affamés et par ailleurs pourchassés, les natifs rendent les armes et sont placés en réserve où il vivent encore aujourd'hui. Pour être parfaitement honnête, cette chasse avait un autre but, tout autant impérialiste, celui d'aider à l'extension du chemin de fer transcontinental. D'ailleurs, certaines histoires prétendent que des voyageurs s'amusaient à faire des cartons depuis les wagons. Et puis, allez, parlons du héros, William Frederick Cody dit Buffalo Bill. Lui était payé par la Kansas Pacific Railway pour chasser le bison. Il en dégomma précisément 4 282 en 18 mois. Il entra dans la légende sous le nom de Buffalo Bill parce qu'il nourrissait les ouvriers du Chemin de Fer en buffalo steak. Oui, si vous n'aviez pas deviner, buffalo, c'est bison en anglais. Un acte moins glorieux consacra plus encore le "héros" quand il gagna un duel contre Bill Comstock en tuant 69 bisons contre 48 en une journée. Juste comme ça, pour le fun.
Pour preuve de l'acte impérialiste qu'est la conquête de l'Ouest, Claude Julien, dans son livre Le Rêve et l'Histoire, met en parallèle guerre du Vietnam et guerre indienne. Il prend en référence le cinéaste américain Ralph Nelson qui, voulant dénoncer le massacre de My Lai, utilise la forme western avec Soldat bleu dont l'action se passe pendant le massacre de Sand Creek. Le titre fait référence non pas à la couleur, comme les Tuniques bleues, mais à l'inexpérience, la bleusaille, parce que dans les deux cas se trouvaient de jeune recrues, inexpérimentées. Cette inexpérience donna lieu a des actes ignobles et indignes.
Quelques années après la fin officielle de la Frontière et le dernier grand massacre d'Indiens à Wounded Knee, les États-Unis s'engagèrent dans une guerre sanglante aux Philippines. Impérialisme et colonialisme sont sur un bateau et c'est l'humanité qui coule emmenant avec elle 116.000 Philippins dont, le chiffre est effrayant, 100.000 civils. Et dire qu'après ça, je continue toujours et encore à vouer une vraie passion pour les États-Unis. Je me demande si je ne serais pas un peu con.
Histoire de mettre mon mouchoir sur cette gênante contradiction, promis, la prochaine fois qu'on parlera amérindiens, j'axerai l'article entièrement sur l'Amérique du sud.
Je coiffe mes plus belles plumes pour vous souhaiter, vous qui me faites le plaisir de me lire régulièrement, sporadiquement, voire accidentellement, la plus belle des années, la plus belle des décennies. Si je devais lui mettre une note ? Assurément 20/20, hé hé ! Bonheur, santé, prospérité, le tout parsemé de bonne humeur, de culture, et d'émerveillement. Bref, je me souhaite que vous continuiez à découvrir les petits articles que je sèmerai, cette année encore, dans ce joli jardin qu'est le Blog de l'Impossible Dictionnaire.
Quoi de mieux pour commencer l'année que de continuer une série déjà entamée l'année dernière. L'une des plus longues séries d'articles du blog à ce jour. Avec un titre qui a fait tiquer certains d'entre vous. Alors qu'il est essentiellement question d'Histoire avec un grand H, pourquoi l'ai-je appelée "Les Amérindiens dans notre quotidien" ? La vraie raison, c'est que l'idée de base ne devait tenir que dans un one shot. Et alors que nous sommes à la partie 6, le sujet originel n'a pas encore été dévoilé tant la matière est riche. Il le sera dans un prochain article (sans doute en part 8). Si c'est pas du teasing, ça !
Quand d'un côté je vois des tentes de toiles et des chevauchements dans les grandes plaines, de l'autre j'imagine des temples énormes visités par Indiana Jones et des pyramides dont la pointe dépasse allègrement d'une forêt vierge foisonnante. Je suppose que les uns étaient plutôt nomades, qu'à l'arrivée des frimas il était vital d'évoluer vers des terres plus chaudes, et qu'il n'était pas concevable de construire en dur. Alors que dans un climat relativement chaud et régulier, qui plus en étant entourés d'une flore et d'une faune abondantes, les autochtones pouvaient se permettre de se sédentariser et, in fine, de construire en dur. Si vous avez d'autres théories, je serais ravi de les lire en commentaire.
Vous le savez maintenant, si vous avez lu la part 2 tout du moins, Christophe Colomb n'a foulé que des îles et le sol sud américain, jamais le nord. C'est sans doute pour cette raison qu'on privilégie l'expression "civilisation précolombienne" quand on parle des populations natives du sud même si elle peut être utilisée pour les autochtones du nord.
Vous en connaissez au moins 3 !
Si je vous demande de me citer les noms d'anciennes populations d'Amérique du Sud, sortiront invariablement les Mayas, incas et les aztèques. D'autant plus si vous avez jeté un œil sur la vignette. Trois civilisations décimées au seizième siècle par les conquistadores venus assujettir de nouvelles terres au nom de la Couronne espagnole. Bien, les gars ! Bravo !
On arrête le cours d'Histoire - sinon, je me connais, je vais m'énerver -, pour passer à la géo. Les Mayas et les Aztèques vivaient dans le même coin, en Amérique centrale, dans les régions qui bordent le golfe du Mexique. D'ailleurs, Mexico s'est construite sur les ruines de Tenochtitlan, la capitale des Aztèques, qui à l'époque, entre le quatorzième et le seizième siècle, était l’une des plus grandes villes du monde, avec plus de 200 000 habitants. Les Incas, eux, vivaient le long de la Cordillère des Andes. Le nom de leur capitale vous dira sans doute quelque chose, surtout si vous aimez les dessins animés Disney. Elle s'appelait Cuzco (bon, eux l'écrivent avec un "k", Kuzco, pour se l'accaparer. Z'avaient déjà fait le coup avec Aladin, le leur ayant 2 "d").
Y aurait pas un goût d'Aztèque ?
Vous le saviez, vous, que le terme "Aztèque" n'avait été popularisé qu’au dix-septième siècle, bien après que la population se soit noyée dans l'arrivée massive des colons espagnols. Avant cela, ils s'appelaient "Mexica". Et pour revenir à leur capitale, la légende raconte qu’elle fut bâtie à l’endroit même où se tenait un aigle perché sur un cactus mangeant un serpent, cet aigle qu'on retrouve aujourd'hui sur le drapeau mexicain.
En bisounoursant, on pourrait résumer la civilisation aztèque au fait qu'elle connaissait l’écriture, qu'elle fabriquait du papier, et qu'elle pratiquait l’astronomie. Oh flûte, mes lunettes roses à détecteur de licornes viennent de tomber ! Qu'est-ce que je m'aperçois-je ! Roooh ! Les Aztèques, tout comme les Mayas par ailleurs, s'adonnaient aux sacrifices humains pour célébrer les dieux à commencer par leur créateur Quetzalcoatl plus connu sous le nom du "Serpent à plumes". Avec à chaque fois sa petite spécialité ; qui du cœur arraché pour que le soleil se lève chaque matin, qui des enfants noyés pour que les pluies soient abondantes. Il y avait parfois des volontaires mais pas tant que ça, pensez donc. Alors pour se refaire un stock de nouvelles victimes de la religion, il fallait partir en guerre.
Parce qu'il y avait encore plein d'autres raisons de sacrifier à tout va. Tenez, pendant le deuxième mois du calendrier aztèque nommait Tlacaxipehualiztli, on écorchait et décapitait en l’honneur du dieu Xipe Totec, dieu du renouveau de la végétation. Si on traduit littéralement le nom du mois, ça donne "écorchement des hommes". Alors qu'avec quelques siècles d'évolution, nous faisons ce qui nous plaît au mois de mai, mais pas ça, surtout pas ça. Et comme rien ne se perd, les prêtres s'habillaient des peaux des écorchés pour se la péter pendant les rituels de fertilité qui suivaient les sacrifices. Pour la rénovation du grand temple aztèque de Tenochtitlan, on sacrifia plusieurs centaines de personnes. Quand on aime, on ne compte pas.
Pour en terminer avec les joyeusetés aztèques, sachez qu'ils pratiquaient le cannibalisme, mangeant leurs ennemis, parfois même les victimes sacrifiées. Sans doute l'origine du fameux aztèque tartare. Hop, celle-là, elle est pour moi !
Dans un pays de tous les temps
Les Mayas sont assez semblables aux Aztèques. peut-être un poil meilleurs en math. C'est qu'ils savaient bien compter. Ils avaient une monnaie formidable, les fèves de cacao. Tu te vois, toi, payer en pot de Nutella ? Je serais vite ruiné. Je ne suis qu'un ventre.
Les Mayas aussi pratiquaient le sacrifice humain. Parfois de façon plus ludique avec le pok’ol pok, un jeu de balle maya, sorte de pelote où deux équipes s’affrontaient en se renvoyant une balle en caoutchouc de 2 à 4 Kg à l'aide des hanches, des coudes des fesses ou des genoux. Ni mains, ni pieds, ni sol. À chaque faute, l’équipe fautive perdait 1 point quand l’autre en gagnait 1. Le jeu avait deux objectifs : atteindre un nombre de points défini à l’avance ou faire passer la balle à travers l’anneau de l’équipe adverse. Et c'est là qu'arrive la scission entre historiens. Pour les uns, les vainqueurs étaient décapités parce que c'était un honneur fait aux dieux, la plus belle des morts. Pour les autres, vous l'avez compris - et vu de chez nous cela semble plus logique -, c'était les perdants qui se retrouvaient sacrifiés. J'espère juste que cela ne se jouait pas à la "Nouvelle Star" où l'huissier arrivaient en fin de partie pour donner une enveloppe scellée à l'arbitre qui annonçaient à la populace en folie et aux joueurs angoissés qui des vainqueurs ou des perdants allaient se faire zigouiller.
Il existe un grand mystère Maya, celui de la disparition de leur civilisation entre l'an 800 et l'an 1000, c'est à dire bien avant l'arrivée des Européens sur le continent. Ils ont vraiment eu le bug du passage d'un millénaire à l'autre, eux. À ce jour, aucune hypothèse n'a fait consensus. On sait qu'il ne s'agit ni d'une épidémie, ni d'un tremblement de terre. Parmi les hypothèses plus avancées, on retrouve la trop forte évolution de la population. C'est que les territoires tropicaux et forestiers offrent peu de place à l’agriculture. Pour pallier la pauvreté des sols, les Mayas utilisaient la technique du milpa : 2 à 3 ans de culture pour 8 à 10 ans de jachère. Avec la croissance de la démographie, les Mayas cessèrent de respecter le temps de repos appauvrissant les terres de manière irréversible. S'en suivit une déforestation massive accentuant la pauvreté des sols.
En 2012, anthropologues, climatologues et archéologues ont pu déterminer grâce à l'étude de stalactites qu'après une longue période de pluviosité allant de 450 à 660, la région maya connut des phases de sécheresse extrême à partir des années 800, début de son déclin. La coïncidence est trop forte. Mais, bon, si ça se trouve, c'est la sacrificionite aigüe qui a eu raison d'eux.
Incas à part
Les incas étaient persos. Ils ne jouaient pas beaucoup avec leurs petits camarades précolombiens. Un peu le cancre qui préfère somnoler près du poil à mazout. Ils ne connaissaient ni l'écriture, ni le fer, ni la roue, ni le four micro-onde. Plutôt militaire, structuré, bureaucratisé. Il faut savoir que leur société était l’une des mieux organisées et des plus disciplinées de l'époque.
Les Incas vouaient un culte au Soleil et son dieu direct, Unti. Nous, on a des églises sombres, eux c'était des temples du soleil. L’empereur, appelé "Inca", était considéré comme le fils du Soleil. Leur Louis XIV à eux, quoi ! Bon, OK, je vous laisse chantonner 5 minutes le générique des Mystérieuses cités d'or et après on reprend.
Les critères de beauté sont dépendants des modes et des goûts. Ceux des Incas peuvent nous sembler bien étranges. En effet, ils avaient un petit faible pour les crânes allongés. Et pourtant, il n'avaient pas vu Alien au cinéma. Mais peut-être souhaitaient-ils ressembler à de drôles de visiteurs avec leur soucoupes volantes, qui sait. N'empêche que pour les rendre beaux, ils n'hésitaient pas à entourer la tête de leurs enfants de bandages bien serrés pour faire pousser le crâne en longueur.
On le sait, les indiens ne sont pas indiens. pas ceux-là en tout cas. Sacré Christophe ! Eh ben, vous m'croirez, vous m'croirez pas, les Incas se bouffaient du cochon d'Inde. Avouez qu'il y a de quoi se perdre dans sa géo. Et tenez-vous bien, cette spécialité est toujours d’actualité dans certains pays comme la Colombie, l’Équateur ou le Pérou.
Je vous l'indiquais plus haut, toujours à part, les Incas ne connaissaient pas l'écriture. Pas de chèque, donc. Oui parce qu'ils n'avaient pas non plus d'argent ou de monnaie d'échange. Et donc pas d'impôts non plus. L'analphabétisme peut aussi avoir ses avantages. Ce qui est ballot, c'est qu'ils avaient pourtant un système de Poste très élaboré. Des coureurs organisés par deux - l'un courrait pendant que l'autre dormait et réciproquement - se passaient les messages. Et comme ils ne transportaient pas de lettres, ils devaient apprendre par cœur les messages pour les transmettre à l'oreille destinée.
De nos jours
Aujourd’hui, les descendants des Aztèques vivent au Mexique, comme ceux des Mayas qu'on retrouvent également au Guatemala, Belize, Honduras et Salvador. Ceux des Incas sont restés en Équateur, au Pérou, en Bolivie. Pour connaître le pourcentage d'Amérindiens issus des populations précolombiennes encore présents en Amérique du sud, je vous renvoie à la part 5. Et vous verrez qu'ils n'ont que très modérément disparus. Dans l'cul, les conquistadors !
Quel sujet passionnant que celui des Amérindiens. Nous en sommes déjà à la 7ème partie et j'aurais pu en écrire 1000. Ceci étant, les bonnes choses doivent avoir une fin. J'en ai encore quelques uns en réserve dont le prochain qui, j'en suis sûr, devrait beaucoup vous plaire et après basta, on passera à autre chose. Parce que des idées de sujets, j'en ai plein. Entre les thèmes, des phrases à utiliser et des articles en partie écrits, j'ai un doc de presque 2000 lignes. Jamais je ne pourrai tout traiter. Ou alors, je crée une boîte et je sous-traite mes articles. Mais, bon, pour ça, déjà, il faudrait que vous y alliez de votre soutien sur Utip, par exemple. 😉
Sinon, revenons à nos alpagas. L'article du jour va se diviser en 2 parties. La première consistera en une liste/jeu des peuplades amérindiennes des îles caribéennes, d'Amérique centrale et d'Amérique du sud. Souvenez-vous, on avait fait la même mais pour les Améridiens du Nord. Je vous les ai classés par ordre alphabétique. Chacun de vos amis devra à tour de rôle donner un nom et c'est le dernier validé qui sera le gagnant. Bien sûr, comme tous ne sont pas évidents, vous pourrez bourriner de l'indice à base de charades, jeux de mots ou autres.
Dans la deuxième partie, je vous distillerai 5 infos étonnantes sur certaines de ces peuplades, un concentré de culture à partager en soirée ou à la machine à café. C'est parti !
La liste
- Angaraes (Régions andines) - Araucanos (Régions andines) - Arawaks (Caraïbes et Antilles - Amazone du centre) - Asháninkas (Amazone de l'est et du sud) - Atacameño (Régions andines) - Aymaras (Régions andines) - Aztèque (Mésoamérique) - Bororo (Amazone de l'est et du sud) - Cabana-Condes (Régions andines) - Callahuayas (Régions andines) - Canas (Régions andines) - Canchis (Régions andines) - Cantá (Régions andines) - Caraïbes (Caraïbes et Antilles) - Carangas (Régions andines) - Carumas (Régions andines) - Chachapoyas (Régions andines) - Chancas (Régions andines) - Charcas (Régions andines) - Charrúa (Pointe sud de l'Amérique) - Chavín (Régions andines) - Chibchas (Régions andines) - Chimú (Régions andines) - Chocorbos (Régions andines) - Chuis (Régions andines) - Chumbivilcas (Régions andines) - Ciboneys (Caraïbes et Antilles) - Collaguas (Régions andines) - Collas (Régions andines) - Conchos (Mésoamérique) - Condes (Régions andines) - Cotabambas (Régions andines) - Culinas (Amazone du centre) - Diaguita (Régions andines) - Gauchos (Pointe sud de l'Amérique) - Garifunas (Caraïbes et Antilles) - Guachichils (Mésoamérique) - Guajajaras (Amazone de l'est et du sud) - Guaranis Paraguay (Amazone de l'est et du sud) - Guaymis (Mésoamérique) - Huancas (Régions andines) - Huari (Régions andines) - Huaxtèque (Mésoamérique) - Inca (Régions andines) - Jicaques (Mésoamérique) - Jivaros (Régions du piémont andin) - Kalapalo (Amazone de l'est et du sud) - Kawésqar (Pointe sud de l'Amérique) - Kayapos (Amazone de l'est et du sud) - Kuna (Caraïbes et Antilles) - Lenca (Mésoamérique) - Lipes (Régions andines) - Lucanas (Régions andines) - Lucayens (Caraïbes et Antilles) - Lupacas (Régions andines) - Maya (Mésoamérique) - Mapuche (Pointe sud de l'Amérique) - Mazatec (Mésoamérique) - Mixtèque (Mésoamérique) - Moche (Régions andines) - Mosquitos (Mésoamérique) - Nahua (Mésoamérique) - Nazca (Régions andines) - Otomi (Mésoamérique) - Olmèque (Mésoamérique) - Pacajes (Régions andines) - Pames (Mésoamérique) - Panoan (Régions du piémont andin) - Papagos (Mésoamérique) - Paracas (Régions andines) - Parinacochas (Régions andines) - Pataxos (Amazone de l'est et du sud) - Pipil (Mésoamérique) - Potiguaras (Amazone de l'est et du sud) - Puelche (Pointe sud de l'Amérique) - Quechuas (Régions andines) - Quilacas-Asanaques (Régions andines) - Rikbaktsa (Amazone du centre) - Saraguro (Régions andines) - Selknam (Pointe sud de l'Amérique) - Shipibo (Régions du piémont andin - Amazone de l'est et du sud) - Sicán (Régions andines) - Soras (Régions andines) - Taïnos (Caraïbes et Antilles) - Tarahumaras (Mésoamérique) - Tarasques (Mésoamérique) - Tehuelche (Pointe sud de l'Amérique) - Teotihuacan (Mésoamérique) - Tépanèque (Mésoamérique) - Tepehuas (Mésoamérique) - Tiahuanaco (Régions andines) - Toltèque (Mésoamérique) - Totonaque (Mésoamérique) - Tukanoan (Amazone de l'ouest) - Tupian (Amazone du centre) - Ubinas (Régions andines) - Ulvas (Mésoamérique) - Xavántes (Amazone de l'est et du sud) - Yagua (Amazone de l'ouest) - Yamana (Pointe sud de l'Amérique) - Yampara (Régions andines) - Yanahuaras (Régions andines) - Yauyos (Régions andines) - Yine (Amazone de l'est et du sud) - Zapotèque (Mésoamérique) - Zoques (Mésoamérique)
Le zéro maya est double
J'ai toujours cru que le zéro avait été inventé par les Arabes.Oui, mais non.
En fait, le zéro qui pour nous est à la fois un chiffre et un nombre a été inventé indépendamment par trois peuples. Le tiercé gagnant est les Babyloniens (-200 av. JC), les Mayas (IIIe siècle) et les Indiens d'Inde (Ve siècle).
Les Babyloniens utilisèrent le chiffre zéro dans les nombres (101 par exemple) mais jamais à droite ni à gauche du nombre. Les indiens quant à eux, instaurèrent le zéro en nombre à part entière. C'est cette notion empruntée aux Indiens que les mathématiciens arabes démocratiseront et transmettront à l'Europe, merci à eux. Parce que n'oublions pas que sans le zéro, l'informatique telle qu'on l'a connaît aujourd'hui n'existerait tout simplement pas, sa base étant le langage binaire, une suite de zéros et de uns.
Et les Mayas, me direz vous ? Eux, ils n'inventent pas un mais deux zéros. ce qui posera beaucoup de problèmes aux premiers traducteurs de leurs langues. L’un est cardinal, l’autre ordinal. C'est à dire en tant que chiffre/nombre mais aussi indiquant l'ordre notamment dans leur calendrier.où le zéro est utilisé pour définir l'introduction des mois.
On peut s'étonner que les grecs si évolués en mathématiques, soient passés à côté du zéro. La raison serait philosophique. En effet, Aristote qui prétendait que le vide n'existait pas soutenait que le nommer serait sans intérêt, voire faux.
Les mots "cannibale" et "caraïbe" ont une origine commune
Ils furent même synonymes à une époque. Le peuple Caraïbe, originaires du Nord du Venezuela, migra vers les îles des Caraïbes vers la fin du IXe siècle.
"Cannibale" a pour origine un terme arawak, caniba, déformation de cariba, nom que se donnaient les Amérindiens des îles et signifiant "homme courageux". En revanche, pour les Arawaks de Cuba, leurs ennemis, le terme de cariba était plutôt négatif. Et c'est cette version qui vint aux oreilles de Christophe Colomb qui nota dans son journal l'existence "d'hommes avec un seul œil, d'autres ayant des museaux de chien, se nourrissant de chair humaine".
Les plus vieux sont les Olmèques
Les Olmèques ne sont pas que les inventeurs du Grand Condor dans Les Mystérieuses cités d'or. C'est surtout la plus ancienne civilisation précolombienne. On estime que leur civilisation vécut de 2500 à 500 avant JC au Sud-Est du Mexique actuel.
Le terme "olmèque", signifie en nahuatl "les gens du pays du caoutchouc".
Petites têtes
Les têtes réduites sont des objets rituels chez les Jivaros qui décapitaient leurs ennemis pour réduire leur tête du tiers de leur taille normale par un procédé prenant environ une semaine. L'objectif était d'emprisonner l'âme guerrière de l'adversaire pour éviter qu'il ne vienne se venger. Vous vous souvenez, on en voit une dans le Magicobus du film Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban.
Tous le même rhésus
Les Bororos ont tous un point commun, ils sont tous du groupe sanguin O. Après la lecture d'un article scientifique, je vais tenter une explication simple, basique. Les populations de grande taille non confinée ont des fréquences alléliques constantes. La répartition des différents allèles A, B et O reste stable, et donc les groupes sanguins variés. Dans le cas de populations réduites et isolées, on observe la prédominance d’un groupe sur les autres. C'est ce qu'on appelle la dérive génétique.
Quant au groupe O plutôt qu'un autre, il s'avère que les personnes porteuses de l'allèle O seraient mieux protégées de certaines maladies comme la syphilis, et donc vivraient mieux, auraient plus d'enfants. Sans brassage avec des populations extérieures, il se dégagerait comme étant dominant et, dans notre cas, unique.
Après avoir abordé les origines et l'histoire des clowns, et avant de vous dévoiler la liste des clowns de mon enfance, j'aimerais revenir sur la coulrophobie. Même si elle semble être plus forte chez les anglo-saxons, la peur des clowns porte en elle une universalité que le psychiatre Antoine Pelissolo explique par le maquillage : « Quand on ne parvient pas à décoder le visage d’une personne, on la perçoit comme menaçante. » On pourrait faire le parallèle avec les trolls des réseaux sociaux. Cachés derrière leur ordinateur, on ne sait pas à quoi ils ressemblent. Ils se déguisent d'un pseudo comme le clown de son fard blanc pour mieux nous duper. CQFD, les trolls sont des clowns, des baltringues. Ça soulage, hein ! 😉
La question qu'on peut se poser c'est pourquoi détourner une image liée à l'insouciance de notre enfance pour en faire le réceptacle de nos peurs les plus profondes ? La raison en serait cathartique toujours selon Antoine Pelissolo. « En réalité, nous avons besoin de ces monstres imaginaires afin d'apprivoiser nos peurs car nous n’avons plus dans la vie quotidienne de rituels tels qu’il en existe dans les sociétés dites « primitives ». À l’écran, voir un clown maléfique, consciemment ou non, permet de poser une image sur notre angoisse du temps ou de la mort qui à terme nous « dévorera » tous. Ce processus rassure et soulage. » Finalement être confronté à un clown maléfique sur grand écran s’apparenterait à une forme de thérapie par exposition comme celle utilisée pour soigner les phobies. Rassurés ?
Pour preuve de l'omniprésence de la coulrophobie depuis quelques années, je vous invite à découvrir les exemples suivants que je vous ai compilé en différentes listes.
Cinéma
J'ai abordé l'exemple de Ça dans la première partie qui me semble être une des raisons majeures de l'évolution de la coulrophobie - ce que nous a confirmé Mélanie dans son commentaire - parce que roman de Stephen King, puis série TV, puis film de cinéma. Mais ce n'est pas le seul cas de clown "dérangeant" sur grand écran.
En 2009, dans Bienvenue à Zombieland, Columbus, le personnage principal, a peur des clowns. Il devra, au final, faire face à ses peurs pour vaincre le clown zombie.
Il y a aussi les acteurs de cinéma qui, dans la vraie vie, détestent les clowns. C'est le cas de notre bon vieux Jack Sparrow, Johnny Depp.
Pour aller à l'essentiel, je vous pose là une liste non exhaustive de films dont l'intrigue tourne autour de clowns pas très nets, une liste vitale pour ceux d'entre vous qui souffrent de coulrophobie et qui ne souhaiteraient pas tomber par hasard sur un film - même si, parfois, le titre recèle un gros indice - qui les traumatiserait à jamais. Ne me remerciez pas, je ne fais que mon travail :
Blood Harvest (1987) Clownhouse (1988) Les Clowns tueurs venus d'ailleurs (1988) L'arme du clown (1989) Spawn (1997) Le Carnaval des âmes (1998) Le Clown de l'horreur (1999) Camp Blood (2000) Killjoy (2000) Camp Blood 2 (2002) Killjoy 2 (2002) Vulgar (2002) Gacy (2003) La Maison des 1000 morts(2003) Un week-end en enfer (2003) Dead Clowns (2004) Within the Woods (Camp Blood 3) (2005) When Evil Calls (2006) 100 Tears (2007) The Fun Park (2007) Amusement (2008) Burger Kill (2009) Clownstrophobia (2009) Balada Triste (2010) Dahmer vs. Gacy (2010) Killjoy 3 (2010) The Task (2010) All Dark Places (2012) CarnieVille (2012) Clowns (2012) Clownstrophobia Two (2012) Dark Clown (2012) Freakshow Apocalypse: The Unholy Sideshow (2012) Killjoy Goes to Hell (2012) Scary or Die (2012) Sloppy the Psychotic (2012) 21st Century Serial Killer (2013) All Hallows' Eve (2013) Bongo: Killer Clown (2014) Circus of the Dead (2014) Clown (2014) Cleaver: Rise of the Killer Clown (2015) Death: A Love Story (2015) Gravy (2015) Loon (2015) The Funhouse Massacre (2015) Bedeviled (2016) ClownTown (2016) Sorority Slaughterhouse (2016) Terrifier (2016) The Return of the Killer Klowns from Outer Space in 3D (2016) A Taste of Phobia (2017) Circus Kane (2017) Clowntergeist (2017) La Nuit des clowns tueurs (2017) Blood Fest (2018)
Télévision
Vous connaissez Frasier ? Je dois avouer que pour ma part, je suis passé complètement à côté de cette sitcom. Dans un des épisodes se passant le jour d'Halloween, le rôle titre s'habille en clown pour effrayer son père. Et hop, crise cardiaque, hôpital où Frasier le suit, habillé en clown.
Dans un épisode des Simpson, Le Premier Mot de Lisa, Homer fabrique un lit pour Bart devant quitter son berceau pour le laisser à sa jeune sœur. Pour économiser le prix d'un lit Krusty le Clown, Homer en construit un en forme de clown. Mais le clown est affreux et menaçant. Bart est à ce point traumatisé qu'on le retrouve en position fœtale sur le tapis du salon bredouillant : "...can't sleep, clown will eat me..." (...peux pas dormir, le clown va me manger..."). La phrase a inspiré une chanson d'Alice Cooper intitulée Can't Sleep, Clowns Will Eat Me. Heureusement, cette peur disparaît plus tard puisque Bart devient fan de Krusty.
Saison 6 épisode 11 de l'excellentissime Doctr Who - dont je me demande encore pourquoi je n'ai pas encore écrit une article dessus -, le Docteur et ses compagnons seont coincés dans un hôtel où chaque chambre contient une peur profonde. Et je vous le donne en mille, dans l'une d'elles se trouve un clown triste.
Le Colonel Sheppard dans un épisode de la saison 2 de Stargate Atlantis avoue avoir plus peur des clowns que des Wraith, les extra-terrestres antagonistes de la série : « je les déteste depuis que je suis tout petit. Ils s'entraînent à combattre sous d'immenses chapiteaux. On a tout essayé pour s'en débarrasser mais ils continuent à terrifier nos enfants. »
D'autres personnages récurrents de séries TV souffre également de coulrophobie :
Alex dans Buffy contre les vampires, Mélinda Gordon dans Ghost Whisperer, Booth dans la série Bones, Sam Winchester dans Supernatural, Haley dans Les Frères Scott, Ben Tennyson dans le dessin animé Ben 10, Ally dans American Horror Story: Cult, Emma Trévis dans Demain nous appartient, Sam Hanna dans NCIS : Los Angeles, John Barnaby lui-même - un monde s'écroule - dans Inspecteur Barnaby.
Jeu vidéo
Nathan Drake, le personnage principal de Uncharted 2: Among Thieves, avoue à la toute fin du jeu avoir peur des clowns, confiant à son amie Elena que s'il devait donner une note sur 10 à la peur d'avoir vu Elena mourir, il ne lui donnerait 4, alors qu'un clown, ça vaut largement un 10.
Faits divers
Et la résultante de toutes ces références se retrouvent dans la vie de tous les jours.
Juillet 2006. le Bestival - pourtant le festival de musique le plus coloré sur terre, c'est son slogan - qui a lieu tous les ans sur l’île de Wight, a annulé une demande des invités de se déguiser en clown afin d'éviter une éventuelle crise de panique parmi le public.
En 2013, la police de Nancy aurait reçu de nombreuses plaintes à propos de vandalisme causé par ce qui leur semblaient être des « clowns mutants à quatre pattes ».
Fin 2014, on pouvait lire sur le compte Twitter de la police nationale (@pnationale), "Si je croise un clown, je fais le 17", mettant en garde contre la "rumeur", véhiculée par les réseaux sociaux, de clowns agressifs et de ceux qui les pourchassent.
À la même époque, cinq jeunes qui affirmaient être partis avec des armes à la recherche de faux clowns agressifs dans le centre-ville de Mulhouse, ont été interpellés et placés en garde à vue. Quelques jours plus tard, un jeune homme de 19 ans, qui s'était déguisé en clown a été condamné à six mois de prison avec sursis à Béthune pour avoir terrorisé des passants en brandissant un bâton ressemblant à un long couteau.
Pour la troisième partie, nous allons expulser les peurs et les phobies pour nous (re)plonger dans l'enfance, l'insouciance, la nostalgie. Je vais enfin vous parler des clowns de mon enfance. Si si, promis !
Les pays qui lisent le blog de l'Impossible Dictionnaire
Nous sommes d'accord, cette liste n'a que peu d'intérêt pour vous mais, pour ma part, je suis toujours épaté de voir que des articles qu'on écrit pour quelques potes, dont on sait qu'ils seront lus par hasard ou après recherche Google par une poignée de français de l'Hexagone et pour lesquels on espère une valeur informative ou divertissante suffisamment importante pour dépasser les frontières se voient visités par des pays insoupçonnés. Cette phrase est beaucoup trop longue. Disons que je vous ouvre le rideau rouge pour que vous puissiez découvrir les coulisses.
Régulièrement, je m'amuserai à partager avec vous cette liste de pays classée par pourcentage de pages visitées depuis l'ouverture du site début octobre 2018.
Les personnages de fiction inspirés par de personnages réels (part 1)
Vous avez déjà tous lu cette phrase, ou une de ses variantes, en préambule d'une œuvre de fiction : "Touteressemblanceavec des personnesexistantouayantexisté serait totalement fortuite." Saviez-vous qu'on doit cette précaution à Raspoutine ?
En 1932 sort aux États-Unis le film Raspoutine et l'impératrice de Richard Boleslawski. Un an plus tard, Félix Ioussoupov qui se reconnait sous les traits de Paul Chegodieff porte plainte contre la MGM en reprochant les inexactitudes le concernant. Le procès en diffamation aboutit à une condamnation des studios à verser 125.000 dollars de dommages et intérêts. Il faut dire que le film ouvrait sur cet avertissement "Certains des personnages sont toujours en vie – les autres ont rencontré une mort violente", ce qui excluait de fait l'œuvre de totale fiction. Grave erreur. Depuis, pour éviter de telles déconvenues, la ressemblance éventuelle des personnages de fiction est fortuite ou pure coïncidence. Petite info rigolote, le film ne reçut qu'une seule nomination aux Oscars, celle de la meilleure histoire... originale.
Tout cela prouve que la frontière entre fiction et réalité est des plus poreuses. Après l'article sur les personnages de fiction les plus riches, je vous invite à découvrir dans cette nouvelle série ceux qui ont emprunté à la réalité et à des personnages ayant vraiment existé.
Cobra / Jean-Paul Belmondo
Si vous êtes trentenaire ascendant Club Dorothée, vous connaissez l'animé issu du manga de Buichi Terasawa. Venu de nulle part, c'est Cobra. Plus vif que le serpent, c'est Cobra. Ça y est, vous avez la chanson du générique en tête ? 😉 Cobra, c'est un corsaire de l'espace avec un bras laser dont le physique et la personnalité s'inspire d'un de nos plus grands acteurs français, Jean-Paul Belmondo. Le personnage possède le nez cassé de Belmondo, son amour des cigares et des jolies filles, et son sens de l’humour en toute circonstance. Si vous connaissez l'histoire de Cobra, vous savez que le visage qu'on lui connait est le résultat d'une opération de chirurgie esthétique qui lui permet d'échapper à ses ennemis. Il subit dans le même temps un lavage de cerveau. Espace, lavage de cerveau et nouvelle personnalité, ça ne vous rappelle pas quelque chose. Mais oui, Total Recall ! Ce n'est pas "pure coïncidence" puisque les deux histoires s'inspirent d'une même nouvelle de Philipp K. Dick, Souvenirs à vendre.
Jean-Paul Belmondo a également inspiré un autre personnage de fiction, du côté de la bande dessinée franco-belge. De l'aveu même du dessinateur Jean Giraud/Moebius, "Au début de Blueberry, je me suis choisi Jean-Paul Belmondo comme avatar fantasmé de moi-même. Il incarnait une agilité féline, décontractée, américaine, un charme gouailleur et sinueux, une sorte de Michel Simon jeune et athlétique, au service de films d'avant-garde. L'antithèse d'un Alain Delon."
Dans les comics, on a l'habitude de voir physiquement évoluer les personnages parce que les dessinateurs n'en étant pas les propriétaires, ils changent régulièrement, tout comme le style de dessin. Pour Blueberry, c'est une vraie volonté du dessinateur de renouveler l'inspiration, à la fois physique et psychologique, pour le capitaine. Après Belmondo, d'autres acteurs inspireront les crayons de Giraud comme Charles Bronson, Clint Eastwood, Arnold Schwarzenegger, Vincent Cassel, Keith Richards. On doit également à ce dernier le look d'un autre personnage, un pirate du nom de Jack Sparrow. On reste chez Disney, on reste dans la piraterie mais ce n'est pas de Pirates des Caraïbes dont je vais vous parler maintenant.
Capitaine Crochet / Hans Conried
Vous ne le savez peut-être pas mais la plupart du temps, la conception d'un dessin animé, une fois le scénario validée, commence par l'enregistrement des voix. Et c'est seulement quand cette phase est finalisée que les dessinateurs entrent en scène. En 1953, les studios Disney sortent leur nouvelle production tirée d'un roman de James Matthew Barrie, Peter Pan. La voix de l'antagoniste du héros est celle de l'acteur Hans Conried qui se donne tant quand il interprète Crochet en studio d'enregistrement, allant même jusqu'à se fondre dans les oripeaux du personnage, que les animateurs décident d’utiliser son image pour croquer le pirate manchot. Petit aparté, saviez-vous que dans le roman, le personnage.avait le crochet à droite alors que dans le dessin animé, il l'avait à gauche ? Un changement qui a permis de faciliter l'animation d'actions simples comme l'écriture. Crochet aurait pu être gaucher mais la question ne se posa pas, sans doute parce que les animateurs étaient majoritairement droitiers.
Pour revenir à l'inspiration, une autre version, étayée par les bonus de la version collector du DVD du classique Disney, affirme que Crochet doit ses traits au roi espagnol Carlos II (1661 - 1700) dit l’Ensorcelé qui fut également roi des Indes, de Naples, de Sardaigne, de Sicile, duc de Bourgogne et de Milan et souverain des Pays-Bas, rien que ça. Mais rien ne dit que l'inspiration ne provient que d'une seule et unique source. Je pense même, au contraire, que la singularité d'un personnage est due à la richesse de ces biais d'inspiration.
Indiana Jones / Hiram Bingham III
Pour les deux premiers personnages de l'article, c'est essentiellement l'inspiration physique qui est abordée. Cette fois, il sera difficile de jouer au jeu des sept erreurs avec les photos d'Harrison Ford et d'Hiram Bingham III. Mais parlons un peu de ce dernier. Même si son nom ne vous dit probablement rien, on lui doit une des plus grandes découvertes archéologiques du XXe siècle, le Machu Picchu qu'il a débusqué en 1911, devenue l'une des 7 nouvelles merveilles du monde, excusez du peu, Bon, un peu par hasard parce qu'il cherchait Vilcapampa, la cité perdue des Incas. Mais c'est le résultat qui compte, n'est-ce pas. On reparlera des merveilles du monde dans un futur article mais si je vous dis que parmi elles se trouve également Pétra qui sert de cadre à Indiana Jones et la Dernière Croisade, Un hasard ? Euh, oui, carrément. Il ne faut pas toujours tenter de trouver des liens avec tout, allons !
Bingham était un archéologue travaillant comme prof d’histoire à Princeton. Comme Indiana Jones, il profitait de ses temps morts dans son enseignement pour aller pratiquer des fouilles pendant lesquels il portait toujours un Stetson. Convaincus ? OK, je continue.
L'historien Christopher Heaney nous apprend dans son livre Cradle of Gold (pas traduit en France à ma connaissance) que le créateur de costumes travaillant sur Les aventuriers de l'arche perdue s'est inspiré du personnage joué par Charlton Heston.dans le film Secret des Incas (1954) pour créer l'image emblématique d'Indy. Il y joue le rôle de Harry Steele, ancien pilote de guerre sur la piste d'un bijou inca au Pérou. Il fera la rencontre du docteur Moorehead en fouille sur le site du Macchu Picchu. Ah, vous voyez ! Et je pense pouvoir vous convaincre si je vous dis que le costumier a découvert le film après avoir lu quelques articles dans National Geographic sur les explorations de Hiram Bingham. Et là, vous vous dites : "Bon OK, pour le costume, je ne dis pas. Mais le scénario, le personnage, tout ça est antérieur à la création esthétique du personnage, non ?" Et vous auriez raison. J'ai encore un as dans ma manche, un coup à trois bandes auquel vous ne vous attendiez pas, un magnifique twist. Georges Lucas s'est également inspiré de Secret des Incas dont le scénario doit beaucoup à un livre sorti en 1948 intitulé Lost City of the Incas écrit par un certain... Hiram Bingham III.
Entre 2002 et 2013, Forbes, le célèbre magazine économique américain, a sérieusement calculé les fortunes de personnages fictifs pour en sortir une liste de 15 noms que vous connaissez tous (ou presque). En plus d'être riches, ils devaient être inventés dans le cadre d'une histoire ce qui excluait les figures mythologiques et folkloriques. Toutefois, un personnage présent aux premiers classements fut retiré en 2006 suite à de nombreuses lettres de protestation venant pour l'essentiel de jeunes enfants. Vous l'avez peut-être deviné, il s'agissait du Père Noël qui, nous sommes tous d'accord, existe vraiment n'en déplaise aux grincheux. Vous connaissez l'adage selon lequel la réalité dépasse la fiction. Il reste vrai cette fois encore dans la mesure où le premier du classement reste toujours plus "pauvre" que Bill Gates.
Picsou : 65,4 milliards de dollars. Smaug, le dragon du film Le Hobbit : 54,1 milliards de dollars. Carlisle Cullen, des films Twilight : 46 milliards de dollars. Tony Stark, des flims Iron Man : 12,4 milliards de dollars. Charles Foster Kane du film Citizen Kane : 11,2 milliards de dollars. Bruce Wayne des films Batman : 9,2 milliards de dollars. Richie Rich, personnage de comics très peu connue en France : 5,8 milliards de dollars. Christian Grey, personnage principal du romans 50 nuances de gris et leurs suites : 2,2 milliards de dollars. Tywin Lannister, de la série Game of Thrones : 2,2 milliards de dollars. Montgomery Burns, le patron d'Homer dans Les Simpson : 1,5 milliards de dollars. Walden Schmidt du sitcom Mon oncle Charlie : 1,3 milliards de dollars. Lara Croft du jeu vidéo Tomb Raider : 1,3 milliards de dollars. Mr. Monopoly, le moustachu à haut-de-forme du jeu du même nom : 1,2 milliards de dollars. Lady Mary Crawley de la série Downton Abbey : 1,1 milliards de dollars. Jay Gatsby du roman de F. Scott Fitzgerald Gatsby le magnifique : 1 milliards de dollars.
Cette liste, même si elle a été conçue avec sérieux, regroupant les avoirs de chaque personnage selon leurs histoires et adaptés aux cours des marchés du monde réel, elle reste très subjective. D'autres médias ont également tenté l'expérience avec des résultats sensiblement différents.
Classement des super-héros (et quelques méchants)
Prenons ce classement du Time répertoriant les 5 super-héros les plus riches, toujours classé par ordre décroissant du plus riche au moins pauvre.
Black Panther, Super Héros Avenger de l'écurie Marvel : 90 000 milliards de dollars. Tony Stark, les chiffres concordent avec Forbes : 12,4 milliards de dollars. Bruce Wayne, là aussi les chiffres sont les mêmes : 9,2 milliards de dollars. Charles Xavier, le boss des X-Men : 3,5 milliards de dollars. Emma Frost, ennemie puis amie des X-Men : entre 1 et 3 milliards de dollars.
Si on le compare avec un autre classement de super-riches du site britannique de prêts en ligne Buddy Loans, on remarque une forte différence pour Black Panther. Il est toujours premier de la liste mais avec "seulement" 500 milliards de dollars. Il faut dire que calculer le cours d'un métal, le vibranium, qui n'existe pas dans la vrai vie laisse une place à la spéculation imaginative. Tony Stark, lui, voit son capital démultiplié avec 100 milliards de dollars. Même coefficient multiplicateur pour Bruce Wayne avec 80 milliards de dollars.Un méchant arrive en quatrième position. Lex Luthor, l'ensuite :
Docteur Fatalis, ennemi des Quatre Fantastiques : 35 milliards de dollars. Oliver Queen, qu'on connait mieux sous le masque de Green Arrow : 7 milliards de dollars. Charles Xavier est raccord avec le classement précédent : 3,5 milliards de dollars. Magnéto, ennemi des X-Men : 0.5 milliard de dollars.
Les absents de la liste
Un autre méchant DC comics ne figure nulle part, Ra's al Ghul dont la fortune serait estimée à 54.1 milliards de dollars.
Picsou est le grand vainqueur chez Forbes, mais qu'en est-il de ses grands ennemis milliardaires ? Archibald Gripsou serait riche de 51.9 milliards de dollars. Quant à John Flairsou, selon cet article, il serait le troisième plus riche canard du monde des canards au coude-à-coude avec Gripsou.
Et n'oublions pas Forrest Gump qui malgré un QI léger a non seulement créé la chaîne Bubba Gump Shrimp mais aussi investi, grâce au lieutenant Dan, dans une petite compagnie fruitière répondant au nom de... Apple.
Et vous, vous en connaissez d'autres des personnages fictifs qui pourraient apparaître dans la liste des plus riches ?
Nous avons tous entendu parler du scoutisme, de ses mini "soldats" de la forêt qui sortent la guitare autour d'un feu de camp. On leur associe de nos jours une notion ringarde malgré le retour à la nature très à la mode et l'esprit sain des bonnes actions à accomplir. Sans doute que la tradition de la totémisation, y est pour quelque chose, Bison Futé, le film de Jugnot Scout toujours, tout ça, mais nous y reviendrons rapidement. Avant ça, insinuons-nous à pas feutrés dans les origines du mouvement.
Lord Robert Baden-Powell
Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell, de son nom complet, est né le 22 février 1857 dans une famille de précurseurs. Le père de son parrain, George Stephenson, est un des inventeurs du chemin de fer à vapeur. Un de ses frères, Baden Fletcher Smyth Baden-Powell - sont rigolos les parents, de donner comme prénom le nom, genre Baden au carré - inventera le vélo pliable, un cerf volant opérationnel en TSF et un projet de télévision. Cependant, le petit Bob malgré une scolarité à Charterhouse, collège réputé pour sa discipline, s'adonne à l’école buissonnière en se cachant régulièrement dans le bois jouxtant l'école. C'est dons sans surprise qu'il rate ses examens d’entrée à l'université l'obligeant à biaiser vers une école militaire. Par la suite, il fera une brillante carrière militaire. Il sera respecté et obéi, surtout parce qu’il est un chef qui donne l'exemple.
Son plus grand fait d'armes sera, en 1899, le sauvetage de la petite ville de Mafeking en Afrique du Sud, durant la seconde Guerre des Boers. Il sauvera la ville assiégée pendant 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses en utilisant les jeunes de la ville comme estafettes pour transmettre des messages, comme observateurs, sentinelles ou éclaireurs. Il publiera plus tard ses observations sous le nom de Scouting (L’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires.
À son retour en Angleterre, mon Robert constate que ses écrits rencontrent un vif succès auprès des jeunes garçons comme des éducateurs. Il décide de mettre son vécu, son expérience au service de la jeunesse mais, cette fois, dans une optique de paix. Ainsi naitra le scoutisme.
Aux sources du scoutisme
Bien que son origine soit anglaise, le scoutisme emprunte à de nombreuses références hétéroclites. Tenez, le mot "scout" en anglais signifie "éclaireur" mais son origine est française et provient de l'ancien français "escoute" qui veut dire "écoute".
De l'Allemagne, le scoutisme prendra en référence les Wandervogel, un mouvement de jeunesse prônant une fuite loin du monde urbain et de sa société hiérarchisée pour trouver sa liberté et jouir de l'instant par la randonnée, la musique et la recherche d'un folklore oublié. Dire que les jeunesses hitlériennes puiseront aux mêmes sources...
De l'Afrique, le scoutisme empruntera les rites d'initiation zoulous comme le prouve ce couplet d'une chanson scoute :
Il avait appris des Zoulous - oui des Zoulous ! Les rites de l'initiation - l'initiation ! Et comment d'un jeune un peu fou - oui un peu fou ! En faire un très brave garçon - brave garçon ! C'était, c'était notre grand chef BP
BP, bien sûr, c'est Baden-Powell.
De l'Amérique, le scoutisme s'inspirera des totems et des noms des Amérindiens. D'autres références jalonnent le scoutisme comme les codes de chevalerie de la légende du roi Arthur et de la Table Ronde, par exemple.
Scout, toujours prêt !
Aujourd'hui, le scoutisme et le guidisme, son équivalent féminin, comptent plus de 40 millions de membres dans 217 pays et territoires, de toutes les religions et de toutes les nationalités. Je vous livre les chiffres comme je les ai trouvés sur Wikipédia avec cependant un vrai mouvement de recul quant à leur véracité. Pas que je ne fasse pas confiance en l'encyclopédie du web mais ça me semble énorme. De ma vie, je n'ai jamais rencontré un seul scout. Ils se cachent où ? Dans la forêt me direz vous mais tout de même, 40 millions c'est énorme. C'est à peu près l'équivalent de la population de l'Algérie. Si des scouts se sont perdus sur le blog, qu'ils me fassent un petit coucou en commentaire que je me rende compte.
Totem, moi non plus
Le mot "totem" vient de l’ojibwa, une langue algonquine parlée sur le pourtour des Grands Lacs nord-américains, et signifie originellement l'amitié entre deux personnes. Les Ojibwés sont des Amérindiens formant le troisième groupe autochtone le plus important aux États-Unis, derrière les Cherokees et les Navajos.
Chez les amérindiens, le totem est un être mythique (animal, végétal ou objet naturel) considéré comme l'ancêtre d'un clan et comme son esprit protecteur. Si vous êtes des lecteurs de Lucky Luke ou des habitués du Buffalo Grill, vous connaissez ces grands poteaux en bois sculptés de figures superposées.
Chez les scouts, ou plus exactement les louveteaux (les scouts de 7 à 12 ans environ), le totem représente l'individu. Il est généralement constitué de deux éléments : le nom d’animal (mais pas toujours) et un adjectif devant représenter les qualités morales et/ou physiques de celui qui le reçoit suite d'une cérémonie de totémisation gardée secrète par le mouvement. Bien que cette pratique soit une tradition originelle, elle fut amplifiée en France par Paul Coze dont la jeunesse fut bercée par la lecture des romans de Mayne-Reid ou de Fenimore Cooper. En 1920, il fait la connaissance d'un Peau-Rouge, instructeur dans une patrouille scoute américaine. Ce dernier lui transmet l'art d'utiliser le bois, de se camoufler, de lire une piste ce qui intensifiera sa passion, devenant fascination, pour les Indiens et leur culture.
Comme vous êtes venus pour ça, il est grand temps de vous dévoiler les totems de quelques personnalités célèbres.
Abbé Pierre (fondateur d'Emmaüs) : Castor méditatif
Baden-Powell, Robert (fondateur du scoutisme) : Loup qui ne dort jamais
Baudouin de Belgique (roi des Belges) : Élan loyal
Brel, Jacques (chanteur) : Phoque hilarant
Francis Bouygues (homme d'affaires) : Castor bégayant
Caunes, Antoine de (animateur TV) : Ours vaillant (alors que dans ses sketchs pour l'émission Nulle part ailleurs, il jouait régulièrement le rôle de Pine d'huitre)
Cartier-Bresson, Henri (photographe) : Anguille frémissante
Chirac, Jacques (président de la République française) : Bison égocentrique
Cardoze, Michel (journaliste) : Pinson bohème
Coze, Paul (explorateur) : Panthère à l’affût
Foucault, Jean-Pierre (animateur TV) : Chamois toujours plus haut
Gicquel, Roger (journaliste TV) : Mérinos voyeur
Goldman, Jean-Jacques (chanteur) : Caffra arrogant et décidé
Je me demande ce qui s'est passé dans la tête du premier homme qui s'est décidé à se laisser pousser quelques poils sous le nez pour voir ce que cela allait donner. D'autant que, si ça se trouve, les miroirs n'existaient pas encore à l'époque voire peut-être est-ce en se rasant le reste du visage que la moustache est née.
En fait, il n'y a jamais de premier homme, de génération spontanée. Il n'y a pas le précurseur et ceux qui subissent ensuite. C'est une vue de l'esprit. Tout est longue et lente évolution menant à un résultat. N'empêche, la première femme qui a vu le premier homme se promener nonchalamment près de la rivière, en se la pétant comme un Dieu, la moustache au vent, a dû bien se marrer.
Quand on a l'idée saugrenue de faire une recherche sur la moquette sous nez du côté de chez Wikipédia, on passe sans transition et dans le plus grand des calmes des Carolingiens à la Première Guerre mondiale. Autant dire que le sujet ne passionne pas l'internaute. Pourtant, je vous ai dégotté quelques anecdotes pas piquées des hannetons et, surtout, lisez bien l'article jusqu'à son terme, j'aurai besoin de vous pour lancer un nouveau challenge de mon cru.
Proverbes poilus
Dans Une famille d'Europe : Récit historique de Jean-Robert Pitte, un proverbe qu'utilisaient les allemandes au dix-neuvième siècle disait "Ein Kuss ohne Schnurrbart ist wie Suppe ohne Salz", en français, "un baiser sans moustache est comme une soupe sans sel".
Découvrons quelques autres proverbes et citations du même poil :
Un baiser sans moustache est comme un beefsteak sans moutarde. (Proverbe italien) L’amour sans jalousie est comme un Polonais sans moustache. (Proverbe polonais) Tous les mots sont fins quand la moustache est fine. (Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac) Un homme sans moustaches, c’est comme une femme avec une moustache. (Anton Tchekhov dans Calepin)
L'effet Brigade du Tigre
Connaissez-vous les hirondelles, ces agents qui patrouillaient respectivement en couple et en bicyclette ? "Elles" ont commencé à déambuler dans les rues parisiennes dès 1901 grâce à l'initiative du préfet de police de l'époque, un certain Louis Lépine, celui-là même à qui on doit le concours du même nom. Leur silhouette capée noire rappelle en effet les oiseaux qui ne font pas le printemps mais leur nom est dû à la marque de leur vélo "Hirondelle" fabriqué par la célèbre manufacture de St Étienne, Manufrance. Avec trois brigades par arrondissement, la ville comptait 2819 policiers sur petite reine en 1950. Leur but était de rassurer les habitants par leur présence, des vigies sur roues en quelque sorte. La moto remplaça le vélo, les hirondelles disparurent en 1984. Pendant longtemps, quand le cinéma ou la télé nous les montrait, on les affublait quasi systématiquement d'une belle moustache. La raison est historique.
En 1832, la moustache devient obligatoire pour tous les militaires, gendarmes compris. A l'époque, on ne s'écriait pas encore "22, v'là les keufs !" mais "attention, v'là les moustaches !". En 1936, petit rétropédalage, seuls les hauts gradés de l’Armée sont autorisés à la porter. Une décision qui provoque colère et indignation. Cinq ans plus tard, sous le ministère du maréchal Soult, les gendarmes recouvreront leur droit - et l’obligation à nouveau - de porter la moustache, ceci jusqu’en 1933. En tout, ce sont pas moins d'une quinzaine de circulaires ministérielles qui ont réglementé la moustache du gendarme. C'est dire si le sujet accaparait le législateur. Depuis, l'inconscient collectif continue d'associer le poil sous tarin au corps militaire. Souvenez-vous du Marcel Patulacci des Inconnus "brigadier-chef et agent de la paix avant tout". Mais l'exemple télévisuel le plus connu, c'est la série Les Brigades du Tigre qui raconte la création et la vie de la première brigade de police motorisée de l'Histoire instaurée en 1907 par Georges Clemenceau, le ministre de l'Intérieur de l'époque qu'on surnommait "le Tigre", un animal à qui on n'a pas envie de titiller les moustaches.
La moustache la plus célèbre des jeux vidéos
On ne présente plus Mario, le célèbre plombier apparu pour la première fois en 1981 dans le jeu électronique Donkey Kong. Petit aparté, vous savez pourquoi le singe s'appelle ainsi ? C'est rigolo, vous allez voir. Shigeru Miyamoto, le concepteur du jeu, n'était pas un bilingue absolu. Il voulait nommer son gorille en référence au plus grand d'entre eux, King Kong. Il enlève le "roi" pour le remplacer par une caractéristique du lanceur de tonneau. Il sera "donkey" ce qu'il traduit par "têtu". Donkey Kong, singe têtu. Hormis le fait que "singe" se traduit par "monkey", "donkey" signifie "âne". Bon, on est dans la nuance, n'empêche que quand le gars a présenté le jeu aux dirigeants de Nintendo of America, ils se sont bien marrés. Mais finalement, le nom est resté.
Revenons au plombier éviteur de tonneaux et sauveur de princesse. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Mario portait la moustache ? Pour accentuer sa nationalité italienne ? Pour lui donner un genre ? Pour qu'il soit reconnaissable ? La vérité est plus pragmatique et, pour tout dire, technique. A l'époque, la résolution des jeux est très limitée et, aussi étonnant que cela puisse paraitre de nos jours, il était difficile de dessiner une bouche. Trop fine, on ne la reconnaissait pas, trop grosse, ça ne ressemblerait plus à rien. La solution fut aussi lumineuse que pileuse. Mario arborera une belle bacchante pour éviter de lui dessiner une bouche.
La moustache de nos jours
Le retour de la moustache depuis quelques années, et du poil sur visage de façon générale, est dû aux hipsters. Un mouvement qu'il me plairait de disséquer dans un prochain article, donc, je ne m'étendrai pas sur le sujet. On peut également parler de la très bonne initiative intitulée "Movember", "Mo" pour "moustache" et "vember" pour novembre. L'idée est de se laisser pousser du poil sous le nez pendant tout l'avant-dernier mois de l'année pour sensibiliser l'opinion au cancer de la prostate. Alors oui, c'est vrai qu'on n'est pas dans le même hémisphère corporel mais se laisser pousser les poils du sif est quand même moins visible vous l'admettrez.
Les différents types de moustache
Malraux écrivait que “La Joconde sourit parce que tous ceux qui lui ont dessiné des moustaches sont morts.” La vraie question est de savoir quel type de moustache dessiner à Mona Lisa lors de votre prochaine visite au Louvre. Oui, je sais, la transition est tirée par la moustache mais on arrive sur la deuxième partie de l'article et je voulais absolument placer la citation. On fait ce qu'on peut.
Voici donc la liste tant attendue des moustaches les plus courantes que j'ai piqué au championnat du monde de barbes et moustaches :
Moustache en chevron : raide, assez épaisse et large pour mordre légèrement la ligne de la lèvre supérieure. La fameuse moustache de Magnum (Tom Selleck) ou encore de Freddie Mercury.
Moustache en croc : fine dont les pointes recourbées remontent brusquement comme celle du peintre Salvator Dali ou d'Hercule Poirot (David Suchet)
Moustache à l'anglaise : fine, longue et droite, divisée en deux, les pointes montantes légèrement bouclées vers le haut. Souvenez-vous du Cerveau dans le film du même nom (David Niven)
Moustache à la française : comme la précédente mais avec les pointes montantes plus arrondies
Moustache en trait de crayon : courte et étroite, coupée, qui suit la ligne de la lèvre supérieure. La moustache de Zorro (Guy Williams) ou de Clark Gable
Moustache Fu Manchu : très longue, les poils au-dessus des coins de la bouche laissés poussé pour retomber autour de la mâchoire et dépasser les contours du visage très (trop) utilisée pour stéréotypées les méchants chinois dans le cinéma d'antan comme dans le film "Flash Gordon". C'est aussi la moustache de Sam le pirate
Moustache en fer à cheval : pleine qui se prolonge tout autour de la bouche. Une "Fu Manchu" mais plus épaisse et non rasée au niveau de la mâchoire. Le seul représentant qui me vient à l'esprit, c'est le lutteur/acteur Hulk Logan
Moustache en guidon : fournie au milieu et effilée sur les extrémités, elle remonte légèrement de part et d’autre de la bouche. Par exemple Bourvil dans l'excellent film sur une course de vélo justement "Les Cracks"
Moustache à l'impériale : épaisse, s'étendant de la lèvre supérieure vers les joues où elle rebique vers le haut. En vogue sous l'empereur Napoléon III
Moustache à la mexicaine : broussailleuse, elle dépasse la commissure des lèvres pour qu'elle encadre la bouche comme celle de Pancho Villa
Moustache à la hongroise : épaisse et broussailleuse, elle tombe au-dessus de la bouche et ses pattes remontent jusqu'aux tempes
Moustache à la gauloise (ou moustache morse) : épaisse et broussailleuse, elle tombe au-dessus de la bouche mais ses pattes retombent. La moustache d'Astérix, quoi !
Qui relèvera le défi ?
J'ai gardé un type de moustache pour la fin. Pour tout vous avouer, je n'ai écrit cet article que pour cette dernière partie. Parlons un peu de la Moustache en brosse à dent. Épaisse et carrée, elle a très populaire au début du vingtième siècle en Europe. Son raccourcissement "moderne" change complètement des épaisses bacchantes de l'Allemagne de Guillaume II. Hans Koeppen, fringant soldat allemand et pilote automobile, arborait cette moustache "caractéristique de sa classe" selon le New York Times.
Elle orne les dessous de nez de grandes stars du grand écran qui fait rire comme Charlie Chaplin et Oliver Hardy, le compère de Stan Laurel. En 1925, le jeune Walt Disney s'approprie la moquette carrée sous nez pour paraître plus vieux en réunions d'affaires.
Et vint le drame. L'arrivée du petit peintre à la tête de l'Allemagne. Celle qu'on appelait affectueusement Chaplinbart, celle qui nous faisait marrer, se retrouve associée à la deuxième guerre mondiale, aux camps de concentration, à la barbarie humaine. On prête au petit brun gammé cette phrase suite à la remarque d'Ernst Hanfstaengl, soutien financier d'Hitler, qui l'exhortait d'abandonner cette "horrible" moustache : "si elle n'est pas à la mode aujourd'hui, elle le sera plus tard, parce que je la porte". Un melon avec une petite moustache, quoi !
Le nazisme a tué la moustache en brosse à dent. Une mort, certes, anecdotique en comparaison des vraies morts, l'équivalent de la population de la France d'aujourd'hui disparue à jamais. Mais le symbole, merde, quoi !
En 2010, Michael Jordan a tenté de la réhabiliter mais, après avoir été surnommé "Herr Jordan", il a abandonné l'affaire à grand coup de rasoir.
En 2013, preuve que la chose est sensible, une théière qui ressemblait trop à Hitler avec une anse en mèche, un bec verseur en main tendue et une petite poignée en moustache - faut quand même avoir l'imagination bien perchée - a déclenché la polémique.
Il y a quelques années encore, Robert Mugabe, président du Zimbabwé, faisait fi des remarques et autres moqueries en continuant de porter le ticket de métro nasal. Pas de bol, c'était un dictateur.
N'empêche qu'on ne m'enlèvera pas de l'esprit que cette drôle de mode, cette pilosité rigolote a perdu une spiritualité qu'elle aurait dû conserver. Il est un combat que peut-être - si vous m'abandonnez - je mènerai seul. Il est futile, frivole, badin. Qu'importe, appelez-moi David Badin si vous voulez mais pour le sport, le fun, et un profond mépris du politiquement correct, je lance le #challengemoustache avec un slogan : "Faisons que l'humour soit plus fort que l'horreur". Prenez un selfie moustache, remplacez ma photo par la votre sur l'un des deux bandeaux ci-dessous avant de le partager sur vos réseaux sociaux. La gente féminine pourra utiliser un morceau de papier noirci ou un bout de peigne noir.
Le blog n'est pas très lu, ma sphère d'influence est réduite pour ne pas dire quasi inexistante, je vais assurément être ridicule si je suis seul, qu'importe. Le challenge est lancé ! Et, accessoirement, c'est la première fois que vous me voyez en photo, pas à mon avantage; on est d'accord. On n'a qu'une vie. Ne la prenons pas au sérieux.
Cette semaine, on apprenait le décès de Marcel Ledun à l'âge de 90 ans. Le nom ne vous dit sans doute rien. Moi-même, je l'ignorais. Par contre si je vous dis Nounours, Nicolas et Pimprenelle, le marchand de sable et la phrase "Bonne nuit les petits !", les plus vieux d'entre vous tilteront. Il était le papa et le marionnettiste de Nounours.
Pour les plus jeunes d'entre vous qui n'avaient pas connu ce programme, son objectif était d'indiquer l'heure à laquelle les enfants devaient aller dormir, d'où son nom. C'était vers 19h20, juste avant le journal de 20h00. Je vous invite à un petit visionnage, celui du tout premier épisode diffusé en décembre 1962. Nounours ne s'appelle pas encore comme ça. Il est Gros Ours. Le marchand de sable est déjà présent. Il faut dire que l'idée du programme est venue au producteur Claude Laydu en matant quelques années plus tôt une émission allemande intitulée Das Sandmännchen, autrement traduit Le petit marchand de sable. Pour la petite histoire, la version teutonne mettait en scène une marionnette et deux fillettes, l'une d'elles étant celle que nous connaitront plus tard sous le nom de Nina Hagen. Étonnant, non ?
Les petits enfants de l'émission française sont quant à eux des marionnettes qui ne s'appellent pas encore Nicolas et Pimprenelle mais Mirabelle et Petit Louis. Petite info bonus, dans la version de 1994 de Bonne nuit les petits !, la voix de Nicolas est interprétée par Brigitte Lecordier qui double également Son Goku enfant dans Dragon Ball.
En apprenant cette triste nouvelle, l’idée m'est venue d'une plongée dans mes jeunes années par marionnettes interposées. Comme une allégorie du passage de l'enfance à l'âge adulte, des marionnettistes que sont nos parents vers la liberté. Dans la bouche de Pinocchio, ça donne ça :
Sans aucun lien, Je me tiens bien, Je ne titube, Ni ne chancelle. J'n'ai besoin d'aucune main Qui tire des ficelles.
La Maison de Toutou
Il arrive à Nounours de présenter d'autres programmes que le sien comme nous allons le découvrir dans la vidéo qui suit. La Maison de Toutou est apparue à la télévision française en mars 1967. L'animation était réalisée grâce à des marionnettes d'une soixantaine de centimètres manipulées par Georges Tournaire et Agnès Vannier. L'émission mensuelle durera jusqu'en 1973
Toutou, vous l'aurez deviné, c'est le chien. Il vit avec Zouzou, une chatte. Eh oui ! L'amour libre, 1968, tout ça ! Ils ont une voisine, Kiki la grenouille. Et toutes les histoires tourneront autour de ces trois personnages.
Aglaé et Sidonie
Il m'arrive encore aujourd'hui de fredonner le générique de ce programme qui mettait en scène, dans une ferme, une truie et une oie essayant d'échapper au renard Croquetou. Bien que l'animation soit réalisée image par image, c'est bien des marionnettes à fil qu'on retrouve pour les plans rapprochés.
Diffusée à partir de février 1969, l'émission connaitra 5 saisons dont la première a disparue dans les années 1970 dans l'incendie du laboratoire où étaient stockées les bandes.
Cela peut sembler banal de nos jours mais c'est dans cette série pour la jeunesse que pour la première fois, les gueules ou becs des personnages sont articulés et synchronisés avec la bande son. Une bande son qui sera très musicale puisque chaque épisode accueille une chanson interprétée par un des personnage. Au total, Aglaé et Sidonie, ce sont 65 chansons dont 36 différentes pour 26 thèmes musicaux puisque certains ont été utilisés plusieurs fois avec des paroles différentes. Il n'y a pas de petites économies. Et en parlant de chanson, avant de passer aux marionnettes suivantes, je vous invite à chantonner avec moi le générique de fin.
Minizup et Matouvu
Non seulement j'ai un souvenir très vague de cette souris et de ce chat en marionnette à fil mais, maintenant que j'ai l'esprit pervers d'un adulte, je me demande si derrière ces noms, il n'y a pas comme une arrière pensée sexuelle. Non parce que sans le zozotement, ça fait quand même "mini-jupe" et "m'a tout vu" quand même. Et je ne suis pas le seul à m'être fait la remarque puisque quand le duo à fils revient à la télévision en 1978 pour l'émission de jeux Eurêka, les noms ont changé en Minizip et Matouva.
Je n'ai pas pu trouver la date précise de leur première apparition dans l'émission Jeudimage - à l'époque, le jour des enfants n'était pas le mercredi mais le jeudi - mais je pense que ça doit se situer vers la fin des années 60.
Le dessinateur Barberousse est la créateur des personnages. Il reviendra bien plus tard à la télé avec une autre émission à marionnettes, plus adulte, puisqu'on lui doit une grande partie du bestiaire du bébête show de Stépane Collaro.
Arlette Thomas prête sa voix à la souris Minizup. Une voix qui vous sera sans doute familière dans l'extrait qui suit puisqu'elle a doublé également Titi et Caliméro.
Pour info, Arlette Thomas est la mère de Pierre et Marc Jolivet, les Récho et Frigo de mon enfance, devenus depuis réalisateur pour l'un et comédien pour l'autre. Et c'est là que je me rends compte quand dans ma trilogie d'articles sur les clowns de mon enfance, j'ai oublié de parler d'eux. Je rattrape l'oubli tout de suite avec cette chanson qui, j'en suis sûr, vous restera en chewing-gum dans la tête.
Blablatus
Quand on parle émission jeunesse, un nom revient systématiquement, Dorothée. Pour beaucoup, elle a commencé sa carrière avec sa première émission jeunesse sur Antenne 2, le mythique Récré A2, avant d’atterrir sur TF1 pour enflammer les mercredis avec le célèbre Club Dorothée. Et non ! Il y a eu deux autres émissions avant ça. Dorothée et ses amis de 1977 à 1978 et, de 1973 à 1974, Les Mercredis de la Jeunesse sur la première chaîne. Eh oui, déjà !
Et c'est dans ce programme qu'elle partagera la vedette avec une marionnette prénommé Blablatus. Il y en aura quelques autres ensuite - et je vous en parlerai sans doute dans un prochain article faisant suite à celui-ci - mais cette émission est sans doute la première à proposer un duo animateur/marionnette. D'autres personnes intervenaient dans le fil de l'émission comme le docteur Michel Klein qui retrouvera la présentatrice bien plus tard dans le Club Dorothée.
Ah, une anecdote savoureuse ! Les Mercredis de la Jeunesse sera remplacée en janvier 1975 par Les Visiteurs du Mercredi, émission culte dans laquelle Dorothée sera chroniqueuse. Pas longtemps, 6 mois. Le directeur des programmes la renverra sous prétexte qu’elle n'est pas faite pour animer des programmes pour enfants. Vite, qu'on me trouve son nom pour que je ne partage jamais avec lui un ticket de loto.
Malheureusement, j'ai assez peu d'info sur la marionnette crée par Jean Dehix. J'ai juste dégoté une info sur le plateau disposé de telle manière que le marionnettiste était situé à une dizaine de mètres plus haut, ce qui rendait la tâche plutôt difficile. Et puis, finalement, le mieux n'est-il pas de la voir à l’œuvre ? C'est parti !
Père Lipopette et Sacripan
pour être franc, je n'ai trouvé aucune image de cette émission. Et même si dans mes souvenirs, ils s'agit de deux marionnettes, le doute m'habite. Pourtant, il fallait que je vous en parle parce que derrière ce programme se cache une jolie histoire personnelle.
Père Lipopette et Sacripan, un chien et un écureuil, est diffusée entre janvier 1975 et septembre 1977 sur Antenne 2 avant d'être remplacée par l'émission Dorothée et ses amis évoqué plus haut. À l'époque, j'ai une dizaine d'années. Je regarde l'émission tous les jours, surtout pour son côté "interactif". En effet, en envoyant une carte postale, on pouvait gagner des cadeaux. J'étais fasciné par l'idée qu'au moment où le nom du gagnant était prononcé, un facteur d'une parfaite synchronicité sonnait à sa porte les bras emplis de jouets et autres jeux de société. Comme les moyens techniques ne permettait pas encore le duplex facile et bon marché, les spectateurs ne voyaient que la photo des heureux tirés au sort. Plus tard, bien plus tard, je rencontre celle qui allait devenir ma femme et la mère de mes deux enfants. Au cours d'une de nos discussions nostalgiques, nous évoquons les émissions que nous regardions minots. Elle m'append qu'elle a fait partie des gagnants et, dans l'instant, je revois clairement la photo que j'avais vue sur l'écran et emmagasinée. C'est beau, non ?
Et avant d'écouter la chanson du générique, on termine par une petite info comme je les aime, la voix de Père Lipopette est celle Louis Seigner, grand-père d'Emmanuelle et Mathilde du même nom.
Sources : Wikipédia, Bide et musique, www.eighties.fr, www.planete-jeunesse.com
Périphrase, des mots pour le dire : Capitales françaises de...
La France, ce pays magnifique. La France, ses régions d'exception. La France, ses villes que le monde entier nous envie. La France, ses ronds-points à gilets jaunes dont la singularité étonne toute la planète. La France, son chauvinisme tout en subtilité et en nuance.
On en est tellement fiers de notre pays que la moindre ville de l'Hexagonale est une capitale.
Bien sûr, quand le petit neveu qui a redoublé quatre fois sa cinquième vous assène avec un fort accent chti "J'm'en fous, vous m'empêcherez pas de passer à l'télé, de devenir un Ange." en vous menaçant de monter à la Capitale alors que de Roubaix, il va plutôt descendre - le mot juste pour son but -, on comprend bien qu'il va se rendre à Paris. Même lui le sait qu'il ne devrait exister qu'une capitale par pays.
Pourtant, nous autres, lourds capitons que nous sommes, avons arbitrairement décidé que notre pays méritait d'être "La terre des Capitales". Pour preuve cette "petite" liste de 74 "capitales" avec laquelle vous pourrez jouer entre amis (d'autres liste à jeux de périphrases vous attendent sur le blog comme celles concernant les personnages historiques, les pays ou les continents, par exemple) pour deviner à quelle ville française correspond la capitale de...
La capitale européenne des musées techniques : Mulhouse La capitale de l'accordéon et des armes : Tulle La capitale de l'artillerie : Draguignan La capitale de l'ail : Piolenc La capitale de l'ardoise : Angers La capitale de l'asperge : Hoerdt La capitale de l'épouvantail : Béville-le-Comte La capitale de l'horlogerie : Besançon La capitale de l'image : Épinal La capitale de l'olive : Nyons La capitale de la bande-dessinée : Angoulême La capitale de la boîte aux lettres : Saint-Martin-d'Abbat La capitale de la cerise : Fougerolles La capitale de la chaussure : Romans-sur-Isère - Limoges La capitale de la contrepèterie : Beaumont-le-Vicomte La capitale de la coquille Saint-Jacques : Erquy La capitale de la coutellerie : Nogent - Thiers - Laguiole La capitale de la framboise : Thurins La capitale de la lentille : Le Puy en Velay La capitale de la marionnette : Charleville-Mézières La capitale de la noisette : Cancon La capitale de la noix : Vinay La capitale de la paix : Verdun La capitale de la pipe : Saint-Claude - Cogolin La capitale de la plasturgie : Oyonnax La capitale de la porcelaine : Limoges La capitale de la Riviera : Nice La capitale de la tapisserie : Aubusson La capitale de Noël : Strasbourg La capitale des Alpes : Grenoble La capitale des châteaux de la Loire : Tours La capitale des Comtes de Provence : Aix-en-Provence La capitale des Ducs de Bourgogne : Dijon La capitale des ducs de Lorraine : Nancy La capitale des Espagnols de France : Toulouse La capitale des Cévennes : Alès La capitale des Flandres : Lille La capitale des Gaules : Lyon La capitale des rillettes : Le Mans La capitale des roses : Doué-la-Fontaine La capitale des Ruines : Saint-Lô La capitale des vins de Bourgogne : Beaune La capitale du balai : Lapalud La capitale du boudin noir : Mortagne-au-Perche La capitale du bonnet : Troyes La capitale du calisson : Aix-en-Provence La capitale du Champagne : Épernay La capitale du chapeau : Caussade La capitale du cheval : Fontainebleau La capitale du chocolat : Bayonne La capitale du choux à choucroute : Krautergersheim La capitale du citron : Menton La capitale du cuivre : Villedieu-les-Poêles La capitale du marron glacé : Privas La capitale du mouchoir : Cholet La capitale du nougat : Montélimar La capitale du parapluie : Aurillac La capitale du pineau : Cognac La capitale du pruneau : Agen La capitale du reblochon : Thônes La capitale du rugby : Toulouse La capitale du temps : Besançon La capitale internationale du Sport Automobile : Le Mans La capitale mondiale de l'alpinisme : Chamonix-Mont-Blanc La capitale mondiale de la géographie : Saint-Dié-des-Vosges La capitale mondiale de la mode : Paris La capitale mondiale de la saucisse de choux : Arconsat La capitale mondiale de la soie : Lyon La capitale mondiale des gants : Saint-Junien La capitale mondiale du cassoulet : Castelnaudary La capitale mondiale du cerf-volant : Dieppe La capitale mondiale du délainage : Mazamet La capitale mondiale du parfum : Grasse La capitale mondiale du vin : Bordeaux
Si vous avez connaissance d'autres "capitales" françaises, n'hésitez pas à me les indiquer dans les commentaires ce qui permettra d'étoffer plus encore cette belle liste.
Périphrase, des mots pour le dire : Capitales mondiales de…
Vous l'avez sans doute remarqué, le blog s'est offert de nouveaux habits il y a quelques jours avec notamment une page d'accueil plus accueillante, un nouveau logo qui fait un BID et une ergonomie optimisée permettant d'accéder directement à quelques séries d'articles comme celle consacrée à la Périphrase. Cette série ludique vous permet de jouer à plusieurs en devinant l'objet de la périphrase.
Aujourd'hui, nous allons jouer avec les capitales mondiales hors France puisqu'on a déjà abordé les capitales françaises. Attention, il ne s'agit pas de découvrir les vraies capitales des pays mais bien de jouer avec ces appellations souvent touristiques déterminant des villes. Lyon est, par exemple, surnommée la capitale des Gaules.
Voici une liste de 35 propositions classées par ordre alphabétique de la réponse. Parfois, plusieurs réponses sont possibles. Je vous suggère de compter 1 point pour celle/celui qui découvrira le pays et 2 points pour celle/celui qui donnera la ville. Bon jeu !
La capitale mondiale du diamant : Anvers (Belgique) La capitale mondiale de la musique live : Austin (États-Unis) La capitale de l'horlogerie : Bienne (Suisse) La capitale des Tortellini : Bologne (Italie) La capitale de la bande dessinée : Bruxelles (Belgique) La capitale du Pays noir : Charleroi (Belgique) La capitale mondiale des gratte-ciel : Chicago (États-Unis) La capitale mondiale de la soie : Côme (Italie) ou Varanasi (Inde) La capitale mondiale de l'opale : Coober Pedy (Australie) La capitale andalouse : Cordoue (Espagne) L'ancienne capitale des rois de Pologne : Cracovie (Pologne) La capitale mondiale du thé : Darjeeling (Inde) La capitale de l'épouvantail : Denens (Suisse) La capitale mondiale de l'automobile : Détroit (États-Unis) La capitale de la poutine : Drummondville ou Victoriaville (Canada) La capitale des arts : Florence (Italie) La capitale mondiale du ginseng : Geumsan (Corée du Sud) ou Wausau (États-Unis) La capitale mondiale du nickel : Grand Sudbury (Canada) La capitale mondiale du thé vert : Hangzhou (Chine) ou Shizuoka (Japon) ou Sendai (Japon) La capitale mondiale de la fête : Ibiza (Espagne) La capitale internationale du Sport Automobile : Indianapolis (États-Unis) La Capitale des Alpes : Innsbruck (Autriche) ou Bolzano (Italie) La capitale mondiale du jeu : Las Vegas (États-Unis) La capitale mondiale du mariage : Las Vegas (États-Unis) La capitale mondiale du cinéma : Los Angeles (États-Unis) La capitale secrète de l'Allemagne : Munich (Allemagne) La capitale du cor des Alpes : Nendaz (Suisse) La capitale du Raï : Oran (Algérie) La capitale magique de l'Europe : Prague (République tchèque) La capitale mondiale de l'hiver : Québec (Canada) La capitale mondiale de la gastronomie : Tokyo (Japon) La capitale mondiale de la poésie : Trois-Rivières (Canada) La capitale mondiale de l'avocat : Uruapan (Mexique) La capitale mondiale de la motoneige : Valcourt (Canada) La capitale mondiale du cerf-volant : Weifang (Chine)